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Critiques de Pierre Théobald (49)
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Boys

Avec cette série de nouvelles, Pierre Théobald décline différentes tranches de vie, centrées autour d’un personnage masculin. Pas d’unité de lieu ou de temps, les époques et les décennies défilent, sur des temps forts de ce qui fait le décor de notre monde actuel : adolescence, vie en couple, séparations, retrouvailles, liens familiaux, travail, loisirs, du banal analysé avec finesse et perspicacité. Antoine, Hatem, Steve, Cédric, Sacha, et bien d’autres nous confient leurs faiblesses, au rythme d’une valse conduite par Samuel, qui revient ponctuellement sur un cheminement linéaire, toutes les trois nouvelles. Et crée le manque : on retrouve avec plaisir et intérêt ce personnage récurrent.



Amis, parents, amants, potes, fiancés, époux, les rôles s’égrainent, donnant à l’auteur l’opportunité de décliner les failles de toute relation humaine. Et ce sont celles que l’on peine le plus à confier qui se voient ici exposées, avec pudeur et sincérité., et c’est ainsi que le charme opère : livrer ses fragilités, sans misérabilisme, comme on le confierait à un ami cher.





Une écriture maitrisée, une sensibilité qui crée la connivence, une sincérité qui émeut, voilà pourquoi Boys suscite l’enthousiasme.
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Boys

Le récit démarre de manière curieuse : Antoine raconte la manière dont se sont déroulés les obsèques de Claire, la mère de Cécile, son ex-femme, l’émotion du mari de Claire, et l’émotion de chacun en fait, le repas de funérailles, et cela se termine au lit pour Antoine et Cécile. On pense qu’il s’agit d’un récit isolé et en tournant les pages, on s’aperçoit qu’il y a beaucoup plus de liens entre les personnes présentes.



On découvre, dans ce livre, des hommes dont la vie bascule, à un moment ou à un autre, et qui nous montre leurs doutes, leurs réactions voire leur fragilité.



Il peut s’agir d’une rupture amoureuse, d’un désir d’enfant qui ne se réalise pas, ou au contraire, d’une grossesse désirée aussi mais où il ne fait aucun doute que le conjoint ne peut pas être père, et par conséquent une quête de la vérité et une autre question se pose alors : jusqu’où peut-on aller quand on désire absolument avoir un enfant ?



Il peut s’agir aussi de sexualité en panne ou s’accompagnant de rencontres d’un soir. Ou encore de la perte d’un enfant et du couple qui explose ou non après, des problèmes liés au vieillissement, qu’il s’agisse de la crise de milieu de vie, comme de la vieillesse installée avec la mémoire qui se fait la malle, de la dépression, de la maladie ou de la mort …



Pierre Théobald a choisi une alternance de tranches de vie, de personnages masculins. On ne rencontre certains qu’une seule fois, lors d’un match de foot dans les gradins et la décharge émotionnelle qui s’en suit.



Un personnage, Samuel, par contre est constamment en toile de fond, et on le voit dans toutes les périodes critiques de sa vie, qu’il traverse avec plus ou moins de bonheur, avec des liens avec d’autres, qu’il s’agisse des héros, ou de leur compagne, ou leurs enfants…



Samuel est très attachant, cet homme qui est fait pour être père : la première fois qu’il tient un bébé dans ses bras, il est enfant, mais l’émotion ressentie est si forte que c’est une évidence.



Pierre Théobald décrit avec beaucoup de sensibilité la blessure de la stérilité comme celle de la perte d’un enfant en bas âge, deux blessures qui se cicatrisent si difficilement, parfois même jamais, de la libido qui part en vrille au rythme des courbes de température, des faux espoirs, puis de la fuite en avant dans le travail, ou le sport à haut niveau pour les décharges d’adrénaline.



Il parle aussi très bien des ruptures chez ces hommes qui sont, tous (ou presque) attachants, ne cachent pas leurs moments de faiblesse et de doutes, et continuent toujours leur recherche de l’amour : aimer, être aimé, construire une vie…



Mais tout n’est pas douceur, il y a par exemple une scène violente dans un couple, Steve et Ninon, car elle a eu une aventure, donc jalousie, honte… Ou encore, la brouille entre Gilles et son père car il conduisait la voiture lorsque a eu lieu l’accident qui a tué son frère et des années plus tard il apprend la mort de père qu’il n’a jamais revu et que sa fille ne connaît même pas.



