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Critiques de Rachel Joyce (442)
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Un livre que je n'avais pas choisi moi-même , offert pour l'achat de deux pocket.Une belle découverte.

J ai beaucoup aimé ce roman, Harold m'a embarqué avec lui dans sa marche pleine d'humanité. On partage avec lui ses espoirs et ses peines .Un petit goût de Forrest Gump qui n'était pas pour me déplaire !

Bref je conseille👍
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Bouleversant et percutant, en abordant les grandes questions de l'être humain sur un ton juste.

Ce roman est celui de la reconquête de la vie.

La vie d'un retraité enlisé dans la routine, un jour qui reçoit la lettre d'une amie souffrante pas vue depuis des années.

Lui répond puis va poster sa lettre à la boite aux lettre au bout de la rue.

Et puis non finalement qui marche à la boîte aux lettre suivante.

Et puis qui continue de marcher, et ainsi commence le voyage...
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La lettre de Queenie

J’avais peur de m’ennuyer en lisant La lettre de Queenie, car je m’imaginais naïvement la même histoire que La lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry, mais racontée par un autre protagoniste. Mais c’est tellement plus que ça ! Alors que dans le premier roman, ce qui importait était le chemin parcouru, ici on est dans l’attente, l’attente de Queenie qui se trouve dans un centre de soins palliatifs, et qui veut rester en vie tant qu’Harold ne sera pas arrivé. Elle prend donc, difficilement, la plume pour écrire cette deuxième lettre à Harold et lui raconter ce qu’elle n’a jamais osé lui dire lorsqu’ils travaillaient ensemble. Et on voyage, même si Queenie reste dans sa chambre, avec comme seul horizon le jardin du centre de soins. On voyage dans le passé, non seulement pour voir sous l’angle de Queenie la tragédie vécue par la famille Fry, mais également dans le passé de Queenie, avant son arrivée à la brasserie où travaillait Harold, et après son départ il y a 20 ans. Les descriptions relatives à la petite maison qu’elle occupera au bord de mer sont très belles, et les tranches de vie du centre de soins palliatif sont très émouvantes. On ne s’ennuie donc pas du tout, et j’ai passé un très bon moment de lecture.
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Si le début de ce livre, avec sa narration à la fois tendre et drôle, et ses personnages caricaturaux, annonce une histoire "feel good" à la Amélie Poulain, l'évolution du récit et certains sujets abordés le rendent beaucoup moins léger.



Avec des thèmes comme l'amour, le regret, l'espoir et la mort, cette très belle histoire raconte qu'on n'est jamais trop vieux pour vivre!
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Rien de plus simple que de vivre au même endroit avec la même personne pendant des décennies. Rien de plus simple que de laisser passer le temps. Et se taire. Et s'ignorer.

Et rien de plus simple, rien de plus banal, que de recevoir une lettre. Et rien de plus simple que de marcher. Il suffit de mettre un pied devant l’autre.

Tout dans ce roman est excessivement simple et banal. Et c'est en cela que cette histoire est touchante. C'est justement à cause de cette simplicité qu'Harold Fry parvient à nous entraîner avec lui sur les routes d'Angleterre. Son existence éteinte, son manque d'ambition, de courage, l'insignifiance de ses journées, son amertume, son désœuvrement, ce sont un peu les nôtres. Et une fois qu’il commence à marcher, nous retrouvons encore des échos de nos propres vies : les rencontres qu'il fait au long de son périple (personnages simples et banals eux aussi), ce sont un peu des reflets de nous-mêmes. Ils sont fragiles, blessés, déprimés ou au contraire terriblement enjoués (ce qui, dans certains cas, n’est qu’un moyen de taire des peines plus profondes) ; et ils se prennent tous d’enthousiasme pour cet homme qui marche – cet homme qui bouge, qui sort de sa vie à l’horizon étroit, cet homme qui ose.

Evidemment, si l’on s’identifie à l’un ou l’autre des seconds rôles de ce roman, il y en a d’autres que l’on ne voudrait pas être pour tout l’or du monde. Mais ils sont dépeints avec une telle justesse, une telle simplicité (eh oui, encore ce mot !) qu’on ne peut s’empêcher de se dire qu’on a connu ou que l’on connait encore l’un de leurs semblables.

