Citations de Poul Anderson (542)
« Brrr ! Je suis prêt à donner cinq milles cierges pour être de retour dans mon bureau de Djakarta !
- A quel saint faites-vous cette offre ? demanda Dame Sandra.
- A saint Nicolas, bien sûr… mon homonyme, patron des voyageurs et…
- Saint Nicolas serait sage d’exiger une promesse écrite », commenta-t-elle.
Van Rijn vira au rouge pivoine, mais on ne rabroue pas l’héritière d’une nation ayant d’importantes concessions commerciales à offrir. Il se défoula en hurlant des injures à Wace qui s’éloignait.
Quelques générations suffisent pour faire des étrangers d’un humain et de son ancêtre.
« […] Des pots-de-vin ? Comment soudoyer une créature occupant un haut rang dans une civilisation, une espèce, aussi étrangère que la leur ? Un assassinat ? Ach, nous avons déjà sacrifié en vain plusieurs experts en la matière, j’en ai peur. » Van Rijn passa les deux minutes suivantes à égrener une litanie de jurons sans se répéter une seule fois.
Même si la plupart des sociétés primitives ont disparu ou sont en voie d’extinction, il faudrait inclure dans nos études historiques les découvertes apportées par l’anthropologie : elles aident à montrer la variété et l’imprévisibilité de notre espèce.
Le problème vient moins de qu’on a du mal à tirer à tirer les leçons de l’Histoire, mais de ce qu’un très petit nombre veut les apprendre.
L’adoption de la technologie moderne accompagne rarement l’américanisation.
Quand des changements interviennent, leurs conséquences se révèlent bien plus souvent désastreuses que bénéfiques : voyez tous les bidonvilles de la planète, en ville ou à la campagne.
Ce qui importe avant tout, c’est l’évolution d’une société. La guerre n’est rien d’autre que sa pathologie.
Only Scotland and Russia have from the Middle Ages as rich a heritage of folk ballads as Denmark.
Les chrétiens peuvent nous exorciser! Alors, pourquoi donc, au nom de la Justice, ne pouvons-nous pas exorciser le christianisme?
Votre paradis chrétien a l'air d'un endroit plutôt minable pour qu'on y passe l'éternité.
Les enfants mi-humains, mi-siréens avaient hérité de la forme humaine des pieds de leur mère et ils étaient moins vifs et moins adroits dans l'eau que la race de leur père. Néanmoins, leur mobilité aurait stupéfié n'importe quel terrien. Par contre, ils se débrouillaient mieux à terre que leurs cousins de naissance, et étaient capables de vivre sous la mer sans recourir aux enchantements qui avaient empêché leur mère de mourir de noyade, de froid ou simplement à cause de la salinité des eaux. De plus, pour les Siréens au sang froid, leurs corps, plus chauds, étaient bien agréables à enlacer.
Quand on approche des intrigants, on a intérêt à marcher sur des œufs.
Nous ne sommes que des êtres humains. Nous commettons des erreurs. Mais nous avons intérêt à les reconnaître après coup.
La science-fiction, bien sûr, se tourne généralement vers l'aval du temps, l'avenir. C'est légitime. Que les lendemains qu'elle imagine se révèlent emplis d'espoir ou de craintes, on peut les utiliser pour apprendre, se préparer, acquérir une capacité de tolérance et, par ailleurs, éviter les souffrances inutiles en façonnant le destin selon notre bon vouloir.
Je veux seulement souligner que la science-fiction manque de modestie et d'imagination quand elle se contente d'extrapoler à partir de la civilisation occidentale, surtout américaine, de la fin du XXe siècle.
Car seul le passé nous fournit des indices authentiques sur l'avenir.
Dans quelle mesure raisonnable peut-on baser l'avenir sur le présent ou le passé?
Enfin, l'amour n'excuse pas tout, loin de là. Mais l'amour en lui-même est-il un pêché?
Parfois, la Patrouille doit se montrer aussi cruelle que l'Histoire.
(La Mort et le Chevalier)