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3.82/5 (sur 131 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Renée Carlino est scénariste et auteure de romance.

Elle vit en Californie du Sud avec son mari et ses deux fils.

site de l'auteure:
http://reneecarlino.com/

page Facebook:
https://www.facebook.com/AuthorReneeCarlino/

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Renee Carlino Talks Music, Books and Writing.


Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
S’engager envers quelqu’un, c’est faire un saut vers l’inconnu. C’est pour ça que tant de gens trouvent ça si difficile. Il n’y a aucun moyen de prédire l’avenir d’une relation mais, quand on aime suffisamment quelqu’un et qu’on partage le même rêve, alors la foi que l’on a en cette personne devient de la foi en soi-même. On en sort grandi… meilleur.
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Il faut être idiot pour croire que l’amour libère de tout. L’amour entraîne invariablement la peur de perdre l’autre. Une catastrophe, un bout de météorite qui tombe du ciel et l’oblitère complètement, ne laissant qu’une empreinte fumante au sol. Le corps qui lâche, sans prévenir, une fragilité insoupçonnée qui le frappe le jour de son trentième anniversaire, comme un serpent, alors qu’il est en train de dormir dans mes bras. C’est comme ça qu’on peut savoir si on est réellement amoureux. C’est quand on se demande si ce serait plus dur de voir l’autre mourir, ou d’être le premier à partir. C’est quand on comprend enfin comment on peut envisager l’euthanasie. C’est quand on tient tellement à l’autre qu’on en devient malade d’inquiétude. L’amour, ce n’est pas une histoire de roses rouges et de licornes ; l’amour, c’est brutal, ça fait mal, et ça peut faire fuir. Il faut un courage incroyable pour oser aimer réellement, et je ne connaissais personne de plus courageux que Will. 
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Chaque fois que je regardais Nate dans les yeux, il m’embrassait. Je me demandai si ces instants seraient ceux dont on se souviendrait comme « les bons moments ». Si on oublie les naissances, les décès, les mariages, les réussites, les regrets, et tout ce qui constitue le cirque de nos vies, ce qui reste, et est le plus souvent ignoré, ce sont les instants où deux corps, faits l’un pour l’autre, s’unissent dans cette tempête qu’on appelle la vie.
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Tu es à la fois ta mère et ton père, Mia Pia. Tu es la somme de tes expériences, de tes peurs et de l’amour que tu t’autorises à éprouver. Tu es à la fois ton diplôme, ton talent et tes passions ; tes douleurs, tes joies et tes désirs. Tu es un mélange de moi, de Sheil, de Jenny, de Will et de tous ceux qui touchent ton âme. Mais, surtout, tu es toi, et tu as le droit de devenir qui tu rêves d’être, conclut-elle en sondant mon regard. 
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Je levais la main gauche et lui montrai l’alliance qui enserrait encore mon annulaire, que la culpabilité m’empêchait de retirer.
- Je suis mariée.
Il resta sans voix. Il baissa les yeux et soupira en secouant la tête, déçu.
- Je suis mariée, répétai-je.
Quand il leva la tête, l’empathie se lisait sur son visage. Il tendit les bras.
- Laisse-moi te prendre dans mes bras un instant. Je ne pense pas que cela dérangerait Jake que quelqu’un veille sur sa femme et la réconforte… juste un instant.
Je me blottie dans la chaleur de son corps, enroulant mes bras autour de sa taille. Il passe sa main dans mes cheveux sur ma nuque et posa ma tête contre son torse. Je me mis à sangloter en silence. Les larmes roulaient sur mes joues et ses vêtements. Me berçant tendrement, il murmura :
- Chut, tout va bien.
J’avais déjà craqué deux fois devant Nate. J’étais tombée dans ses bras comme une enfant démunie, en mal d’affection. Mon chagrin pour Jake refaisait surface parce que mes sentiments pour Nate devenaient plus forts.
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Il faut que tu apprennes à faire chanter ton cœur et ta raison à l’unisson. Alors seulement tu entendras la voix de ton âme. 
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Jamie parvint à pousser ma voiture de location sur le bas-côté ; je regardai les muscles de ses bras rouler sous sa peau tandis qu’il manœuvrait. Son bras droit était entièrement recouvert de tatouages tribaux, pas les dessins classiques que l’on pouvait trouver dans un salon de tatoueur, mais des motifs uniques, presque irréguliers, dans des tons ocre. Il était très attirant, et visiblement aussi fort que doué. Lorsque je grimpai dans son camion, je vis un labrador couleur chocolat assis à la place passager et… sanglé par la ceinture de sécurité.
— Je vous présente Chelsea. Il va falloir que vous vous faufiliez entre nous deux, au milieu de la banquette, car c’est son siège. Je fis donc le tour par la portière conducteur, et lui adressai un petit sourire avant de me hisser à l’intérieur".

