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3.78/5 (sur 678 notes)

Nationalité : Japon
Biographie :

QuinRose est une entreprise de développement de jeux vidéo. Également scénariste de manga.

QuinRose crée des jeux de simulation de romance du genre fantaisie et aventure dont le personnage principal est une jeune femme, donc en général dans la catégorie otome game (visant un publique féminin mature).

Les jeux créés sont toutefois différents des jeux types boy love ou bishoujo classiques. Le déroulement et contenu diffèrent selon les traits de caractère attribués au personnage.

La plupart des jeux créés ont vu la création de produits dérivés comme des adaptations en manga, en nouvelles écrites, des cds drama, audios et même en événement live appelé QuinRoseMIX.

Source : http://www.nautiljon.com
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Bibliographie de QuinRose   (24)Voir plus

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Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
- Avez-vous remarqué quelqu'un en particulier qui semble sans cesse courir dans tous les sens ? (Vivaldi)
- Euh... Oui, Ace ! (Alice)
- Il fait tout pour échapper à son rôle, mais il n'y arrivera jamais ! C'est si drôle de le voir se débattre en vain. Chaque fois que je le regarde, je me sens soulagée...
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[...] ... PLAN RAPPROCHE SUR LE VISAGE D'ALICE, DE PROFIL, LES YEUX HALLUCINES.

JOKER-GARDIEN (hors cadre, ton insinuant et pourtant naturel) : J'imagine qu'elle a quelque chose à se reprocher ...

LE PLAN RECULE SUR ALICE QUI SE RETOURNE, FURIEUSE, CONTRE LE JOKER-GARDIEN DONT ON NE VOIT QUE LE DOS ET LE BRAS DROIT.

ALICE (furibonde et dont le manque apparent de crainte excite son interlocuteur) : Cessez de vous moquer de moi ! C'est impossible !!

JOKER-GARDIEN (sadique, du tac au tac) : Dans ce cas, à qui la faute ?

RETOUR SUR LE VISAGE, EN PLAN TRES RAPPROCHE, DE LA JEUNE FILLE. ON VOIT ENCORE SES YEUX. ELLE LES BAISSE DANS LE PLAN SUIVANT. PUIS ON NE VOIT PLUS QUE SES JAMBES ET LES JOUETS ABANDONNES PAR TERRE AVEC UNE GRILLE A L'ARRIERE.

ALICE (du tac au tac elle aussi et toujours décidée à ne pas se laisser impressionner - Presque provocante) : Vous êtes le gardien, non ? A vous de me fournir des explications !

PLAN SUR LE JOKER-GARDIEN, LES BRAS ETENDUS DE PART ET D'AUTRE. IL EST CADRE AU-DESSOUS DE LA TAILLE. IL A LA TÊTE INCLINEE LUI AUSSI ET SA CASQUETTE L'AIDE A DISSIMULER SON REGARD. LES BULLES SONT TRANSLUCIDES.

JOKER-GARDIEN (qui semble expliquer de manière sincère mais ne dissimule-t-il pas quelque chose - à l'image d'Alice d'ailleurs ?) : Ces cellules emprisonnent des instants criminels ... Les moments où de mauvaises actions ont été perpétrées ...

LA MAIN DU JOKER-GARDIEN DEBORDE SUR UN PETIT ENCART MONTRANT UNE CELLULE VIDE ET DES JOUETS SUR LE SOL.

ALICE (hors cadre, mi-outrée, mi-provocante) : Vous pensez que ma sœur a commis un délit ?

JOKER-GARDIEN (hors-cadre lui aussi et d'un ton sibyllin, provocant tout autant son interlocutrice car il devine qu'elle connaît la réponse à la question qu'elle lui pose) : Peut-être ... ou peut-être pas !

PLAN RAPPROCHE SUR LA MAIN DROITE D'ALICE, CRISPEE INCONSCIEMMENT SUR SON TABLIER.

ALICE (d'un ton qu'on peut imaginer sec ou hautain) : Soyez plus clair ...

PLAN EN ANGLE OU LES DEUX PERSONNAGES SONT FACE A FACE. ALICE EST DE DOS. MAIS ON NE VOIT PAS PLUS SON EXPRESSION QUE CELLE DU JOKER-GARDIEN QUI GARDE LES YEUX BAISSES ET JOUE DE L'OMBRE DES MECHES DE SA CHEVELURE.

ALICE (déterminée et sincère en apparence) : Je veux la sortir d'ici !

JOKER-GARDIEN (avec un accent où une forme de tendresse se mêle au sadisme le plus avoué) : Tu es certaine qu'elle n'est pas coupable, hein, Alice ?

ALICE (catégorique, ne pouvant retenir sa réplique) : Oui, aucun doute là-dessus !

RETOUR SUR SON PROFIL GAUCHE, EN PLAN RAPPROCHE.

ALICE (avançant ou tentant d'avancer dans son raisonnement à moins qu'elle n'y tourne en rond, finalement) : Je ne comprends pas ... Pourquoi est-elle enfermée dans cette prison ? (Impérieuse soudain car elle sent bien la fascination qu'elle exerce sur son vis-à-vis et que, avec un peu de chance, elle pourrait le faire céder) : Relâchez-la !

PLAN RAPPROCHE SUR LE VISAGE DU JOKER-GARDIEN.

ALICE (hors cadre et l'on peut se demander si son ton est franc ou enjôleur - On peut aussi trouver un certain nombre de sous-entendus dans la question qu'elle pose) : Que dois-je faire pour que vous ouvriez la porte ?

