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Critiques de Rémi Saillard (186)
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Gustave Eiffel et les âmes de fer

J'étais partie pour m'énerver contre ce roman jeunesse qui m'a fortement agacée dès le début, puis un peu moins, puis plus tellement - je deviens blasée, c'est bien triste. Toujours est-il que je n'ai pas eu le temps de m'énerver car, avant même d'écrire cette critique, je me suis retrouvée avec La Maison qui soigne dans les mains, qui, au cas où vous ne seriez pas au courant, m'a horripilée au plus haut point. Régler mes comptes avec Nathalie Heinich et son éditeur est devenu soudain beaucoup plus urgent que régler mes comptes avec Flore Vesco. Car, je vous le demande, comment exploser de colère à propos d'un livre quand un autre vous a, quelques jours plus tard, encore davantage exaspérée ? L'avantage, c'est que ça m'a permis de relativiser un peu les choses. Gustave Eiffel et les âmes de fer souffre de défauts certains à mes yeux, mais il présente plus d'intérêt qu'un récit autobiographique sur les réparations à effectuer dans une maison et le linge de maison de la propriétaire.





Ce qu'on peut déjà dire de ma première expérience avec la littérature de Flore Vesco, c'est que je me suis encore une fois, et ce malgré mes multiples déceptions en la matière, fait avoir par le côté steampunk de la chose, comme l'indécrottable idiote que je suis. Et par la couverture, très réussie. Pourtant, c'était bien parti avec cette entrée en matière : "Gustave Eiffel empoigna le fer. Sa main était assurée. Il effectua une légère rotation pour assouplir son poignet et soupeser le métal." Je ne vais pas citer tout le paragraphe, mais j'ai trouvé malin de la part de Flore Vesco de nous présenter comme un étrange exercice... une séance de repassage. Or, ça se gâte très vite.





En effet, on a affaire à un jeune Gustave Eiffel, qui n'est pas le nôtre mais celui d'un monde parallèle, autre, où les créatures fantastiques telles que les loups-garous et les vampires côtoient les humains. Ce Gustave, donc, parcoure les petites annonces pour trouver du travail et tombe sur ceci :



Société très fermée recherche esprits logiques et coeurs aventureux.

48° 51' 50 N

2° 19' 52 E

9 m

08.08.1855

13.45



Là où ça commence à me chiffonner, c'est que Gustave déchiffre parfaitement les différents éléments de l'énigme... sauf les deux premières lignes. Faut quand même pas être Stephen Hawking pour comprendre qu'il s'agit de longitude et de latitude, donc de coordonnées. Surtout que ce Gustave, il est quand même ingénieur, hein, il a fait des études assez poussées et il est pas bête, en plus. Eh ben non. Il lui faut un éclair de génie pour saisir le truc. Mais passons.





Après quelques péripéties, Gustave va rejoindre une organisation secrète qui lutte contre des créatures surnaturelles, et en protègent éventuellement d'autres. En passant, Louis Pasteur, membre important de l'organisation et accessoirement spécialiste en vaccination des créatures métamorphes (bon, ça c'est drôle, mais j'ai peur que le public ciblé ne passe à côté du clin d'oeil) lui envoie dans le thorax une seringue à l'aide d'une arbalète, ce que je trouve pour ma part hyper dangereux. Pourtant, il semblerait que Flore Vesco ne se soit pas posé de questions sur ce point. En gros, le coup du mec qui te tire une seringue dans la poitrine par surprise, ça fait bien, donc on va pas trop se soucier de la crédibilité de la chose - c'est un gros défaut, et des auteurs pour la jeunesse, et des auteurs de l'imaginaire, et d'ailleurs de pas mal d'auteurs en général, qui m'agace régulièrement : le manque d'intérêt pour la vraisemblance. Mais passons.





