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Critiques de Renée Hallez (15)
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La dixième plaie

A la demande de son voisin et ami Paul Soyotte, l'ex-commissaire désormais enquêtrice privée Françoise Poisson quitte Strasbourg pour le Hohwald, un village alsacien réputé pour la beauté de ses paysages de montagne et la pureté de son air. Sa mission est simple : disculpée Claire Mérange-Dubois, accusée du meurtre de son demi-frère Nathan. Sur place, malgré la neige et le froid, la détective commence une enquête plus compliquée que prévue. Nathan n'est que le dernier en date d'une longue liste de morts prématurées dans la famille Dubois. Dans le village qui accueillait les frasques des notables alsaciens, tout se sait mais rien ne se dit. Les crimes continuent mais cela ne suffit pas à innocenter Claire. Françoise va devoir creuser le passé des Dubois qui semblent frappés par une malédiction ancestrale.



Troisième enquête pour l'enquêtrice de Renée Hallez, spécialiste des polars régionaux du Grand-Est. Cette fois, elle se pique de psycho-généalogie pour démêler les fils d'une enquête qui prend sa source dans un très lointain passé. Son but, au travers de cette famille affectée par la malédiction d'une de leurs ancêtres, est d'expliquer que les non-dits et les secrets familiaux, transmis de génération en génération, peuvent affecter le présent. L'idée de départ est bonne, elle lui a d'ailleurs été inspiré par des faits réels mais l'écriture de l'auteure reste maladroite. Sa manière de semer les indices pour aiguiller le lecteur casse le suspense plutôt que de l'entretenir. Ses personnages manquent également de nuances. La mère de la suspecte et la pédo-psychiatre qui se lance en politique en sont deux exemples flagrants, des femmes riches, sûres d'elles, autoritaires, méprisantes et dénuées de savoir-vivre. A côté de cela, sa détective est un modèle de perfection qu'on pourrait pourtant, sans trop de mal, qualifier de prétentieuse et d'antipathique.

Il reste cependant les belles descriptions du Hohwald que Renée Hallez a eu la bonne idée de mettre à l'honneur. On a bien envie d'aller profiter de son air pur et de ses sentiers enneigés.
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La dixième plaie

Encore un excellent polar de Renée Hallez, où l'on retrouve avec plaisir Francoise Poisson.

Notre détective est un peu fatiguée, donc une enquête au Hohwald, un village réputé pour son bon air, tombe plutôt bien même si la cliente est quelque peu exaspérante.

Meurtres en série, secrets de famille, rivalités politiques, tous les ingrédients sont réunis pour un bon polar, et la plume incisive de Renée Hallez sert parfaitement une intrigue de bonne facture.

J'ai notamment particulièrement aimé l'idée de la malédiction familiale et l'utilisation du cadre du Hohwald, ainsi que la façon dont Francoise Poisson réfléchit à sa succession.



A noter que ce roman, comme d'autres de l'auteur, fait partie de la remarquable collection de polars régionaux des éditions du Bastberg.
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Sale temps pour les peluches

Haguenau, ville historique du Bas Rhin, est le cadre du roman policier Sale temps pour les peluches. Renée Hallez, comme Agatha Christie, préfère mettre en scène les notables de province plutôt que les bas-fonds des grandes villes.

En plein centre ville d'Haguenau, Enzo, trois ans et demi, terreur des nounous et des autres enfants est enlevé alors qu'il était en compagnie d'Olivier, un ami de sa mère Sandra. Celle-ci passait un entretien d'embauche dans un cabinet médical de la ville.



Aucune demande de rançon, juste la recommendation de ne pas avertir la police. Affolée, Sandra contacte un ami détective privé qui, avec ses associés, mène l'enquête.



Très vite, les détectives s'orientent vers le passé de Sandra, qui semble avoir le chic pour attirer les riches malfrats. Elle n'a jamais été inquiétée par la police et la justice. Les détectives la soupçonnent rapidement de ne pas tout révéler de son passé et qui pourrait avoir un lien avec l'enlèvement du petit garçon.
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U-ne sou-ris ver-te...

