Raymond Briggs

Cette BD raconte la vie des parents de l’auteur. Ethel et Ernest, est un couple ordinaire qui vit en Angleterre. Ils commencent leur vie ensemble en 1928 et ne sont séparés que par la mort en 1970.



C’est donc l’histoire d’une vie, d’un amour, d’une famille. Ils apprennent à se connaître, ils achètent une maison, on évoque le travail et la vie quotidienne. Leur unique enfant est au centre de leur vie et on le voit aussi grandir avec son lot d’inquiétudes pour les parents. C’est une vie normale, banale et pourtant très touchante par sont côté presque universel.



Mais au-delà de ce quotidien, c’est le portrait de l’Angleterre que nous livre cet album et même un portrait du 20ème siècle car Ernest et Ethel nous montre la société anglaise et ses changements et ils traversent des bouleversements historiques. Il y a la deuxième guerre mondiale avec le Blitz, l’évacuation des enfants et les abris anti aériens et le rationnement. Par leurs différents idéologiques, on suit aussi l’évolution politique du pays et puis toutes les innovations qui arrivent petit à petit dans le foyer comme la télévision et le réfrigérateur.



J’ai beaucoup aimé cette histoire d’une vie et les dessins sont vraiment sympa, au crayonné coloré et très réalistes : on se sent vraiment en Angleterre de ces différentes époques.



Une belle découverte que je vous recommande !
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Un album plein d’humour (humour anglais, bien sûr !), très proche d’une B.D. Il raconte en détails, même les plus triviaux, la longue journée du 24 décembre, de son réveil à son coucher très tardif, d’un Père Noël râleur et très mal embouché. Très drôle et original !

Et si vous vous demandez ce que le Père Noël fait le reste de l’année, vous aurez la réponse dans l’album suivant, Les vacances du Sacré Père Noël. Vous saurez du moins où il passe ses vacances… Une vision humoristique du tourisme en Normandie, en Ecosse et à Las Vegas.

Pour petits et grands.

Le roman d'une vie, celle d'Ernest et Ethel, un couple ordinaire qui a traversé le XXs avec ses joies et ses peines.



L'histoire :



La légende veut qu'Ethel et Ernest se soient rencontrés quand Ethel nettoyait un carreau dans la maison bourgeoise dans laquelle elle travaillait. Elle l'aurait vu, dévaler la rue, sur son vélo et un premier regard aurait suffi. Dans les années 20 en Angleterre, Ethel et Ernest tombent follement amoureux et Ethel, jeune femme conservatrice, va décider de tout abandonner pour suivre son nouvel amour. Elle passe donc de femme de chambre à femme au foyer. Ernest sera livreur de lait pendant plusieurs années. C'est un féru de nouvelles technologies et il aime par dessus tout écouter les actualités. Dans la maison de leur rêve, tous deux vont élever leur fils, Raymond qui va leur apporter quelques surprises...



Ce que j'en ai pensé :



L'histoire n'est pas celle d'un couple fictif mais des parents de l'auteur, Raymond Briggs. Elle est touchante car le regard qu'ils portent sur la société en mutation est souvent décalé et innocent. C'est une page de l'histoire qu'ils nous offrent avec un regard différent : la naissance de la télévision, le téléphone en mutation, le premier pas sur la Lune, les hippies, ...



Le portrait que l'auteur a dressé, loin d'être lisse ne cache pas les défauts de ses personnages et ils deviennent comme des membres de notre famille que l'on prend plaisir à voir se chamailler, qui nous font sourire par des réparties plus drôles les unes que les autres et qui nous montrent une innocence souvent perdu qui les rend attachants.
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Traduit par Alice Marchand



L'histoire d'une vie en BD, mais pas celle de personnages fictifs, ou encore de célébrités, non, celle de ses parents. Il fallait y penser et c'est ce qu'a fait le dessinateur et écrivain anglais Raymond Briggs. en mettant tout son talent dans ce récit dessiné.



L'histoire vraie donc, d'Ethel et Ernest Briggs dans l'Angleterre des années 20 à 70. Des gens normaux, pas de superhéros, des Anglais de la classe populaire : Ernest est laitier, Ethel est servante chez les "riches". jusqu'au jour où elle rencontre Ernest. Elle quitte tout pour se marier.