On va passer aussi sur le fait que Flore Vesco fait référence à des éléments de psychologie cognitive, que premièrement elle n'a pas compris, et qui deuxièmement sont complètement anachroniques dans un monde où la science n'a visiblement pas du tout soixante-dix ans d'avance sur le nôtre, sauf exceptions farfelues - or la psychologie cognitive, c'est tout sauf farfelu. Forcément, un lecteur d'une dizaine d'années a peu de chances d'être mieux informé que Flore Vesco sur la psychologie cognitive, donc allons-y gaiement ! Je sens mon agacement me revenir peu à peu, c'est marrant... Bref. Gustave suit donc une formation, un peu ennuyeuse pour le lecteur, qui va lui permettre d'obtenir son premier poste. Nous noterons tout de même qu'avant ça, Flore Vesco a trouvé moyen de dire que Darwin avait affirmé que l'homme descendait du singe. Donc soit c'est une blague, mais comme le lectorat cible du roman ne doit pas non plus très bien s'y connaître en théories de l'évolution, il risque fort de gober ça tout cru ; soit c'est Flore Vesco qui elle-même a des problèmes avec la théorie de l'évolution de Darwin. Dans les deux cas, blague ou ignorance, c'est problématique.





Bon, ben sinon on a une histoire de phénix prisonnier sur laquelle est censé enquêter Gustave, sauf que le phénix en question, on n'en parle quasiment pas, et que Gustave en vient à enquêter sur des disparitions d'ouvriers dans une usine, ce qui n'est pas du tout, mais alors pas du tout sa mission. Ajoutez un soupçon de robots pour le côté steampunk , une enquête qui se lit mais n'a rien de bien extraordinaire, et ça y est, j'ai l'impression d'avoir écrit la même critique que pour L'Amérique de l'étrange. Excepté que Vesco semble dotée de beaucoup plus d'ambition que Delphine Schmitz.





Je me suis énervée, je me suis ennuyée, puis moins ennuyée, puis à nouveau ennuyée, jusqu'au final où c'est du grand n'importe quoi pseudo-scientifique. Mais arrivée là, j'étais déjà tellement désabusée que j'ai laissé passer sans broncher. Ah oui, et il y a les blagues sur la moutarde de Dijon en fin d'ouvrage, qui m'ont évidemment soûlée vu que j'entends ça de la part de tas d'imbéciles depuis mon adolescence (gros soupir). Mais bon, est-ce que ça compte vraiment à côté d'énormités sur Darwin ? Bref, je déconseille d'offrir ça à une jeune personne d'une dizaine d'années (le public ciblé doit être de 13-14 ans), vu que je suis certaine qu'on peut trouver mieux sans beaucoup se fatiguer. Il existe bien des auteurs jeunesse qui ne prennent pas leur lectorat pour des imbéciles, ou je me trompe ? J'ai écrit en début de critique que Gustave Eiffel et les âmes de fer valait mieux que La Maison qui soigne, mais en me repenchant dessus... ben j'en suis plus si sûre ! Bon, et si je me trouvais un livre intéressant, pour changer ?


Lien : https://musardises-en-depit-..
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L'épopée de Gilgamesh

C'est avec une émotion qui m'a valu les railleries de mes enfants que j'ai débuté ce texte qui est présenté comme la plus ancienne œuvre littéraire. je n'y peux rien j'ai toujours ressenti de l'émotion face aux vieilles choses, celles qui sont passées à travers les âges, dans les mains d'inconnus qui ont eu prises avec l'objet... Bref, c'est dans ce contexte que j'aborde le livre avec quelques craintes au regard de l'ancienneté du texte et de l'effet que cela allait avoir sur l'auditoire.

On se rend rapidement compte que La version folio junior est bien conçue et bien adaptée car le récit épique est assez tendu pour ne pas faire baisser l'attention malgré quelques incontournables redondances.

L'histoire d'amitié, de bravoure qui entraine l'homme jusqu'à la quête de la vie éternelle a fait son effet. L'ouvrage déploie un imaginaire riche avec des parties qui se rapprochent des récits mythologiques et bibliques identifiés aisément par les enfants.

Une belle lecture captivante jusqu'à la fin.
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Gustave Eiffel et les âmes de fer

Dans notre région allemande, l’année scolaire traîne en longueur et nous attendons avec une impatience non dissimulée les grandes vacances, la semaine prochaine. Les mois de confinement, puis un déconfinement tâtonnant et compliqué nous ont épuisés. Alors pour galvaniser toute la famille, il nous fallait un remontant : une lecture détonante, quelque chose qui nous donne du muscle et du tonus, une bonne secousse qui disperse joyeusement la maussaderie ambiante. Le constat s’est imposé de lui-même : il était grand temps de dévorer un nouveau roman de Flore Vesco !