Après des années de bons et loyaux services dans les rangs de la police et une rupture amoureuse difficile, Françoise Poisson a quitté Le Havre où elle était commissaire principale pour un nouveau départ et une retraite qu'elle espère paisible à Metz, la capitale mosellane. Mais celle que ses hommes appelaient ''la Poison'' a gardé toutes ses facultés de policière d'élite. Aussi quand, attablée à une terrasse en face de la gare, elle voit une femme marquer un temps d'hésitation devant un groupe d'hommes avant de s'effondrer terrassée par une crise cardiaque, son attention est aussitôt en alerte. Et quand presqu'au même moment, un de ces hommes tombe sous les balles, l'ex-commissaire sait qu'il y a là un lien et une enquête en perspective. Confrontée à d'autres meurtres, la poison trouve des indices récurrents : une souris verte abandonnée près des corps et une femme, la juge Stéphanie Stern qui a connu toutes les victimes et semblent vouloir ralentir l'enquête. Au diable la retraite qui de toute façon ne correspondait pas à sa nature profonde ! La Poison se fait enquêtrice privée et se lance sur les traces du tueur.



Première enquête de l'ex-commissaire Françoise Poisson dans la belle ville de Metz. Et c'est un vrai plaisir de la suivre dans les rues de la capitale lorraine et dans celles de Strasbourg où elle se rend pour son enquête. C'est tout l'intérêt des polars régionaux qui promènent le lecteur dans de jolis coins de France souvent méconnus des parisiens.

Cela posé, le reste est un peu plus problématique. René Hallez fait de son mieux mais elle a crée là un personnage de femme forte et décidée, trop consciente de sa valeur pour être vraiment sympathique. Elle sait tout sur tout et toujours mieux que les autres, à tel point qu'elle en devient vite insupportable. L'histoire est, quant à elle, à la limite du crédible avec une éternelle victime qui a subi de multiples agressions sexuelles sans jamais faire intervenir la justice. Et, le style n'est pas fabuleux non plus qui n'évite pas les redites et devient ridicule dans des dialogues si peu naturels qu'ils en deviennent risibles.

A lire donc pour le petit tour en Moselle mais ça s'arrête là, malheureusement.
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U-ne sou-ris ver-te...

Tous les ingrédients d’un bon polar sont dans ce livre. Intrigues, énigmes, personnages, tout m’a plu.



Renée HALLEZ nous tient en haleine avec son intrigue bien menée. Des meurtres liés à la juge Sterne se produisent. Qui est-elle vraiment ? Qui se cache derrière ces crimes ?



C’est ce que va tenter de découvrir l’ancienne commissaire Poisson, surnommée la Poison, devenue, parce qu’elle s’ennuie à la retraite, détective privée.



Renée HALLEZ met l’accent sur le non-dit et les secrets de famille et des dégâts qu’ils produisent sur les générations suivantes.



Elle dénonce également le manque de moyens de la police et de la justice, la paperasserie qu’il faut remplir au détriment des enquêtes.



J’ai passé un bon moment avec ce livre, d’autant plus qu’il se passe en Lorraine. A vous de voir.

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Jusqu'à ce qu'il n'en reste rien

Avec Jusqu'à ce qu'il n'en reste rien, Renée Hallez poursuit sa plongée dans les secrets de famille recelés au coeur des villages alsaciens ( certains éléments de l'intrigue étaient d'ailleurs annoncés dans son précédent roman).

L'enquête est toujours de bonne facture, bien servie par un style efficace et un vocabulaire précis, qui correspondent parfaitement à l'idée que l'on se fait de l'héroïne, la detective Francoise Poisson.

L'histoire est cependant un peu plus dure que dans les autres livres de la série, même si l'auteur évite d'en rajouter dans les détails sordides.

Elle n'évoque également que par touches discrètes la vie privée de son héroïne et de ses associés, alors que l'on aimerait en savoir plus sur ces personnages que l'on suit depuis plusieurs années.
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Sale temps pour les peluches

Ce polar part d'une intrigue assez classique, à savoir un enlèvement d'enfant, mais petite particularité, le gamin est totalement insupportable (je trouve d'ailleurs que l'auteur aurait pu utiliser un peu plus le ressort comique lié à cette situation).

Afin de ne pas prévenir la police, la mère fait appel à Francoise Poisson pour le retrouver.

Mais au cours de son enquête, la détective va découvrir que l'affaire trouve probablement son origine dans le passé de la jeune femme.



Renee Hallez réussit à construire un bon polar autour de personnages pourtant antipathiques, que ce soit le petit Enzo, sa mère Sandra, son père Denis.

Son style est toujours aussi incisif, avec un vocabulaire précis et le sens du mot juste. Quant à la description de la psychologie des personnages, elle est d'une pertinence qui montre à quel point l'auteur est une fine observatrice de la nature humaine.