On va les accompagner et voir défiler sous nos yeux tout un pan de l'Histoire, la transformation de la société, et le regard que portent ces deux-là sur tout ça. Nous, qui sommes dans le futur, nous nous amusons de leurs réflexions parfois décalées, naïves, et mêmes étonnantes.



Le tour de force de Raymond Briggs est de donner à voir ses parents tels qu'ils étaient, avec leurs défauts, leurs convictions diamétralement opposées, leur caractère bien trempé, surtout Ethel qui a des idées bien arrêtées sur les choses. C'est à la fois terriblement drôle et émouvant, c'est ce qui rend ces gens attachants. On adore les voir se chamailler pour des bêtises .

Ces personnes ne sont pas de votre famille, mais pourtant c'est presque comme s'ils l'étaient. Du moins, ça a été mon sentiment tout au long de la lecture où je n'ai cessé de penser tour à tour à mes arrière grand-parents, puis mes grands-parents (ou plutôt un mix des deux) et enfin mes parents. Pourtant, ils ne sont pas anglais, du tout. Mais quelques bribes, des choses que ceux qui ont mon âge ont dû entendre évoquer de la part de leurs aïeux ou de ceux qui les ont connus...

Une presque traversée du XXe siècle à travers une histoire émouvante mais qui ne sombre jamais dans le pathos même quand Ernest et Ethel ne sont pas épargnés par les épreuves de la vie. Ils s'en sortent avec une bonne dose d'humour, d'auto-dérision et beaucoup d'amour.

A mettre entre toutes les mains, il n'y a pas d'âge pour lire cette BD, dont j'ai bien aimé le graphisme très coloré et très "british" (ça c'est peut-être dans ma tête pour ce dernier qualificatif).



Un bel hommage.

Ce livre a été adapté en film d'animation mais n'est malheureusement pas (encore?) sorti en France. On peut se procurer le DVD en VO.
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J'ai lu cette bande dessinée empruntée dans une bibliothèque en découvrant que c'était l'auteur du "Sacré Père-Noël" qui racontait la vie de ses parents...

Le héros maladroit et sympathique pour les enfants des Aventures de Bert revient pour transformer des moments banals et des tâches quotidiennes en "aventures" encore plus ridicules. Livreen anglais, facile pour débuter à lire en anglais.

Après le formidable Ethel et Ernest, le fabuleux Le bonhomme de neige, j'ai eu envie de poursuivre avec cet auteur.





Résumé de l'éditeur :



" Gentleman Jim, de son vrai nom Jim Boggles, est employé dans les WC municipaux. Devant les petites annonces, il rêve de quitter son emploi pour des aventures plus exaletantes. Pourquoi ne deviendrait-il pas aviateur pour l'armée de l'air ? Artiste peintre à Paris ? Cadre supérieur dans une entreprise ? Hélas pour tout cela il faut des diplômes et Jim ne sait pas ce que c'est. A l'école, on ne lui a donné qu'une Bible et la tête dure. Puis il voit un western à la télé et décide de devenir cow boy ! Sa femme Hilda pourrait même l'accompagner dans l'Ouest et être entraîneuse dans un bar ! Hélas, il n'a même pas assez d'argent pour s'acheter un billet pour le Texas. De déception en déception, Jim ne perd pas son optimisme naïf et finit par trouver le rêve qui lui correspond quand il découvre, dans un livre, les aventures de gentleman Jim : voilà ce qu'il va être, comme le héros qu'il découvre avec admiration : bandit des grands chemins ! Voler aux riches pour donner aux pauvres ! Il entend déjà le cliquetis des épées au clair de lune ... "



Ce que j'en pense :



Une déception. Rien à voir avec Ethel et Ernest et le regard tendre que l'auteur portait sur " les petites gens ". Ce n'est pas l'innocence ou la naïveté qui est mise en avant ici mais la bêtise de Jim et sa femme et j'ai trouvé cela un rien méprisant.

Sans compter le scénario brouillon qui s'éparpille faisant que le livre m'était déjà tombé des mains une première fois.