JOKER-GARDIEN (même si l'envie d'aller plus loin ne lui manque pas, il se dérobe) : Que de questions !

PLAN HORIZONTAL SUR ALICE, AVEC SES GRANDS YEUX PATHETIQUES (OU HYPNOTISES) ET LA CELLULE DERRIERE ELLE.

JOKER-GARDIEN (hors-cadre et cherchant à la faire "basculer" sans avoir à enfreindre les règles tant qu'elle n'est pas sa prisonnière) : La cellule n'est pas fermée à clef, que je sache ...

RETOUR SUR ALICE, CADREE A LA POITRINE. ON VOIT LE BAS DE SON VISAGE MAIS PAS SES YEUX. LE PLAN SUIVANT MONTRE SA MAIN QUI SE TEND. LA PORTE S'OUVRE-T-ELLE ? EN TOUT CAS, le "FSS" QUI S'INSCRIT ANNONCE QUE QUELQU'UN VIENT ROMPRE L'ENTREVUE.

GROS PLAN SUR LE CANON D'UN PISTOLET APPUYE CONTRE LA TEMPE DU JOKER-GARDIEN. PUIS PLAN GENERAL AVEC LE LAPIN BLANC, A DROITE, QUI DONNE UN COUP AVEC SON PISTOLET SUR LA TEMPE DU JOKER-GARDIEN, LE BLESSANT ET LE REPOUSSANT AVEC VIOLENCE EN ARRIERE. AU CENTRE, ALICE S'ENFUIT. PLAN RAPPROCHE SUR SON VISAGE, CONTRE UNE GRILLE, QUI SE DETOURNE POUR REPONDRE A CELUI QUI L'APPELLE.

PETER (Hors cadre et sûr de lui) : Je suis venu te chercher ... Alice !

PLAN D'ENSEMBLE. LE JOKER DOIT ÊTRE ENCORE SOUS L'EFFET DU COUP REÇU. PARMI LES CELLULES VIDES, LE LAPIN BLANC, CADRE A LA TAILLE, TEND LA MAIN VERS LA JEUNE FILLE.

PETER (bulle translucide et ton rassurant) : Viens, on rentre !

ON VOIT LA JAMBE D'ALICE S'AVANCER VERS LE LAPIN BLANC. TOUJOURS DES JOUETS SUR LES DALLES.

ALICE (dont la mémoire commence à se troubler) : ... Peter ?

PETER (dont on ne voit que la main, d'un ton presque gai) : Ne te laisse pas troubler par cette mauvaise blague !

GROS PLAN SUR LE PROFIL GAUCHE DU LAPIN BLANC, SOURIANT.

ALICE (hors cadre et qui semble ne plus savoir ce dont ils parlent) : Qu ... quoi ?

PETER (tranquille) : Je t'assure ... Ce n'est qu'un vilain rêve !

ALICE CADREE A LA TAILLE, DE DOS, SE RETOURNANT, HESITANTE, VERS LA GRILLE DE LA CELLULE OU ELLE A VU LORINA.

ALICE (indécise et les pensées brumeuses) : Mais ...

PLAN RAPPROCHE SUR LES MAINS DU LAPIN BLANC COUVRANT LES YEUX DE LA JEUNE FILLE.

PETER (on ne le voit pas et ses paroles s'expriment dans une bulle blanche) : Sois forte ...

PLAN SUR LES DEUX PERSONNAGES. LE VISAGE D'ALICE, LES YEUX CLOS SOUS LES MAINS DU LAPIN BLANC. CELUI-CI APPUIE TENDREMENT SA TÊTE CONTRE SES CHEVEUX. L'ENSEMBLE EST PIQUE DE PETIS POINTS GRIS.

PETER (souriant et d'une voix qui cherche à calmer et hypnotiser - une voix empreinte également d'une émotion étrange) : C'est moi, ton guide, tu te rappelles ? ... [...]
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Ace : Si quelqu'un d'autre que toi m'avait dit ça, je l'aurais tué sur-le-champ !
Alice : !!!
Ace : Je me surprends moi-même... de t'avoir laissé en vie ! Je crois bien que... C'est parce que... Je t'aime, Alice !
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[...] ... LE CHAPELIER (= Blood Dupré) : Jeune Etrangère, désolé de te mettre dans des situations aussi périlleuses ... Je te promets que ça n'arrivera plus ! (Gros plan sur le visage d'Alice) ... Fais-moi confiance !

LA MAIN DU CHAPELIER S'EMPARE AVEC DELICATESSE DE CELLE D'ALICE.

GROS PLAN SUR UNE FORÊT

ELIOTT : C'est clair, non ? ... Le Château est dans la direction opposée.

ACE, LE CHEVALIER DE COEUR (partant joyeusement et résolument dans la direction inverse) : Ah ! bon ? C'est par là ? ...

ELIOTT (incrédule) : Quoi ! Il a déjà dévié ?!

LE LIEVRE DE MARS SAISIT RUDEMENT ACE PAR LES CHEVEUX EN LUI DISANT : "Une huître a plus le sens de l'orientation que toi !"

ACE & LE LIEVRE S'ELOIGNENT DANS LA FORÊT, LE LIEVRE TRAÎNANT UN ACE QUI SE PLAINT DE PAREIL TRAITEMENT.

LE CHAPELIER (près d'Alice) : Qu'ils sont bruyants !!!

ALICE LE SUIT EN LUI JETANT UN REGARD EN COIN. LE CHAPELIER LE LUI REND.