Tout serait-il donc si simple dans ce roman ? Eh bien non. Car il y a tout de même la folie du défi que se lance Harold Fry (ou dans lequel il se trouve emporté sans vraiment s’en rendre compte) : parcourir mille kilomètres à pied, sans entraînement, sans équipement, alors qu'il serait si facile (et beaucoup plus raisonnable) de prendre un train ou une voiture. Et pourquoi faire tout ce chemin ? Pour guérir Queenie, celle qui lui a écrit cette fameuse lettre. Une femme qu’il n’a plus vue depuis vingt ans. Oui, une vraie folie. Mais on y croit. On veut qu’il arrive. On veut arriver avec lui. Même si, comme Harold, on craint d’arriver, de connaître la fin de l’histoire.

Ce roman est vraiment très émouvant, par bien des aspects. Et il parvient aussi à être prenant, à donner envie de tourner les pages, comme on met un pied devant l’autre. Des qualités qui en font un moment de lecture à la fois agréable et porteur de réflexion.

Alors, pour faire bonne mesure, je vais quand même signaler quelques défauts : des petites étrangetés dans la traduction, qui donnent des phrases un peu absconses (mais on passe dessus) ; des comparaisons à but sans doute poétique mais qui s’avèrent finalement très maladroites (comme le fait de comparer les mouvements des fleurs des champs au mouvement de fleurs en papier… Bizarre) et, un peu avant la fin, des révélations qui n’en sont pas vraiment, puisqu’elles nous exposent des évènements qu’on avait imaginés depuis un bon moment.

Mais (car il y a un grand mais !) on oublie tous ces petits défauts quand on lit les derniers chapitres. L’auteur touche là le summum de la simplicité, avec des scènes d’une grande tendresse, élégantes et pudiques, des scènes difficiles mais vraies, très simples et très banales, elles aussi. Des scènes qui nous concernent tous. Et c’est là la grande force de ce roman : nous pousser à réfléchir à ces petits riens qui font nos vies, ces petits riens qui, selon ce qu’on en fait, nous entraînent vers l’ennui, l’isolement, la tristesse ; ou ces petits riens qui, au contraire, peuvent nous mettre en marche.

Il suffit de mettre un pied devant l’autre.
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

C'est beau comme histoire...mais c'est triste aussi.

C'est beau et triste comme "il faudrait changer l'eau des fleurs" ou encore comme "beignets de tomates vertes".

C'est émouvant de lire les péripéties d'Harold ainsi que ses réflexions.

On se demande souvent s'il va y arriver et qu'est ce qui l'anime.

C'est la vie en fait qui est raconté dans ce roman.

Avec ses bons et ses moins bons moments. Avec ses belles rencontres. Avec ses souvenirs.

C'est rafraichissant et triste à la fois.

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L'inoubliable voyage de miss Benson

Tout est visuel dans ce roman. La couverture déjà. Une valise, un sac de voyage dessinés sur un fond blanc et la végétation luxuriante qui commence à envahir les bords… On est déjà en voyage, avant même d’avoir ouvert la première page. C’est graphique alors que seuls les mots noircissent les pages. Miss Benson est la caricature de la vieille fille : grande, costaude, peu avenante, enseignante mal dans sa peau et dans son métier, vivant seule dans l’appartement de ses tantes décédées. Enid Pretty est un mélange de Betty Boop et de Marilyn Monroe à elle seule avec son tailleur rose et ses escarpins à pompons. On aimerait la détester mais plus on fait sa connaissance et plus elle est attachante. Et ce scarabée d’or qu’elles recherchent, on le voit, on l’imagine bouger, on visualise les reflets dorés lorsque le soleil parvient jusqu’à sa carapace… Un roman qui demande le temps de l’aventure et de l’imaginaire pour voyager avec lui. Un beau moment…
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Dès que je vois le mot lettre, échange épistolaire ou autre, que ce soit dans le titre ou le résumé, je craque et me lance les yeux fermés. Ici, il ne s'agit que d'une seule et unique lettre mais ce long titre m'a attiré et annonçait une histoire mignonnette.

