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3.84/5 (sur 172 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1976
Biographie :

Bretonne d'origine, Gaëlle Pingault est orthophoniste et écrit depuis une dizaine années, des romans essentiellement mais aussi de la poésie. "Ce qui nous lie" est son deuxième roman.
Elle vit aujourd'hui en région parisienne.

Source : Babelio
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Bibliographie de Gaëlle Pingault   (8)Voir plus

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Un roman actuellement disponible en librairie. Barbara est seule. Sa solitude a des allures de refuge ou de bastion, érigé dès l'enfance, pour tenir une mère imprévisible à distance. Quand le médecin de l'EHPAD "Les genêts" la convoque, ce passé qu'elle fuit la rattrape.Médecin en fin de carrière, Charles s'ennuie. Coincé dans sa vie, coincé dans son couple, voilà où l'ont conduit des choix par défaut. L'intransigeance de Barbara le contraint à faire face à ses propres petites lâchetés.Lise est aide-soignante. Elle s'impose une discipline rigoureuse, tente d'offrir aux résidents des Genêts des moments de partage arrachés à la cadence minutée des soins. Mais pour combien de temps ?Barbara, Charles, et Lise... Dans l'histoire de chacun, des empêchements sont venus enrayer la possibilité d'aimer librement. Autour de Rose, la mère absente, ces coeurs imparfaits se rencontrent et inaugurent des voies possibles de consolation. Gaëlle Pingault est novelliste, romancière, animatrice d'ateliers d'écriture, orthophoniste, Bretonne. Tout dépend du sens du vent ! Celui quelle préfère, c'est le noroit qui claque. Elle a été lauréate du festival du premier roman de Chambéry et du prix Lions club de littérature grand ouest pour son premier roman II n'y a pas internet au paradis. "Les coeurs imparfaits" est son deuxième roman.

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Citations et extraits (68) Voir plus Ajouter une citation
« Tu sais, me dit-elle, je crois que tous les êtres humains sont résilients. Fondamentalement résilients. Nous avons ça inscrit en nous. Après, le cours des choses fait que nous choisissons, ou pas, de libérer cette faculté, de la laisser prendre son essor, et que nous y arrivons, ou pas. Si je n’avais pas choisi d’être toute entière résiliente, moi, je serais morte aujourd’hui. Physiquement, je ne sais pas, mais psychiquement, certainement. Alors je n’ai pas eu le choix. Je suis résiliente, et j’en suis heureuse. Attention, hein, ça ne retire rien du tout à la douleur. Mais le regard que l’on pose dessus peut avoir une force inouïe. La vie est belle, tu sais, même si elle n’est pas simple. Ça vaut le coup de surmonter beaucoup. »
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On soutient les gens qui se battent contre un cancer ou contre une maladie génétique, on organise des téléthons et des courses pour des tas de maladies physiques… Est-ce qu’on ne pourrait pas rendre hommage, aussi, aux gens qui souffrent de maladie mentale ? Ce doit être si dur à vivre !
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Avons-nous envie d’entendre cette fragilité fondamentale qui est la nôtre, dans une société qui ne valorise rien tant que d’être un battant et d’aller de l’avant, quoi qu’il arrive ?
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Le nombre de SDF a augmenté de cinquante pour cent depuis 2001. Début 2012, il atteignait le chiffre de cent quarante et un mille cinq cents personnes, dont trente mille enfants.

Tu as dit « et ça ne dérange personne ? » J’ai répondu « si, moi ». Tu m’as fait un bisou sur le front. Il avait le goût de l’impuissance.
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Bastille.
Son génie, son opéra qui s’effrite, ses filets pour éviter que les bouts d’opéra ne tombent sur la figure des passants… On a le folklore que l’on peut. Je ne peux pas passer ici sans penser à la révolution française. Prise de la Bastille et abolition des privilèges. Parfois, je me dis que certains sans-culottes doivent se retourner dans leur tombe, vu la vitesse à laquelle ils se rétablissent, les privilèges. Ils n’ont pas le courage de dire leur nom, c’est tout. Mais demander donc aux financiers s’il n’y a pas un peu de ça. S’ils ne sont pas les nouveaux seigneurs de ce temps.
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Depuis plus de quinze jours maintenant, Barbara ne lit plus. Une éternité, pour Elle. Et une douleur, aussi. La lecture a toujours été son amie. Sa compagne de route.
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Comment peut-on diriger des établissements ou des politiques de soin à l’aune de la seule rentabilité? C’est sûr, il ne faut jamais être intervenu dans la chambre d’un malade soi-même, sinon ce serait impossible. Personne ne peut embrasser la complexité des métiers du soin, leurs forces et leurs faiblesses, pour aller ensuite briser les chaînes humaines et les complémentarités qui en garantissent la cohérence. Sauf à se cantonner aux hautes sphères, en réfléchissant à vide et surtout loin de toute expérience de terrain. p.145-146
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La langue française est vaste, quand il s'agit de constater l'étendue des dégâts. On peut perdre un temps certain dans le lexique de sa propre médiocrité.
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-J'adore vos chaussures ! dis-je, sans originalité.
- C'est gentil ! moi aussi ! répond-elle en continuant de sourire largement.
Nous reprenons chacune notre chemin.
Ce matin, j'ai vu des amis, prévenants, gentils, attentifs.
Pourtant, ce qui m'aura fait le plus de bien aujourd'hui, c'est le sourire et les chaussures d'une belle inconnue croisée dans la rue.
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Sait-on seulement à quel point il est facile de détruire des hommes ? Des êtres sans histoire et sans fêlure particulière ? Des hommes solides, bien campés sur leurs jambes, qui en ont déjà vu dans leur vie et à qui on ne la fait pas ? Des hommes au clair avec eux-mêmes et bien dans leurs pompes ?
Je ne suis pas sûre que tout le monde ait bien conscience du degré de vulnérabilité de l'être humain.
Peut-être, sans doute, est-ce aussi bien ainsi. Au moins, ceux qui n'ont pas connaissance de cet état de fait ne tentent pas d'en jouer. Juste pour le fun, tiens, pour faire mumuse, essayons de bousiller untel.
Ce qui est terrifiant, c'est qui si ça nous prenait, on y arriverait. Nous sommes tous des bourreaux en puissance. (page 65)
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