LE CHAPELIER : Pourquoi me dévisages-tu ainsi ? (hors du cadre) ... Tu me couves littéralement du regard depuis tout à l'heure ...

ALICE (Gros plan sur son visage) : Euh ... C'est que ...

UNE SILHOUETTE SANS VISAGE MAIS RESSEMBLANT VAGUEMENT A BLOOD DUPRE (SANS CHAPEAU CEPENDANT) APPARAÎT DANS LE SOUVENIR D'ALICE, LAQUELLE PRONONCE HORS DU CADRE : "Vous ressemblez beaucoup à quelqu'un que je connais !"

ALICE & LE CHAPELIER, FACE A FACE.

ALICE : D'ailleurs, la première fois que je vous ai vu, ça m'a tellement étonnée que je me suis montrée impolie envers vous.

LE CHAPELIER (comme surpris) : ...

GROS PLAN SUR LE VISAGE D'ALICE.

LE CHAPELIER (hors cadre) : Au début, j'ai cru que tu me trouvais laid ...

ALICE : Désolée ...

LE CHAPELIER (de dos, face à Alice) : Mais ... quand je t'ai vue me fixer avec ces yeux langoureux ...

GROS PLAN SUR LE CHAPELIER QUI, AVEC UN PETIT SOURIRE, ENVELOPPE DOUCEMENT LE VISAGE D'ALICE DE SA MAIN GANTEE.

LE CHAPELIER : J'ai compris que je devais ressembler à ton petit ami.

ECLAT DE COLERE D'ALICE.

ALICE (furieuse) : ... P ... Pas du tout ! ... (Gros plan sur son visage) Vous vous trompez ...

LE CHAPELIER (légèrement perplexe) : Tu n'as pas l'air de mentir ... Je vois ...

GROS PLAN SUR LE CHAPELIER ET ALICE CONTINUANT A MARCHER DANS LA FORÊT.

LE CHAPELIER (toujours aussi posé et intéressé) : Vous vous êtes séparés ?

ALICE (hors cadre) : Oui ...

GROS PLAN D'UN SOUVENIR D'ALICE OU ON LA VOIT S'APPUYANT CONTRE UN JEUNE HOMME QUI REGARDE DANS LA DIRECTION D'UNE AUTRE FEMME DONT LE LECTEUR SONGE QU'ELLE EST HABILLEE UN PEU COMME LORINA (LA SOEUR AÎNEE D'ALICE)

LE CHAPELIER (hors cadre) : Alors, il est tombé amoureux d'une autre ...

GROS PLAN SUR LE VISAGE DU CHAPELIER.

LE CHAPELIER : Je comprends.

IL TOURNE LE DOS A ALICE ET REPREND SA MARCHE.

LE CHAPELIER : Ce devait être un rustre.

GROS PLAN SUR LE VISAGE D'ALICE EN COLERE.

ALICE (furieuse) : Comment ? Un rustre ?

LE CHAPELIER (se retournant d'un quart vers elle et lui souriant) : Moi qui appartiens au Milieu, je ne vaux peut-être pas mieux à tes yeux. (Gros plan sur le personnage, serrant sa canne contre lui) Mais une chose est sûre : je serais incapable de quitter une jeune fille qui me lance des regards aussi éperdus. (Hors cadre tandis que le dessinateur fait un gros plan sur le profil d'Alice, désemparée) : Si une demoiselle me regardait ainsi, je me couperais les deux jambes pour rester auprès d'elle à jamais ... et je lui jurerais de m'arracher le cœur si je venais à m'éprendre d'une autre femme ..." ... [...]
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[...] ... VIGNETTE HORIZONTALE AVEC ALICE, DE PROFIL ET CADREE AUX EPAULES, A GAUCHE DU CHEVALIER DE COEUR, CADRE, LUI A LA POITRINE, ET DONT ON NE VOIT QUE LE BAS DU VISAGE. TOUS DEUX AVANCENT SUR UN CHEMIN DE LA FORÊT.

ACE (avec sa gaieté habituelle) : Et moi qui étais content de ne plus être le seul à m'égarer sans arrêt ...

ALICE (étonnée puisque, de fait, dans la réalité, elle ne se perd effectivement jamais alors qu'il en est bien différent quand elle laisse vagabonder ses pensées vers sa sœur) : Qu'est-ce que tu racontes ? Je ne me perds jam ...

GROS PLAN SUR LE VISAGE DU JOKER-GARDIEN, AVEC SON SOURIRE SARCASTIQUE.

JOKER-GARDIEN (ton caustique et s'adressant visiblement à quelqu'un d'autre qu'Alice - Les bulles sont noires) : Dommage ... Dans ce cas, ça relève de ta juridiction !

LE CHEVALIER DE COEUR FACE A ALICE, TOUS DEUX DANS LA FAMEUSE PRISON. PUIS VIGNETTE PLUS PETITE OU L'ON APERÇOIT LE JOKER-GARDIEN, EN UNIFORME ET LES BRAS CROISES. LA PAGE SUIVANTE DEBUTE PAR UNE VIGNETTE VERTICALE OU IL EST CADRE PRATIQUEMENT DE PLAIN-PIED, LA MAIN GAUCHE SUR LA HANCHE, SOURIANT ET EN ZOOM AVANT.

ALICE (hors cadre, ahurie) : Joker ?!

JOKER-GARDIEN (qui semble sincèrement heureux) : Bonjour, Alice ... Tu m'avais manqué !