Rien de transcendant cette fois !

Un classique de la littérature de jeunesse qu'il me tardait de découvrir et de proposer à mes têtes blondes. Probablement l'un des albums les vendus dans le monde.







L'histoire :



Irrésistiblement attiré par la neige, un petit garçon sort de chez lui afin de faire naître de ses mains un superbe bonhomme de neige. Un peu de neige par ci, un peu de neige par là, une écharpe fine, un nez clownesque, un joli chapeau et le voilà !



Fier de son oeuvre, le petit garçon n'a de cesse de contempler son nouveau compagnon par la fenêtre jusqu'au soir où celui-ci semble soudainement s'animer ... Le redoux cependant n'est pas loin et il faut savoir profiter de chaque moment passé.



Mon avis :



Une grande douceur se dégage de ces planches tout en pastel, accentuée par les courbes et les tons pales. L'histoire se veut muette telle une invitation aux interprétations de chacun. Les personnages adorables semblent intemporelles et si attachants qu'il nous est difficile de les quitter.



Un très beau livre devenu un classique de la littérature jeunesse et plusieurs fois primé.


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Raymond Briggs est un grand monsieur de la littérature jeunesse britannique. Nous avions découvert en fin d'année dernière, son magnifique album "Le bonhomme de neige" qui venait d'être réédité par les Éditions Grasset pour son 40ème anniversaire de parution. Ce nouvel album est dans une tout autre veine.



Ethel et Ernest relate la vie d'un couple d'anglais de classe moyenne, au quotidien avec l'arrivée dans leur vie de la télévision, du téléphone ou encore du frigo. Les années passent, leur fils grandit, les guerres se succèdent et les pages des journaux se tournent. La vie avance, l'enfant quitte le nid, le progrès entre dans la maison et les jours passent. Inexorables.



A l'inverse du "bonhomme de neige", cet album est dense en informations. Les échanges se succèdent entre Ethel et Ernest. Raymond Briggs jette un oeil mélancolique sur ses parents, mais aussi très réaliste sur cette époque révolue qui s'étale de 1928 à 1971. A travers Ethel, le lecteur observe une femme d'intérieur très attachée à ses possessions et qui a beaucoup de mal à laisser entrer le progrès. Ernest, malgré le fait qu'il soit britannique est un peu plus ouvert, notamment lorsqu'il achète un frigo ou une voiture pour son foyer.



Raymond Briggs fait preuve d'un humour pincé très anglais à travers certaines scènes. Le lecteur sourira lors du montage de l'abri atomique par exemple. Mais également à Ethel, qui en tant que mère a du mal a laissé son petit garçon s'envoler. Puis qui dès qu'il vient la voir, lui offre un peigne pour qu'il se coiffe. Il est certain que cela sent le vécu. La démarcation entre les générations est très visible. Les parents de Raymond sont scandalisés à l'idée qu'il entre en école d'art, qu'il conduise un combi allemand, et j'en passe. Et lui, comme tout jeune homme d'un autre génération, les trouve un peu en retrait de la vraie vie. (...)
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Ce livre est un véritable chef d'œuvre, effectivement, nous suivons ce jeune génie dans une aventure palpitante et passionnante, ont pourrais croire que les copains d'UG et les adultes ont des cerveau en caillou mais UG et son père ont une bonne conscience, poursuivez ce livre incroyable qui est un livre digne d'une culture!!

Ug est un gosse de l'âge de pierre mécontent de ses conditions de vie. Il vit dans une caverne, porte un pantalon de pierre, a un lit et une couverture de pierre. Il n'en peut plus et voudrait des trucs plus doux, plus chouettes, plus chauds. Sa mère est exaspérée. Elle l'envoie jouer dehors (avec des pierres). Ug réfléchit beaucoup. On le traite de fou. Son père tout de même écoute et accepte de l'aider.

Une bande dessinée déjantée avec beaucoup d'humour, qui n'a qu'un seul défaut, celui de se terminer prématurément. On en aurait aimé plus.