Un premier livre, plein de promesses, une autre manière de parler de la « condition masculine » ….



Encore merci à NetGalley et aux éditions J.C. Lattès qui m’ont permis de découvrir ce livre.



#Boys #NetGalleyFrance
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Boys

Dévoiler l’essentiel en peu de pages, sans avoir la possibilité de trop en dire, ni pour autant laisser une sensation d’inachevé.

Il faut savoir doser à la perfection tel un grand cuisinier apportant la touche essentielle pour sublimer un plat.



Cet art, Pierre Théobald le possède assurément tant « Boys », son recueil de nouvelles frise la perfection.

Moi qui ne suis pas friande du genre, j’ai éprouvé un énorme coup de cœur pour ces « Boys » que l’auteur brosse avec minutie à divers moments de leurs vies.



Antoine, Hatem, Steve, Samuel et les autres m’ont émue.

J’ai partagé leurs failles, leurs chagrins, leurs doutes, leurs amours et tout ce qui fait d’eux des hommes modernes forts et fragiles.



La plume est élégante, les mots sont doux ou acérés.



Des textes à relire au hasard pour prolonger le plaisir.



En conclusion : Les nouvelles, je n’aime pas trop, mais là, j’en redemande !



Merci à NetGalley et aux Editions JC Lattes.



#Boys #NetGalleyFrance

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Boys

*****



Samuel, Alex, Léon, Karim... Père, amant, vieillard, blessé, torturé... Des hommes dans un quotidien facile, tendu, fugace, solaire, triste... Des instants de vie pris sur le vif... Sans fard, sans masque... Et un recueil de nouvelles d’une grande intensité...



Je viens de refermer le livre de Pierre Théobald et je suis déjà nostalgique de ses personnages. Voilà une rencontre émouvante et forte, avec une écriture mais aussi et peut-être surtout, avec des hommes qui m’ont marqué.



Ils sont tous attachants, si vrais, si réels. Dans leur fragilité, comme dans leur charisme, Pierre Théobald nous offre des portraits d’hommes dans l’air du temps. On les croit forts, insensibles, pressés... Ils sont pourtant attentifs, doux et passionnés.



Un immense merci à NetGalley, aux Éditions JC Lattès et aux 68 premières fois pour ce coup de cœur...
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Boys

Après le journalisme sportif, Pierre Théobald a choisi les nouvelles pour faire son entrée en littérature. «Boys» esquisse un portrait sensible des hommes d’aujourd’hui.



C'est en lisant le recueil de nouvelles de Pierre Théobald que j'ai compris ce que ce genre littéraire pouvait avoir de terriblement frustrant, en particulier quand elles sont parfaitement bien ciselées, comme c'est le cas ici. Comment ne pas en vouloir à l'auteur de nous emmener dans son monde, de suivre des personnages attachants avant de se retrouver floué, débarqué en rase campagne...

Prenez le cas d'Antoine, cet homme qui va assister à l'enterrement de Claire, son ex-belle-mère, qui l'affectionnait beaucoup et réciproquement. Durant les obsèques, il va retrouver Cécile, son ex-femme, perdue de vue après le divorce. Ils vont noyer leur chagrin dans l'alcool avant de finir dans le même lit. Que se passera-t-il ensuite? On aura beau affirmer que c'est au lecteur d'imaginer la suite, j'aurais bien aimé en savoir davantage.

Ce même principe de frustration va présider aux nouvelles suivantes qui vont mettre en scène Hatem qui nous fait partager sa passion du football, Samuel qui découvre la douceur d'un nouveau-né, Steve qui se réveille dans son appartement devenu un champ de ruines après une dispute avec son épouse infidèle, Cédric qui décide d'emmener ses enfants à la mer pour conjurer la dépression de son épouse, Samuel qui part à New York avec Suzie où elle lui apprend qu'il va être père. Sauf qu'il est stérile.