Harold Fry reçoit une lettre de Queenie, une ancienne collègue. Il lui répond, part la poster mais ne s'arrête pas devant la boîte aux lettres et continue son chemin, pour lui apporter en main propre, à 1000 kilomètres de là.

Tout au long de son périple, il rencontrera des personnes qui le soutiendront, l'aideront, l'accompagneront, tous avec une histoire différente à raconter, un passé, des épreuves, des espoirs.

Cette marche sera aussi surtout pour lui un retour en arrière, sur ses échecs et ses souffrances mais aussi les petits bonheurs que la vie lui a apportés et une sorte de renaissance.

Bourré de valeurs, ce roman est une ode à la vie.

Il me reste à découvrir l'autre version: La lettre de Queenie.

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Si on dansait...

Musique maestro ! "Si on dansait.." est le titre en français du quatrième roman de Rachel Joyce dont je découvre ici la plume. Dommage que l'on n'ait pas conservé le titre original que je trouve plus parlant et moins romance ! "The music shop" car ce roman est vraiment un hommage à la musique et aux disquaires.







Je vous explique.







Nous sommes à Londres, Unity Street, une petite rue délabrée, de plus en plus désaffectée car peu à peu les commerçants et habitants désertent leur quartier cédant à la pression de l'immobilière Anderson qui rachète tout dans le but d'un grand projet résidentiel.







Ils sont une poignée à faire de la résistance et à se serrer les coudes, il y a les frères Williams qui gèrent leur magasin de pompes funèbres, Maud la tatoueuse, le père Anthony et son commerce de Bondieuseries, Madame Roussos et quelques autres sans oublier notre personnage principal, Frank le disquaire.







Nous sommes en 1988, le vinyle est en voie de disparition laissant place au CD mais Frank n'en démord pas, il est exclu qu'un CD entre dans sa boutique, il ne vendra que des vinyles. Frank a un don, il trouve pour chacun la musique qui lui convient, c'est en quelque sorte un musicothérapeute, il rend les gens heureux !







Un jour, Lisa Brauchman, une mystérieuse femme au manteau vert s'évanouit devant sa porte . Pour la première fois Frank est troublé d'autant plus qu'elle lui demande des cours pour comprendre la musique. Lisa porte un secret en elle, quel est-il ? Il changera leurs vies.







Je ne vous en dirai pas plus, à vous de découvrir ce secret et ce qui changera pour chacun.







Le roman est original dans sa présentation, il se découpe comme un double album : face A, B, C, D et bien entendu sans oublier le morceau caché.







Je vous avouerai ne pas avoir été séduite par la face A, trop longue à mon goût, avec des répétitions, un peu brouillon, des personnages sans profondeur, j'ai failli raccrocher mais les passages où Frank raconte son enfance et nous décrit merveilleusement la musique, l'écoute du silence avant la musique, les harmonies, les choeurs... m'ont donné envie de persévérer et j'ai bien fait. La magie a commencé à se dégager et cela fonctionnait vraiment, les personnages ont pris de l'ampleur, cette ode à la musique, l'espoir ont pris une autre dimension. L'écriture fluide et harmonieuse ont donné un autre rythme à la lecture.







L'espoir, la solidarité, l'histoire d'amour naissante donnaient envie de croire que tout était possible.



On apprend beaucoup de choses sur la musique classique, rock ou contemporaine. Un must : la playlist en fin d'ouvrage où les liens vers Deezer ou Spotify, pour savourer l'instant.







La musique rapproche, soigne, guérit, elle fait partie de nos vies, porteuse d'espoir elle fédère et rend heureux.







Merci à Babelio et aux éditions XO pour cette découverte. Un moment de lecture agréable.











Ma note : 7/10



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Si on dansait...

Sur la couverture, il est indiqué que Rachel Joyce est l'auteure du Best-Seller mondial La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry. Pour tout vous avouer je n'avais jamais entendu parler de ce livre ni de l'auteure. Je suis donc partie à la découverte de ce roman sans savoir ce que je pouvais en attendre. Je remercie les éditions XO et Babelio pour cette mase critique privilégiée et l'envoi de cet ouvrage.



