Rachael Lucas

Nous partons à la découverte de la vie de Gracie, une jeune fille de quinze ans, presque seize, autiste. Dès le début on est pris dans cette lecture, on veut toujours en savoir plus, toujours en découvrir plus. Ce livre ne raconte pas seulement l’histoire de Gracie mais il nous montre aussi les conséquences, que l’autisme peut avoir au sein d’une famille, mais aussi au sein de l’être humain comme Gracie. Je pense notamment quand elle dit qu’elle aimerai être une personne normale. Mais selon moi, il n’y a pas de personne « normale » à proprement parlé. Je suis quelqu’un qui pense que chaque personne est « normale » à sa manière. Bref, donc nous plongeons dans la vie de Gracie, ce qu’elle aime, ses premiers pas « amoureux ». Toutes les petites choses par lesquelles on passe à un moment ou un autre de notre vie. On découvre ce qu’elle pense, comment elle réagit, ce qu’elle essaye de comprendre. On découvre une personne touchante à laquelle on s’attache rapidement.



C’est une lecture vraiment enrichissante et qui nous fait fondre. Du moins qui moi, m’a fait fondre. On entre dans un monde qui se vit à mille décibels, comme le dit Gracie.



Je trouve ça extraordinaire les livres où l’on est transporté dans une histoire presque normale, mais qui au final ne l’est pas et qui s’avère bien plus que ça. On est dans la tête de Gracie, dans ses pensées. On entre dans une histoire formidable. C’est une ouverture d’esprit. Grâce à cette lecture on a une vision différente sur le monde.



Je me souviens quand j’avais fait un projet sur terminale sur le sujet de l’autisme. Je me souviens aussi que je me posais énormément de question et que je n’avait pas trouvé toutes les réponses. Mes réponses je les aies en parti trouver avec cette lecture. J’aime vraiment les livres qui sorte de l’ordinaire comme celui ci, je suis toujours fascinée, de découvrir des choses et les percevoir d’une manière différente après avoir terminée ma lecture.



J’ai aussi beaucoup aimé le style de l’auteure, Rachael Lucas, qui est fluide, léger. Tout est bien menée, l’ensemble de l’histoire nous imprègne, on vit les drames avec Gracie, mais aussi ses doutes. On a envie qu’elle réussisse à vaincre ces doutes.
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Une lecture Young Adult un peu différente des autres. Ici on découvre Grace et ses histoires d'adolescente, sauf que Grace est atteinte du syndrome d'Asperger. Ce qui rend ce livre si différent c'est que les émotions décrites ne peuvent qu'être réelles car l'auteur est atteinte de se syndrome ainsi que sa propre fille.

Une lecture qui m'a malheureusement déçue et que je n'ai pas réussie à finir. J'ai eu du mal à m'attacher à Grace, à me passionner pour sa vie, trop banale à mon goût. J'ai trouvé que l'auteur n'exploitait pas assez le thème de l'autisme et moi qui pensais en apprendre plus sur ce handicap, ça n'a finalement pas été vraiment le cas. Une lecture à recommander plutôt aux ados friands d'histoire d'amour avec une pointe d'originalité.
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J'étais très contente de trouver ce roman qui non seulement parle de l'autisme, mais est écrit par une autiste. L'histoire et le personnage de Grace sont mignons... mais franchement, je m'attendais à plus.



J'ai l'impression de rester en surface, sur un sujet qui aurait pu être tellement plus profond.

Une lecture sympa, je me suis assez vite attachée à Grace, j'ai tenté de me mettre à sa place dans certaines situations, mais c'est assez difficile. C'est au final une histoire assez mignonne avec tout de même quelques éléments un peu exagérés.

Mais dans l'ensemble, c'est une bonne lecture, même si je n'ai plus l'habitude de lire du young adult.

L'histoire parle d'une jeune fille de 16 ans, qui est atteinte d'une maladie d'Asperger ( une maladie psychologique ) .

Grâce aime l'équitation, elle a une meilleure amie qui est Anna.

La vie de Grâce est très compliquée, elle se dispute avec ses parents et en plus de sa maladie, sa vie n'est pas facile .

Dans sa vie de tous les jours la vie sociale n'est pas facile pour elle, Grâce doit montrer ou du moins doit prouver ce dont elle est capable .

Elle aimerait connaître ce qui est la joie, les angoisses, les premieres amours .



" La vie à mille décibels" est un Roman à propos d'une

jeune adolescente émouvante et attachante.