C'est à ce moment que l'auteur comprend qu'il tient une bonne histoire et qu'il serait dommage de ne pas en exploiter davantage ce filon. Du coup, il nous propose une variante inédite en offrant de retrouver le couple à plusieurs reprises au fil du recueil.

Me voilà du coup partagé entre l’admiration pour l’exercice de style très réussi, pour cette excellente radiographie des hommes d’aujourd’hui, sous leurs différentes facettes, et cette impression de plus en plus vive au fil de la lecture qu’il y avait là matière à un premier roman choral formidable. Mais après nous avoir dépeint Sacha, Gilles, Bastien, Greg, Théo, Fred, Marc, Abel, Alex, Léon, Nicolas ou encore Karim et nous avoir démontré qu’il possédait une vraie plume, peut-être que Pierre Théobald va se mettre à ce roman que j’attends désormais avec impatience!


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Boys

Boys de Pierre Théobald est ma douzième lecture dans le cadre de cette sélection des 68 premières Fois…

Parfois, même si je ne lis jamais trop les critiques avant de découvrir un livre récemment publié, il arrive que le bouche à oreille soit si fort que je sais d’avance que le livre a reçu un excellent accueil… Cela ne m’influence pas, mais je le sais, voilà tout.



En fait, même si je reconnais que Pierre Théobald a une très belle plume et qu’il y a vraiment une certaine originalité à mêler le recueil de nouvelles et la trame romanesque grâce à un personnage récurrent qui évolue dans le temps, son livre n’a pas réussi à provoquer en moi l’émotion qui fait toute la différence.

L’auteur maîtrise l’art de la nouvelle, sa brièveté, sa chute brutale… etc. Il sait mettre des mots sur des sentiments et des postures… C’est assez photographique dans l’approche : des hommes à des moments cruciaux de leur vie. C’est assez universel : la vie des hommes d’aujourd’hui… Mais l’ensemble reste une galerie de portraits figés que l’on va vite oublier. Personnellement, quand je reprenais ma lecture, il m’arrivait de ne plus me souvenir des histoires lues précédemment. Il m’a manqué quelques aspérités…

Et puis, une question me taraude : pourquoi, alors qu’il manie la langue française avec brio, efficacité et poésie, Pierre Théobald ou son éditeur ont-ils choisi un titre en anglais ?!... Oui, pour la chanson de The Cure, mais…



Une petite déception pour moi…
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Boys

Portraits sensibles d’hommes sensibles !

Boys est un joli recueil de nouvelles sur les hommes. Les narrateurs se succèdent sauf un, Samuel, qui revient régulièrement à différentes époques de sa vie et dont le récit va ponctuer le livre. Et la principale préoccupation de tous ces hommes s’avère être les femmes ! Mais aussi, la paternité, celle qu’on vit et celle qui ne vient pas, le deuil, la filiation, la rencontre etc…

C’est le premier livre de cet auteur. Certes pas inoubliable mais dont la lecture fut agréable et que je suivrai volontiers lors de prochaines parutions.

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Boys

On entre dans Boys avec l'intention de picorer quelques nouvelles, pour voir. Un truc qui ne parle que de mecs, c'est intriguant. Et puis on tombe dans le piège de l'auteur, cette toile qu'il tisse avec tous ces fils qui finissent par se croiser, se compléter, se recouper. Tiens, Samuel. On l'a déjà vu lui... Et nous voilà faisant marche arrière pour s'en assurer. Ah oui. Il y a bien des dates en ouverture des textes qui mettent Samuel en scène. Intéressant. Voilà donc un fil rouge. Samuel à plusieurs époques de sa vie. Mais... attends. Cette Astride, c'était pas déjà la femme d'un autre ? Et hop, nouvelle marche arrière. Et ce ne sera pas la dernière fois. du coup, on n'est plus très sûr. Nouvelles ou roman choral ?



