Raymond Briggs

Ce "Sacré Père Noël" est une pépite, un merveilleux livre à lire à nos enfants de 4, 5 ou 6 ans, avant de dormir. Ce Père Noël est un homme ordinaire, et, devant nous, il va se lever - en renchonnant un peu - le 24 décembre, prendre son petit déjeûner, s'habiller, sortir le traîneau du garage, le remplir de jouets, l'attacher aux rênes préalablement bien nourris, dire au revoir à son chien et à son chat, et enfin commencer sa tournée.

Au détour de chaque image, quantités de détails amusants dont nos enfants se délecteront.

À la fin de la tournée, compliquée, harassante, notre Père Noël va rentrer chez lui, quitter son habit, préparer le repas de Noël et ... se reposer. Ah! Il n'a pas oublié de prévoir un cadeau pour son chien et un cadeau pour son chat...

Et, surprise! Qu'a-t'il trouvé dans le couloir, en rentrant? Des cadeaux pour lui. Oui, le Père Noël a reçu des cadeaux... Nos enfants sont aux anges.

Courrez acheter cette merveille, qui, depuis plus de 70 ans, éblouit les enfants et les parents. Un vrai bonheur.

Lui est travailliste. Elle est conservatrice.

Et malgré la différence de sensibilité politique, c’est un couple uni ou chacun respecte l’autre.

C’est le quotidien de personnes modestes, du mariage jusqu’à la tombe.

Une vie familiale ordinaire dans leur petite maison de la banlieue de Londres.

Raymond Briggs réussit à faire une histoire attachante sur le quotidien de ses parents qui traversent le XXe siècle, des bombardements allemands à la new génération.

L’album a été réalisé en 1998, soit 27 ans après le décès d’Ethel et d’Ernest. Il aurait pu être réalisé aujourd’hui à l’identique.

Un récit émouvant sur le temps qui passe, sur les petits bonheurs d’une vie simple.

Délicieux comme une tasse de thé.

Le réveil sonne. Il est temps pour le Père Noël d'effectuer sa tournée annuelle en ce 24 décembre. Mais celui-ci se lève de mauvais poil et n'arrête pas de ronchonner. Il a froid et rêve de partir en vacances au soleil. D'autant plus que la météo annoncée ne laisse rien augurer de bon et sa nuit de livraison s'annonce mouvementée.



Quelques mois plus tard, nous retrouvons notre cher Père Noël au début de l'été. Ce dernier décide de transformer son traineau en caravane afin de s'octroyer quelques jours de repos bien mérités. Direction la France, l'Ecosse et Las Vegas dans une escapade riche en péripéties. Difficile de passer inaperçu lorsque l'on voyage avec ses rennes.



Cette magnifique intégrale réunit deux histoires intemporelles du célèbre Raymond Briggs qui nous a quittés cette année et que j'avais déjà rencontré avec le superbe livre Ethel et Ernest.



Deux récits savoureux et drôles aux vignettes désuètes, pleines de charme et dans lesquels le texte se fait peu présent. L'occasion notamment de vivre la nuit de Noël à travers le regard du Père Noël et de découvrir qu'il possède un sacré caractère.



Un album qui sent bon Noël et se déguste à tous âges.
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Alors qu’il rêve de vacances au soleil, de plage et de repos, le Père Noël se réveille en plein hiver glacial. C’est le 24 décembre, jour de ce sacré Noël. Alors qu’il se prépare tranquillement pour sa tournée avec ses rennes, la météo annoncée pour sa tournée est vraiment mauvaise, très mauvaise : sacré froid, sacrée neige… Il faut bien reconnaître que c’est un sacré travail entre les cheminées étroites et pleines de suie, les antennes sur les toits, les escaliers, sans oublier les chats et les maisons difficiles d’accès.

C’est un vieil homme bougon et grognon qui s’accommode pourtant de sa tâche pour le plaisir des enfants de par le monde. Et il n’y a pas à dire, ce sacré Père Noël ronchon nous fait sacrément rire au fil de cette nuit magique qui se répète inlassablement chaque année. Avec sa mise en page aux allures de bande dessinée, l’aventure du Père Noël se lit et se vit dans le détail, rendant le quotidien de ce bonhomme au manteau rouge assez proche du notre. Entre le rythme de sa journée et son caractère emporté, ce vieux bonhomme perd un peu de son mystère et tend à ressembler à un bon vieux grand-père mal luné.

