Randall Wallace

Derrière ses airs de petit livre, cet ouvrage cache le récit terrible du destin héroïque et tragique d'une des grandes figures de l'Histoire Écossaise.

Ce n'est pas la simple novélisation du scénario d'un film à grand succès.

William "Braveheart" Wallace entre dans l'Histoire par l'entremise d'une terrible vengeance, il tue le shérif anglais de Lanark, petite ville du centre de l’Écosse où s'était réuni pour la première fois le parlement Écossais en 978.

Mis hors la loi, il se réfugie en 1297, dans les bois où bientôt il est rejoint par plusieurs dizaines de compagnons.

Le massacre de la la garnison anglaise de Lanark donnera le signal de la rébellion. Les plus grands noms de la noblesse écossaise rallient alors ses troupes et viennent se mettre sous son commandement. Volant de victoires en victoires, il est bientôt proclamé "gardien du royaume d’Écosse".

Mais la couronne anglaise reprend bientôt les villes libérées et Edouard 1er se met à la tête de ses troupes pour écraser l'armée écossaise à Falkirk en juillet 1298.

Après s'être réfugié quelques années en France, Wallace est capturé à Glasgow et mis à mort comme "Félon" et "traître" à son roi dans des conditions atroces...

Randall Wallace, écrivain, cinéaste et descendant lointain de son héros nous offre avec ce récit une formidable chevauchée épique, un épisode historique plein du fracas des armes mais aussi du bruissement de l'étoffe de l'amour.

Il nous conte, avec émotion, une grande fresque humaine où le courage et le romantisme font face à la lâcheté et à la haine.

C'est au final un livre puissant qui rend hommage à cette belle figure historique d'un chevalier meurtri et épris de liberté.

Fin du XIIIème siècle, le roi Edward I s’empare du trône d’Ecosse. Après l’extermination de sa famille le jeune William Wallace est recueilli par son oncle. De retour dans son village natale après des années d’absence il retrouve ses amis et la femme qu’il aime. Mais malheureusement l’occupation anglaise de l’Ecosse entraînera l’assassinat de sa femme. Après la perte de tous les êtres qu’il aimait William Wallace prend la tête de la révolte écossaise avec une armée et conquiert des places fortes. Durant sa lutte pour la liberté de l’Ecosse, Wallace remportera de grandes batailles et restera le symbole et le héros de l’indépendance écossaise. Braveheart est un ouvrage historique qui a du souffle et de la passion. Le personnage de William Wallace est un patriote aussi violent qu’émouvant et se bat pour une cause juste: la liberté pour une Ecosse libre et unie. L’histoire tient en haleine le lecteur avec un début magnifique et une belle histoire d’amour mais tout ceci n’est que le côté gentil du livre car après l’assassinat violent de la femme de Wallace l’histoire bascule dans la barbarie pure avec des passages d’affrontements violents, des jambes sont coupées, des corps empalés et des soldats sont éventrés. On arrive à ce stade dans le récit barbare avec un réalisme parfois extrême mais sans trop en décrire car il reste dans son côté passionnel et patriotique porté par William Wallace. Mais c’est le début de la bataille qui est épique et le discours de Wallace pour motiver ses troupes avec la réplique culte « Ils peuvent nous ôter la vie…, mais ils ne nous ôteront jamais… notre liberté! ». Ensuite on peut noter la deuxième bataille tout aussi violente que Stirling, le siège de York et les passages décrivant des scènes de tortures horribles que Wallace subit, il ne cèdera pas et son dernier mot sera: « LIBERTEEEEEEE! », un passage magnifique qui montre le patriotisme, l’amour qu’un homme peut avoir pour son pays, son foyer et sa patrie.

BRAVEHEART : une magnifique fresque, une formidable épopée empreinte de patriotisme, d'amour, de rêve, de haine et de guerre

Que ça fait du bien que quelqu'un ai mit en lumière un héro oublié de l'histoire (écossaise) car dans les grandes lignes la vie de William Wallace est bien respectée (y compris son "passage" en France). Mais quel dommage d'avoir entaché son image par une histoire d'amour historiquement impossible. L'auteur a prit là quelques liberté qui, je pense, ne passe pas auprès de pas mal de gens, les écossais en particulier (ou bien je me trompe). Quand à moi je n'apprécie pas trop, mais je me dis que Randall Wallace a peut-être fait cela pour adoucir le personnage qui, sans cela, n'aurait pu être qu'un homme qui n'a soif que de sang. Sauf que pour ma part (même sans cette idylle) je ne retiens que cette soif de liberté et ce feu intérieur qu'il nous insuffle, bien que je ne sois pas écossaise, je serais bien parti défendre leur cause tant son histoire m'inspire.

Dernier conseil pour être dans l'ambiance, mettez les musique du film, vous vous sentirez une âme de guerrier.

lu en 1999Ce roman est la novélisation du film du même titre avec Mel Gibbson. Le récit est donc plus fidèle au scénario qu'à l'Histoire et on n'en apprend pas tellement plus sur l'intrigue (contrairement à lorsque c'est le film qui est adapté du roman). Malgré ces quelques défauts, j'ai passé un bon moment avec ce livre.

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Un livre puissant comme le film.
Lien : http://www.yuya.fr/chronique..

À la notoriété gage parfois de bonne chose mais aussi de mauvaise. Le nom de Randall Wallace ne me disait rien jusqu'à ce que lise qui était l'auteur de Braveheart mais aussi du très mauvais Pearl Harbor. Alors je me suis tenté, l'expérience n'a pas été concluante. Je m'explique nous sommes en 1774 avant la guerre d'indépendance américaine, un jeune américain veuf doit escorter des princesses sous le couvert d'une mission d'ambassadeur en vue d'avoir de l'aide contre les Anglais. Envoyer par Benjamin Franklin en personne (rien que ça), le reste est un roman d'époque en vue de plaire à un public plus féminin on sent vite une romance avec l'une d'entre elle... De plus, je suis plutôt mitiger à l'encontre de ce roman vais-je en lire un autre de lui peut-être pas.