"Il y avait une boutique de disques."



Dès la première phrase, le décor est planté. La musique sera au coeur de ce roman. Nous sommes à Londres, dans une impasse qui tombe en ruine. Nous allons d'emblée à la rencontre des quelques habitants de cette ruelle à l'écart. Ainsi, nous faisons la connaissance de Frank le disquaire, Kit son employé décalé, Anthony l'ancien prêtre, Maud la tatoueuse, tous plus extravagants les uns que les autres, une belle et joyeuse bande de voisins ! Un jour, une mystérieuse et belle inconnue fait un malaise juste devant la porte de la boutique de vinyles. La femme au manteau vert et aux mains gantés va rapprocher à son insu la belle équipe de Unity Street.



Quand un client entre dans la boutique, Frank l'écoute, et sait toujours trouver le disque qui convient. Frank, fait preuve d'une grande patience, et par le choix des disques qu'il leur propose, répare les coeurs, donne du bonheur à ses clients. Kit, est maladroit, mais apporte beaucoup à la bonne ambiance. En étant l'exact opposé du patron, il le complète parfaitement bien, à eux deux, ils forment une belle équipe. Aussi quand Kit se rend compte que Frank est troublé par l'inconnue au manteau vert, Lisa, il fera tout pour en savoir plus, aidé par ses compères de la ruelle.



"[…] ce qui comptait c'était sa capacité d'écoute et son infinie patience. Enfant, il pouvait rester des heures avec un morceau de pain dans la main, à attendre qu'un oiseau vienne le picorer."



Le roman alterne les chapitres du présent dans la boutique de vinyles, et ceux où Frank se souvient de sa mère Peg, celle qui est à l'origine de sa passion pour la musique et pour les vinyles et rien d'autres. Peg lui a tellement appris, tant sur la vie des musiciens et compositeurs, jusque dans les plus petites anecdotes, que sur le côté technique de la musqiue. Rachel Joyce a mené un beau travail de recherches pour réunir toutes ces informations qui donnent envie au lecteur d'en savoir plus et surtout de découvrir et d'écouter les morceaux en questions !



"La musique c'est une histoire de silence. […] La musique sort du silence et elle y retourne toujours. C'est un voyage. […] Dans la musique elle-même il y a du silence. C'est comme si tu te retrouvais face au vide. Tu ne sais pas ce qu'il va se passer après. […] Mais le silence préféré de Peg, c'était celui du choeur de l'Alléluia. Ce bref moment d'anticipation avant la volée de timbales finale. Il faisait jaillir chez elle des torrents de larmes. Chaque fois.

C'était dans le silence que la magie se produisait."



Plus que tout j'ai adoré l'ambiance de ce livre : l'extravagance et l'insouciance de Kit, la ronchonne Maud, la positive attitude du Père Anthony, le si généreux Frank. Ajoutez la mystérieuse Lisa, et cette histoire vous rappellera un peu la fameuse comédie Coup de foudre à Notting Hill. Dès les premières pages, j'ai été entraînée dans la boutique de vinyles, j'ai vibré au son des disques de Frank, rigolé avec ses amis. Un très bon moment de lecture ! Et surtout, plus je lisais plus j'imaginais ce roman au cinéma !(Une adaptation au cinéma est-elle prévue ?)



"Il aperçut alors quelqu'un qui lui faisait signe de la main et sautillait sur place.

– Kit ?

A quelques pas de là se tenait Maud, l'air renfrogné, avec ses collants à rayures et sa veste en fausse fourrure. le Père Anthony – qui portait une casquette cache-oreilles – consultait les horaires de bus en exhalant des bouffées de buée blanches."



En bref, une belle comédie pleine de références musicales diverses, de solidarité, d'amitié, de gens ordinaires et d'humour aussi : un véritable coup de foudre à Unity Street ! Un livre drôle et touchant à la fois. Plus qu'une lecture, j'ai eu l'impression de lire un film !
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Rachel Joyce est une auteur anglaise qui, par son roman, nous fait découvrir le Royaume-Unis d’une façon bien atypique. En effet, nous suivons le périple d’Harold qui a décidé de traverser plus de 1000 kilomètres, à pied, dans l’espoir de sauver une amie de longue date.