DANS LE PLAN SUIVANT, LE CHEVALIER DE COEUR SE TIENT PRES D'ALICE ET TOUS DEUX SE TOURNENT VERS LE JOKER-GARDIEN QU'ON VOIT DONC DE DOS.

JOKER-GARDIEN (d'un ton indéfinissable, disons partagé entre l'admiration et le dépit) : Je n'en reviens pas que tu m'échappes aussi vite à chaque fois ! ... Je ne te pensais pas si cruelle ...

ALICE (qui ne comprend pas où il veut en venir) : Comment ça ?

JOKER-GARDIEN (il est sincère et il faut entendre qu'il parle aussi pour son "double") : Moi aussi, je t'aimais, figure-toi !

GROS PLAN SUR ALICE, CADREE A LA TAILLE ET DEVISAGEANT LE JOKER-GARDIEN HORS CADRE. DERRIERE ELLE, SENSIBLEMENT PLUS GRAND, LE CHEVALIER DE COEUR SEMBLE ENCORE CONSTITUER UN REMPART POUR ELLE.

ALICE (cherchant à garder son calme au milieu de tous ces amants qui se proposent, surtout quand ils sont aussi inquiétants que le Joker-Gardien) : N'essayez pas de brouiller les pistes ... Qu'est-ce que c'est que cette histoire de juridiction ?

JOKER-GARDIEN (hors cadre, ton ironique) : Si tu posais plutôt la question à celui qui se tient derrière toi ?

CASE SUR UN GROS PLAN DE LA MAIN DU JOKER-GARDIEN (MAIS IL PEUT AUSSI S'AGIR DE CELLE DU CHEVALIER DE COEUR) CLAQUANT DES DOIGTS. DANS CE PLAN, EST ENFERMEE UNE CASE PLUS PETITE AXEE SUR LE PROFIL D'ALICE, QUI S'APPRÊTE A SE RETOURNER.

JOKER-GARDIEN (de plus en plus ironique mais cette ironie est tout autant destinée à Alice qu'au Chevalier de Cœur) : N'est-ce pas ... As de Cœur ?

ALICE (qui voit ses soupçons confirmés et le regrette un peu) : Ace ?

GROS PLAN SUR LE VISAGE DE LA JEUNE FILLE. ELLE S'EST TOURNEE VERS LE CHEVALIER DE COEUR. NOUVEAU PLAN SUR UN VISAGE DONT ON NE VOIT QUE LES CHEVEUX SUR LE FRONT ET LA CASQUETTE QUI LES MASQUE, SEMBLABLE A PEU DE CHOSES PRES A CELLE DU JOKER-GARDIEN.

JOKER-GARDIEN (hors cadre et vipérin) : Ou devrais-je dire ... "Bourreau" ?

GROS PLAN SUR ACE, CADRE AU MILIEU DE LA CASE, PORTANT L'UNIFORME DU JOKER-GARDIEN, MAIS PLUS SOBRE. IL A LE VISAGE BAISSE. ON NE DISTINGUE PAS SES YEUX.

JOKER-GARDIEN (hors cadre, ton qui prouve qu'il se délecte) : Que l'exécution commence !

VUE EN PLONGEE SUR LES TROIS PERSONNAGES. LE JOKER-GARDIEN, TOUT A FAIT A GAUCHE. LE BOURREAU ET ALICE A DROITE. SUR LE SOL, TOUJOURS LES JOUETS ABANDONNES. RETOUR SUR ALICE, VUE DE DOS ET CADREE UN PEU PLUS BAS QUE LA TAILLE. ELLE FAIT PRESQUE FACE AU BOURREAU. DE CELUI-CI, ON NE VOIT QUE LE SOURIRE ECLATANT ET SI SYMPATHIQUE QU'ON ASSOCIAIT TOUJOURS AU CHEVALIER DE COEUR - ET CELA FAIT TOUT DE MÊME UNE DRÔLE D'IMPRESSION BIEN QUE LE LECTEUR, TOUT COMME ALICE, SE DOUTÂT DEPUIS LONGTEMPS QU'ACE TENAIT PLUS D'UN RÔLE.

ACE (est-il un peu embarrassé ? On peut le croire) : Ce n'est pas drôle, Joker ... Tu sais pourtant mieux que quiconque que ça ne fonctionne pas comme ça ! Désolé, Alice ... il adore plaisanter ...

LA DERNIERE BULLE S'ACHEVE SUR LE PLAN INVERSE. LE BOURREAU EST DESORMAIS HORS-CADRE ET ALICE, LA MAIN DROITE SERREE, SEMBLE RECULER DEVANT LUI COMME POUR RECHERCHER LA PROTECTION DU JOKER-GARDIEN, QU'ON APERÇOIT DERRIERE ELLE, PRES D'UNE CELLULE. RETOUR SUR LE VISAGE DU BOURREAU, EN GROS PLAN.

ACE (un peu surpris tout de même mais le regard très aigu) : Tu n'as pas l'air très étonnée ...

ON PASSE A UN GROS PLAN SUR LE VISAGE D'ALICE, TOUJOURS CANDIDE.

ALICE (un peu triste et aussi un peu méprisante) : Je ne suis pas idiote ... Qui d'autre que toi aurait pu remplir ce rôle ?