Nous voilà donc propulsés à Paris en 1855, à l’aube de la révolution industrielle. À la recherche d’un emploi, Gustave Eiffel est intrigué par une énigmatique annonce qui le conduit à la non moins énigmatique S.S.S.S.S.S., sigle qui signifie, comme vous l’aurez deviné, non pas la Secte des Satyres Snobs Sifflotant du Swing en Savates, mais évidemment la Société Super Secrète des Savants en Sciences Surnaturelles. Formé à la dure, le jeune homme est envoyé en mission dans une usine métallurgique hautement suspecte… Une enquête qu’il aborde avec 60% d’ingéniosité, 20% de détermination et au moins 20% d’un humour pour le moins déconcertant !



Voici un roman d’aventure farfelu et charmant à tous égards. Pour son protagoniste attachant, dans ses doutes et ses centres d’intérêts... un peu particuliers. Pour les autres personnages qui piquent notre curiosité. Pour la passion communicative des membres de la S.S.S.S.S.S. pour les sciences qui donnent envie d’appréhender le monde avec toutes sortes d’appareils de mesure. Pour le décor steampunk fascinant d’une capitale transformée par le « progrès technique » et les balbutiements de l’industrialisation.



"Imaginez le progrès ! Plus besoin d'employer des ouvriers qualifiés : les manœuvres devaient seulement savoir actionner un levier, visser un boulon, tourner une manivelle... Un enfant aurait pu le faire. D'ailleurs, la manufacture en employait quelques-uns. Et grâce à l'éclairage au gaz, plus besoin de s'arrêter à la nuit tombée."



Le quotidien infernal de la manufacture montre très bien les rêves et les dérives associés aux grandes inventions de cette époque, notamment l’électricité, mais aussi les conditions de travail inhumaines – et la déshumanisation du travail plus largement. Des réalités qui font prendre conscience du chemin parcouru et de la valeur des conquêtes sociales des XIXème et XXème siècles.



La construction de l’intrigue est un peu inhabituelle, en deux séquences clairement démarquées : le recrutement et la formation de Gustave, puis sa mission. Cela m’a prise de cours en me donnant le sentiment surprenant de bifurquer à mi-chemin – et rétrospectivement l’impression que la première partie aurait pu être plus courte. Cela dit, les enfants ont été captivés par cette histoire et nous avons été ravis de retrouver la plume de Flore Vesco qui apporte décidément quelque chose d’original et rafraîchissant à la littérature jeunesse !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Le chapeau : Et c'est toujours la même histoire

C'est l'histoire d'un chapeau melon qui s'envole, tombe dans la rivière et dérive au fil du courant avec à son bord, une grenouille.

Ils sont tous deux avalés par un gros poisson qui fera le bonheur d'un pêcheur.

Le chapeau est rejeté par le poisson.

Le pêcheur rentre chez lui pour manger le poisson, avec...le chapeau sur la tête. C'est alors que le vent se met à souffler...et...

Une belle histoire avec un texte harmonieux, presque chantant avec de nombreuses rimes, avec des lignes de mots aux lettres de grandeurs inégales. Marcus Malte en est l'auteur.

Les illustrations formées de lignes et de volutes sont créées par Rémi Saillard.

J'ai beaucoup aimé l'illustration où le chapeau et la grenouille vont entrer dans la gueule du poisson.

C'est un tableau magnifique !

Par contre, les enfants aiment moins le regard noir du pêcheur. Je suis un peu d'accord, il manque d'expression ainsi que le personnage trop rigide.

Un bel album pour des enfants à partir de 5 ans jusque 7 ans.

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Quand il pleut...

*****



Une belle histoire douce et poétique sur la pluie et ses bienfaits...

Que ce soit le bruit des gouttes sur nos vitres, et la protection de notre lit, ou la bénédiction de cette eau qui tombe sur des terres arides, cet album nous emporte dans des pays lointains...

Des pages colorés qui plairont aux plus petits !
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Gustave Eiffel et les âmes de fer

Gustave Eiffel et les âmes de fer de Flore Vesco m'a été envoyé par net galley et Didier Jeunesse, que je remercie énormément.

Société très fermée recherche esprits logiques et cœurs aventureux.

À la lecture de cette étrange petite annonce, Gustave Eiffel, ingénieur fraîchement diplômé, tente sa chance.

Le voici recruté par la S.S.S.S.S.S. : la Société Super Secrète des Savants en Sciences Surnaturelles, en charge de la protection du pays contre les créatures fantastiques.