Car tous ces mecs que l'on croise le temps de quelques instantanés de vies, pourraient être un seul et unique. Peu importent leur prénom, leur origine sociale, leur âge. Ce sont leurs tripes que l'auteur ausculte. Leurs bides. Là où se logent les envies, les angoisses, les manques, les peurs, les chagrins et puis l'espoir parfois. Là aussi où il manquera toujours un truc, cet embryon qui grandit lentement pour devenir un enfant. A travers ces instantanés, ces mini portraits, Pierre Théobald part à la rencontre des émotions et des désirs de ces hommes qui sont des fils, des amants, des amis, des maris, des pères. Ou qui aspirent à le devenir. La paternité. Un thème qui sous-tend l'ensemble tant son exploration prend soin d'aborder toutes les facettes. le père qui rejette, le père abandonné, le père qui veut briller aux yeux de ses enfants, le père en deuil... Il est question d'espoir et de renoncement. D'amour surtout. D'amour beaucoup.



Il y a cette construction en forme de kaléidoscope, assez difficile à expliquer mais tellement remarquable. Il y a l'émotion qui affleure au contact des failles qui se dévoilent. Il y a la quête de Samuel et la façon dont il deale avec les surprises du destin. Il y a ce regard tendre de l'auteur sur ces mecs qui n'ont rien de héros du quotidien, prêts à basculer du côté des loosers mais tenus par ces fils invisibles mais bien réels qui les rattachent à d'autres. Ce je ne sais quoi qui vous chavire le coeur. Et puis, il y a le dernier texte. Les mots de Samuel. Qui m'ont percutée.



On entre dans Boys avec l'intention de picorer et on en sort à regret avec l'envie de s'y lover à nouveau. Un truc un peu dingue, quoi. Doux aussi.
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Boys

L'auteur donne paroles aux hommes. Dans ce tout petit roman Boys, nous découvrons Samuel à plusieurs moments de sa vie, Gilles, Fred ... Des hommes parfois heureux, ( bien qu' il faut savoir redéfinir ce qui est le bonheur ), et parfois en grande souffrance. Quelles souffrances les font basculer dans la déprime, la mélancolie, l'incompréhension, la colère ... Pour l'un sa femme ne peut enfanter, pour l'autre ce sont des blessures suite à la mort d'un proche dont il est accusé d'être coupable... Des vies écrites, des vies vécues, des moments de vie. Je me suis attachée à quelques personnages, j'ai eu envie de les connaître mieux mais tout va trop vite dans cette écriture. Les noms défilent les uns après les autres, juste le temps de découvrir un brun d’existence, et hop un autre arrive !



Boys offre de très intéressants portraits d'homme de la société d'aujourd'hui, qui résonnent en moi comme une bien triste réalité d'une certaine façon d'être et de vivre.
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Boys

Ce recueil d'histoires brèves comme des éclats de vie fixe l'objectif sur une quinzaine d'hommes tous âgés entre trente et quarante ans.

L'un d'entre eux, Samuel, est une sorte de fil rouge qui apparaît et réapparaît entre deux autres histoires.



Ces hommes ont presque tous en commun l'expérience d'une solitude récente ou avérée, en tous cas jamais choisie. Histoires d'abandons, d'amours difficiles, de ruptures, d'hospitalisation de l'épouse. Beaucoup d'enfants parcourent ces lignes, confiés momentanément aux pères, désespérément absents parfois quand la vie vous en prive ou brutalement soustraits à l'affection d'un beau-père épisodique et qui va souffrir de cet arrachement.



Une histoire m'a particulièrement intéressée et touchée : celle de Fred et Chloé. Au bout de plusieurs années de vie commune et en dépit de leurs efforts, aucun bébé ne s'annonce. Jusqu'au jour où Chloé, radieuse, annonce la bonne nouvelle : elle est enceinte. de son côté Fred est dévasté. Jolie histoire, pleine de surprise, de compréhension tendre, d'un petit suspens, au dénouement très doux. Elle détonne vraiment dans ce recueil assez peu optimiste.



Pierre Théobald nous fait poser un regard attentif, bienveillant sur ces hommes jeunes qui vont faire le 21ème siècle. On les trouve attachants mais ils n'offrent pas forcément une image très optimiste, ni très battante, face au monde qui leur est proposé.



Je crois que j'aimerais que quelqu'un écrive un « Girls » pour répondre en miroir à ces reflets masculins, en mettant en scène les femmes, à peine esquissées ici. Qui se lance ?
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Boys

Un roman qui nous raconte des moments de vie, des personnages masculins qui ont des choses à raconter, leurs amours, leurs joies et leurs peines. (La vie, la mort et la maladie.)