J’ai aussi été portée par le style désuet des illustrations qui, aujourd’hui, ajoute à l’intemporalité du personnage et de cette nuit magique. L’alternance plan rapproché, plan large dynamise l’histoire comme le ferait un petit film d’animation et permet à l’auteur de faire avancer son histoire sur une temporalité intéressante pour ce format de livre jeunesse. Sacré Père Noël est un album drôle porté par un personnage sympathique qui séduit toute la famille et fait rire dès le plus jeune âge.

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Sacré album ! Rouge et or, étincelant de cristaux glacés et au milieu, la bouille du Père Noël. Une frimousse hébétée qui m’a fait d’emblée retomber en enfance. Ce personnage imaginé par Raymond Briggs a déjà ravi plusieurs générations de mouflets : cette belle intégrale rassemblant les deux bandes-dessinées qui lui sont dédiées promet de chouettes moments de partage intergénérationnels. 



La première histoire nous révèle l’envers du décor féérique de Noël. Sacré boulot que de devoir se lever aux aurores et braver le froid et la cendre des cheminées dans son costume rouge pour distribuer des cadeaux sur toute la planète ! Sacrée neige ! Sacrés pieds gelés ! Sacrés logements inaccessibles ! Le père Noël grogne et bougonne, rouspète et ronchonne… au point que cela devient franchement entraînant et qu’on prend grand plaisir à râler de concert. Il y a aussi quelque chose de satisfaisant à le voir accomplir si bien sa tâche pour le bonheur des habitant.e.s du monde entier. Puis goûter un repos bien mérité avec un festin, de l’alcool bien fort et une bouillotte. 



On pourrait croire que l’humeur du sacré Père Noël s’améliorerait aux beaux jours ? Et bien pas du tout. Parce que figurez-vous que dans la deuxième histoire, il s’est mis en tête de jouer les touristes dans un pays aux mœurs étranges : la France ! Pas facile de rester incognito au camping quand on ne connaît pas les coutumes locales, qu’on voyage avec des rennes et qu’on a une dégaine aussi reconnaissable… C’est donc une aventure bien dosée en humour anglais, bref, de sacrées vacances.



Le trait, les couleurs et les détails (impayable papier-peint !) ont un charme vintage tout à fait assorti au protagoniste (extraits accessibles via le lien ci-dessous). Raymond Briggs laisse percer chez ce grincheux une tendresse désarmante et, il faut bien le dire, adorable. Sacrée lecture. 
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Un album plein d’humour (humour anglais, bien sûr !), très proche d’une B.D. Il raconte en détails, même les plus triviaux, la longue journée du 24 décembre, de son réveil à son coucher très tardif, d’un Père Noël râleur et très mal embouché. Très drôle et original !

Et si vous vous demandez ce que le Père Noël fait le reste de l’année, vous aurez la réponse dans l’album suivant, Les vacances du Sacré Père Noël. Vous saurez du moins où il passe ses vacances… Une vision humoristique du tourisme en Normandie, en Ecosse et à Las Vegas.

Pour petits et grands.

Le héros maladroit et sympathique pour les enfants des Aventures de Bert revient pour transformer des moments banals et des tâches quotidiennes en "aventures" encore plus ridicules. Livreen anglais, facile pour débuter à lire en anglais.

Publié pour la première fois en 1978, Le Bonhomme de neige de Raymond Briggs est un modèle de narration sans texte. On y retrouve un système de cases proche de la bande-dessinée adapté à la lecture des jeunes enfants. Le travail graphique aux pastels donne à l'ensemble une douceur feutrée très adéquate pour cette thématique hivernale. Quand à l'histoire en elle-même, elle met en scène l'amitié d'une nuit entre un enfant et un bonhomme de neige qui découvre ce qu'est l'humanité.

