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Citations de Revue Dada (148)


Des vandales à Pompéi ? La ville est constellée de graffitis. Plus de 5000 ont été recensés. Et ce n'est que ceux qui ont résisté au temps : 90 % ont aujourd'hui disparu ! Une fois la couche de cendres qui les protégeaient enlevée, les voilà à la merci de la météo, des années et de certains touristes. Heureusement, ces inscriptions ont été cataloguées dès la fin du XIXe siècle et permettent aux archéologues d'en apprendre plus sur la ville et ses habitants. Car écrire sur les murs, tout le monde le fait à Pompéi. Eh oui, contrairement aux conclusions des premiers archéologues, les graffitis romains ne sont pas des dégradations. Ce sont des outils de communication répandus et appréciés.
La preuve ? On en retrouve même dans les maisons, y compris dans les plus belles villas. Ainsi, la demeure de Maius Castricius en compte pas moins de 85. Parmi ces inscriptions parfois très longues, il y a de nombreux poèmes, écrits à plusieurs mains. A l'intérieur comme à l'extérieur, les graffitis se transforment souvent en un dialogue entre plusieurs interlocuteurs. Ils peuvent être littéraires, comme chez Maius Castricius, ou plus informels : des déclarations d'amour suivies de la réponse d'un rival, ou encore des salutations, voire des compliments, adressés à un membre de sa famille, et même parfois à l'empereur.
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• F comme Fresque.
Dénonçant avec humour le traitement fait aux oeuvres de street art, Banksy a réalisé en 2008 un grand pochoir représentant un homme détruisant une fresque de Lascaux au Karcher (Whitewashing Lascaux) ! Une manière de rappeler que le street art s'inscrit dans une tradition millénaire de la fresque, et que l'on devrait peut-être réfléchir avant de tout effacer...
(ABCD'Art - p. 32)

>> voir ici : http://street-art-story.com/origines-street-art/
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Voilà sans doute la marque d'un grand artiste : ses peintures sont si célèbres qu'elles habitaient l'imaginaire de chacun sans que l'on s'en rende compte . On retrouve ainsi la trace de Hopper dans des œuvres qui en apparence ne ressemblent pas tellement aux siennes.
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Hopper est pour nous un passeur d'images de l'Amérique. Parfois, cela ne tient qu'à un détail comme celui d'une pompe à essence ! Celles de Hopper incarnent parfaitement l'image que nous, Européens, pouvons nous en faire : belles, rouges, majestueuses, arrondies...américaines ! Les pompes à essence de la toile 'Station-service' sont d'ailleurs si captivantes que l'on se croirait presque dans un film : on entend le vieux camion bâché arriver au loin sur la route pour faire son plein... Une route que Hopper représente d'ailleurs souvent dans ses tableaux.
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Calder..ou "quand l'art ne tient qu'à un fil... de fer"
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Dans l'art des blasons, le jaune est très présent car visible de loin. L'historien Michel Pastoureau explique que la couleur des taxis vient d'ailleurs de la couleur du blason jaune de la famille Thurn und Taxis, qui aurait inventé ce moyen de transport au XVIeme siècle.
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Son ambition ? Hacker l'espace public et rendre l'art accessible à tous. Mais pas n'importe comment. (...) il quadrille les villes, à la recherche de l'emplacement idéal. En effet, [le street-artist] Invader prend le temps d'observer les sites qu'il pense investir. Qui les fréquente ? Qu'y a-t-il autour ? S'agit-il de lieux isolés ou plus passants ? Ont-ils une symbolique particulière ? Des questionnements qui lui permettent d'imaginer des oeuvres dialoguant avec l'endroit où elles ont atterri.
(p. 10)
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La peinture occidentale représente les paysages de face : l'horizon divise les toiles en deux, avec le ciel en haut et la terre en bas. Chez les Aborigènes, les paysages sont représentés comme s'ils étaient vus du ciel, avec des motifs géométriques.

