"Ces impressions contradictoires, ces sentiments opposés qui cohabitent à la minute et vous "remuent les émotions", c'est ça l'Inde. Voir sortir de la boue, dans le pire des bidonvilles, un homme vêtu de blanc, d'un blanc immaculé, là où en cinq minutes on serait noir de la tête aux pieds, c'est ça l'Inde : la pureté qui pousse sur l'abject. La vie, la mort juxtaposées." (Payot - p.73)
"Plus qu'ailleurs, le voyageur est soumis, lors de son arrivée en Inde, à un choc culturel qui semble obéir à la loi du "tout ou rien" : c'est la séduction ou la répulsion, car, dit-on, on ne frappe pas à la porte de l'Inde : on est aspiré ou rejeté." (Payot - p.66)
Savoir faire une pause, sur place, en soi, c’est avant tout poser un nouveau regard sur ce qui nous entoure et, comme on le répète inlassablement en Afrique, avoir toujours à l’esprit le matin, au réveil, qu’on doit mourir demain.
En Inde, la vie est à l'état pur,
Là-bas, me disait une jeune femme, à tous les coins de rue la vie te pète à la tête."