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3.65/5 (sur 583 notes)

Nationalité : Inde
Né(e) à : New Delhi , le 14 Octobre 1952
Biographie :

Bulbul Sharma est peintre, illustratrice et écrivain.

Elle a terminé son diplôme en langue et littérature russes de l'Université Jawaharlal Nehru, New Delhi en 1972. Puis elle est allée à l'Université d'État de Moscou pour l'enseignement supérieur.

Elle travaille comme professeur d'arts plastiques auprès d'enfants handicapés.

Elle est l'auteure de plusieurs romans et recueils de nouvelles, dont : "La Colère des aubergines", "Mes sacrées tantes", "Mangue amère" et "Maintenant que j'ai cinquante ans", "La vie troublée d'un tailleur pour dames".

En été 2007, une grande exposition de ses œuvres avait lieu à Londres.

Elle partage son temps entre Londres, New Delhi et son village des contreforts de l'Himalaya.

Source : Wikipedia www.editions-picquier.f
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Catherine Destivelle, triple championne du monde d'escalade signe la première bande dessinée sur l'histoire de ce sport qui connaît, depuis quelques années, une popularité fulgurante. Des pionniers intrépides du XIXe siècle aux stars mondiales d'aujourd'hui, "Il était une fois l'escalade" est un récit d'aventures qui s'adresse aux grimpeurs passionnés comme aux néophytes. Découvrez les exploits de grimpeurs légendaires comme Paul Preuss, Patrick Edlinger, Lynn Hill, Chris Sharma, Adam Ondra ou Alex Honnold. Cette bande dessinée de Catherine Destivelle et David Chambre, illustrée par Laurent Bidot, vous emmène sur les voies les plus mythiques du monde : des parois spectaculaires du Yosemite aux majestueuses gorges du Verdon en passant par les rochers de Fontainebleau ou les blocs artificiels des Jeux Olympiques. Attention au vertige : frissons garantis ! À découvrir ici : https://arenes.fr/livre/il-etait-une-fois-lescalade/ Abonnez-vous à notre chaîne Les Arènes du Savoir https://www.youtube.com/c/lesarenesdusavoir/?sub_confirmation=1 Suivez-nous sur les réseaux Facebook https://www.facebook.com/editionslesarenes Instagram https://www.instagram.com/les_arenes Twitter https://twitter.com/les_arenes
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Citations et extraits (114) Voir plus Ajouter une citation
Je te le dis cela me fait peur. Autant d'arrogance, ce n'est pas bon pour une femme, qui sait ce qu'elle pourrait faire un jour.
Je m’inquiète pour mon pauvre fils, lui qui est si gentil. Continua Gitasri, et son époux lui répondit d'un doux ronflement.
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Tout ce dont il se souvenait, c'est qu'il émanait toujours d'elle un léger parfum qui la suivait partout où elle allait, mais ce n'était que maintenant, dans le jardin, qu'il comprenait que ce parfum venait des fleurs qu'elle avait dans les cheveux.
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- Mais quand on est vieux, il est normal d'avoir l'air vieux [...]. Les gens vous respectent, vous touchent les pieds.
[...]
Elle aussi était contente d'être vieille car à présent elle se sentait en sécurité. Les hommes, dans les maisons où elle travaillait, la laissaient tranquille, et elle pouvait dormir la porte ouverte. En avait-il fallu du temps, pour vieillir ! Des années de combat contre les mains qui cherchaient à la toucher, à la pincer, dans les cuisines et les couloirs de toutes les maisons où elle avait vécu. Si vous vous plaignez auprès des patronnes, elles n'aimaient pas cela et vous regardaient avec suspicion, comme si vous l'aviez cherché.
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Dans cette maison où sa mère lui avait dit qu'elle devrait vivre jusqu'à la fin de ses jours, il n'y avait qu'un vieux domestique. Elle était encore en train d'enlever les pétales de roses quand il se présenta devant sa porte, dans le couloir, et toussa.
- Qu'y a-t-il ? finit-elle par demander après qu'il eut toussé de nouveau et se fut éclairci la gorge à plusieurs reprises ; elle n'était pas sûre d'avoir le droit de parler à qui que ce soit et encore moins à un homme.
- Bhabhi est tombée malade. Dada demande si vous pouvez cuisiner quelque chose ou s'il doit faire venir quelqu'un du village.
Nanni, abrutie par le parfum des roses fanées, prit une décision qui allait ruiner sa vie entière.
Elle se leva, trébucha sur la bas de son sari de jeune mariée, et dit de sa voix claire d'adolescente de seize ans :
- C'est moi qui vais cuisiner aujourd'hui. Dis à Babhi de se reposer.