La Lettre qui allait changer le destin d’Harold Fry arriva le mardi est un roman qui nous fait réfléchir, qui amène nos pensées dans nos souvenirs, dans tout ce qui a compter et qui compte encore pour nous. Harold Fry décide, sur un coup de tête, de changer son destin ou plutôt d’aider un être cher à changer le sien… J’ai beaucoup aimé cette vision des choses. Bien que pourvu de quelques longueurs, on est transporté facilement par l’histoire et surtout par l’avancée d’Harold. J’ai adoré découvrir les personnages qu’il rencontre sur la route. En marchant, on découvre petit à petit le passé de notre héros, mais également ses failles. Je trouve que c’est un livre qui fait relativiser et qui est surtout profondément humain.



Sans vraiment la connaître, on s’attache beaucoup à Queenie, cette dame en phase terminale du cancer. L’attachement d’Harold est profond et je n’ai pas pu m’empêcher de verser quelques larmes à la fin. Suivre les péripéties de Maureen, l’épouse d’Harold est également très chouette car l’auteur ouvre un point de vue supplémentaire intéressant.



Bref, j’ai beaucoup aimé, et je vous le conseille !
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Pourquoi j'ai acheté ce livre? Pour le titre bien entendu qui m'a tout de suite attiré.

C'est un long voyage que va entreprendre Harold Fry. Un beau voyage spirituel qui sera quelques fois détourné pour d'autres profits par d'autres personnes.

Le personnage est tellement attachant de gentillesse. Durant son voyage, il se délestera de blessures profondes et en recevra d'autres en échange. C'est aussi ça le partage entre êtres humains.

Je dois avouer que ce livre m'a donné envie de partir marcher quelques jours, pour me retrouver avec mes pensées. Harold a réussi à me transmettre un peu de sa volonté.

Je pense que tout le monde peut être touché par cette histoire car nous avons tous un passé plus ou moins long derrière nous, avec des regrets, des choses qu'on aurai aimé faire différemment.

Cependant, j'ai commencé à lâcher prise en milieu de roman où j'ai trouvé que l'histoire perdait un peu de dynamisme, je dirai pendant une cinquantaine de pages.
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

je ne connaissais pas Rachel Joyce alors pourquoi j'ai choisi de lire ce livre: un titre long et surprenant, une couverture sympathique et une auteur qui porte le même prénom que ma fille hi hi ! allons y

Lors d'une matinée banale et monotone Harold Fry, retraité reçoit une lettre de Quennie une ancienne collègue qu'il n'a pas revue depuis 20ans ! Les nouvelles sont tristes celle ci est en phase terminale d'un cancer et vit ses derniers jours à Berwick à plus de 1000km. Celui ci touché et ému par cette lettre bouleversante et innatendue décide de lui répondre mais au moment de la poster révélation c'est lui même en personne et à pied qu'il se rendra à Berwick mais Quennie devra se battre pour rester en vie jusque là ! A partir de là nous voilà partis à l'aventure le long des routes d 'Angleterre. Harold seul avec le strict minimum entame son periple la fatigue, la solitude, la faim,le manque d'hygiène, le doute mais aussi de belles rencontres avec des anonymes. Cette longue route permettra à Harold de se rememorrer les evenements marquants de sa vie. On sourira plus on se sera ému aux larmes ( perso je suis assez sentimentale je l'avoue j'ai sorti les mouchoirs ) Une petite touche de Pékin express, une petite touche de Forrest Gump un livre très agréable à lire pour moi Bonne lecture
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

En dépit des moult éloges faits à ce livre, il n'a été pour moi qu'une succession de déceptions, presque autant que de "miles" parcourus.



Si l'idée de départ me paraissait sympa, en revanche, le "mystère" David est trop long et sans véritable surprise, le succès médiatique d'Harold et les autres pèlerins complètement grotesques et un peu "too much", sans parler de son épouse Maureen, juste désespérante. Et je ne parle pas du style, qui n'existe pas.

