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Citations de Raphaël Passerin (29)


— Si t’es journaliste, postillonne Tony, montre-nous ta carte de presse.
— Et toi, tu me la montres ta carte de con ?
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C’est le XXIe siècle, jeune homme, ce n’est pas moi l’ancien qui vais vous expliquer ça… Flexibilité, polyvalence, nomadisme, épanouissement personnel, tout le monde se cherche, se perd ou se trouve, et on observe des trajectoires étonnantes.
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Un exutoire ,une purge,une cure voila ce que fut la rédaction de ce livre pour victor
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Monsieur H est un homme seul malgré lui, avec une fêlure, un esprit foisonnant qui survit en transmettant ce qu’il a appris et en spéculant sur le reste ; un prof quoi !
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Soyons fous Pernin, regardons le doigt plutôt que la lune. Ce qu’on a sous les yeux, c’est bien plus qu’un club de lecture, c’est une foutue rose des vents !
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Ils étaient quatre, mais c’était lui qui montrait le nord. Avec son esprit de contradiction systématique, Tony indiquait le sud. Victor était à l’ouest parce que flegmatique, perpétuellement ailleurs. Audric à l’est, car passionné de littérature orientale.
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Dans le prologue, on apprend que le commissaire Damrémont et le lieutenant Pernin sont appelés sur une drôle d'affaire. En effet, on a retrouvé dans un appartement 4 corps d'hommes en décomposition et disposés à la manière des 4 points cardinaux d'une boussole. L'une des victimes semble être le propriétaire de l'appartement, un certain Audric Herbert.
Le reste du roman démarre le soir du drame.
Audric Herbert reçoit chez lui ses anciens collègues de travail : Tony et Victor qui vient avec sa petite amie du moment, Léa. Ils attendent avec impatience Carl, parti au Canada 7 ans plus tôt et dont ils n'ont pas eu de nouvelle depuis.
L'ambiance devrait être à la joie des retrouvailles mais c'est tout le contraire. Audric est tendu et enchaîne les valiums, Tony est déjà bien éméché, Victor se désintéresse de sa petite amie et celle-ci se demande ce qu'elle fait là. Les vieilles rancunes ressortent et les 3 "amis" se lancent des piques.
Lorsque Léa part aux toilettes plus pour changer d'air que pour un réel besoin, elle se trompe de porte et se retrouve dans le bureau. Et c'est là, par terre, que git le corps de Carl, le 4e larron.
Tony et Victor accusent alors Audric d'avoir tué Carl et Léa décide d'appeler la police.
Audric, complètement paniqué, ne voit pas comment se sortir d'affaire. Il les enferme alors dans le bureau, bien décidé à ne les laisser sortir que lorsque le mystère de la mort de Carl sera élucidé.
Et pour cela, il compte sur Sadegh Hossein Yavari, le livreur de sushis qui arrive à point nommé.
Celui-ci grand amateur de polars souhaite devenir avocat mais a déjà raté deux fois l'examen du barreau. Il voit là l'occasion de montrer ses talents et prend très à coeur sa mission.
Toute cette première partie du roman se déroule en huis-clos et on a l'impression d'être dans une pièce de théâtre. Tout est très visuel. Les personnages se crient les uns sur les autres et on imagine aisément les gestes et mouvements de bras qui accompagnent leurs humeurs.
Le récit est aussi décalé. Un homme est mort et personne ne semble réellement affecté, chacun pense à soi et l'horreur de la situation n'empêche pas les sarcasmes : "Sadegh se tourne vers Audric. Clairement, le médecin légiste imaginaire ne s’adresse qu’à lui :
— Selon vous, de quoi est mort votre ami ?
— De faim, s’interpose un Tony fébrile, et les prochains c’est nous !"
J'ai beaucoup aimé ce livre pour plusieurs raisons :
✔ le style vaudeville, humour noir, très british en somme, un clin d'oeil de l'auteur épris de culture britannique
✔ l'affaire elle-même tout en suspens et rebondissements. J'ai suivi et analysé l'enquête de l'apprenti-avocat, j'ai décortiqué avec lui les indices et les faits et ça m'a tenue en haleine jusqu'au bout
✔ les personnages et surtout Sadegh, tout excité de rentrer enfin dans le vif du sujet, honoré de la confiance et de la responsabilité que lui donne Audric.
Si vous aimez les polars/thrillers psychologiques teintés d'humour noir, ce livre est pour vous. Je vous le recommande !
C'est une très belle découverte et je remercie chaleureusement Raphaël Passerin et Les éditions du Val de m'avoir contactée.
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- si t'es journaliste, postillone Tony, montre-nous ta carte de presse.
- et toi, tu me la montres ta carte de con ?
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Parce que l’étudiant consciencieux connaît ses cours d’entraînement à la plaidoirie par cœur, Sadegh marque une pause rhétorique. Le silence, cet élément essentiel de l’infrastructure rythmique, dispensé pour respirer, styliser ou convaincre.
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Vous êtes le dernier acteur de ce jeu de massacre encore en vie crie-t-elle à travers la porte, mais qu'est-ce qui m'empêcherait de penser que vous n'en étiez pas le premier?
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Des morts, Sardegh en a croisé des centaines, sinon des milliers. Aux cdavras jonchant les romans de Patricia Cornwell s'ajoutent les victimes des procès qu'il dissèque en TD, mais dans la vie, la vraie, celle qui pue l'échec et les sushis, c'est son tout premier macchabée.
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« -Soyons-y fous Pernin, regardons le doigt plutôt que la lune. Ce qu’on a sous les yeux, c’est bien plus qu’un club de lecture, c’est une foutue rose des vents!
-…
-Une boussole, un compas, appelez ça comme vous voudrez.
-Et alors ?
-Et alors quel point cardinal détermine les trois autres?
-Le nord, commissaire.
-Alpha, Ursae, Minoris, l’étoile polaire, située dans l’axe de rotation de la Terre : c’est autour d’elle que tout gravite. »
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Humanisme et justice : l’homme de loi véritable sait entendre avant d’argumenter.
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Comme si la vie qu'elle porte en elle devait jaillir de ses entrailles aux dépens des leurs.
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Quatres requins blanc dans un aquarium, tu parle d’une bande de potes !
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L’aventure ! Il y a ceux qui veulent et ceux qui la vivent ;or l'aventure exige tous de vous .
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Le sauveur, Lorsqu'il en a un, apparaît invariablement sous les traits d'un jeune étranger innocent
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On n'est jamais trahi que par les siens.
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L'aventure ! Il y a ceux qui la veulent et ceux qui la vivent ; or l'aventure exige tout de vous, à l'instar de ce maudit concours elle ne peut souffrir de n'être vécue qu'à moitié.
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La ville est plus belle la nuit, la nuit plus belle à la ville. Qu’importe si l’on n’y voit pas les étoiles, à quoi servent-elles au fond ? Certainement pas à s’orienter.
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