Enfin, une mention particulière pour la couverture et pour le titre, difficile de résister à un ours en peluche, même un peu boudeur !
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Tweet à toute heure

Tweet à toute heure est mon polar préféré de Renée Hallez parmi ceux parus à ce jour (mais le prochain sort bientôt). Et pourtant j'étais un peu sceptique car je ne suis pas une utilisatrice de Twitter.

L'atmosphère d'une petite ville alsacienne, avec son souci du qu'en dira t on, est très bien rendue. Le niveau lamentable de certaines campagnes pour les élections municipales également.

J'ai bien aimé aussi l'utilisation des travaux d'Hercule dans le déroulement des meurtres.

L'intrigue est joliment ficelée, avec le sens de la précision habituel de l'auteur.

Un seul petit bémol: je n'aime pas la photo choisie pour la couverture, on ne dirait pas qu'il s'agit d'un endroit situé en Alsace.

A noter la phrase de fin qui laisse penser qu'un changement pourrait se produire dans la vie de Françoise Poisson et titille notre curiosité de fidèles de la série.

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La parole confisquée

La parole confisquée, qui se déroule à Strasbourg dans les milieux francs-maçons, est selon moi l'un des meilleurs polars de Renée Hallez.

L'intrigue est particulièrement bien ficelée et l'auteur semble bien connaître le milieu qu'elle décrit, elle nous plonge en tout cas avec talent dans les arcanes de la franc-maçonnerie, à l'occasion de meurtres qui semblent avoir un lien avec cette dernière.

Le roman est passionnant de bout en bout.

Mon seul bémol serait qu'on n'en apprend pas beaucoup sur les personnages récurrents, et en particulier sur la vie de l'héroïne Françoise Poisson, ou sur les motifs de disputes entre ses collaborateurs et associés. J'aimerais que cet aspect soit plus développé ce qui donnerait un intérêt supplémentaire à la série, au-delà des enquêtes et du caractère local toujours intéressants.
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La pièce manquante

On retrouve avec plaisir la détective Françoise Poisson, l'héroïne des romans de Renée Hallez. Avec un plus cette fois car l'équipe de son agence de détectives s'est étoffée, et ces nouveaux venus apportent du sang neuf et du piquant dans les relations internes. Autre nouveauté, son histoire d'amour progresse, mais l'auteur se contente d'allusions discrètes et nous laisse un peu sur notre faim à ce niveau.



L'intrigue est bien ficelée, comme toujours chez Renée Hallez, et le fait qu'elle se déroule dans le milieu des librairies ne manquera pas de plaire aux lecteurs de Babélio. L'atmosphère du roman est également marquée par le fait qu'il se déroule en Alsace, et c’est à ce titre qu'il s'inscrit dans la collection des polars régionaux des éditions du Batsberg.
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Arcanes ou le voyage du Fou

De tous les romans de Renee Hallez, Arcanes est celui qui m'a le moins plus, sans doute un peu parce que je n'ai pas pardonné à l'auteur de faire déménager son héroïne de Metz à Strasbourg !



On y retrouve néanmoins l'écriture fine et précise de Renee Hallez, qui n'a pas choisi la facilité dans ce livre car elle met en scène des personnages peu sympathiques.
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U-ne sou-ris ver-te...

Une souris verte est un polar « régional » qui m’avait été prêté il y a quelques temps déjà. Des meurtres de différents individus ont lieu à Metz, Strasbourg ou Genève : quel peut-être le rapport entre tous ces assassinats ? Difficile à comprendre de prime abord…sauf qu’une souris verte est à chaque fois déposée sur le corps de chaque victime. Une sombre histoire de vengeance, de lourds secrets familiaux. Un polar plutôt plaisant…
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U-ne sou-ris ver-te...

Je découvre l'auteure que j'ai rencontré sur unmarché de Noël en Alsace. Je découvre donc le style et la manière qui sont très agréables. L'intrigue est aussi prenante, et j'ai été captivé. Il y a quelques irréalismes, mais c'est bien ce qu'on attend d'un livre...
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Vieux interdits

Un très bon livre qui nous fera réfléchir sur les personnes âgées.
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Arcanes ou le voyage du Fou

Un polar régional un peu spécial où il est question d'ésotérisme, de voyance, et des arcanes du jeux de tarot de Marseille. J'ai eu un peu de mal au début. Le démarrage est un peu long, mais en poursuivant on se prend au jeu. Par contre j'ai découvert rapidement une partie de l'intrigue. J'ai bien aimé dans l'ensemble.
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