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Slava - BD tome 2 sur 2
EAN : 9782505119821
112 pages
Dargaud (25/08/2023)
4.02/5   82 notes
Résumé :
À travers la destinée tragi-comique de deux pieds nickelés emportés dans la tourmente de l'Histoire, Slava est une saga en trois tomes qui brosse le portrait d'un pays déboussolé, qui amorce une transition incertaine, et annonciateur de la Russie d'aujourd'hui.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Les nouveaux russes sont ceux qui sont sortis du communisme pour s'enrichir très rapidement sur le dos des autres. C'est tout le thème de cette BD au ton volontairement humoristique.

On suit les aventures cette fois ci de manière séparée du jeune Slava qui souhaite devenir peintre mais qui défend une mine en proie à des carnassiers de la pire espèce. Il tombe désespérément amoureux ce que montre d'ailleurs la magnifique couverture de ce second tome.

Et puis, il y a son ami Lavrine qu'on croyait mort mais qui va renaître de ses cendres pour évoluer à Moscou sur la pente du succès poussé par une ambition extrême de gagner plus d'argent.

A noter qu'il va se servir d'une monnaie le voucher distribué par le gouvernement pour racheter l'outil de production. Or, les russes s'en méfie comme de la monnaie de singe en les rejetant ce qui est un très mauvais calcul. Lavrine a compris que c'est bien le moment d'acquérir à peu de frais des empires entiers surtout en temps de crise. On commence par acheter une petite usine à vil prix qu'on peut désosser pour en vendre le maximum d'actifs.

Bref, le capitalisme dans ce qu'il y a de plus sauvage dans un pays miné par tant d'année de communisme. Et que dire également de ces riches qui échappent totalement à l'impôt ? Bref, c'est décourageant.

Survient à un moment donné la rencontre entre nos deux protagonistes qui n'ont plus évoluer sur le même bateau ce qui donne lieu à une confrontation donnant un caractère un peu plus dramatique à cette oeuvre.
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C'est la suite logique du premier tome avec le mêmes ruchesses et les mêmes faiblesses.

Le dessin et les couleurs sont toujours efficaces avec de beaux pastels, des nuances de gris, vert, orange qui traduisent fort bien les différentes situations.

Sur le fond, on suit les parcours séparés de Slava et Lavrine, ce dernier réapparaissant avec la même convoitise de faire fortune, mais toujours sur le dos de quelques-uns. Slava, lui, reste plutôt nonchalant, sauf dans les bras de la belle Nina qui lui redonne un peu le goût à reprendre la peinture.

Pour le reste, c'est toujours la même histoire, un peu confuse avec le sauvetage de l'usine du premier tome, mais rien de vraiment nouveau et d'exaltant dans ce deuxième opus, au dénouement encore incertain.
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Tandis que Nina et son père, aidés de Slava, tentent toujours de sauver leur mine, Lavrine, amputé de la main droite, erre en ville à la recherche d'une arnaque à monter. Il réussit à escroquer les détenteurs de bons de privatisation de l'industrie, avant d'être recruté par une étrange femme d'affaires qui fait de lui son bras droit.
Du côté de la mine, Slava et Nina filent le parfait amour, sous le regard bienveillant du père de cette dernière.

Le scénario de la bande dessinée continue à exploiter les errements de la fin de l'empire soviétique et du dépeçage de son économie par quelques oligarques bien introduits auprès du nouveau pouvoir.
Mais, pour forger les personnalités des principaux protagonistes, l'auteur s'égare parfois dans de multiples digressions, et l'on a alors un peu de mal à suivre tous les fils et à comprendre où il veut emmener ses lecteurs.
Après avoir lu le tome 1, il y a près d'un an et demi, j'avais très envie de découvrir le tome 2. C'est malheureusement une petite déception...
Je l'ai déjà dit, le scénario est quelque peu déroutant...
Il me semble ensuite que l'auteur hésite à choisir son héro. le titre est bien "Slava", mais la place laissée à Lavrine entretient un doute. Et finalement, n'est-ce pas Nina et son combat qui prennent la première place ?
Le graphisme des images a peu évolué ; peut-être un peu plus coloré ? J'ai bien aimé l'utilisation de petits dessins plutôt que d'onomatopées dans les bulles de dialogue pour décrire les réactions des personnages.
Enfin, ce qui m'a le plus gêné, c'est le graphisme des textes. Je ne sais pas si c'est ma vue qui a baissé et mes lunettes qui ne sont plus adaptées, mais la lecture des textes a été pénible : utilisation exclusive de majuscules, lettres manquant de rondeurs et souvent trop petites, notamment les narrations entre images. J'attendais une amélioration par rapport au tome 1, et je constate plutôt une régression. Dommage !


Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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La Russie des années 90… La quête de l'Art, de la richesse, du fric, du bonheur, des sensations fortes, tout ce qui régit la vie, tout ce qui donne l'impression de vivre, dans un monde d'anarchie totale, c'est une vaste fumisterie dans laquelle nous entraîne Pierre-Henry Gomont, à la manière des cinéastes d'Europe de L'Est de l'après Perestroïka, dans un récit qui semble totalement improvisé, comme le dessin, le coup de plume limité à l'essentiel, vite jeté sur le papier, une colorisation tout aussi brute ou pourtant chaque détail raconte une histoire en soi. il y a un dessin au noir, à la plume, nerveux et vif, derrière en palimpsestes apparaissent des dessins au crayon, un trait bleu, un trait rouge, les personnages sont colorisées en aplats de couleurs, bavant un peu et les fond sont travaillés en couleurs passées, crayons de couleurs, délavés, grattés, dilués, poussiéreux. Tout ça est très vivant, mouvementé, tremblant, une assurance fragile, d'une légèreté puissante. Les onomatopées et les jurons sont écrits en cyrillique, les chiens aboient en cyrillique, je trouve cette idée géniale, d'un exotisme inquiétant. Chaque personnage à sa personnalité, même les plus secondaires, ils sont tous bourrés de contradictions, de certitudes erronées, de peurs, d'angoisses, de prétentions, d'arrogance, il ne reste pas beaucoup de place pour les bons sentiments dans tout ce merdier, cette partie de Poker sans foi ni loi.
Slava est une série complètement folle, belle et désabusée, cynique et majestueuse à la fois, l'auteur maitrise son jeu de contradictions avec une redoutable aisance. Ce second volet nous propose une montée en puissance formidable, vivement de troisième et dernier tome, même si je pense que Pierre-Henry Gomont pourrait décliner cette histoire à l'infini.
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Un second tome, à mon sens, plus réussi que le premier.
Nous suivons maintenant les parcours parallèles de Slava, toujours avec les mineurs, et Lavrine qui tente de trouver les moyen de bâtir la richesse tant rêvée en utilisant les moyens nouveaux de ce pays en pleine re/dé/construction.
L'histoire est nerveuse et vive avec, tout de même, de beaux moments d'émotion. Les personnages sont attachants et très bien rendus.
Le dessin, nerveux et vif à l'image de l'histoire, sert parfaitement la narration.
Une très bonne série.
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critiques presse (6)
ActuaBD
05 février 2024
Après un premier tome prometteur, P-H Gomont nous livre le deuxième tome de Slava, sa trilogie virevoltante consacrée à la Russie des années 1990. Et c'est à nouveau une pleine réussite, ce qui n'a pas échappé au festival d'Angoulême qui a eu le bon goût de retenir dans sa sélection officielle Les nouveaux russes.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Bibliobs
06 novembre 2023
Dans le deuxième tome, Lavrine a trahi et rejoint le camp des rapaces, mais les ouvriers n’ont pas renoncé et Gomont décrit avec une finesse redoutable les effets de la thérapie de choc imposée par les économistes occidentaux : loi du plus fort, triomphe du cynisme, misère sociale.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
BDZoom
28 août 2023
Ce tome 2 est à la hauteur du premier épisode : le road-movie rocambolesque et trépidant continue plus que jamais, notamment dans les pas d’un Lavrine toujours beau-parleur et sans scrupules !
Lire la critique sur le site : BDZoom
BoDoi
28 août 2023
En plus d’être un véritable délice de lecture issu d’un savant maniement du verbe, cette nouvelle BD de l’auteur se distingue tout autant par sa forme.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LigneClaire
28 août 2023
Une vraie réussite graphique, scénaristique qui oscille entre humour noir et le sanglant dramatique.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDGest
22 août 2023
La partition s’avère bien écrite et admirablement mise en scène.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Il ne te viendrait pas à l'esprit de provoquer des individus qui ne partagent pas ton inclination pour la tempérance et de susciter par la même un état de confusion qui répugne à ta nature.
Commenter  J’apprécie          240
Rendre les armes, ce serait la chose raisonnable, mais en vérité, on sait tous que ce qui préside à nos choix et à nos destins, c’est rarement l’exercice d’un raisonnement pondéré.
C’est un substrat moins noble de nos cortex, ce sont les démangeaisons de nos consciences inquiètes, ce sont les passions tristes. Chez les uns, c’est la soif de pouvoir, l’orgueil, l’hubris …
Chez les autres, c’est le regret, la rancune et le désir de vengeance.
Commenter  J’apprécie          60
Le seul vrai garant de l'obéissance, c'est la frousse.
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Rendre les armes, ce serait la chose raisonnable, mais en vérité, on sait tous que ce qui préside à nos choix et à nos destins, c’est rarement l’exercice d’un raisonnement pondéré.
C’est un substrat moins noble de nos cortex, ce sont les démangeaisons de nos consciences inquiètes, ce sont les passions tristes. Chez les uns, c’est la soif de pouvoir, l’orgueil, l’hubris …
Chez les autres, c’est le regret, la rancune et le désir de vengeance.
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Il ne s’agit pas tant de la chair qu’on découpe, ni de l’os qu’on sectionne …
… mais de sa main comme représentation irrécupérable de la putréfaction certaine de la vie en général, et de son corps replet en particulier.
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