PLAN OCCUPANT LA LARGEUR DE LA PAGE. A L'ARRIERE, UN JOKER-GARDIEN ADMIRATIF, CADRE AU-DESSOUS DE LA TAILLE. AU MILIEU, ALICE, QUI FAIT TOUJOURS FACE AU BOURREAU. A GAUCHE, LE BOURREAU DONT ON N'APERÇOIT QUE LE BRAS GAUCHE.

JOKER-GARDIEN (ton admiratif, nous l'avons déjà dit, et aussi vaguement incrédule, réaction en fait similaire à nombre de celles qu'a déjà eues le Chapelier face à Alice) : Incroyable ! Tu sais qu'il en a après l'élu de ton cœur, et pourtant, tu ne t'emportes pas contre lui ! Tu dois être très forte au poker !

GROS PLAN SUR ALICE, MAINTENANT A DEMI-TOURNEE VERS LE JOKER-GARDIEN. A SES CÔTES, LE BOURREAU, CADRE A LA TAILLE MAIS DONT ON NE VOIT QUE LE BAS DU VISAGE.

JOKER-GARDIEN (hors-cadre et sincère) : Ça fait partie des chose que j'aime, chez toi !

ALICE (méfiante mais qui réalise peu à peu que ce qu'a révélé le Joker-Gardien sur les sentiments qu'il lui portait n'est peut-être pas un pur mensonge) : Qu ...

ACE (dont on devine la jalousie, avec agacement) : Tais-toi un peu, Joker !

ET CET EXTRAIT S'ACHEVE SUR UN JOKER-GARDIEN AU SOURIRE IRONIQUE MAIS DEVENU MUET, DONT ON A L'IMPRESSION QU'IL VIENT, SOIT DE S'INCLINER DEVANT ALICE, SOIT D'ADRESSER UN SALUT MILITAIRE ET RAILLEUR AU BOURREAU. ... [...]
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Je suis une pauvre malheureuse qui souhaite au fond de son cœur être aimée de tout un chacun!
Et ce songe est la représentation de mes désirs inavoués!
Tout tourne autour de moi, dans ce monde tordu...quel rêve égoïste!
J'ai donné naissance à un univers complètement grotesque!
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[...] ... LE BUREAU DU CHAPELIER. DE PART ET D'AUTRE D'UNE LARGE TABLE, SE FAISANT FACE, LE LAPIN BLANC ET LE CHAPELIER SE SONT REUNIS, EN TOUS CAS OFFICIELLEMENT, POUR PARLER TERRITOIRES ET NEGOCIATIONS.

PETER (assis, de dos - Ton officiel) : Je crois que je vais être forcé de faire une concession sur ce point !

BLOOD (assis lui aussi mais faisant face au lecteur, mi-ironique, mi-compatissant) : Eh bien ! Tout de suite les grands mots ! Ce serait plutôt à moi de dire ça, tu ne penses pas ?

LE LAPIN BLANC, CADRE A LA TAILLE. IL LIT ATTENTIVEMENT UNE FEUILLE DE L'UN DE SES DOSSIERS. DU CHAPELIER, ON NE VOIT QUE LE BRAS PLIE. INVERSION DE L'IMAGE : LE CHAPELIER, LUI, NE FEINT PAS, IL REGARDE LE LAPIN BLANC DONT ON NE VOIT QUE LE BRAS GAUCHE PLIE. DANS LA CASE SUIVANTE, LE CHAPELIER POSE SON DOSSIER DEVANT LUI ET LE GESTE PRODUIT UN CLAQUEMENT SEC.

BLOOD (hors cadre, d'un ton calme et particulier, qui signifie au Lapin Blanc qu'ils peuvent parler d'homme à homme) : Parle, si tu as quelque chose à me communiquer.

RETOUR SUR LE LAPIN BLANC, LES YEUX BAISSES. IL INCLINE LA TÊTE, DANS L'UN DE CES GESTES DE POLITESSE PROPRES A LA CULTURE JAPONAISE ET QUE LE MANGA CONSERVE, QUELLE QUE SOIT LA NATURE DU PERSONNAGE MIS EN SCENE.

PETER (sincère) : Je voulais juste te remercier de t'être assuré qu'il n'arrive rien à Alice !

TOUJOURS FACE AU LECTEUR, LE LAPIN BLANC EST CADRE EN ANGLE. SON REGARD EST UN PEU MEFIANT. FACE A LUI, ON NE DISTINGUE QUE L'EPAULE ET LE BRAS GAUCHES DU CHAPELIER.

PETER (y allant pas à pas : le sujet est bien plus délicat qu'une négociation de territoire ...) : Cela dit, tes intentions m'échappent encore ! Tu es tellement discret qu'elle n'a rien remarqué ...

PETITE CASE OU SE DESSINE LE PROFIL DROIT DU CHAPELIER AVEC SON PETIT SOURIRE ENIGMATIQUE ET LES YEUX SOIGNEUSEMENT BAISSES. ON LE SENT TOUT DE MÊME SATISFAIT DE SON INCURSION EFFECTIVEMENT TRES DISCRETE DANS LA PRISON DES JOKERS - CE QUI A TOUT DE MÊME PERMIS AU JOKER-DIRECTEUR DE CIRQUE DE S'ETONNER DE L'INTENSITE DES SENTIMENTS QU'IL PORTAIT A ALICE.

PETER (hors cadre - étonné mais catégorique) : Ça ne te ressemble pas !

BLOOD (avec malice et faisant allusion au retard du Lapin Blanc à l'entrevue pour la négociation dont ils traitent, retard qui provient du fait que lui aussi est allé jeter un coup d'œil chez les Jokers) : Tu peux parler ... Ce n'est pas ton style d'être en retard ...