Dramatique parfois mais pour mettre fin à la souffrance, on est parfois obligé de passer par ces instants pénibles parfois il y a des points de non-retour.

Il y a tous ces personnages différents et il y a Samuel qui revient plus souvent pour raconter la souffrance qui le ronge, un mal qui devra vivre avec lui, une réalité difficile à accepter. Il ne pourra jamais avoir ce qu'il désire le plus fort, une descendance.

L'auteur nous a écrit avec son cœur, ses émotions et ses souffrances.

Un sujet sensible et qui m’a touché de plein fouet.

Difficile pour les gens non concernés de se mettre à sa place mais il y a dans ce livre une sacrée dose d'émotion.

Chaque histoire a son émotion, chaque homme son destin et sa peine à porter et chaque histoire une part d'amour assez importante qui donne à ce roman beaucoup de sensibilité. Un peu comme dans une mélodie chaque note de musique à sa vibration.

Des déchirures qui sont pénibles à surmonter mais aussi des moments doux et affectueux.

L’amour heureusement est la note qui a le plus de place dans ce livre beau et délicat.

Boys c’est chaque homme qui fait partie de ce roman, chacun a ses mots à dire, sa rage à crier et son amour à nous partager.

Il parle aussi d’histoires de vies, d’enfance, de trahisons, du deuil est de la vieillesse mais toujours avec beaucoup de tendresse.

En lisant ce livre je n’ai pas pu m’empêcher de penser à des histoires qui peuvent que nous toucher ayant chacun de nous vécu des sujets abordés dans ce livre mais surement d’une façon différente.

L’écriture atténue les maux de nos vies et fait ressortir la souffrance qui se cache au fond de notre âme. La vie n’est que souffrance et parfois c’est long mais il n’y a que l’amour qui peut nous aider dans nos chemins, c’est ce que j’ai ressenti en lisant ces histoires très émouvantes.

J’ai passé un très bon moment de lecture en lisant le premier roman de Pierre Théobald, et je suis très contente de l'avoir rencontré au festival du livre à Metz.

Bravo pour ce premier roman très réussi, un succès bien mérité.
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Boys

Je crois que je n’avais pas été pas aussi enthousiasmée par un recueil de nouvelles ou un premier roman français depuis longtemps. Trop longtemps d'ailleurs mais ce livre a été au-dessus de toutes mes espérances et même plus. Avec une vraie patte, un style qui m’a embarquée.

Et si j’ajoute en plus que je n’ai eu aucun bémol, mais pas un seul, et que j’ai tourné les pages avec avidité et une certaine fébrilité, vous pouvez comprendre ma joie.



A travers ces portraits masculins, les armures et les carapaces tombent. Ils s’appellent Théo, Bastien, Fred, Antoine ou encore Karim, peu importe à vrai dire. Ils sont jeunes ou ont roulé leurs bosses, ils ont souvent caché leurs émotions, les ont ravalé par fierté ou par pudeur.

Car il est question d’amour décliné : la rencontre qu’il n’espéraient pas ou qu’ils n’attendaient plus, la première fracture, l’usure du couple par les années, la séparation ou le deuil.

Ils recherchent l'amour, l'apprivoisent ou l'ont perdu. Ils se sont attachés à un enfant qui n’est pas sur leur livret de famille ou veulent fonder une famille avec de l’amour à donner et à partager.

Ils ont été désignés coupables ou quelquefois absents, rejetés. Ils se sont sentis défaillants ou trahis. Ils ont été loyaux ou infidèles. Ils sont maladroits ou habiles, ils tombent, se relèvent ou n'ont plus la force.



Loser fleur bleue ou Monsieur tout-le-monde, ils se dévoilent sans fard et ça sonne terriblement juste. On les suit sur un court instant dans une situation ou on les retrouve au détour d’une nouvelle sans s’y attendre. Et comme un fil conducteur, il y a un personnage Samuel que l'on suit sur plusieurs années .