Après une formation musclée au combat, il rejoint une usine de métallurgie en tant que contremaître pour mener discrètement sa première enquête. On soupçonne en effet la présence d’un dangereux phénix, qui pourrait renaître de ses cendres et incendier la ville.

Mais entre des ouvriers peu loquaces et un patron mystérieux, Gustave devra ruser pour découvrir la terrible vérité…

J'adore les romans jeunesse, je ne m'en cache pas, et celui ci m'a particulièrement plu.

En fait il s'agit du deuxième roman mettant en scène la Société Super Secrète des Savants en Sciences Surnaturelles. Mais même si comme moi vous n'avez pas lu Louis Pasteurs contre les loups-garous, le premier tome, cela n'est pas du tout dérangeant. Même si dans le tome deux on retrouve certains personnages dont Louis Pasteur, j'ai compris ce roman sans avoir lu le précédent.

Gustave Eiffel et les âmes de fer m'a emmené en 1855, à Paris et j'ai apprécié le voyage dans le temps :) Quel plaisir de se retrouver dans une usine de métallurgie avec Gustave Eiffel.

Les personnages sont attachants, il y a de l'humour, c'est rythmé et il est impossible de s'ennuyer. C'est un roman jeunesse certes, mais captivant aussi pour nous adultes.

On va de surprises en surprises, il y a des créatures surnaturelles, une ambiance très particulière qui fait parfois frissonner..

Bref ce roman est une réussite, avec en plus une écriture très fluide. Il me plairait vraiment de découvrir les autres romans de Flore Vesco.

Vous l'aurez compris, je vous recommande cet ouvrage ; c'est une bonne idée de cadeau à qui je mets cinq étoiles :)
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Gustave Eiffel et les âmes de fer

Grosse déception avec cette lecture alors qu'on m'a recommandé à plusieurs reprises cette auteure primée... mais là je sens que je suis clairement passée à coté!

Pourtant j'ai aimé la première page, très originale. Pourtant j'ai apprécié souvent l'écriture inventive, le style steampunk, le Paris du XIXe,... mais j'ai été fortement dérangée par ces personnages réels dans un univers fantasy à souhait... ça ne colle pas pour moi! Certes c'est subjectif mais totalement rédhibitoire pour moi. Soit je choisis un roman historique sur Eiffel, Pasteur et compagnie. Soit je choisis un roman steampunk et rien ne me ramène à la "réalité-vraie" si je puis l'exprimer ainsi.

Et puis la fin a fini de ruiner tous mes efforts pour trouver du positif... non là vraiment, c'est pas crédible, c'en est meme agaçant pour ne pas dire horripilant. J'aime pourtant l'absurde, le délirant, mais là non.

Pas certaine de lire autre chose de cette plume... elle ne me convient pas.
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Au chat et à la souris

Pour échapper aux gros matous noirs, les malicieuses souris blanches, font leurs valises et partent dans les îles !

Des dessins très mignons et rigolos !
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Gustave Eiffel et les âmes de fer

J'ai adoré le premier roman de Flore Vesco. J'ai aimé son deuxième roman. Et bien rebelote avec celui-ci !

Le jeune Gustave Eiffel, tout juste diplomé, cherche du travail. Plutôt futé, il se rend à un entretien dont l'annonce était sous forme d'énigme. Une fois sur place, il fait preuve de beaucoup de ruse pour réussir les épreuves, aux côtés de son nouvel ami, Nobel. Il va intégrer la Société Super Secrète des Savants en Sciences Surnaturelles. On va y retrouver Louis Pasteur et même Constance.

Gustave va suivre un entrainement intensif et va même être affecté sur sa première mission. Et là commence une atmosphère steampunk, avec sidérurgie, mécanisme complexe, créature mythique, vapeur, électricité...

L'ambiance est particulièrement bien rendue. Le vocabulaire est intelligent. L'auteure ne prend pas ses lecteurs pour des idiots, c'est le moins que l'on puisse dire ! On est entraîné dans l'atmosphère entre sciences, aventure et enquête, dans un français très maîtrisé qui sonne avec des mots justes.
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Dans la mer, il y a...

J'ai découvert ce livre totalement par hasard parmi les albums de la médiathèque, et j'ai eu envie de savoir ce qu'il y avait dans la mer...



