AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.84/5 (sur 163 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Inde , 1970
Biographie :

Indu Sundaresan est l'auteur des best-sellers internationaux La Vingtième Épouse, Le Festin de roses et La Splendeur du silence, parus aux Éditions Michel Lafon.

Après la mort de son père, pilote de l’Indian Air Force, dans un accident d’avion, sa famille s’installe à Bangalore, puis Indu Sundaresan part étudier l’économie à l’université du Delaware.

Son premier livre, La Vingtième Épouse (2002), obtient le Washington State Book Award et remporte un énorme succès. La suite de ce roman, Le Festin de roses (2003), est également un best-seller.

Définitivement installée aux États-Unis, Indu Sundaresan vit actuellement dans les environs de Seattle.

Source : www.livredepoche.com
Ajouter des informations
Bibliographie de Indu Sundaresan   (5)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Elle était au courant du Mausolée de lumière que son père voulait édifier pour sa mère, honorant ainsi une femme d'un joyau de marbre comme aucun empereur avant lui, et nul autre après lui. Puisque Mumtaz n'était pas là, Jahanara prendrait sa succession à peu près en tout ; cependant elle ne pensait pas que sa vie en ce moment, ni celle de Goharara dont la venue avait tué cette femme irremplaçable, compterait pour beaucoup pour les siècles à venir. Elles ne seraient jamais que les filles de Mumtaz Mahal, toujours dans l'ombre lorsque celle-ci éclaterait de lumière. Elles seraient à jamais princesses dans l'ombre de la défunte impératrice.
Commenter  J’apprécie          60
Les singes hantaient le temple d'Hanuman, mendiant des bananes et des noix de coco aux pèlerins. Ils envahissaient le banian au point de ne plus former qu'une masse de fourrure gris argenté percée d'yeux brillants cerclés de noir. De temps à autre, un bébé tombait des bras de sa mère, qui se balançait de branche en branche et se rattrapait au tronc de ses petites pattes flageolantes. Bikaner en avait rapporté un à la maison quand il avait cinq ans. Il lui avait lié les mains et attaché une patte à un rocher.
Commenter  J’apprécie          50
Dans la lumière froide du matin, il se retrouve face à son grand-père, devenu brusquement un étranger. Jadis, cet homme le prenait sur ses genoux et lui parlait pendant des heures. Ses propos, sa voix évoquaient les rois et les dieux peuplant la mythologie hindoue, qui devenaient vivants et réels grâce aux convictions de dada et à l'imagination de Ram. Même son nom, Ram, vient de lui.
Commenter  J’apprécie          50
Je regarde mon regard sur Kamal, la gorge nouée. Cet homme jadis si passionné n'est plus qu'une forme vide gisant sur des draps aussi blancs que son teint. Des veines saillent sous la peau fragile que, jadis, je couvrais de baisers. Quelque part, dans sa poitrine, un souffle parvient à pénétrer ses poumons qu'il emplit brièvement avant de s'échapper.
Commenter  J’apprécie          50
"At first there is no sensation, no feeling at all, not even fear. Just an intense, heart-filled longing for freedom. Then strangely it is peaceful, no remorse at leaving behind the old life and stepping into the new. Meha laughs out loud, listening to the sound of her voice echo down the well of balconies. But no one wakes in the flats. No lights come on, no heads stick out of windows, no fists are shaken in disgust. They all still sleep. Tomorrow they will know, Meha thinks. Tomorrow they will see what Chandar and she have done. Time enough for that." (Washington Square Press - p. 37)
Commenter  J’apprécie          40
"Le mausolée fut dessiné d'après un coffre à bijoux que possédait Mehrunnisa. Carré, il mesurait soixante-neuf pieds de côté. A chaque angle, se dressait un minaret octogonal surmonté d'une galerie et d'une coupole arrondies. Au centre du toit en terrasse, on avait élevé un baradari aux murs marquetés de jalis de marbre, qui contenait deux cénotaphes de marbre blanc, marqués au nom de Ghias et de sa femme, Asmat. Leur dernière demeure se trouvait en dessous, également signalée par deux pierres tombales, au milieu de la salle principale, enduites d'un chunam poli, un plâtre chaux teint en jaune. Là, le sol était en marbre serti de pierres semi-précieuses et les jalis semblaient aussi délicatement découpés.