Entre nouvelles et microfictions, j’ai été émue, j’ai souri, j’ai eu des poissons dans les yeux et j’ai eu le cœur serré. Ce n’est pas parce qu'apparaît un drôle de zèbre qui commençait à faire parler de lui Miossec (et son album adoré Boire) que j’ai dévoré ce livre.

Non, c’est un ensemble que j’ai aimé sans aucune exception, une surprise, une sincérité , une écriture et des instants de vie croqués sur le vif avec finesse et sensibilité.



Autant de portraits qui parlent d'hommes d'aujourd'hui avec leurs attentes, leurs espoirs, leurs déceptions, les peines et leurs bonheurs. A noter la superbe couverture, une invitation à plonger avec eux dans la vie.
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Boys

Théo, Hatem, Sacha et les autres. 

Pierre Théobald s'empare de ces hommes dont il dévoile des bribes de vie. Un panel d'instants du quotidien. Banals de l'extérieur, ces événements revêtent une autre dimension à travers la plume de l'auteur : celle de l'intime. Ces hommes tâchent de faire face, de surmonter ce qui leur arrive, de vivre ces joies, ces drames.

L'auteur explore les espérances, les déconvenues, les délivrances.

Il tisse une toile commune à tous grâce à trois fils conducteurs : Samuel (que l'on retrouve à différentes époques de sa vie) ; la rupture : omniprésente. Celle du lien filial, fraternel, marital. L'auteur qui sonde les coeurs de ces hommes n'oublie pas la paternité, elle aussi prégnante et qui les relie tous ou presque.

Pierre Théobald a réussi à me faire aimer cette galerie masculine, à me réjouir pour eux ou a contrario à partager leur peine, leur étonnement. Il faut que l'auteur sache me faire aimer ses personnages (bons ou mauvais) ne serait-ce que pour comprendre leurs agissements, réactions, décisions et me couler à leurs cotés voire à devenir eux. De l'un j'aurais voulu connaître la suite, l'écrire ; d'un autre j'ai espéré ce qu'il attendait. 

Qui me connait sait que je ne lis pas de nouvelles car c'est un genre que je n'affectionne pas. Or ici, le pari de me retenir pour les suivre, de me projeter à leurs côtés, de les aimer (sauf un) est tenu. Bravo Pierre et merci.
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Boys

Enfin un roman où les hommes sont mis en avant. Et pas forcément de façon héroïque.



On les retrouve avec leurs problèmes masculins face à des femmes qui ne les comprennent pas ou qui ne se soucient pas d'eux.



Pleins de portraits authentiques. J'ai beaucoup apprécié toutes ces histoires avec le fil rouge de Samuel, à qui la vie ne va pas lui donner la chance de devenir celui qu'il veut. Je ne dirais rien de plus, car il faut lire ce roman.



Très bien écrit pour un premier livre. J'ai aimé que l'auteur axe son livre sur les hommes et non pas sur les femmes, cela change de style, de regards, d'essai de compréhension de la vie des hommes.



Un homme a autant de tracas qu'une femme... Lisez et vous verrez...
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Boys

Boys de Pierre Théobald est un recueil de nouvelles. Chaque nouvelles nous décrit le passage d'une vie d'un homme, plus ou moins âgés. Avec un portrait fil rouge, qu'on retrouve a différents moments du livre et de sa vie.



Chaque homme a son regard sur la société, sur son histoire de vie, sur ses sentiments, ses émotions.

La plume de l'auteur est simple, agréable, facile a lire, mais je me suis lassé au bout de quelques nouvelles. Même si certains personnages m'ont touchés (en particulier l'histoire de Gilles), je n'ai pas été transporté.



Livre que j'ai lu il y a déjà quelques mois, impossible de trouver les mots pour en parler. Car il m'a plu sans me plaire. De plus, il y a autant d'histoires que de nouvellse donc difficile dans faire une chronique. Un roman qu'on peut surement lire a différents moments, et piochant un portrait de temps en temps.
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Boys

Un joli roman, sensible, très bien écrit où le lecteur croise des hommes, fils, pères, amants, maris ou solitaires. Ils vivent, doutent, aiment et souffrent.

