Citations de Pierre-Henry Gomont (146)
Vous inquiétez pas.
C'est du matériel soviétique.
C'est pas bien rapide, mais c'est increvable.
ФЧЧЧИИИИИИ
БРОМ
(NDLR : à la piscine Pereira et le Docteur Cardoso)
- Vous permettez que je m'installe à côté de vous ?
- Avec plaisir
- Notre discussion s'est interrompue au milieu, hier soir.
- Peut-être.
- Je suis allé acheter le Lisboa ce matin.
- J'ai vu que la page culturelle faisait bonne place aux auteurs français du XIXème. Je connais bien la France, j'y ai effectué mes études...J'ai tout particulièrement apprécié la traduction qui a été faite d'Honorine.
- C'est moi qui m'en suis chargé...
- Mais vous ne l'avez pas signée...Avez-vous aimé faire cette traduction ?
- Oui, beaucoup. C'est un texte qui me parle, sa thématique...La question du repentir.
- Avez-vous fait quelque chose que vous regrettez ?
- Non, c'est assez bizarre.
- J'ai essayé d'en parler à un prêtre... C'est un sentiment diffus. Comme une nostalgie du repentir.
- C'est une drôle de formulation. Expliquez moi.
- Voilà, c'est une sensation étrange qui se trouve comme en périphérie de moi-même. D'un côté je suis heureux d'avoir eu cette vie, d'avoir été journaliste et épousé une femme malade...Mais d'un autre côté, c'est comme si j'éprouvais le besoin de me repentir de cela. Je ne sais pas si c'est clair.
Et si l’envie nous a pris de broder ces quelques pages indignes du génie dont il est question, mettons cela sur le compte des mystères insondables que recèle le cerveau humain. Organe dont la moindre des bizarreries n’est pas celle-ci : le besoin vital, et parfois frénétique, de raconter des histoires.
Quand les comptables commencent à emballer, c'est un signe... Les temps changent. Et pas dans le bon sens, je te le dis. Moi, je veux pas d'un monde où les femmes fantasment sur les comptables.
Nous sommes de la même race : la résilience d'un cafard, l’amour-propre d'une charogne... et la conscience morale d'un tabouret de cuisine.
La beauté du capitalisme ne consiste pas à acheter n'importe quoi mais à vendre n'importe quoi.
Le seul vrai garant de l'obéissance, c'est la frousse.
Oh, l'ambition ne se tarit pas avec le succès.
Ce qu'il faut peindre, c'est la vie.
La timidité est une perte de temps.
Rendre les armes, ce serait la chose raisonnable, mais en vérité, on sait tous que ce qui préside à nos choix et à nos destins, c’est rarement l’exercice d’un raisonnement pondéré.
C’est un substrat moins noble de nos cortex, ce sont les démangeaisons de nos consciences inquiètes, ce sont les passions tristes. Chez les uns, c’est la soif de pouvoir, l’orgueil, l’hubris …
Chez les autres, c’est le regret, la rancune et le désir de vengeance.
Un peuple ne se réduit pas à son régime.
Rendre les armes, ce serait la chose raisonnable, mais en vérité, on sait tous que ce qui préside à nos choix et à nos destins, c’est rarement l’exercice d’un raisonnement pondéré.
C’est un substrat moins noble de nos cortex, ce sont les démangeaisons de nos consciences inquiètes, ce sont les passions tristes. Chez les uns, c’est la soif de pouvoir, l’orgueil, l’hubris …
Chez les autres, c’est le regret, la rancune et le désir de vengeance.
Il ne s’agit pas tant de la chair qu’on découpe, ni de l’os qu’on sectionne …
… mais de sa main comme représentation irrécupérable de la putréfaction certaine de la vie en général, et de son corps replet en particulier.
On est des russes, Nina. On survit.
Le trafic coule dans nos veines.
Avant, pendant, et après le communisme.
Moi, je veux d'un monde où les femmes fantasment sur les comptables.
Car c'est un paradoxe bien connu que le suivant : assujetti aux petites causes politiques qu'il défend, l'artiste engagé a tout perdu une fois que sa cause est gagnée.
La modestie, c'est le refuge des tocards.
La beauté du capitalisme ne consiste pas à pouvoir acheter n'importe quoi, mais vendre n'importe quoi.
Slava, mon ami, tu resteras pauvre toute ta vie.
Tu raisonnes comme un russe.