Un best-seller qui n'a pas pris une ride.
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Cette BD raconte l’histoire des parents de Raymond Briggs, depuis le jour de leur rencontre (un lundi en 1928), jusqu’à leur mort, en 1970 pour Ethel et 1971 pour Ernest, et c’est extrêmement touchant. Ils forment un couple harmonieux, ce sont des gens simples, très en retrait, discrets, qui ont au fil des années du mal à composer avec la modernité. Ils sont britanniques jusqu’au bout des cils, c’est délicieux de voir le siècle dernier passer sous leurs commentaires. Le regard porté sur eux par leur fils est d’une tendresse totale, et malgré la pudeur avec laquelle il narre les derniers moments la gorge du lecteur se serre.

Voilà une sympathique B.D signée Raymond Briggs dont on retrouve la patte si particulière. Le quotidien de ce petit garçon de l’âge de pierre amusera autant les enfants que les adultes, il y a plusieurs niveaux de lecture. L’humour fait la part belle à l’absurde et l’auteur déploie une réjouissante imagination pour imaginer des situations loufoques. Un très bon moment de lecture.

Après le formidable Ethel et Ernest, le fabuleux Le bonhomme de neige, j'ai eu envie de poursuivre avec cet auteur.





Résumé de l'éditeur :



" Gentleman Jim, de son vrai nom Jim Boggles, est employé dans les WC municipaux. Devant les petites annonces, il rêve de quitter son emploi pour des aventures plus exaletantes. Pourquoi ne deviendrait-il pas aviateur pour l'armée de l'air ? Artiste peintre à Paris ? Cadre supérieur dans une entreprise ? Hélas pour tout cela il faut des diplômes et Jim ne sait pas ce que c'est. A l'école, on ne lui a donné qu'une Bible et la tête dure. Puis il voit un western à la télé et décide de devenir cow boy ! Sa femme Hilda pourrait même l'accompagner dans l'Ouest et être entraîneuse dans un bar ! Hélas, il n'a même pas assez d'argent pour s'acheter un billet pour le Texas. De déception en déception, Jim ne perd pas son optimisme naïf et finit par trouver le rêve qui lui correspond quand il découvre, dans un livre, les aventures de gentleman Jim : voilà ce qu'il va être, comme le héros qu'il découvre avec admiration : bandit des grands chemins ! Voler aux riches pour donner aux pauvres ! Il entend déjà le cliquetis des épées au clair de lune ... "



Ce que j'en pense :



Une déception. Rien à voir avec Ethel et Ernest et le regard tendre que l'auteur portait sur " les petites gens ". Ce n'est pas l'innocence ou la naïveté qui est mise en avant ici mais la bêtise de Jim et sa femme et j'ai trouvé cela un rien méprisant.

Sans compter le scénario brouillon qui s'éparpille faisant que le livre m'était déjà tombé des mains une première fois.



Rien de transcendant cette fois !

Le roman d'une vie, celle d'Ernest et Ethel, un couple ordinaire qui a traversé le XXs avec ses joies et ses peines.



L'histoire :



La légende veut qu'Ethel et Ernest se soient rencontrés quand Ethel nettoyait un carreau dans la maison bourgeoise dans laquelle elle travaillait. Elle l'aurait vu, dévaler la rue, sur son vélo et un premier regard aurait suffi. Dans les années 20 en Angleterre, Ethel et Ernest tombent follement amoureux et Ethel, jeune femme conservatrice, va décider de tout abandonner pour suivre son nouvel amour. Elle passe donc de femme de chambre à femme au foyer. Ernest sera livreur de lait pendant plusieurs années. C'est un féru de nouvelles technologies et il aime par dessus tout écouter les actualités. Dans la maison de leur rêve, tous deux vont élever leur fils, Raymond qui va leur apporter quelques surprises...



Ce que j'en ai pensé :



L'histoire n'est pas celle d'un couple fictif mais des parents de l'auteur, Raymond Briggs. Elle est touchante car le regard qu'ils portent sur la société en mutation est souvent décalé et innocent. C'est une page de l'histoire qu'ils nous offrent avec un regard différent : la naissance de la télévision, le téléphone en mutation, le premier pas sur la Lune, les hippies, ...