Un prénom par chapitre avec des personnages qui s’entrecroisent et surtout Samuel, le seul que soit présent du début à la fin.

Parfois, au détour d’une nouvelle, ou devrais-je dire d’un chapitre, réapparaît une femme, un fils, une histoire qui en rejoint une autre.

Et puis, l’amour sous toutes ses formes, la passion, le coup de foudre, l’usure du couple, la rupture, la paternité, le chagrin, la mort. Des tranches de vie qui s’offrent au lecteur en toute simplicité et des désirs d’hommes bien réels, au quotidien parfois bousculé. Ils étonnent, charment et surprennent ces hommes tant et si bien que l’émotion affleure doucement au détour d’un mot, d’une page.

De temps en temps, certains personnages font un bref passage (un peu frustrant) alors que j’aurai aimé continuer un bout de chemin avec eux, c’est ma seule réserve.

Au final, un premier roman original, réussi, sensible et émouvant à découvrir !

Merci à #NetGalleyFrance# et aux #EditionsJCLattes# pour cette lecture.



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Boys

Boys c’est de brèves histoires d’hommes à certains moments de leur vie. On rencontre beaucoup de situations différentes toutes du point de vue masculin et j’ai trouvé ça très agréable et sympa à découvrir.



Il n’y a pas vraiment de récit, c’est juste des petits bouts d’une vie. Celui qu’on suit un peu plus longuement est Samuel. On le rencontre petit, subjugué par un nouveau-né et on le quitte plus âgé. Il m’a beaucoup touché, car on le voit devenir adulte et l’accès à son vœu le plus cher, la paternité, lui est presque impossible à atteindre.



Beaucoup d’hommes, beaucoup de situations et je dois dire que j’ai bien aimé ce passage du côté masculin dans la tête de ces mâles. Je lisais une ou deux courtes histoires dans la journée et c’était toujours un moment particulier, car je ne savais pas ce que j’allais découvrir cette fois. Pierre Théobald s’est livré à un exercice difficile, car son style change avec chaque protagoniste et le tout est très réussi, car j’étais transportée à chaque fois ! Du coup, c’est un peu frustrant, mais on comprend vite ce que l’auteur a voulu faire ressentir à son lecteur et j’apprécie ce genre de récit qui sort des sentiers battus en bousculant nos habitudes.



La chronique complète sur Songe
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Boys

"Boys"… malgré la superbe épigraphe, souvenir de ma jeunesse… Boys don’t cry du fameux groupe The Cure, je l’ai refermé la gorge serrée, les larmes au bord des cils. J’ai une excuse, je suis une femme. Le premier ouvrage de Pierre Théobald est pour moi une découverte magistrale.



"… j’ai pigé de quoi il retournait : c’était donc ça le coup de foudre, toute cette histoire à peine crédible de grand choc saturé d’électricité qui vous cloue sur place sans plus pouvoir remuer." Oui, c’est bien ça ! comme Karim devant "la fille", je reste coite, devant le livre refermé. Que vais-je pouvoir en dire ? Quels mots seront suffisamment forts ? Suffisamment forts pour décrire la bousculade d’émotions face à ces dix-sept vies toutes chamboulées, cassées, malmenées, la tristesse, le chagrin, le désarroi d’hommes à la croisée de leur chemin. Oui, ils sont dix-sept, jeunes ou moins jeunes, qui nous racontent leur vie, leurs amours, leurs désamours surtout. Tristesse que tu es belle !



A coup de nouvelles courtes ou plus longues, avec Samuel en fil rouge que nous suivons, lui, de bout en bout, c’est une étude de la vie à laquelle nous confronte l’auteur. Et, comme nous le disait David Thomas aux Escales de Binic à propos d’un de ses recueils de micro fictions, si les personnages sont multiples, s’il s’agit d’une somme de nouvelles, on peut le lire comme un roman. On y retrouve le parcours amoureux du célibat à la rupture en passant par le désir, la rencontre, l’amour du début, l’arrivée des enfants, les crises, les doutes, la séparation.



