La revue Dada est une collection pour découvrir ou faire découvrir l'art. Elle s'adresse aux plus jeunes mais aussi aux adultes curieux*.
Je ne connaissais pas le concept. J'avoue avoir été séduite par la qualité de cette revue en papier semi-glacé et par le souci d'excellence pédagogique de son contenu.
Ce numéro est une approche ludique et très photographique de l'architecture. Il se structure par des thématiques incontournables : la définition de la notion d'architecture, ses règles imposées de construction, l'imagination et la créativité des architectes, leur souci de s'adapter aux changements de sociétés ou d'en être les précurseurs en matière d'habitat. L'architecture nous parle quotidiennement du passé, mais aussi du futur avec les notions contemporaines d'écologie.
La revue est interactive avec des pages de loisirs créatifs, qui permettent une approche plus scientifique des théories physiques et des matériaux.
Elle se fait aussi culturelle avec l'actualité d'expositions ou de découvertes artistiques ou littéraires.
Une belle découverte grâce à Masse Critique, pour une publication assez pointue pour les jeunes adolescents, et qui peut aussi passionner les parents car le catalogue des revues Dada semble très éclectique.
*voir le site internet dédié.
Commenter  J’apprécie         111
Grâce à la dernière sélection Masse critique sur Babelio, j'ai reçu un numéro de Dada, cette revue pour les jeunes – et les moins jeunes - créée en 1991 et consacrée à l'art. Au menu de ce numéro, l'architecture contemporaine.
Après une définition de l'architecture dans sa dimension historique, le lecteur découvre les multiples facettes de l'architecture contemporaine, en particulier : la Cité manifeste à Mulhouse dont les toits sont surmontés de serres aménagées en espaces à vivre lumineux, mais aussi un building abritant une université technologique à Sidney, imaginé par Frank Gehry ou encore les thermes de Vals en Suisse, qui jouent sur les textures et les effets de lumière.
Comme toujours dans cette revue, la mise en page est à la fois stylisée et épurée, le tout rehaussé par des photos de bonne qualité, et le tout émaillé de jeux de mots inventifs (mouvement Dada oblige!) et de textes synthétiques.
Ensuite, deux bricolages pour mettre en pratique les concepts découverts dans les pages précédentes. Puis le décryptage d'une oeuvre méconnue, le Déluge de Charles Gleyre, exposé au musée D'Orsay au printemps dernier.
N'étant pas férue d'architecture contemporaine mais plutôt tournée vers le passé (l'Art nouveau en particulier), j'ai néanmoins été ravie de pouvoir mettre mes tablettes à jour et pourquoi pas, de me laisser séduire par des oeuvres audacieuses (en particulier Frank Gehry).
Merci à Babelio et aux éditions Arola pour cet agréable moment !
Commenter  J’apprécie         00
A la campagne comme sur les dessins d'enfants, les maisons se ressemblent toutes: avec un toit à deux pans! Mais pourquoi cela semble-t-il si naturel?
Une raison tout simplement pratique d'abord: quel meilleur chapeau pour protéger une maison de la pluie? Les deux pans ne laissent pas l'eau s'attarder et la font glisser jusqu'en bas. Depuis les débuts de l'architecture, on emploie ce système simple et efficace, et c'est devenu une convention. Mais cette convention a aussi quelque chose de sentimental. Sous le toit pentu se cache un espace important: le grenier. Dans ce lieu de la maison propice à la rêverie, on entrepose les choses que l'on oublie un temps et qui nous font plus tard voyager dans le passé.
Style "nouille" , c'est le surnom moqueur donné par ses détracteurs à l'Art Nouveau : dans les dernières années du XIXe siècle, il a révolutionné l'architecture en s'inspirant des formes végétales.
Le projet d'architecture fait cohabiter des rêves avec toutes ces contraintes.
L'architecte utilise la lumière autant que le peintre.
(...)
Le Corbusier affirmait ainsi que ses matériaux de travail étaient "la lumière et l'ombre, le mur et l'espace".
DADA, la première revue d'art pour toute la famille