Le portrait que l'auteur a dressé, loin d'être lisse ne cache pas les défauts de ses personnages et ils deviennent comme des membres de notre famille que l'on prend plaisir à voir se chamailler, qui nous font sourire par des réparties plus drôles les unes que les autres et qui nous montrent une innocence souvent perdu qui les rend attachants.
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Un classique de la littérature de jeunesse qu'il me tardait de découvrir et de proposer à mes têtes blondes. Probablement l'un des albums les vendus dans le monde.







L'histoire :



Irrésistiblement attiré par la neige, un petit garçon sort de chez lui afin de faire naître de ses mains un superbe bonhomme de neige. Un peu de neige par ci, un peu de neige par là, une écharpe fine, un nez clownesque, un joli chapeau et le voilà !



Fier de son oeuvre, le petit garçon n'a de cesse de contempler son nouveau compagnon par la fenêtre jusqu'au soir où celui-ci semble soudainement s'animer ... Le redoux cependant n'est pas loin et il faut savoir profiter de chaque moment passé.



Mon avis :



Une grande douceur se dégage de ces planches tout en pastel, accentuée par les courbes et les tons pales. L'histoire se veut muette telle une invitation aux interprétations de chacun. Les personnages adorables semblent intemporelles et si attachants qu'il nous est difficile de les quitter.



Un très beau livre devenu un classique de la littérature jeunesse et plusieurs fois primé.


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Ethel et Ernest forment un couple anglais tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Dans cette bande-dessinée, l'auteur a choisi de retracer la vie de ces deux personnes particulièrement chères à son coeur puisque ce sont ses parents.



Des années 1930 aux années 1970, on assiste à une succession de scènes reconstituant ainsi le quotidien de cette famille, avec ses épreuves et ses moments de bonheur. Raymond Briggs évoque leur rencontre, l'achat de leur maison, les difficultés d'être parents mais aussi la guerre, la modernisation de la société avec notamment l'arrivée de la télévision ou du téléphone.



À travers les yeux d'Ethel et d'Ernest, cette bande-dessinée nous permet surtout de revenir sur tout un pan de l'Histoire du XXème siècle, de retracer les grands bouleversements politiques et sociaux de cette époque.



L'histoire d'une famille simple, quelconque mais qui se démarque par son succulent humour grâce aux propos décalés de ce duo, à leurs querelles politiques et à leurs réactions face aux situations qu'ils vivent. Deux personnages vraiment attendrissants et que j'ai quitté non sans émotion.  



J'ai appris qu'il existait un film d'animation réalisé à partir de ce récit paru pour la première fois en 1998 et je vais tenter de mettre la main dessus.



Une lecture savoureuse et piquante, un très bel hommage rendu aux parents de Raymond Briggs.
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Une vie en bulles et en dessins, l’histoire vraie d’un amour de quarante ans, la traversée d’un demi siècle, l’hommage émouvant d’un homme à ses parents, Ethel et Ernest.

1928, l’amour naissant donne des ailes, le mariage s’ensuit naturellement. Puis c’est l’installation dans la grande maison vide de briques rouges. C’est la joie, la clarté, la chaleur, la douceur, le grand bonheur. La vie s’emballe, le travail, le quotidien, le manque d’argent, la débrouille. Enfin l’enfant tant désiré arrive. L’amour s’étend, immense. La modernité avance, l’argent continue à manquer… mais l’enfant qui grandit fait oublier les mauvais moments, éclaire tout. Et voilà que la guerre gronde au loin, se rapproche inévitablement, prive l’horizon de lumière. On éloigne l’enfant. La campagne anglaise le protégera tant qu’il le faudra, même si c’est dur de le voir partir. La paix reviendra sur la pointe des pieds, l’enfant décrochera une bourse, voudra devenir artiste… Ethel et Ernest vieilliront et toujours poursuivront leurs chamailleries, leurs éclats de rire, leur tendre regard l’un envers l’autre… Aucune épreuve n’aura atteint leur amour.