Dans cette histoire, nous allons suivre un enfant qui décrit ce qu'il y a dans la mer et qui finit par parler de la pollution des océans et de ce que cela engendre...



C'est une plongée - littéralement - au cœur des océans, dans tout ce qu'ils ont de plus beau et mystérieux... Mais, malheureusement, on découvre également les déchets dus à la consommation humaine qui polluent les mers.



J'ai bien aimé la façon dont le sujet était traité : bien que ça s'adresse aux enfants, la réalité n'est pas forcément édulcorée et le propos du livre incite vraiment à passer à l'action.



Cet album traite intelligemment d'écologie et de l'importance de préserver les océans. Un joli message de prévention avec des textes poétiques et de jolies illustrations !
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Le chapeau : Et c'est toujours la même histoire

C’est l’histoire d’un chapeau

Une courte histoire belle comme un poème

Un chapeau qui s’envole

De beaux dessins envahissant l’espace

Du gris, du vert, du rouge

Une grenouille, un poisson, un pêcheur

Un chapeau qui s’envole

Marcus Malte et Rémi Saillard ont réussi à eux deux un bel album plein de charme.

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Sublutetia, tome 3 : Le ventre de Londres

Dernier tome de cette trilogie passionnante !

Afin de trouver un remède pour son demi-frère Titus, Nathan et son père doivent partir à Londres, à la recherche d'une nouvelle ville souterraine, Avalon/Sublondinium. Keren sera bien évidemment de la partie, d'autant plus que ce monde est en danger : des pirates des temps modernes veulent se l'approprier. Heureusement, la petite troupe d'aventuriers trouvera des aides inattendues de londoniens assez loufoques...

J'aime beaucoup cette série et je me suis attachée à ses deux héros liés par une profonde amitié.

Le rythme est soutenu, toujours sans temps morts et cette fois-ci, j'ai apprécié découvrir Londres et son mystérieux cimetière de Highgate où l'on y croise des esprits célèbres (dont celui de Conan Doyle !). Avalon est un monde similaire à Sublutetia mais qui s'est développé de manière complètement différente.

Un roman réussi qui clôture parfaitement cette trilogie !
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Gustave Eiffel et les âmes de fer

Contrairement au premier tome qui m’avait convaincue, j’avoue ne pas avoir trouvé mon compte avec la suite… Pourtant, l’ouvrage n’est pas mauvais : on retrouve le cocktail original et savoureux (fantastique / polar / Histoire / sciences) de « Louis Pasteur contre les loups-garous », tandis que l’auteure s’amuse toujours à proposer des jeux de mots et des calembours. Hélas, le scénario m’a clairement moins emballée… Le manque de suspense et le fait que je ne me sois pas attachée aux personnages a également joué dans mon appréciation générale…



Comme l’indique le titre, le roman va mettre en scène Gustave Eiffel, le célèbre ingénieur à qui l’on doit -entre autres- la Tour Eiffel. L’intrigue se déroule dans notre capitale, en 1855, à l’aube de la révolution industrielle. Étant sans le sou, le jeune Gustave va partir en quête d’un travail. Or, ses recherches le conduiront à la SSSSSS, Société Super Secrète des Savants en Sciences Surnaturelles ! Voilà un groupe qui n’a rien à envier aux Men in black ! En soi, il n’est pas nécessaire d’avoir lu le premier opus de la saga, car l’histoire reste compréhensible et se concentre sur un nouveau personnage. Néanmoins, j’en recommande tout de même la lecture, ne serait-ce que pour découvrir Louis Pasteur et la talentueuse Constance, les deux héros du premier volet, à présent devenus recruteurs et formateurs à la SSSSSS. Avec timidité et un grand manque de confiance en lui, Gustave va apprendre les rudiments du combat avec la belle escrimeuse, tout en échangeant régulièrement avec le chimiste. Comme dans le premier opus, la formation va prendre une grande place dans le récit… Peut-être même davantage qu’autrefois ! Il faudra du temps avant de passer à l’action et d’enquêter sur une manufacture mystérieuse… J’ai eu l’impression que tout bougeait enfin durant le dernier tiers. C’est dommage ! Si l’enquête avait commencé plus tôt et qu’elle s’était montrée plus haletante, j’aurais nettement eu un ressenti plus positif.



