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Citations de Rémi David (51)


Tel un mystagogue des temps reculés, Genet invite le jeune homme vers ce qu'il pourrait devenir. Persuadé qu'Abdallah peut briller, il encourage à poursuivre dans son art sans relâche, dans cette quête, pour se réaliser, se révéler à lui-même. C'est là l'enjeu de tout art.
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Genet ne se contentait jamais, quand il aimait, de vivre avec quelqu'un. Vivre une histoire d'amour, ça n'était pas assez. C'était bien trop banal, c'était sans intérêt. Il s'agissait plutôt, grâce à l'amour, de créer quelque chose qui, jusqu'alors, n'était rien. Faire quelque chose de quelqu'un. C'était ce qui lui plaisait. C'était ce qui l'excitait.
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Ce rêve commun inspira à Genet l'un de ses plus beaux textes, Le Funambule, un poème en prose qui est tout à la fois une lettre d'amour, tendre et très délicate, écrite à son amant, un portrait d'Abdallah ainsi qu'une réflexion sur l'art.
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il avait saisi surtout qu'au-delà de la désertion un monde entier s'ouvrait. un monde où il y aurait de nouvelles raisons de plaire plus encore a Genet.
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Abdallah désormais suscitait la même admiration que Genet portait à Giacometti et qu’il avait tant convoitée. Même il la dépassait. Son acte le fascinait. Il lui avait fallu mourir avant que d’apparaître, enfin, aux yeux de Genet. p. 147
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Propulsé après guerre par Cocteau puis par Sartre, qui forgèrent avec lui sa légende à la fois d'enfant voleur, de poète criminel et de génie des mots, Genet était devenu la nouvelle mascotte du monde littéraire.
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Certains trouvent dans le voyage une énergie nouvelle, salvatrice dans laquelle ils vont pouvoir puiser. Le moi catapulté dans un tout autre ailleurs reconquiert des assises, il se redéfinit, se tourne vers les autres, puis il relativise la souffrance qu'il endure. C'est une chance. D'autres comme Abdallah, s'avèrent bien incapables de vivre ainsi le voyage et ne se retrouvent que plus terriblement face à eux-mêmes, à ce qu'ils fuient, face à leurs peurs, à leurs contradictions, à leurs déceptions. Ils se sentent en voyage encore mille fois plus seuls qu'ils ne l'étaient avant de larguer les amarres.
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Comme Abdallah, Ahmed venait de la poussière, de la pauvreté, c'était un enfant du mépris et Genet aimait la poussière.
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Je trouve un abri dans la poésie. Elle est réellement le cheval qui court au-dessus des montagnes.
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Ce sont de si petites choses, et qui pèsent si peu, qui peuvent faire pencher vers la gauche ou la droite le balancier des funambules que nous sommes tous. De si petites choses qui ont de telles répercussions pourtant.
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Aujourd'hui encore, plus d'un demi-siècle après sa disparition, ses chansons empreintes de réalisme et souvent teintées de nostalgie continuent de nous toucher.
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Parmi toutes ces démarches écologistes, il eut aussi une idée géniale et bien à lui: celle de "l'arbre locataire". Une fois de plus, il s'agissait pour Hundertwasser de faire de la nature une partenaire de l'homme, pour que les deux vivent en harmonie. Mais il allait franchir encore une étape supplémentaire en appelant à considérer les arbres comme des locataires, au même titre que les hommes! C'est en 1973, en Italie, qu'Hundertwasser planta pour la première fois ses "arbres locataires": les passants d'une grande avenue de Milan pouvaient alors voir quinze arbres pousser de quinze appartements, la tête penchée par la fenêtre! Comme il l'expliquait, les "arbres locataires" profitent à tous ceux qui se promènent dans la rue et qui peuvent les admirer de loin.
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Comme il le dit si bien : « Je n’expose pas des dessins dans la rue, j’expose la rue elle-même. »
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Etait-il possible d'aimer sans admirer? Pour Abdallah, se poser la question, c'était déjà y répondre.
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Si quelqu'un rêve seul, ce n'est qu'un rêve. Si plusieurs personnes rêvent ensemble, c'est le début d'une réalité.
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Son état est critique et tous les médecins l'ont prévenue : remonter sur scène serait très dangereux et représenterait même un risque pour sa vie. "Si je ne chante pas, je meurs", leur répond-t-elle.
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Reste encore à trouver un nom de scène. Petite, chétive et maigrichonne, elle lui fait penser à un tout jeune oiseau : un moineau? un rouge-gorge? Non! Ce sera "la Môme Piaf".
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Avec seulement quelques gestes, le mime Marceau parvient à créer sur scène tout un monde, un monde à lui, un monde fait de silence et de poésie.
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La maîtrise de son corps est si parfaite que le spectateur, quand il le regarde, ne perçoit jamais l'effort ni le travail démesuré que demande chaque mouvement pour sembler si juste, si naturel et si précis.
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La même année à vingt-quatre ans il créé le personnage muet qui de toute sa vie ne le quittera plus : Bip.
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