Mais ce qui m'a le plus gênée, c'est que contrairement à ce que l'on peut lire d'auteurs qui ont vraiment fait des voyages "farfelus" ou du moins fous aux yeux du monde, c'est le manque de profondeur. Ça "sonnait" faux.



Je m'attendais à une pépite, un petit bijoux, une bouffée d'air pur et d'optimisme. C'est dire si la chute est conséquente...
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Deux secondes de trop

J'ai passé un bon moment de lecture. J'ai aimé suivre Byron, ce garçon si sensible qu'une information comme les deux secondes ajoutées vont le bouleverser au point de changer radicalement sa vie.

J'ai également aimé suivre Jim, cet homme détruit par la vie et la culpabilité, cet homme qui ne semble pas si étranger que ça à ces fameuses 2 secondes.



Comment 2 petites insignifiantes secondes peuvent-elles être le déclencheur d'événements qui vont ravager une famille ?



Nous suivons deux histoires en parallèle. La première, celle de Byron, nous plonge dans la bourgeoisie anglaise des années 70. Nous rencontrons sa famille, isolée dans les landes par un père tyrannique. Diana, sa mère, subit cette vie, mais sauve les apparences, et apparait pour ses enfants comme la mère et épouse parfaite. Fragile et forte à la fois, la vie de Diana va voler en éclats le temps d'un été. Ainsi nous découvrons une toute autre femme, détruite par la culpabilité, une culpabilité qui la ronge lentement, et on sent au fond de nous que cette histoire ne peut aller qu'en s'empirant. L'inévitable gronde, tapi dans un coin sombre, que ce soit dans la forme de ce mari tyrannique, ou de cette nouvelle amie qui ne veut pas que du bien à Diana.

Avec l'aide de son ami James, Byron va tenter de sauver sa mère, de lui redonner cette joie de vivre qu'elle a perdu, comme il dit, à cause de ces 2 secondes.



Nous suivons également l'histoire de Jim, qui survit plus qu'il ne vit, de nos jours. On comprend, au fil des pages, que Jim n'est pas étranger aux événements passés lors de cet été 72, dont le point de départ fut ces satanées 2 secondes.

Qui est Jim ? Qu'a-t-il fait pour être interné dans un centre psychiatrique ?

Il essaye de survivre, de garder la tête hors de l'eau, mais ses anciens démons le rattrapent souvent, et il replonge malgré lui, malgré toute la bonne volonté de son entourage.



J'ai une petite préférence pour cette partie de l'histoire, j'ai aimé les personnages que Jim côtoie. Leur côté loufoque et atypique, leur gentillesse, leur sincérité qu'ils osent montrer en dépit des blessures de chacun. Et leur solidarité, si émouvante.



J'ai plongé sans mal dans ce récit, que ce soit auprès de Byron ou de Jim, j'ai aimé les suivre. J'ai tremblé pour Diana, devant l'inévitable, je me suis demandée jusqu'où serait capable d'aller son amie, et ce qu'avait fait James pour disparaître de la vie de Byron, je me suis demandée si Jim pourrait construire quelque chose avec Eileen, malgré leur lourd passé et surtout, je me suis demandée quel lien avait Jim avec tout ça, et je peux vous dire que je me suis bien plantée ! Je ne l'avais pas vu venir celle-là !



En bref, une bonne lecture que je vous conseille sans hésiter et qui m'a donné envie de lire l'autre titre de l'auteur, La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry, qui est sorti en poche il y a peu de temps :)



Merci à Babélio pour leur confiance sans cesse renouvelée, ainsi qu'aux éditions XO !
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Et en effet, il va être boulversé le destin de ce monsieur Fry! Par une matinée de printemps dans le Sud de l'Angleterre Harrold et Maureen Fry déjeunent; le couple bat de l'aile, ceux qui pourraient être de paisibles retraités n'ont plus grand chose à se dire et ce qu'il pourrait encore se dire, pensent-ils, il vaut mieux le passer sous silence. Une lettre arrive , adressée à Harrold par une ancienne collègue: Queenie; elle est en phase terminale d'un cancer, mourante et a tenu à lui dire adieu. Harrold répond et part poster sa lettre sans son téléphone et chaussé de ses chaussures de bateau... de fil en aiguille, sa lettre lui semble insuffisante et ayant discuté avec la serveuse d'une pompe à essence, Harrold décide de partir, à pied, rendre visite à Queenie dans son centre de soins en Ecosse... à 800 kilomètres de là! Au fil des hasards et des rencontres notre sympathique anglais poursuit sa route vers le Nord, voyage à travers l'Angleterre mais aussi à travers sa mémoire car s'il marche pour que Queenie vive, Harrold marche aussi pour être pardonné... Maureen de son côté, bien que restée à la maison, va aussi voyager dans sa mémoire pour trouver la force de pardonner, de se pardonner et de continuer à vivre... Une bien jolie histoire même si comme la vie, elle nous réserve autant de larmes que de rires....