IMAGE INVERSEE. PROFIL GAUCHE DU LAPIN BLANC, TOUJOURS LES YEUX BAISSES.

PETER (toujours prudent mais il lui faut un confident, même si ce ne peut être que le Chapelier) : Je ne vais pas te mentir ...

GROS PLAN SUR SES MAINS CROISEES, PRES DES DOSSIERS DEVENUS INUTILES.

PETER (avec difficulté) : Quand je me demande pourquoi je la retrouve devant cette cellule, mon jugement s'obscurcit... Il faut que ça cesse !

RETOUR SUR LE CHAPELIER, SONGEUR.

BLOOD (résumant la situation) : En bref, tu te rends enfin compte que tu ne remplis pas ton rôle ! Je comprends que tu te sentes découragé. Alors ...

GROS PLAN SUR LE VISAGE DU CHAPELIER, LES YEUX TRES CLAIRS. IL COMPATIT SINCEREMENT - OU C'EST UN MERVEILLEUX ACTEUR.

BLOOD (allant au charbon parce qu'il faut bien que quelqu'un y aille, en dépit de la sincérité de l'amour du Lapin Blanc pour Alice - N'oublions pas non plus que le Chapelier sait ce que ses paroles impliquent pour le Lapin Blanc - Si le dialogue était su scène, le comédien l'interprétant devrait trouver le moyen de faire passer dans son texte à la fois une infinie douceur - il respecte les sentiments du Lapin Blanc - et une grande brutalité - il ne saurait tolérer qu'Alice soit ainsi mise en danger) : Si tu arrêtais les frais ?

GROS PLAN SUR L'OEIL GAUCHE DU LAPIN BLANC, DE PROFIL. IL FIXE QUELQUE CHOSE QU'IL EST SEUL A VOIR ET QU'IL NE PEUT ADMETTRE. POURTANT, IL SAIT QU'IL DOIT L'ADMETTRE POUR SAUVER ALICE DES JOKERS - EN FAIT, IL A SANS DOUTE COMPRIS QU'IL PARTAGEAIT LE POINT DE VUE DE DUPRE. DANS LA CASE SUIVANTE, IL SE LEVE AVEC VIOLENCE, EN COLERE CONTRE LUI, CONTRE LE CHAPELIER, CONTRE CE JEU IDIOT, CONTRE TOUT PROBABLEMENT. ... [...]
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Mais dans notre pays, une existence sans rôle n'a que peu de prix .
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[...] ... PLAN CADRE AUX EPAULES DU CHEVALIER DE COEUR. LE DESSINATEUR S'EST BORNE A NE REPRESENTER QUE LA MOITIE DROITE DE SON VISAGE. IL REGARDE ATTENTIVEMENT ALICE, QUI VIENT DE TOMBER ET QU'IL A RATTRAPEE PAR LA MAIN DROITE. ON PASSE SUR LE PROFIL GAUCHE D'ALICE, EN PLAN TRES RAPPROCHE, QUI LEVE LA TÊTE VERS SON SAUVEUR. PUIS CASE NEUTRE OU SE DEPLOIENT LES PAROLES VOLONTAIRES D'ALICE.

ALICE (hors cadre mais presque avec défi) : Ce n'est pas parce que Julius n'est plus là qu'il faut tourner en rond comme tu le fais !

RETOUR SUR LE VISAGE DU CHEVALIER, MAIS EN PLAN MOINS RAPPROCHE. IL RELEVE LA TÊTE, L'EXPRESSION ETONNE, PUIS FERMANT A DEMI LES YEUX ET RETROUVANT SON SOURIRE.

ACE (intrigué - à moins qu'il ne feigne de l'être) : Pourquoi tu me parles de lui ?

RETOUR EN PLAN RAPPROCHE SUR LE VISAGE DU CHEVALIER, AMUSE ET LES YEUX ABAISSES SUR ALICE. IL DONNE L'IMPRESSION DE VOULOIR LUI FAIRE CROIRE QU'iL EST LIBRE DE LA LAISSER TOMBER S'IL LE DESIRE - OU, CE QUI EST IMPORTANT POUR L'AVENIR, QUE SON SORT EST ENTRE SES MAINS.

ACE (voix douce et pourtant saupoudrée de cruauté) : Et puis, celle qui tourne en rond, c'est toi, Alice !

GROS PLAN SUR LE VISAGE DE LA JEUNE FILLE, TOUJOURS AUSSI DETERMINEE. ELLE LEVE LES YEUX VERS LE CHEVALIER.

ALICE (qui ne renonce pas - et ne renoncera jamais, qualité que, nous le savons, admire son interlocuteur) : Exactement ... je doute sans arrêt ! C'est pourquoi je peux te comprendre ! (Son visage, maintenant cadré à partir du menton droit levé vers Ace, est de profil et d'une grande finesse) : Comment oublier quelqu'un comme lui ?

CASE DANS LAQUELLE SE DETACHENT, DANS L'ANGLE DROIT, L'œIL DE LA JEUNE FILLE ET, A UN NIVEAU NORMAL, LA SILHOUETTE DE L'HORLOGER, VU DE TROIS-QUARTS ET TENANT L'UNE DE SES CHERES MONTRES.

ALICE (tout à fait hors cadre mais dont la voix doit à la fois fasciner et persuader son interlocuteur) : Je comprends ... qu'on puisse l'apprécier pour autre chose que son rôle ! Il boit trop de café, il est taciturne et maladroit avec les gens ... Cependant, il est aussi d'une grande gentillesse ! L'être aimé, les amis et la famille comptent pour chacun d'entre nous.