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Un Pere Noel à la fois Vieux Monsieur Toutlemonde un peu grogno mais aussi magique... il a bercé ma jeunesse et comme je suis toujours jeune, je le ressors avec la même émotion chaque Noël. Peu de texte, je l'offre aussi facilement aux petits

L'adaptation en dessin animé de cet album a marqué mon enfance. C'est une histoire fabuleusement poétique, magique pour un enfant.

L'absence de texte laisse toute sa puissance poétique au dessin. C'est un plaisir d'imagination. Un des plus beau album jeunesse que je connaisse...

Ce Sacré Père Noël rêve de prendre des vacances au soleil. Il choisit soigneusement sa destination et s'aménage un van... qui sera néanmoins tiré par ses rennes. Mais ses vacances ne vont pas se dérouler aussi simplement qu'il l'espérait car son attelage ne passe pas franchement inaperçu. C'est aussi une satire très drôle sur le tourisme car notre Père-Noël est avant tout une caricature de touriste.
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Magnifique classique de l'album sans texte, sous forme de bande dessinée. Un petit garçon donne vie à un joli bonhomme de neige, il lui fait découvrir sa maison, ensemble ils vont faire quelques bêtises puis voyager à travers les paysages enneigés. Cela n'était-il qu'un rêve ?

Un très joli album évocateur de la magie des jeux de neige et du pouvoir infini de l’imagination.
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c'est l'histoire d'un gentil petit couple de retraités.

Des gens simples qui se sont retirés dans un petit cottage de la campagne anglaise.

Leur petit nid est un peu isolé, mais ils sont heureux.

Tout serait si, au loin, il n'y avait pas cette menace de guerre.

Heureusement, ils ont la brochure commodément éditée pour faire face à une éventuelle attaque nucléaire

Comment créer un abri.

Comment l'amménager.

Comment organiser la survie dans les 14 jours suivant l'attaque.

Ils se lancent donc dans les préparatifs, un peu inquiets. Mais aussi animés par une étrange excitation devant ce qui pertube leur routine. C'est bien beau de peindre les fenêtres en blanc pour repousser la chaluer, mais il ne faut quand même pas tâcher les rideaux. Et pas question d'utiliser les beaux coussins du salon pour l'abri.

Pëndant ce temps, au loin...

Ils seront prêts, nos gentils retraités, qui se rappellent du blitz, confondent les boches et les russkofs, qui espèrent que leur grand garçon sera à l'abri

Et puis...

C'est à ma connaissance le seul livre pour adulte réalisé par ce spécialiste des livres pour la jeunesse. Il s'attaque à la peur nucléaire, mais adopte un angle original. il se met à hauteur des gens les plus simples qui soit. Ils ne comprennent pas grand chose, affichent bien un patriotisme de façade, mais bien maladroit et peu convaincu. Ils ne sont en rien concernés par ce qui se joue au dessus de leur tête, mais seront en première loge. Pour eux, tout n'est qu'un petit jeu un peu absurde, qui implique de construire une cabane en attendant des jours meilleurs, tout en gardant une foi inébranlable en l'avenir. Tout cela n'est qu'un mauvais moment à passer, mais tout reprendra comme avant. C'est ce qui est arrivé après le Blitz. Ce sera pareil.

Une parenthèse désagréable...

S'ils savaient...

Raymond Briggs a traduit la petite routine de ses héros dans des pages chargées de petites cases remplies de dialogues qui traduisent en permananence toute la complicité qui peut lier un vieux couple, qui s'aime autant qu'il s'agace gentimment. Une vie de petits riens, de répétitions, d'instants partagés, par oppostion à quelques doubles pages oppressantes qui illustrent le compte-à-rebours inéluctable ou pour illustrer la compréhension très déformée des événements par le couple Boggs.
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Pas de texte dans cet album anglais de Noël ! L'enfant et l'adulte peuvent ainsi inventer l'histoire à partir des images qui recouvrent les pages, un peu à la manière des planches de bande dessinée.



Un classique aux illustrations douces qui rappellent la douceur de Noël. Tous les petits anglais connaissent ce personnage adapté en dessin animé, et au nez en orange et non en carotte (ça m'a marqué !).



Un classique de fin d'année à connaître si vous vous intéressez à la littérature jeunesse !