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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Alors je vais sans doute aller à l'encontre de beaucoup de lecteurs, mais j'ai un avis très mitigé sur ce livre qu'on m'a fortement conseillé et qui m'a déçu. Je n'ai rien à reprocher à l'écriture, les personnages sont bien construits et fouillés, les paysages ou les lieux par lesquels passent le personnage sont évocateurs. Ca se lit bien mais franchement 350 pages (sur 400) on s'ennuie. C'est lent, très lent, trop lent. L'auteur a voulu garder le suspense sur le terrible secret que cache Harold Fry mais sur une periode si longue que le texte est du coup un peu vide. Durant cette longue marche, on se dit qu'il va y avoir des rencontres intéressantes, à part une ou deux, Harold Fry ne veut pas parler aux gens, se mêler aux autres. Quant aux révélations, distillées si lentement, et vraiment une phrase, deux phrases, un vague souvenir que le lecteur ne peut raccrocher à rien, j'ai trouvé ça dommage. Il y a la marche et la quête des souvenirs et il n'y a pas assez de consistance pour moi dans les deux. Le mieux dans le livre, ce sont les 50 dernière pages où on connait enfin l'histoire d'Harold Fry, le pourquoi de la marche (qu'on soupçonnait un peu quand même). Alors l'idée en soi m'avait plu, cette marche pour soutenir une amie dans la maladie et lui apporter de l'espoir. Mais j'ai trouvé que ça manquait de rythme et d'un peu de substance. Par contre ça se lit sans problème, c'est plutôt fluide.
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Préparez vos chaussures de randonnée !

Je vous invite à suivre les pas d'Harold Fry dans sa belle et longue marche à travers l'Angleterre.



Un jour, Harold Fry reçoit une lettre de Queenie Hennessy, une ancienne amie dont il n'a pas eu de nouvelles depuis des années. Dans cette lettre, elle lui apprend qu'elle est atteinte d'un cancer incurable, et elle le remercie aussi pour son amitié.

Bouleversé par cette nouvelle, Harold décide sur un coup de tête de partir, à pied, lui rendre visite. Sauf que Queenie est hospitalisé à l'autre bout de l'Angleterre, soit à environ 1000 km ! Mais peu importe, Harold espère que ce voyage sauvera son amie.



Son épouse Maureen, se retrouvant seule, s'inquiète de l'absence de son mari car celui ci ne lui a rien dit. Pourtant ces deux là, en couple depuis des années ne se parlait pratiquement jamais.

Pour Harold, les débuts seront difficiles : douleurs, ampoules, fatigue... Mais le vieil homme ne baisse pas les bras.



Tout au long de ce voyage, la vie d'Harold va défilé devant ses yeux. Des souvenirs de bons comme de mauvais moments. Ainsi on en saura un peu plus sur son passé, sa vie de couple avec Maureen, sa vie de famille, ainsi que sur son amie Queenie.

Puis au fur et à mesure qu'il avance, il fera de nombreuses rencontres. Jusqu'à un moment ou il sera rejoint par un groupe de pèlerins qui pense pouvoir l'aider dans son périple. D'ailleurs je n'ai pas trouvé ce passage très intéressant car j'ai eu l'impression qu'Harold se laissait emporter par ses pèlerins et échappait ainsi au contrôle de son voyage.



Et puis Harold arrivera enfin auprès de Queenie... mais là je ne vous en dirai pas plus si ce n'est qu'il retrouvera par la même occasion son épouse Maureen venu à sa rencontre.