RETOUR SUR ALICE, DE DOS, TOUJOURS SUSPENDUE A LA MAIN DU CHEVALIER ET DE PLUS EN PLUS CONVAINCANTE, ON LE SENT BIEN.

ALICE (de plus en plus sûre d'elle) : Si l'on est séparés, on tient à les retrouver !

CASE NEUTRE MAIS L'ON ENTEND ENCORE LA VOIX D'ALICE.

ALICE (volontaire, tendue) : Le rôle des Acteurs ... n'a rien à voir là-dedans !

RETOUR SUR SON VISAGE, DE FACE, EN PLAN TRES RAPPROCHE. ELLE FAIT ICI PLUS FEMME QUE TOUTE JEUNE FILLE.

ALICE (parlant à la fois pour elle-même et pour Ace) : L'endroit que toi et moi ... nous souhaitons atteindre ... semble à portée de main ...

ON VOIT, EN PLAN TRES RAPPROCHE, LE PROFIL GAUCHE DU CHEVALIER DE COEUR, QUI L'ECOUTE AVEC LA PLUS VIVE ATTENTION.

ALICE (hors cadre, bien décidée à dire ce qu'elle doit dire même si elle court un risque en le disant) : Alors qu'en réalité ... il est infiniment loin ...

TOUJOURS LE VISAGE DU CHEVALIER DE COEUR, CETTE FOIS-CI DE FACE ET STUPEFIE PAR CE QU'IL ENTEND.

ALICE (avec une sorte de violence) : Mais je n'abandonnerai pas ! (Son profil, en très gros plan, se lève vers le Chevalier : elle sait qu'elle a pratiquement gagné) : Et toi non plus, n'est-ce pas ?! Tu avais fini par trouver un lieu que tu aimais après t'être perdu de nombreuses fois ... et tu veux me faire croire qu'un peu de distance suffit à t'empêcher d'y retourner ? Ne te moque pas de moi ...

ON REMONTE SUR LE PROFIL, CADRE AU PLUS PRES POSSIBLE, DU PROFIL GAUCHE DU CHEVALIER DE COEUR.

ALICE (hors cadre et avec encore plus de violence) : Ce n'est qu'une excuse, si tu veux mon avis !!

VUE EN PLONGEE DU CHEVALIER DE COEUR, DONT ON NE VOIT QUE LES CHEVEUX. IL TIENT SOLIDEMENT ALICE PAR LE BRAS, SUSPENDUE AU-DESSUS DU DOS DE LA BALEINE.

ACE (rendant les armes à sa manière) : Pff ...

ALICE (inquiète malgré tout) : Qu ...

PLAN GENERAL SUR LE CHEVALIER, TENANT TOUJOURS ALICE PAR LA MAIN, ET L'ENTRAÎNANT AVEC ELLE DANS UN SAUT PRODIGIEUX SUR LE DOS DE LA BALEINE. CE FAISANT, ACE RIT, D'UN RIRE QU'ON DOIT ENTENDRE DE TOUTE LA FORÊT - OU DU MOINS POURRAIT-ON LE PENSER.

ALICE (pas très rassurée et ayant peur d'être allée trop loin dans son discours sans compter qu'elle redoute probablement leur atterrissage) : Hein ?!

ATTERRISSAGE ACCOMPLI EN PUISSANCE ET EN SOUPLESSE. HURLEMENT EPLORE D'ALICE DONT ON VOIT LE VISAGE TERRIFIE DANS UNE CASE PLUS PETITE ET INSEREE DANS LE PLAN GENERAL TANDIS QUE LE LECTEUR SE DEMANDE SI LE CHEVALIER POSSEDE DES CHEVILLES EN BETON ARME.

ACE (qui desserre son étreinte - Son sourire en gros plan est éclatant d'optimisme et d'amusement) : Tu as raison ... On est tous les deux en plein milieu d'un très long voyage ! Eh, eh ... Un périple semé d'embûches, qu'on a attaqué bille en tête, sans aucune préparation !

ALICE, QUI TIENT ENCORE SON COMPAGNON PAR LE BRAS, EST MAINTENANT CADREE A LA TAILLE, PRES DU CHEVALIER, DONT ON VOIT LE CORPS MAIS NON LE VISAGE.

ACE (hors cadre, à la fois admiratif et énonçant une évidence) : Tu es vraiment fascinante, tu sais !

ALICE (encore un peu inquiète) : ?

ELLE A D'AILLEURS RAISON PUISQUE, ALORS QUE LE CHEVALIER SE RECULE UN PEU EN LUI ABANDONNANT ENCORE SON BRAS, IL S'APPRÊTE A LUI ASSENER UNE DE CES VERITES DONT IL A LE SECRET. LES DEUX PERSONNAGES SONT CADRES DE PROFIL, ALICE A GAUCHE ET LE CHEVALIER DE COEUR FACE A ELLE.

ACE (tout étonné lui-même par ce qu'il énonce) : Si quelqu'un d'autre que toi m'avait dit ça, je l'aurais tué sur le champ !

ALICE (avec un sursaut involontaire) : !!!

RETOUR SUR LA JEUNE FILLE, DE FACE ET SOULAGEE POUR UN TEMPS BIEN QU'ELLE SE DEMANDE TOUJOURS COMMENT LE CHEVALIER DE COEUR PEUT SE MONTRER AUSSI DESINVOLTE DANS DES CIRCONSTANCES AUSSI DANGEREUSES.