Mais c'était l'extérieur qui devait éblouir le visiteur, la surface entièrement ciselée d'étoiles, d'hexagones, de carrés, de fleurs, d'arcs et de courbes donnant l'impression qu'il y avait davantage d'incrustations que de marbre.
Pour choisir les joyaux qu'il faudrait sertir dans cette pietra dura, Mehrunnisa avait étalé des gemmes sur son tapis et longuement réfléchi avant d'opter pour des couleurs douces : de la sardoine pour les bruns, mais aussi des calcaires jaunes vifs, du jaspe vert foncé et le noir de l'héliotrope. Les rouges, les bleus, les roses restèrent sur le tapis." (Michel Lafon - p.63-64)
Commenter  J’apprécie          20
Agra
Samedi 23 juillet 1633
16 Muharram A.H. 1043
Alors que les oiseaux s'agitaient dans les arbres et que l'indigo du ciel se désintégrait à l'aube naissante, deux hommes se tenaient sur la plate-forme de grès du grand porche d'où ils contemplaient les jardins de la terrasse en bordure de rivière.
La journée de travail n'avait pas encore commencé. Les hommes demeuraient immobiles, plongés dans leurs pensées. La chaleur obnubilante de la veille s'était finalement fondue dans l'obscurité et il faisait plus frais maintenant. L'air pur embaumait la fleur de ketki plantée par quelque ouvrier autour de la terrasse. Lorsque le soleil se lèveraient, les pétales s'ouvriraient, agressifs, longs comme un avant-bras, dégageant un parfum puissant.
- Cela sera-t-il vraiment le paradis sur terre, Mirza Amanat Khan ? demanda le plus âgé des deux hommes.
Il dominait son compagnon d'au moins une tête. Ustad Ahmad Lahori venant d'entrer dans sa soixante-troisième année sur cette terre, et la plupart avait étaient consacrées au service des empereurs moghols de l'Hindoustan.
Commenter  J’apprécie          20
Ils étaient tout proches, désormais. Leurs têtes se touchaient, mêlant leurs cheveux. Mila, plongeant les yeux dans ceux de Sam, y vit un brouillard bleuté. Leurs souffles se confondaient. L'un et l'autre étaient incapables de prononcer un mot. Ils attendaient, immobiles, dans les clartés rouges et blanches de leur abris.
Commenter  J’apprécie          30
Et maintenant ..., songeait-elle dans la maison de l'amir, au bord du lac, à regarder le ciel se coucher. Il avait posé une main tiède et vigoureuse sur sa taille et se tenait si près qu'elle pouvait presque entendre les battements de son coeur. Dès l'instant, où elle avait posé le pied sur le ponton où il l'attendait, elle se sentit délestée de toute confiance, de toute audace, au point de juste oser la tête vers lui. A peine était-elle parvenue à soutenir son regard, qu'elle sentit la peau de son visage la brûler en le voyant descendre ostensiblement la bouche. Elle mordit la lèvre. Jusque-là, chaque fois qu'ils s'étaient rencontrés, c'était à la faveur de la nuit, lorsque l'ombre tombait chastement sur les prunelles de l'amir, lorsqu'elle sentant sa présence plus qu'elle ne le voyait.
Commenter  J’apprécie          20
C'est grâce à Jai que Raman était à Rudrakot, royaume qui possédait déjà son résident britannique. Les deux titres - agent politique et résident - étaient interchangeables, et, dans la plupart des royaumes indépendants du Radj britannique, c'était l'un ou l'autre. L'agent politique avait la main du gouvernement britannique lourdement posée sur la maigre épaule du royaume princier. La Compagnie Britannique des Indes orientales avait créé cet emploi des années avant que l'Inde ne devienne possession de la Couronne sous la reine Victoria. L'agent politique jouissait d'une influence sans limites ; il conseillait les gouvernants sur les politiques agricoles, les taxes, les impôts ou les cérémonies officielles, et il lui arrivait même d'arranger des mariages entre princes et princesses.
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Indu Sundaresan (241)Voir plus

Quiz Voir plus

Connaissez-vous...😁

La chérophobie est la phobie:

de manger de la viande
de dépenser de l'argent
du péché de chair
du bonheur

1 questions
26 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}