Ainsi cette marche n'aura pas uniquement servie à sauver Queenie, elle aura aussi servie à secourir Harold et son couple.



J'ai bien aimé ce roman, l'histoire est touchante et envoie un message plein d'espoir. Cela donne l'impression que peu importe l'âge que l'on a, on peut toujours changer sa vie et repartir de zéro. La seule chose est d'y croire !



Il me reste plus qu'a vous encourager à le lire et vous souhaitez une bonne balade :)
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La lettre qui allait changer le destin d'Ha..

Pour les randonneurs, les marcheurs, ou les contempleurs de la nature, ce livre est fait pour vous.

Harold reçoit une lettre d'une ancienne collègue qu'il a perdu de vue depuis plus de 20 ans. Il vient d'avoir 60 ans et au lieu de poster une lettre de bon rétablissement, il décide sur un coup de tête de marcher jusqu'à elle afin que le cancer ne l'emporte pas.

Cette marche sera une grande introspection pour lui, sa femme mais aussi les personnes qu'il va rencontrer sur son long trajet de plus de 1000km.

C'est magnifique, c'est un bel hymne à la vie, l'amour et aux relations personnelles qui peuvent être extrêmement fortes même si on ne se voit pas.
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Si on dansait...

Dans nos vies, il arrive de rencontrer des hommes et femmes animés par le feu ardent d’une passion. Frank est l’une de ces personnes, il est tellement féru de musique qu’il donne l’envie de se plonger à corps perdu dans cette même passion !



Frank est un vieux garçon, électrisé par la musique il ne jure que par le son des 33 et 45 tours, sa boutique fait le bonheur de son quartier et de ses clients. Plusieurs représentants de disque se présentent à lui, afin de lui faire prendre conscience que les disques vinyles vivent leurs derniers instants, nous sommes alors en 1988. Frank ne veut rien entendre, les vinyles sont sacrés pour lui, le son de ces disques est unique et ne peut être comparable à un nouveau CD.



Le super pouvoir de Frank est de trouver la musique dont vous avez besoin, lorsque vous poussez la porte de son magasin, il trouve la musique qui soignera une blessure, un sentiment de peur ou l’envie de retrouver un être aimé. Ses clients lui parlent parfois d’un air de musique vaguement entendu et BINGO Frank retrouve le titre tant recherché en quelques minutes.



Un jour une cliente, Lisa Brauckmann rentre dans son magasin, son manteau vert attire son regard et le déstabilise, Kit son employé décalé, Anthony l'ancien prêtre et Maud la tatoueuse remarquent que Frank est totalement sous son charme. Le hic, Lisa va bientôt se marier !



La boutique de Frank va-t-elle résister à l’arrivée des CD ? Est-ce que son destin sera bouleversé par Lisa Brauckmann ?



Si on dansait est mon coup de cœur littéraire 2022, La passion débordante du héro principal, Frank m’a totalement entraîné dans cette mélodie humoristique/romantique.

Les personnages sont tous charismatiques, par exemple Kit est un employé avec un grain de folie, il rêve d’avoir son propre uniforme de travail. Lisa Brauckmann est vraiment mystérieuse, pourquoi porte-t-elle toujours des gants ?



Rachel Joyce a dû vraiment se renseigner intensément sur le monde de la musique afin d’écrire « Si on dansait ». L’histoire est entrainante par la passion dévorante de ce mélomane qu’est Frank.

L’histoire peut paraître lente par moment, le récit se dévoile petit à petit au lecteur et conserve le mystère de l’attirance entre Lisa et Frank.

Le quartier où se trouve la boutique de Frank se nomme Unity street, cette rue est unie, les commerçants se connaissent tous et se serrent les coudes afin de survivre et que leurs commerces de proximité tiennent le coup. On sent qu’un esprit de famille émane de cette bourgade so british.



La playlist très variée de ce livre est un vrai délice pour les amoureux de pop-rock ; à chaque chapitre, une chanson introduit un chapitre et apporte un plus au récit.



Je recommande « Si on dansait » à chaque curieux petit ou grand amateur de musique.

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