Bien qu’il évolue au fil des pages, j’ai eu du mal à m’attacher à Gustave. Certes, il est malin, observateur, tenace et sensible toutefois, il est également trop larmoyant pour moi. J’ai également estimé qu’il était tombé trop vite sous le charme de la belle Bertie/Isamberte ! Pasteur a réellement vécu des aventures et a tissé une relation de plusieurs mois dans le premier opus. Leur rapprochement était donc légitime. Ici, tout va se dérouler en deux ou trois entrevues… Ce qui est trop léger et peu crédible. J’ai également regretté que, après avoir insisté sur le fait que Gustave aime travailler en équipe pendant plusieurs chapitres, il se retrouve finalement tout seul à enquêter dans l’usine métallurgique. Il aurait été si original de développer le tandem Gustave Eiffel / Alfred Nobel ! Enfin, le dernier point à m’avoir chiffonné concerne le bestiaire de ce deuxième tome : bien que l’on parle d’un fameux phénix, il n’apparaît que durant les vingt dernières pages. Je n’ai pas forcément compris ce choix, car je pensais qu’avec la SSSSSS, on en verrait davantage. À la place, le dernier tiers se concentrera plutôt sur un genre original et peu développé en littérature ado : le steampunk… Mais je n’en dis pas plus, afin de ne rien révéler !



Vous l’aurez compris, « Gustave Eiffel et les âmes de fer » n’a donc pas su me convaincre. Cela dit, c’est un ressenti purement personnel. D’autres lecteurs ont préféré cette suite au premier ou ont découvert Eiffel sans avoir lu Pasteur et ont apprécié cette épopée parisienne. Le mieux est donc de se forger son propre avis…
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Le Petit Chaperon rouge (ou presque)

Cette histoire reprend tous les éléments du petit chaperon rouge : la grand-mère, le loup, le chasseur et bien-sûr le petit chaperon rouge.

En plus d'une relecture divertissante du conte originel, ce petit roman propose une lecture à deux voix pour que l'enfant puisse lui aussi déchiffrer le texte :Une lecture ludique qui allie un conte dépoussiéré à un entraînement à la lecture que l'enfant peut partager avec ses parents.
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Le Croque-chaussette

Un joli album pour lesenfants qui surfent joliment sur ce grand éternel de toutes les familles ou presque : ces satanés chaussettes qui disparaissent.. amusant et inventif!!

Il est fort possible que vous aussi chez vous vous ayez la visite régulièrement du croque chaussettes, celui qui mange une chaussette, dès qu’il sent l’odeur de la lessive. Maman peste alors Violette décide de l’attraper et de lui régler son sort. Elle mène à l’enquête pièce par pièce, recoin après recoin mais en vain. Papa lui suggère de lui tendre un piège mais il est tard et Violette s’endort avec son unique chaussette contre elle. Et devinez de quoi elle rêve ? d’un croque chaussette bien-sûr, dodu et qui s’empiffre de chaussettes ! Violette retrouvera-t-elle son autre chaussette au petit matin ?
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Gustave Eiffel et les âmes de fer

Dans un grand saladier, ajoutez des faits et des anecdotes scientifiques et historiques avec une pincée d'humour et d'ironie. Mélangez et saupoudrez d'un peu de surnaturel. Vous obtiendrez une lecture intrigante et captivante !



C'est avec "Louis Pasteur contre les loups-garous" que j'ai fait connaissance avec le style de Flore Vesco, qui m'avait beaucoup plu. Et c'est également dans ce même livre qu'est évoquée dans le dénouement la fameuse S.S.S.S.S.S, la Société Super Secrète des Savants en Sciences Surnaturelles. Elle est ici, dans "Gustave Eiffel et les âmes de fer", au cœur de l'histoire, dans laquelle j'ai été ravie de revoir et de savoir ce que Louis et Constance étaient devenus.



Je suis toujours autant sous le charme de la plume de Flore Vesco, très dynamique et travaillant la langue fabuleusement, riche en vocabulaire et jeux de mots, pleine d'humour également.



J'ai tout adoré dans ce roman : l'intrigue bien menée, le mystère bien entretenu, les personnages énigmatiques, le milieu de la métallurgie. Le tout nous permettant de croiser des personnages charismatiques, tels Alfred Nobel et Louis Pasteur, dans un Paris en pleine révolution industrielle. Le ton que prend l'autrice pour narrer son histoire est formidable, tantôt posé, tantôt cocasse. C'est plein d'action et de rebondissements.