Sept - L'histoire de Nanni
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J'ai porté la robe de chambre à chaque fois que j'allaitais ma fille, et le tissu s'est imprégné d'une douce odeur de bébé. Ma fille a grandi, la robe de chambre est devenue sa couverture préférée. Elle l’agrippait de ses petits doigts et la serrait contre elle quand elle était triste ou en colère contre nous. Mon fils, né quelques années plus tard, n'arrivait pas à s'endormir si je ne le berçais pas dans mes bras, vêtue de la vieille robe de chambre.
Nous étions obligés de la cacher sur le haut d'une armoire pour éviter que le chien ne se love dedans. A chaque fois qu'il la trouvait, il s’affalait dessus de tout son poids et grognait si j'essayais de la lui retirer. Il y a maintenant des touffes de poils accrochées au velours et les manches sont toutes effilochées aux poignets.

La robe de chambre en velours rose
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Sa nourriture très simple, sans garniture ni couleur, nous était toujours particulièrement chère parce que c'était sa façon à elle de nous caresser sans se polluer les mains.

(dans "Dida le dit avec des choux-fleurs")
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Une averse brutale avait fait ressortir des centaines de minuscules pousses de mauvaises herbes et Meera préférait les enlever tout de suite, avant qu'elles n'aient eu le temps de plonger leurs racines au plus profond de la terre. La jardinier la suivait des yeux depuis l'ombre du margousier. Il n'aimait pas qu'elle travaille dans le jardin, mais Merra préférait ignorer ses regards désapprobateurs. Elle avait de la peine pour les pousses qu'elle arrachait et jetait sur le tas de déchets à brûler. Pauvres petites choses, elles aussi avaient besoin d'un sol dans lequel s'ancrer. Ce n'était pas leur faute si elles aimaient bien son jardin. Peut-être devrait-elle les laisser s'épanouir à leur guise dans la pelouse ? Après tout elles étaient vertes elles aussi, peut-être même encore plus vertes que le gazon. Mais les gens n'aimaient pas les mauvaises herbes. Et il fallait toujours se plier aux exigences d'autrui, sans quoi il était impossible de s'intégrer, comme c'était le cas pour ces pauvres petites pousses.

Le mariage de Meera
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Mort ou vif, le sang mauvais reste mauvais [...].

(dans "Un goût pour l'abnégation")
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En fait, on disait au village que sa mère avait été effrayée par un taureau au moment de la naissance, et que les effets désastreux de cet événement furent visibles dès le plus jeune âge du garçon sur son visage et dans son tempérament. Gajanath avait la peau très sombre, des yeux globuleux, et sa tête était solidement enfoncée sur son corps trapu sans laisser voir le moindre centimètre de cou. Sa mâchoire inférieure était légèrement protubérante, comme s'il s'apprêtait à tout moment à contrer une offense. Son humeur s'enflammait aussi vite qu'une allumette dans l’herbe sèche, et son caractère soupe au lait était connu de tout le village. Personne n'osait ne serait-ce que le saluer, de peur de laisser échapper quelque chose qui aurait pu lui déplaire. Ils se souvenaient tous qu'un jour, un étranger avait fait une remarque sur les plants de moutarde, il avait trouvé que ceux-ci avaient bien fleuri malgré de très petites pousses, et le garçon s'était jeté sur lui, l'avait violemment cloué au sol et lui avait mordu le bras. L'homme avait quitté le village sans intention d'y revenir, mais le garçon l'avait attendu pendant une semaine,une hache à la main.

Une trop grande épouse
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Mayadevi et son fils ne s'étaient pas vus depuis quarante ans, mais cela ne les empêcha pas de faire le chemin entre l'aéroport et la banlieue résidentielle, riche et arborée, dans un pesant silence. La mère ne posa pas une seule question, et le fils ne donna pas une seule explication, pensant qu'elle savait déjà tout de sa vie et la désapprouvait fermement. Arrivés devant la maison, Mayadevi sortit de la voiture d'un air méfiant, s’attendant peut-être à trouver des pièges cachés dans le jardin parfaitement entretenu. Ils franchirent le seuil avec l'enthousiasme d'un cortège funèbre, et lorsque sa femme sortit de la cuisine pour les accueillir, Amit faillit en pleurer de soulagement.

Le pèlerinage de Mayadevi
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