Ethel et Ernest, l’existence rayonnante d’un couple ordinaire pour le lecteur qui peut s’identifier à l’envie, la vie heureuse de parents extraordinaires contée divinement par un fils aimant et aimé.
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Publié pour la première fois en 1998, Grasset nous offre une nouvelle édition et me fait découvrir ce chef d'oeuvre car plus qu'une bande dessinée il s'agit du roman d'une vie, celle des parents de Raymond Briggs qui ont traversé les époques et connu le développement de la technologie notamment domestique.

Il ne se passe rien d'absolument éblouissant mais ces moments de vie simple d'un couple ayant conçu le bonheur (un enfant) un peu tard pour l'époque et qui porte un regard simple sur la société est un véritable enchantement.

On y découvre ainsi l'Angleterre d'avant guerre, puis la destruction de la ville et ses abris anti-obus, le crédit pour une maison, l'arrivée de la télévision, l'amour et les disputes, l'enfance, l'électroménager, la politique, la voiture neuve, et puis ce sont les années qui passent, Raymond et ses cheveux longs qui perturbent énormément sa mère, puis la vieillesse s'installe et son lot de maux, la maladie et la mort.



Une oeuvre intemporelle, l'hommage d'un fils à ses parents modestes qui ont toujours fait front malgré les difficultés; et puis c'est surtout des décennies que l'on survole entre les années 30 et 70 avec l'amélioration des conditions de vie. Il y a enfin ce dessin à la fois très coloré et mélancolique, découpant en petites cases une vie heureuse et enfuie, ces cases qui résument une vie bien remplie et un temps révolu.
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Raymond Briggs est un grand monsieur de la littérature jeunesse britannique. Nous avions découvert en fin d'année dernière, son magnifique album "Le bonhomme de neige" qui venait d'être réédité par les Éditions Grasset pour son 40ème anniversaire de parution. Ce nouvel album est dans une tout autre veine.



Ethel et Ernest relate la vie d'un couple d'anglais de classe moyenne, au quotidien avec l'arrivée dans leur vie de la télévision, du téléphone ou encore du frigo. Les années passent, leur fils grandit, les guerres se succèdent et les pages des journaux se tournent. La vie avance, l'enfant quitte le nid, le progrès entre dans la maison et les jours passent. Inexorables.



A l'inverse du "bonhomme de neige", cet album est dense en informations. Les échanges se succèdent entre Ethel et Ernest. Raymond Briggs jette un oeil mélancolique sur ses parents, mais aussi très réaliste sur cette époque révolue qui s'étale de 1928 à 1971. A travers Ethel, le lecteur observe une femme d'intérieur très attachée à ses possessions et qui a beaucoup de mal à laisser entrer le progrès. Ernest, malgré le fait qu'il soit britannique est un peu plus ouvert, notamment lorsqu'il achète un frigo ou une voiture pour son foyer.



Raymond Briggs fait preuve d'un humour pincé très anglais à travers certaines scènes. Le lecteur sourira lors du montage de l'abri atomique par exemple. Mais également à Ethel, qui en tant que mère a du mal a laissé son petit garçon s'envoler. Puis qui dès qu'il vient la voir, lui offre un peigne pour qu'il se coiffe. Il est certain que cela sent le vécu. La démarcation entre les générations est très visible. Les parents de Raymond sont scandalisés à l'idée qu'il entre en école d'art, qu'il conduise un combi allemand, et j'en passe. Et lui, comme tout jeune homme d'un autre génération, les trouve un peu en retrait de la vraie vie. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..

Ce livre est un véritable chef d'œuvre, effectivement, nous suivons ce jeune génie dans une aventure palpitante et passionnante, ont pourrais croire que les copains d'UG et les adultes ont des cerveau en caillou mais UG et son père ont une bonne conscience, poursuivez ce livre incroyable qui est un livre digne d'une culture!!

Magnifique classique de l'album sans texte, sous forme de bande dessinée. Un petit garçon donne vie à un joli bonhomme de neige, il lui fait découvrir sa maison, ensemble ils vont faire quelques bêtises puis voyager à travers les paysages enneigés. Cela n'était-il qu'un rêve ?

Un très joli album évocateur de la magie des jeux de neige et du pouvoir infini de l’imagination.
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