J'ai apprécié lire ce livre parce que on comprend bien ce que Grâce ressent quand on lit l'histoire. J'ai bien aimé le livre malgrè sa longueur . Je peux le recommander à tous les adolescents .

Connaitre les règles du jeu c’est bien, mais comprendre comment les utiliser et à quel moment elles s’appliquent, est tout autre chose. Et Grace sait depuis qu’elle est petite que sa façon de faire est rarement la bonne. Alors elle progresse souvent de 3 pas en avant pour 2 en arrière! Cependant cette année beaucoup de choses sont là pour l’intimer à essayer de faire autrement. Qui sait, peut-être que c’est le moment de réactualiser sa façon de voir les règles et de sortir de sa zone de confort ?



J’ai beaucoup aimé cette lecture et je pense que c’est un roman idéal pour lancer la discussion sur le syndrome d’asperger et sur l’autisme. (Sujets que j’ai pour l’instant rarement rencontrés dans mes lectures jusqu’à présent.)



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Beau livre très touchant qui m'a permit de mieux connaître l'autisme asperger et de me renseigner par la suite. Les personnages sont touchants et l'histoire est bien amené. Bravo à l'auteur qui a su trouver les mots justes pour nous toucher en plein coeur.

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Il ne s'agit pas ici de minimiser le handicap, mais de le remettre à sa juste place : il est possible de vivre heureux en étant différent. Au final, Grace compose un personnage profondément attachant, et le roman (du quotidien) se lit avec un joli plaisir.
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Ce roman m'intriguait par le sujet dont il traite : l'autisme. Ayant récemment vu (et adoré) la série Netflix Atypical qui aborde la même thématique, je m'attendais à y trouver une héroïne tout aussi attachante que peut l'être Sam. Cependant, j'ai été un peu déçue de cette lecture...



Grace, le personnage principal, n'a pas réussi à m'attendrir ni à me toucher. J'ai trouvé que l'autisme était maladroitement abordé, parfois de manière trop légère, et à d'autres moments trop abrupte. J'ai découvert une ado égoïste, caractérielle et extrêmement rancunière envers sa mère, qui pourtant fait tout pour l'aider. D'ailleurs parlons-en, de la maman de cette histoire. Elle est présentée comme un monstre centrée sur elle-même parce qu'elle souhaite faire autre chose que de s'occuper de ses enfants et palier à l'absence de son mari : elle veut travailler. Elle est passée pour la grande méchante de l'histoire, j'ai trouvé que cet acharnement était de trop.



Bref, je ressors déçue de ma lecture. J'en attendais peut être un peu trop, et c'est dommage..
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Grace est autiste, elle le sait, l'accepte la plupart du temps et tente de mener la vie de toute lycéenne lambda de 15 ans, presque 16. Mais malgré sa bonne volonté, cela n'est pas toujours facile...qui plus est quand la routine qui la rassure est quelque peu bouleversée. De premier abord, en raison de certaines de ses réactions, Grace peut apparaître disons "peu sympathique" ou attachante. Mais il ne faut pas oublier qu'elle ne ressent pas les choses, ne les vit pas, et ne leur fait face comme "nous", d'où parfois elle craque. C'est une jeune fille en proie aux doutes et aux questionnements, qui peu sembler avoir du mal à s'accepter (et voudrait être "normal", chose selon moi tout à fait subjective...car qui peut dire ce qui est normal ou pas?! Chacun est comme il est, la "normalité", "être normal" cela ne veut rien dire d'après moi...car en définitive nous sommes tous différents, et tous uniques à notre façon).

Ecrit par une auteure elle même autiste et avec une fille asperger, on peut se dire que le ressenti de Grace doit être près de la réalité. Dans tous les cas personnellement j'ai trouvé que se mettre à la place de Grace était aisée. C'est une lecture qui manque un peu d'équilibre du point de vue de l'histoire, mais qui prête à réfléchir sur l'autisme et l'intégration des enfants/adolescents autistes au quotidien. Intéressant à lire.

Grace est une adolescente qui est qualifiée de bizarre par les jeunes de son école et subit de l'intimidation par une certaine Holly et sa gang. Heureusement que sa meilleure amie Anna ne la juge pas. Bien au contraire, elle l'accepte telle qu'elle est et a souvent le don de désamorcer les situations lorsque Grace devient trop tendue.



Grace passe beaucoup de temps à l'écurie où elle s'occupe de son cheval Mabel. Le lien entre elle et son cheval lui apporte calme et bonheur. Un matin, elle voit arriver le beau Gabe alors qu'elle fait une promenade avec son cheval. Elle ne sait pas trop comment agir, ni quoi dire. Elle a peur de ne pas être à la hauteur...