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>> https://revuedada.fr/catalogue/art-aborigene/ (p. 16)
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On connait la belle formule de Jean-Luc Godard : « Que veut le cinéma ? Tout. Que peut le cinéma ? Quelque chose. »
C’est mieux que rien me direz-vous… Mais Concentrons-nous sur ce que veut le cinéma : tout. Le cinéma, c’est d’abord un écran où l’on projette ses rêves, des images merveilleuses qui nous amènent ailleurs.
En témoignent les films cultes tels que Le magicien d’Oz ou Mary Poppins.
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Les pensées se bousculent sous le chapeau melon de Magritte. Il veut tout mettre sens dessus dessous. Les murs sont d'ordinaire solides et épais ? Sous son pinceau, ils deviennent évanescents comme des nuages. Les rochers sont massifs et lourds ? Ils s'envolent et flottent dans les airs, aussi légers que des plumes. Le jour succède à la nuit ? Peut-être mais dans son monde tout est permis, et les deux réalités peuvent cohabiter.
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Style "nouille" , c'est le surnom moqueur donné par ses détracteurs à l'Art Nouveau : dans les dernières années du XIXe siècle, il a révolutionné l'architecture en s'inspirant des formes végétales.
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Lorsqu'il ne peignait pas, Hopper pouvait passer une semaine entière au cinéma ! Dans ses toiles, il se montre très doué pour planter le décor et créer l'amorce d'une intrigue. Les cinéastes n'ont pas hésité à s'en inspirer...
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Hopper ne peint d'ailleurs jamais directement la foule, mais il l'évoque parfois à travers des lieux très animés, typiques de la société moderne.
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Hopper nous montre finalement une société américaine assez déroutante. Ses toiles sont calmes, trop calmes, à tel point qu'elles provoquent un certain malaise. [...] une atmosphère inquiétante continue de régner sans que l'on sache vraiment pourquoi. Ces contradictions sont importantes : elles rappellent que Hopper ne donne pas une simple photographie de l'Amérique, même si son style est réaliste. Il n'est pas sociologue. En Europe, nous avons peut-être trop vite catalogué Hopper comme "notre peintre de l'Amérique".
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Dans le petit monde de l'art au tournant du XXe siècle, Suzanne Valadon aura elle aussi conquis sa place, à la force de ses pinceaux.
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ABCD'ART
R Réalisme

Rosa Bonheur ne s'est revendiquée d'aucun mouvement artistique. Elle n'aura été ni romantique, ni néo-classique, ni impressionniste. Mais comme l'illustre par exemple l'une de ses oeuvres les plus connues Labourage nivernais (voir pages 8-9), on peut rattacher sa peinture au réalisme, tant elle a cherché à représenter la nature et les animaux avec la plus grande fidélité.
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Vers 1505, alors qu'il n'a pas encore atteint la gloire en Allemagne, Dürer est déjà considéré comme un grand artiste à Venise. Il écrit ainsi à son ami Wilibald Pirckheimer : "Ici je suis un gentilhomme, chez moi un parasite".
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L'art aborigène n'est pas un art comme les autres. Ce qui le rend unique ? Au départ, il n'est pas fait pour être vu ; du moins pas par tout le monde. En effet, à travers leurs oeuvres, les artistes reviennent sur des épisodes fondateurs de leur territoire. Des mythes qui incluent des secrets. Seule une partie de la population, les personnes initiées, peut y accéder. Dans le cas contraire, c'est très grave : Les Aborigènes redoutent de terribles conséquences : catastrophes, maladies ou décès.
(p. 20)
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• Pandi panda.
Des peluches de pandas par dizaines ! Liu Bolin est-il retombé en enfance ? On pourrait le croire : le voilà qui joue à cache-cache. En effet, l'artiste chinois a pris l'habitude de se dissimuler dans ses oeuvres. Où est-il ? Un indice : regardez le bas du rayonnage... Aidé d'assistants, il peint son corps et ses vêtements pour se fondre dans le décor. Plus qu'un jeu, c'est sa façon de protester contre le régime politique chinois. En 2005, le gouvernement décide de censurer son travail et détruit son atelier. Puisque son pays veut le faire disparaître, il prend l'idée au pied de la lettre et se glisse dans toutes ses photographies. Ces pandas sont une arme diplomatique efficace : l'animal, qu'on ne trouve qu'en Chine, est offert à d'autres pays pour entretenir de bonnes relations avec eux. Avec son air inoffensif, il donne aussi aux autorités chinoises une image sympathique, malgré la dictature qui règne sur place. Liu Bolin nous met en garde avec ce trompe-l'oeil. En art comme en politique, méfiez-vous des apparences.
(p. 14)
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• Liu Bolin, 'Caché dans la ville, Panda', 2012
>> http://untitledmag.fr/wp-content/uploads/2013/08/001pandas_liu.jpg
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L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme précisera en 1948 que « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression ». Cette liberté reste encadrée par la loi qui peut la limiter si des textes ou des dessins diffusent des propos racistes, criminels ou injurieux.
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