"— Où alliez-vous quand je vous ai percuté ?
— En ville, faire une course.
— Tiens, je pensais que les Californiens avaient une conscience écologique plus développée. Ces vieux pick-up ne sont-ils pas des pollueurs de première catégorie ? Regardant droit devant lui, il sourit.
— J’ai changé le moteur, je roule avec du bio-carburant.
— C’est-à-dire ?
— De l’huile de beignets. Aucune pollution, et en plus je me procure le carburant gratuitement à la boulangerie locale.
— Vous plaisantez ? Il secoua la tête. Chelsea scrutait la route, imperturbable. Quand je posai les yeux sur elle, elle tourna la tête et plongea son regard dans le mien, comme pour confirmer les propos de son maître.
— OK, dis-je. Et je m’attendais presque à ce qu’elle renchérisse, mais elle se détourna nonchalamment et se remit à observer la route qui filait devant nous. — On dirait une personne, commentai-je.
— Mouais, elle est géniale. Non ? Je lui souris et il me pinça la cuisse.
— Hé ! protestai-je.
— Allez, vous êtes arrivée ! Je vous dépose ici. Et il désigna un bâtiment.
— C’est le bureau de R.J. Ne soyez pas trop nerveuse, il impressionne tout le monde. Je me mis à rire.
— Merci.
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J’ai un peu l’impression de me revoir, il y a dix ans. Elle est calme et sûre d’elle, comme moi à son âge ; elle se trouve encore dans ces années précédant le grand coup de pied au cul que tout le monde finit par se prendre. L’espace d’un instant, j’imagine me fendre le crâne pour lui faire don du contenu, histoire qu’elle évite les galères qu’elle ne va pas manquer de rencontrer. Le problème, c’est que la sagesse n’est pas qu’une somme d’informations. Ça n’a même rien à voir, bien que l’on confonde souvent sagesse et conseils avisés. La vérité, c’est que la sagesse, ça ne se communique pas ; c’est le fruit de l’expérience.
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— Vous travaillez ici ? questionnai-je.
— Oui, je m’appelle Jamie. Il avait une barbe de deux jours, le menton volontaire, et bien qu’il fût mince, il émanait de lui une force farouche. Il portait aussi un Levi’s noir et des boots de même couleur. Son teint, impeccable, était bien plus tanné que celui de l’homme typique de Chicago ; de toute évidence, il passait beaucoup de temps à l’extérieur. D’instinct, je regardai ses mains : c’étaient celles d’un travailleur, solides et calleuses.
— J’ai besoin de vos coordonnées, Jamie. Un lent sourire éclaira ses traits.
— Il me semble que c’est vous qui m’avez percuté, par conséquent, c’est moi qui ai besoin des vôtres. Waouh, qu’il était beau ! Mon niveau d’embarras monta d’un cran.
— Très bien, dis-je. Je sortis un papier froissé de mon sac, y gribouillai les coordonnées nécessaires et le lui tendis sans le regarder. Il le prit, puis émit un petit rire… Je m’efforçai de ne pas y prêter attention, lorsque je découvris que ma voiture était vraiment endommagée, et que je ne pouvais plus la conduire. Or il ne me restait plus que cinq minutes avant l’interview. Et merde ! Je levai donc les yeux vers Jamie, qui m’adressa un sourire suffisant.
— Qu’y a-t-il ? demandai-je d’un air agacé.
— Vous êtes Jerry Evans ?
— Pourquoi ?
— Je n’ai pas reconnu votre voix. Ce matin, au téléphone, elle était plus grave. — Écoutez, je vous ai donné toutes les informations requises, même si je n’ai pas l’impression que votre camionnette ait besoin de la moindre réparation. Bon, je suis désolée de vous avoir percuté… vous êtes content ?
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Les aéroports sont de gigantesques distributeurs de gens. Ils offrent à l’écrivain en quête d’inspiration des possibilités infinies. Chaque seconde contient en elle un tableau, un concentré d’humanité.
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