ALICE (en son for intérieur) : J'ai eu chaud ...

ACE (hors cadre et aussi naturellement que s'il débitait une liste de courses) : Je me surprends moi-même ... de t'avoir laissée en vie ! Je crois bien que ...

GROS PLAN SUR LE CHEVALIER DE COEUR, CADRE A LA TAILLE. ON VOIT SON DOS ET UN PEU DE SON PROFIL GAUCHE.

ACE (d'un ton pénétré mais qui contient une forme d'étonnement - Les bulles sont translucides) : ... c'est parce que ... je t'aime, Alice !

TRES GROS PLAN SUR L'OEIL, MI-EPOUVANTE, MI-AHURI, DE LA JEUNE FILLE. PUIS RETOUR SUR L'ORDINAIRE, POURRAIT-ON DIRE : LE CHEVALIER DE COEUR, CADRE A LA TAILLE ET LES MAINS SUR LES HANCHES, AU PREMIER PLAN, AVEC LA JEUNE FILLE, TOURNEE DE TROIS QUARTS, DERRIERE LUI.

ACE (qui, après avoir constaté un fait qu'il ne comprend pas mais dont il ne peut discuter la réalité, revient aux choses pratiques, ce qui l'empêche peut-être d'ailleurs d'avoir l'air gêné de circonstances) : Bon, c'est pas tout, ça ... mais il est temps de quitter cet endroit !

ALICE (qui ne sait toujours pas si c'est du lard ou du cochon et ne tient pas à le savoir dans l'immédiat) : Ah ! Le plus tôt sera le mieux ! ... [...]
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[...] ... LE VOLUME S'OUVRE SUR LA CHAMBRE DU LAPIN BLANC. LA PORTE EN FACE DU LECTEUR, UNE PETITE TABLE AU MILIEU, AVEC UNE CHAISE, ET LE LIT, A GAUCHE, AVEC PETER WHITE Y MAINTENANT ALICE SUR LE DOS.

PETER (vibrant de sincérité) : Personne ne t'aime plus que moi !

GROS PLAN SUR LE VISAGE DU LAPIN BLANC AU-DESSUS D'ALICE.

PETER (essayant de la convaincre même s'il sait qu'il a perdu d'avance et que, ce qui est peut-être pire pour lui, il y a consenti pour le bien d'Alice) : Reviens à la raison ! [Le Chapelier] est un homme à problèmes ...

GROS PLAN SUR LE VISAGE D'ALICE, FIXANT LE LAPIN BLANC.

PETER (hors cadre mais, malgré le pacte conclu avec le Chapelier, incapable de ne pas tenter sa chance une dernière fois) : Et puis, il appartient à la Mafia ! Tu détestes ce genre de personnes, non ? Tu es au courant qu'il a du sang sur les mains ...

GROS PLAN PLUS OMBRE SUR LE PROFIL DROIT DE LA JEUNE FILLE, TOUJOURS IMMOBILISEE PAR LE LAPIN BLANC.

PETER (hors-cadre et complètement perdu) : Alors, pourquoi tu l'as choisi, lui ?

ALICE (en son for intérieur) : J'aimerais bien le savoir moi-même !

CASE OU APPARAÎT LE CHAPELIER ET SON SOURIRE SARCASTIQUE, DE PROFIL, LEGEREMENT OMBRE.

ALICE (toujours hors cadre, essayant de se raisonner ou constatant simplement - à moins que ce ne soit les deux) : Peter a parfaitement raison ... Je ne peux pas avoir vraiment confiance en Blood ...

CASE SOUVENIR DANS LAQUELLE, DANS LA ROSERAIE, FACE A BLOOD, ALICE LUI REVELE SES SENTIMENTS.

ALICE (sa pensée seulement) : Pourtant ...

ET LA, LE LECTEUR LA VOIT, DRESSEE DEVANT LE CHAPELIER, QUI EST DE DOS POUR NOUS, ET LUI LANÇANT :

ALICE (avec rage et désarroi) : Je suis en train de te dire que je t'aime !

SUCCESSION, EN COLONNE, DE TROIS CASES-SOUVENIRS. LA PREMIERE MONTRE LA REACTION D'ALICE LORSQU'ELLE REALISE LA PORTEE DE SES PAROLES. LA SECONDE CONTIENT LE FAMEUX "Oh là là !" QU'ELLE PARTAGE MENTALEMENT AVEC LE CHAPELIER, TOUJOURS DE DOS ET QUI, LUI, EN EST A : "Oh ! là là là là là là !" LA TROISIEME REVELE UN MOUVEMENT LEGER DU CHAPELIER. ET LA PAGE SUIVANTE NOUS REVELE SON VISAGE, CURIEUX MELANGE D'IMPENETRABILITE ... ET DE JOIE. MAIS C'EST COMME S'IL N'OSE Y CROIRE. L'AUTRE MOITIE DE LA PAGE EST OCCUPEE PAR LES GRANDS YEUX ECARQUILLES D'ALICE - ET POUR CEUX QUI N'AURAIENT PAS ENCORE COMPRIS COMMENT ELLE A PU SEDUIRE LE CHAPELIER, LA CHOSE S'EXPLIQUE ENFIN.

BLOOD (prudent ... mais il y a gros à parier que, malgré l'impassibilité qu'il veut afficher, il est heureux) : C'est vrai ? ... [...]
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