Même les remerciements et les informations (expliquant le contexte dans lequel s'est déroulée l'histoire) à la fin en valent le coup : Flore Vesco m'a l'air d'être une femme fort rigolote au quotidien !



J'ai nettement préféré "Gustave Eiffel et les âmes de fer" à "Louis Pasteur contre les loups-garous". La lecture est plus fluide et peut-être également moins lourde quant à son côté scientifique.



Pour résumer, un excellent moment de lecture !
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Gustave Eiffel et les âmes de fer

La SSSSSS est de retour et recrute. Eiffel n'ayant rien à perdre et un travail à trouver, postule et passe les différentes épreuves de l'embauche (parce qu'un simple entretien ça suffit à Pasteur hein, faut en plus prouver des tas de trucs, comme la capacité à travailler en équipe ou à faire 2 trucs super compliqués en même temps. Comme si c'est important face à des créatures maléfiques...) et est retenu avec un certain Alfred Nobel qui aime bien faire exploser des trucs. Bref.

Première mission : infiltrer une usine pour voir s'il n'y aurait pas un phénix qui des fois serait en train de renaître de ses cendres. Et comme cette usine s'occupe de métal, Eiffel s'y colle.

Et va tomber sur bien plus grave qu'un phénix.

Comme le premier tome de la série, c'est enlevé, drôle et offre une leçon d'histoire sans en avoir l'air. Industrialisation de la France, condition de travail des ouvriers, sécurité des usines, travail des enfants, robotisation... Cependant, je l'ai trouvé plus grave aussi, sans doute à cause du sujet traité et de l'intrigue. Sans doute aussi parce qu'Eiffel est un adulte là où Pasteur était un ado dans le tome 1. Si je lui ai trouvé quelques longueurs, je l'ai trouvé tout aussi bien écrit et prenant que les autres romans de Vesco, fouillé pour être crédible (notamment au niveau du vocabulaire : tout tout tout, vous saurez tout sur le travail du métal. Mais pas que : fonctionnement des usines, des étapes de la fonte et du coulage...)

Je trouve que ce roman est également une bonne approche pour une initiation ou une prise de contact avec le steampunk : il n'y en a pas trop, le lecteur n'est pas noyé sous les détails techniques et il y a en un peu tout de même.

Vivement la suite !
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Gustave Eiffel et les âmes de fer

On peut dire au moins une chose : c'est que Flore Vesco ne manque pas d'imagination et de culture scientifique ! J'ai retrouvé avec joie sa plume déjantée et alerte dans ce nouvel opus de la fameuse société SSSSSS dont Gustave Eiffel est le héros plein de verve et d'humour vaseux. Si j'ai préféré l'ambiance de cape et d'épée de Louis Pasteur contre les loups garous, je n'ai pas boudé mon plaisir et ai passé un excellent moment avec cette nouvelle histoire dans le monde de l'industrie. Un roman très plaisant pour les plus de 11 ans. Merci à Netgalley et à l'éditeur Didier Jeunesse pour cet envoi.
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Le chat raconté aux oiseaux

Le chat raconté aux oiseaux de Rémi Saillard et Pierre Grosz est un album jeunesse mettant en scène... un chat :)

"Le chat joue avec une plume qu'il a trouvée dans l'herbe et moi qui écris avec une plume je raconte le chat."

L'auteur joue avec les mots comme le félin joue avec sa proie. Il regarde le chat jouer, et guetter l'oiseau qui a perdu sa plume... L'oiseau qui descend et risque sa vie à cause du chat...

J'ai apprécié les illustrations, et les textes. Le fait que l'auteur s'adresse à l'oiseau est original, il souhaite le sauver des griffes du chat.

L'ensemble donne un album jeunesse sympathique, plaisant à lire aux enfants, et je lui donne quatre étoiles.
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Les histoires des musiciens de Brême racontées ..

Les histoires des musiciens de Brême est un album qui rassemble quatre contes (Allemand, Chinois, Ariégeois et Marocain) ayant pour points communs des animaux voyageurs qui, se sentant en danger, décident d'utiliser la ruse pour obtenir une vie meilleure...

Un recueil intéressant avec son grand format et ses illustrations très réussies qui nous propose un petit tour du monde avec un conte comme fil conducteur.

A partir de 7/8 ans.
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