C'est lors d'une fête d'anniversaire que Grace reverra Gabe et que s'ensuivront par la suite les premiers émois amoureux. Mais il n'y a pas de guide à suivre et cela met Grace dans tous ses états. Et le stress ne cesse d'augmenter. Faut dire que la situation à la maison n'est pas au beau fixe non plus. Son père est encore parti travailler à l'étranger et sa mère semble bien différente depuis son départ. De plus, une amie d'enfance de sa mère a refait surface et elle ne semble pas apprécier Grace et sa petite sœur Leah.



Les changements déstabilisent énormément Grace. Comment fera-t-elle pour survivre au climat difficile à la maison? Saura-t-elle être à la hauteur pour que Gabe ne la laisse pas tomber?



C'est par le biais des yeux de Grace que nous avons la chance de comprendre un peu plus le syndrome d'Asperger. Nous comprenons aisément ce qui déclenche les crises d'anxiété et combien la stabilité et la routine sont des éléments essentiels. J'ai vraiment trouvé cela intéressant d'avoir droit à cette vision, à ses émotions.



Quant à l'intrigue en elle-même, elle est courte et simple. Nous voyons Grace découvrir les premiers sentiments amoureux comme n'importe quel adolescent. Les questionnements sont sensiblement les mêmes. J'aurais aimé en savoir un peu plus sur la vision de Gabe vis-à-vis de Grace.



Les personnages sont attachants et je dois dire que je me suis laissée prendre au jeu avec la mère de Grace. À certains moments, j'avais le goût de la secouer un peu pour qu'elle n'oublie pas ses filles! Elle semblait vraiment dépassée par les événements. Et que dire du père qui la laisse seule... heureusement que la grand-mère de Grace est arrivée à la rescousse.



La vie à mille décibels est un bon roman jeunesse qui permet de comprendre et d'accepter la différence! À faire lire par vos adolescents.


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Je n'ai lu que les treize premiers chapitres de ce livre et sais qu'il n'y a pas d'autisme type, mais, étant donné que je l'expérimente quotidiennement, je ne crois pas que celui de Grace soit réel : elle n'a parfois que des petites impressions désagréables et des tensions corporelles. Pour moi, ce n'est pas de l'autisme, mais juste des petits moments de malaise : cette fille est normale.

J'ai bien aimé ce roman qui m'a permis de mieux imaginer les troubles occasionnée par un handicapé mais au dessus de ça j'ai aimé l'histoire des crs adolescents encore un peu innocent.. Ce livre est accessible pour les jeune des 13 ans je pense que c'est bien.il est facile à lire

Je ne dirais pas que je me suis ennuyée, mais il se passe peu de choses. aussi ça relate bien des facéties de ce syndrome mais je suis pas convaincue qu'une ado de 16 ans puisse réagir comme une enfant de 10 ans à moins que je me trompe. ça se lit mais sans plus.

La vie à mille decibels est un livre dans lequel l'héroïne (Grace) nous raconte son quotidien d'adolescente autiste. Au début, il ne se passe pas grand chose, le décor est long à planter et puis on observe juste les personnages évoluer... Mais je ne corresponds pas au public visé par ce livre, peut-être que de jeunes lectrices apprécieront davantage.



Par contre, je voudrais saluer le talent de Rachael Lucas pour nous décrire l'autisme, vu de l'intérieur de la tête de l'héroïne. Elle l'explique, tant par les paroles de Grace que par la narration, mais surtout elle nous le fait vivre au travers de sa manière d'écrire. Je n'avais encore jamais lu de livre qui nous fasse autant entrer dans les pensées et les préoccupations d'une jeune fille autiste. Vraiment, c'est très bien écrit. Et rien que pour ça, il vaut vraiment le coup d'être lu, malgré une histoire un peu longuette à s'installer.

Il y a différentes maladresses dans ce roman. La première est le décalage entre le résumé et la narration. En lisant la quatrième de couverture, on s'attend à suivre en parallèle le quotidien de Holly et celui d'Ed; or, Holly est seule narratrice. Elle est le seul personnage dont on connaît les pensées et les secrets. Je trouve cela dommage car j'aurais aimé avoir accès à l'intimité d'Edward pour comprendre pourquoi cette rencontre était vitale et magique pour tous les deux. Néanmoins, Holly est touchante et toute troublée par l'apparition d'Edward et des sentiments qui en découlent.



