Citations de Pierre Szalowski (106)
Que sa vie soit belle ainsi.
Car la croyance, surtout quand elle nous rend heureux,permet toujours d'expliquer ce qui ne se peut pas.
"- C’est lequel qui a eu l’idée ?
– L’idée de quoi ?
– L’idée de vous séparer…
Ils ont eu l’air bêtes. C’est vrai ça, y en a toujours un qui quitte l’autre. Ils se sont fixés un long moment. A leurs regards, j’ai compris que s’ils ne répondaient pas, c’est que les deux avaient eu l’idée.
– C’est une séparation à l’amiable. On pense tous les deux pareils."
Hier soir, t'étais célibataire, puis rien qu'en baisant avec moi, t'arrive à être marié le matin.
Les femmes tombent en amour parce qu’elles te trouvent différent. Ensuite, elles font tout pour que tu deviennes pareil...
L’amour, c’est comme un taxi, s’il ne s’arrête pas et qu’on lui court après, c’est qu’il est déjà pris,
Pour l’attraper, il faut simplement savoir l’attendre au bon endroit.
Ils m'annonçaient qu'ils se séparaient, mais ils n'arrêtaient pas de dire qu'ils étaient d'accord. Quand on est d'accord, c'est qu'on s'aime. Et quand on s'aime, on reste ensemble.
Je me suis allongé sur le dos et j'ai regardé le plafond. Il était blanc comme avant, mais le blanc m'a paru different. Je n'arrivais pas à comprendre, tout semblait pareil. Plus rien n'était pareil. Puis c'est venu d'un coup. Des larmes sont sorties de partout de mes yeux pour éclabousser ma figure. J'ai mis mes mains sur mes joues, mais elles passaient à travers. Je ne pouvais plus les arrêter. Je pleurais comme je n'avais jamais pleuré. D'habitude, c'est quand je me fais mal ou qu'un copain m'a frappé que je pleure. Là, ça venait d'en dedans. Ça fait tellement mal. Je ne savais pas.
Je m'étais senti d'un coup basculer dans un monde où tout s'expliquait.
La confession, la vraie, c'est comme la tragédie grecque, c'est un moment rare, intense et d'une certaine durée. Mais si on rate le début, on n'y comprendra rien.
Plus que d’être enfermé, c’était rester seul qu’il ne pouvait endurer plus de quelques dizaines de minutes. La solitude, il ne l’avait jamais vraiment fréquentée. Dès ses débuts au hockey mineur, il avait toujours vécu en gang, en équipe, les enfants entassés dans la voiture des parents avant de s’envoler, tous ensemble sur la glace. Son talent précoce, son habileté naturelle à trouver si bien la lucarne après avoir semé les défenseurs lui avaient rapidement valu un statut particulier. Quand on compte six buts sur une récolte de sept, facile d’avoir vingt-deux amis, coachs compris.
Aucun chien ne jette son os. Il l'enterre, puis en enterre un nouveau, jamais bien loin. Il a beau savoir qu'il n'en a plus besoin, il n'y touchera plus, c'est plus fort que lui, c'est du domaine de l'instinct.
L’être humain est ainsi. Il oublie ce qu’il aimerait se rappeler, mais jamais il ne parvient à effacer ce qu’il voudrait chasser de sa vie
Elle cache ses angoisses en riant la vie. Mais, dos tourné, elle la pleure.
On pense souvent que les enfants ne comprennent rien, alors qu'ils saisissent bien des choses. Et si on prétend que la vérité sort de leur bouche, c'est qu'à défaut de la connaître, ils posent souvent la bonne question.
Les longs silences laissent aux regards le soin d'écrire les plus belles pages d'un journal intime qu'on offre à lire aux autres.
"C'est très intellectuel de prendre les autres pour des cons."
Mais avant de s'évaporer, autant se l'avouer : la cité des anges, il l'avait fuie. Pas en courant, mais sans se retourner, parce que personne ne le regardait. Sur ses vingt-trois coéquipiers, un seul était venu le saluer à l'annonce de son transfert.
- C t'embête si je reprends ton casier ? Le mien, il est près des toilettes, et ça pue, je te raconte même pas.
Les champions ne sont pas ceux qui se montrent capables d'accomplir ce que d'autres ne peuvent oas, mais simplement ceux qui sont convaincus d'être les meilleurs. Une affaire de mental. [...] Arrivés tout en haut, ceux qui t'admirent d'en bas n'ont comme seule ambition que de te faire trébucher pour prendre ta place.
"Les longs silence laissent aux regards le soin d'écrire les plus belles pages d'un journal intime qu'on offre à lire aux autres."