Citations de Ray Bradbury (1335)
C'est le bon côté de la mort ; quand on n'a plus rien à perdre, on est prêt à courir tous les risques.
Les bons écrivains touchent souvent la vie du doigt. Les médiocres ne font que l'effleurer. Les mauvais la violent et l'abandonnent aux mouches.
Si vous ne voulez pas qu'un homme se rende malheureux avec la politique, n'allez pas lui casser la tête en lui proposant deux points de vue sur une question ; proposez-lui-en un seul. Mieux encore, ne lui en proposez aucun.
On doit tous être pareils. Nous ne naissons pas libres et égaux, comme le proclame la Constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content ; plus de montagnes pour les intimider, leur donner un point de comparaison.
La scolarité est écourtée, la discipline se relâche, la philosophie, l'histoire sont abandonnées, l'anglais, l'orthographe de plus en plus négligés, et finalement presque ignorés. On vit dans l'immédiat, seul le travail compte, le plaisir c'est pour après.
Cette nuit, j'ai pensé à tout le pétrole que j'ai déversé depuis dix ans. Et j'ai pensé aux livres. Et pour la première fois je me suis rendu compte que derrière chacun de ces livres, il y avait un homme. Un homme qui les avait conçus. Un homme qui avait mis du temps pour les écrire. Jamais cette idée ne m'était venue. [...] Si ça se trouve, il a fallu toute une vie à un homme pour mettre certaines de ses idées par écrit, observer le monde et la vie autour de lui, et moi j'arrive en deux minutes et boum ! Tout est fini.
Après tou, quand nous avions tous les livres que nous pouvions souahiter, nous nous sommes acahrnés à découvrir la falaise la plus haite pour nous jeter en bas.
mais les fait est que nous avons nesoin de respirer.Nous avons besoin d'apprendre.
Les livres sont là pour nous rappeler quels ânes, quels insensés nous sommes....
La plupart d'entre nous ne peuvent pas courir en tous sens,parler aux uns et aux autres, connaître toutes les cités du monde.Npus n'avons pas le temps,l'argent , ou assez d'amis.
ce que vous recherchez se trouve dans le monde, mais la seule possibilité pour l'homme moyen d'en connaître 99%, c'est d'ouvrir les livres.
Et n'espèrez pas d'être sauvé par une idée, uen personne, une machine, une bibliothèque.Tâchez de rester à flots de vous-même et si vous vous noyez, mourrez en sachant du moins que vous vous dirigiez vers le rivage.
Elle ne voulait pas savoir le comment, mais le pourquoi des choses.Ce qui peut être très génant.Vous vous interrogez sur le pourquoi d'un tas de problèmes, et si vous insistez vous vous rendez très malheureux.
less établissements d'enseignement fromant de plus en plsu de coureurs,de sauteurs, de pilotes, de bricoleurs,de nageurs et ainis de suite, au lieu de professeurs, de critiques , de savants,d'artites, le mot "intellectuel" est bien entendu devenu l'injure qu'il méraitait d'être.
On a toujours peur de l'insolite...
nous devons tous nous ressembler.
Chacun ne nait pas libre et égal aux autres, comme dit la Constitution, mais chacun est façonné égal aux autres;tout homme est l'image de son semblable, ainsi tout le monde est content.
Augmentez la dose de sport pour chacun, développez l'esprit d'équipe, de compétition,et le besoin de penser est éliminé, non?Organisez, organisez, super organisez des super-super sports.
Multipliez les bandes dessinnées, les films: l'esprit a de moins en moins d'appétits.
les classes sont écourtées, la discipline négligée, la philosophie ,l'histoire, les langues abandonnées, l'anglais at sa pronociation peu à peu délaissé, et finalement presque ignorés.On vit dans l'immédiat.Seul compte le boulot et après le travail l'embarras du choix en fait de distractions.
pourquoi apprendre quoi que ce soit sinon à presser les boutons, brancher des commutateurs,serrer des vis et des écrous?
..le fait est que nous n'avons guèreeu de rôle à jouer avant l'appraition de la photographie.Ensuite, est venu le cinéma, puis la radio.la télévision.L'élément masses est alors rentré en scène.
Et cet élément "masses" a alors simplifié les problèmes.D'abord les livres n'intéressaient que des minorités, ici et là.Ils pouvaiet se permettre d'être différents.le monde était vaste.
Làdessus le monde s'est rempli d'yeux, de coudes, de bouches.La population a doublé, triplé , quadruplé.
les films et la radio, les magazines, les livres ont été nivelés, normalisés sous une espèce de forme de pâte à pudding.
Sous ses paupières, tard dans la nuit, les souvenirs fantômes l'appelaient et dansaient pour lui faire signe... Alors il s'éveillait, ranimait le feu avec des branches, frissonnait et pleurait. Il pouvait éloigner de lui les loups mais pas les souvenirs, pas les fantômes.
Un superbe mélange qui forme un tout, fabuleux puzzle où se juxtaposent jungle et zoo, tourbillons captifs et solidifiés qui grossissent, enrichis de contours, de sons et de couleurs sous la lumière de la lune ascendante. [...] On hisse les dernières frayeurs et le Cerf-volant est achevé, chairs anciennes fusionnées sous les mains brûlantes d'où émane une fumée bleutée. Montsuaire allume un cigare à la dernière étincelle de jaillie de son pouce, puis se fend d'un sourire cruel dont la lueur révèle la vraie nature du Cerf-volant : c'est un outil de destruction, un assemblage d'animaux sauvages fauteurs de ravages, dont les tollés rageurs percent le vent et noient le cœur.
L'homme en noir surgit des feuilles. Sa taille augmente, il ne cesse de grandir. Il pousse comme un arbre. Sur lui croissent des branches pareilles à des mains. Sa silhouette épouse celle de l'Arbre d'Halloween. Globes orangés et sourires de feu ornent comme festons et guirlandes ses bras tendus et ses doigts osseux. Il plisse les paupières, son rire est un tonnerre. Sa bouche qui halète éjecte un ouragan.
« Pas de sucreries, les petits, mais des fourberies ! Pas de gourmandises, mais des traitrises ! »
(p.38)
Et quelque part deux ou trois voix sourdes, peut-être quatre, fredonnent et psalmodient une complainte, sorte de vieille chanson de marins tissée de ciel et de temps, issue de l'époque où la terre endormie bougeait dans son sommeil. (p.34)
Ils songent à la Nuit de Tous les Saints et aux milliards de fantômes esseulés qui s’égarent dans les allées de l’Au-delà parmi les tourmentes glaciales et les vapeurs fumeuses.
– Si vous ne voulez pas que la maison soit construite, cachez les clous et les bois. Si vous ne voulez pas qu’un homme se rende malheureux avec la politique, n’allez pas lui cassez la tête en lui proposant deux points de vue sur une question, proposez-lui un seul.
Mieux encore, ne lui en proposez aucun.
Dans la bousculade et l’effervescence générale, Montag n’eut que le temps d’en lire une ligne, mais elle flamboya dans son esprit durant la minute suivante, comme imprimée au fer rouge. « Le temps s’est endormi dans le soleil de l’après-midi ». Il lâcha le livre.
- Pas d'heure de philosophie, pas d'heure de mélancolie.
- Le milieu familial peut miner l'enseignement donné à l'école.
- Gavez les hommes de données inoffensives.
- Tout ce que je demande, c'est un passe-temps solide.
- Si tu m'aimes un tant soit peu, tu supporteras cette épreuve.