La deuxième maladresse est que, contrairement à ce que le titre et le résumé laissent présager, très peu de scènes se passent à la piscine et plus particulièrement dans le bassin. Ceci sous-entend qu'il n'y a pas ou peu de descriptions aquatiques, de métaphores autour de l'eau, ou tout simplement aucun indice permettant de deviner le côté salvateur de la natation pour les deux protagonistes. Je trouve cela vraiment dommage.



Enfin, la dernière maladresse (celle qui m'a le plus déçue) est que l'histoire enchaîne les facilités. La mère de Holly souffre d'une dépression qui fait qu'elle accumule des tonnes d'objets dans la maison et ne fait rien de ses journées. Il suffira simplement qu'une personne extérieure vienne faire le ménage avec le sourire pour que la malade sorte de sa torpeur. Même chose pour les problèmes d'Ed, traités avec trop de légèreté.



Finalement, le contenu du livre est tellement pauvre qu'il a fallu y introduire des personnages peu utiles à l'intrigue et pas très intéressants : les amis de Holly (dont je suis d'ailleurs incapable de me rappeler les prénoms), la cousine d'Ed, etc. Décrire les protagonistes comme brisés et solitaires ne me semble pas véridiques. Leur mal-être aurait dû être beaucoup plus développé et l'histoire concentrée uniquement sur eux.



Vous l'aurez compris, même si Holly est toute mignonne et sa rencontre avec Edward m'a attendrie, j'ai trouvé que tout ce qu'il y avait autour était très pauvre. C'est un roman avec un résumé qui ne tient malheureusement pas ses promesses.
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Holly vit seule avec sa mère dépressive et les critiques de ses camarades. Sa seule bouffée d'air frais : la piscine du village d'à côté où elle va nager dès qu'elle en a l'occasion. Là-bas, rien ne peut la déranger de sa bulle paisible et tranquille.

Un jour, elle rencontre Ed. Lui aussi a ses problèmes et secrets.



Peut-être qu'à eux deux, avec un petit coup de pouce de la Chance, peut-être qu'ils pourront se reconstruire. Et peut-être même s'aimer ?



Cette histoire m'a beaucoup plue d'abord par son atmosphère. Tout au long du roman règne une ambiance de qui nous donne l'impression d'être immergé au fond de l'océan. Comme si chaque élément bougeait au ralenti, dans une lourdeur apaisante et effrayante à la fois.



J'ai totalement plongé dans ce récit pour ressortir à la fin, à bout de souffle. J'ai observé ses personnages évoluer, ses événements avancer et puis en finissant le dernière page, j'ai eu l'étrange impression d'être apaisée...

Comment présenter la dépression et la haine de soi aux enfants et adolescents ? Il s'agit d'un sujet assez délicat et, encore aujourd'hui, tabou. La dépression est souvent cachée par notre société et beaucoup en ont une image éthérée. Il est donc important, pour un roman jeunesse, de trouver un juste milieu entre mise sous silence et trop grande description du sujet. Ne pas trop en mettre pour ne pas choquer mais en parler assez pour informer et laisser un message.



Je ne saurais dire si Mon coeur en apnée répond à cette double mesure, mais le traitement de la dépression ne m'y a pas plu du tout. A mes yeux, cette maladie a été beaucoup trop invisibilisée. En outre, la mère de notre héroïne Holly se trouve dans un état dépressif depuis de nombreuses années. Mais le terme de la maladie ne ressort jamais réellement. On n'explique pas de quoi il s'agit, il n'y a aucune énonciation sur la psychiatrique... Holly nous parle des actions de sa mère qui, au début du roman, rappelle fortement un état maladif : elle ne bouge plus de son lit, elle ne se nourrit plus, accumule des objets qu'elle n'utilise pas, n'a plus d'argent ...



Face à cela, le principal problème est que, dès lors qu'une personne va aider la mère en faisant juste du ménage dans sa maison, tous ses symptômes maladifs vont disparaître. Ce point m'a réellement gêné puisqu'il engraisse l'image que l'on peut sortir d'un état dépressif juste en s'activant un peu et en levant d'un coup ses fesses du canapé. Mais non, ce n'est pas le cas.



Malgré mes critiques, ce livre part d'une bonne intention et délivre un message positif sur l'acceptation de soi avec la petite histoire tournant autour de l'héroïne. Il ne s'agit pas d'un mauvais livre, mais je lui ai trouvé des maladresses et des facilités scénaristiques dont je ne parlerai pas pour éviter de spoiler. Le texte, lui, reste profondément mignon et pourra peut-être davantage plaire aux plus jeunes.