Si l’on excepte quelques touches d’espoir, quelques rayons de soleil, l’ensemble m’a paru noir. Il m’a sans doute touchée plus que de raison mais je sais que la lecture est le reflet de soi. Et si cette lecture me fut douloureuse, elle me fut tout aussi sublime. L’écriture est toute en maîtrise : petites phrases, mots choisis, piquants ou au contraire d’une douceur infinie. Elle possède à la fois légèreté et profondeur, elle mêle le quotidien banal "Dans la cuisine j’ai allumé la lumière et je me suis préparé un café – un instantané, sans quoi le gargouillis de la cafetière m’aurait trahi.", à des réflexions plus universelles "S’écrire… c’est un rituel que l’on a instauré après notre séparation… Mais de nos jours qui rédige encore des lettres ? Hormis fourrager le cœur à la pointe du stylo, quelle utilité ?"



La construction est parfaite, qui réussit, au détour d’une nouvelle, à mettre en place des liens inattendus entre les différents acteurs.

Malgré ce que j’ai écrit plus haut, ce ne fut pas un coup de foudre. Ce fut bien plus fort, de ces histoires d’amour qui se construisent petit à petit et dont le souffle s’amplifie au gré des mots. Chaque page tournée ajoutait à cette sensation de plénitude, cette envie de continuer, ce bonheur d’aller plus loin.



"Boys", un magnifique ouvrage qui fait la part belle aux hommes, touchant, émouvant, captivant. En un mot : sublime.


Lien : https://memo-emoi.fr
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Boys



Voici un recueil de nouvelles qui met les hommes à l’honneur.

En effet, chacune démontre la sensibilité du protagoniste principal dans une situation particulière : la paternité, le coup de foudre, le deuil, la séparation, etc.

Parfois désopilantes, parfois amusantes, ces nouvelles se révèlent touchantes pour la plupart et nous montre la masculinité moderne qui ne se drape plus d’une virilité froide et autoritaire.

Lecture très agréable, je n’en ai fait qu’une bouchée

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Boys

Ils s’appellent Antoine, Hatem, Steve, Cédric, Sacha…

Ils sont tantôt "je" et tantôt "ils".

Ils sont jeunes, moins jeunes ou carrément vieux.

Ils sont mariés ou célibataires, veufs ou divorcés, trompés ou infidèles.

Ils sont pères ou futurs papas, eux-mêmes fils, de pères qui parfois ne sont plus. Ils sont frères ou petit-fils.

Ils font carrière ou sont au chômage, fonctionnaires ou sportifs sur le déclin.



Et puis il y a Samuel, que l’on retrouve à intervalles réguliers, le suivant de ses 9 ans jusqu’à la soixantaine, depuis la naissance précoce de son désir de paternité à son impossibilité de devenir père et au combat qui s’ensuit.



Au fil d’épisodes souvent très brefs, Pierre Théobald décline, au travers de ses multiples représentants de sexe masculin, ce qui fait une vie, les moments forts ou les tragédies du quotidien, les instants de joie ou les périodes difficiles. Il évoque la maturité, le deuil, la maladie et la vieillesse (la sienne ou celle des proches). Il est beaucoup question de conjugalité, d’amour, mais aussi du morne délitement du couple ou de ses confrontations tempétueuses. La paternité est aussi très présente.



J’ai eu un peu de mal, au départ, à rentrer dans ce recueil. Les premiers textes me semblaient tous se dérouler sur le même ton, empêchant de différencier les histoires et les héros, laissant le sentiment de personnages interchangeables et sans épaisseur. Cela s’est plus ou moins dissipé au fil de la lecture, notamment quand il m’a semblé comprendre que plutôt que de mettre en scène des hommes dans leur diversité, l’auteur avait voulu, tout en dissociant ses personnages, montrer les différentes facettes que recèle un homme.



"Boys" se lit sans peine, l’écriture est simple, fluide, créant une musicalité qui finit par devenir familière, faisant peu à peu naître une impression d’intimité, qui donne une certaine profondeur à l’ensemble. Par des intermèdes où le style se fait plus tranchant, la voix plus intense, pour exprimer une colère, une douleur, Pierre Théobald impose parfois des cassures de rythme, ou nous surprend par la survenance d’une chute inattendue.



Une lecture au final plutôt agréable, mais que je pense oublier assez vite.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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