Revue Dada

La "Maison au bord de la voie ferrée" peinte par Hopper est bizarre. Même si nous sommes en plein jour, les ombres règnent partout, la plupart des fenêtres sont voilées et on ne voit aucune porte d'entrée ! Pas étonnant qu'Alfred Hitchcock, le roi du suspens, s'en inspire pour planter le décor de "Psychose." (...) Hitchcock dialogue encore avec le peintre dans "Fenêtre sur cour. "

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Edward Hopper est né en 1882 près de New York. Dès l'âge de sept ans, il reçoit son premier chevalet pour Noël. (...) Il veut devenir artiste. Ses parents ne s'y opposent pas, mais ils le persuadent de se spécialiser dans un domaine plus commercial : l'illustration. Il entre à la New York School of Art en 1900, dans laquelle il reçoit en même temps une formation classique. Pendant près de vingt ans, il travaillera comme illustrateur pour des agences de publicité et des journaux. Hopper n'aime pas ce travail, mais il lui permet de vivre, et d'améliorer sa technique.

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J joie
"Mes yeux sont faits pour effacer ce qui est laid" affirme Dufy. De fait, la recherche du bonheur, d'un monde apaisé et beau est au cœur de l'œuvre de cet artiste qui souhaite "exprimer toute la joie" qu'il a au fond de lui.

Toute l'œuvre de Raoul Dufy résonne ainsi d'éclats de joie et de notes heureuses. Il aime peindre les bords de mer ensoleillés et les promenades sur le port, les spectacles de cirque et les courses de chevaux, les bateaux qui partent au large et les musiciens qui nous font voyager avec leurs instruments. Cette gaieté est peut-être typique de la Belle Époque, une période entre les deux guerres mondiales où l'on cherche à oublier les horreurs des combats.

Un jour je peignais, le noir avait envahi toute la surface de la toile, sans formes, sans contrastes, sans transparence. Dans cet extrême j'ai vu en quelque sorte la négation du noir. Les différences de texture réfléchissaient plus ou moins faiblement la lumière...Mon instrument n'était plus le noir, mais cette lumière secrète venue du noir

Les génies s'épanouissent souvent dans un contexte artistique foisonnant. Pour Vélasquez, ce sera le baroque. Ce mot d'origine portugaise désigne initialement une perle pas comme les autres : ses côtés irréguliers, comme une boule à facettes, accrochent mieux la lumière. L'art baroque est ainsi : brillant, multiple et surprenant !

Mais vous avez vu ç? On n'y comprend rien à ce tableau, ce sont juste des taches de couleurs, des carrés, des cercles...et vous appelez ça de l'art!

Avec l'abstraction, on ne cherche plus à identifier ce que l'on voit. Au contraire, on se laisse porter par nos émotions.

Les pirates de l'art deviennent des têtes d'affiche. Galeries, collections privées, musées : on se les arrache ! Le street art se structure de plus en plus comme un véritable courant artistique, avec ses maîtres et ses courants.

Lorsqu’on se met en colère, on perd ses moyens. Mais on a aussi l’impression d’avoir plus de force et surtout peur de rien. La colère est une puissance que le cinéma a souvent cherché à exploiter.

L’homme est un drôle d’animal : il paye pour aller voir des films tristes. Les larmes sont-elles, plus encore que le rire, le propre de l’homme ?

On manquerait tout de même l’essentiel si, en parlant de la joie, on oubliait de parler de l’amour.

Hopper a peint sa campagne, son bord de mer, sa ville ... Il observe un pays en train de changer, un pays qui se modernise.

Hopper est aujourd'hui considéré comme l'un des plus grands peintres américains. Étonnant pour cet artiste solitaire, qui n'a jamais suivi les révolutions de l'art moderne...

Pour Daniel Buren, l'artiste joue un rôle politique. Non pas qu'il doive s'adosser à un parti et se présenter aux élections. Non, politique au sens où "politikos", en grec, signifie "qui concerne les citoyens". C'est pour cela qu'il crée ses œuvres dans la rue depuis 1967. En refusant d'être cantonné aux musées et aux galeries, il veut jouer un rôle public, nous donner un autre regard sur l'art, sur sa place dans notre vie quotidienne et toucher tout le monde.

La place de Manet et de Courbet est au Louvre comme tous les peintres
de tempérament si fort! Emile Zola L'Evènement.

Ce que je recherche par dessus tout, c'est l'expression.

Et Oda ressemble beaucoup à ses personnages ! Comme eux, c'est un grand travailleur guidé par un rêve : à 20 ans, il a choisi de dessiner un manga gigantesque qui représenterait les pays, les métiers et les passions de l'humanité entière. II poursuit cette oeuvre-monde depuis 1997. Chaque arc narratif de One Piece est l'occasion d'introduire une nouvelle île, avec sa population, ses paysages, sa culture et de grands thèmes : la médecine, la géographie, l'histoire, l'esclavage, la révolution...

À une époque où les hommes ont tous les droits, Oscar se travestit aussi pour gagner en liberté Sans répondre aux stéréotypes, elle reste cependant une femme... et le revendique. Le mérite na pas de genre!