Revue Zadig

Le 1 est un hebdomadaire hors du commun comme l’ont voulu Éric Fottorino et son équipe. Son succès ne se dément pas. Pour compléter cette publication, de superbes magazines trimestriels se sont ajoutés à l’hebdo.

America, sous l’impulsion de François Busnel, a analysé le mandat de Trump et vient de tirer logiquement sa révérence, comme promis, avec un numéro d’hiver : « Hello goodbye ! » seizième d’une série qui s’est révélée passionnante.

Entre temps, ont vu le jour deux autres revues toujours aussi soignées et passionnantes : Légende et Zadig. Pour le premier, après Zidane et Angela Davis, son numéro trois est consacré à Coluche.

Quant à Zadig, la revue en est déjà au numéro 9 consacré aux Femmes et à la Révolution française. En attendant, c’est le numéro 7 que j’ai en mains grâce aux éditions Dargaud et à l’équipe de Zadig que je remercie. Il s’intitule « Changer la vie ». Comme son surtitre l’indique - « Toutes les Frances qui racontent la France » - la proposition est large.

Éric Fottorino, son rédacteur en chef, donne la parole à de grands auteurs dont plusieurs m’ont déjà régalé avec leurs livres. Je les ai retrouvés là et lus avec plaisir. Après « L’œil de Catherine Meurisse », se sont exprimés, chacune et chacun à sa façon, Leïla Slimani, Florence Aubenas, Michel Pastoureau, Bernard Chambaz, Michelle Perrot, Florence Seyvos, Régis Jauffret, Marie Desplechin et Miguel Bonnefoy, sans oublier la BD savoureuse de Mathieu Sapin.

De plus, Arthur Frayer-Laleix est allé se mettre dans la peau d’un coiffeur à Crépy-en-Valois. Il raconte et Stéphane Trapier illustre cela magnifiquement. Le dossier central est donc consacré, comme annoncé, au changement de vie. Témoignages, enquêtes et reportages se succèdent avec toujours un soin extrême pour l’illustration.

Zadig est une revue très bien faite, variée, instructive, qui donne la parole à des écrivains connus mais aussi à des Français plus modestes qui font partager leur expérience. C’est superbement mis en page avec de magnifiques photos comme celles du Portfolio de Rachel Cob : « Ce sacré Mistral », un thème toujours d’actualité, surtout en ce printemps 2021 qui débute.


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C'est toujours un plaisir d'ouvrir un numéro de Zadig, de jeter un coup d’œil au sommaire, de saliver en tentant de faire le compte de toutes les belles plumes qui y ont contribué, se demander par quel article commencer. Se dire qu'on a trois mois pour le savourer avant le prochain mais ne pas pouvoir se retenir et en avaler déjà une bonne moitié. Je ne les achète pas tous mais celui-ci, avec son titre "Changer de vie" m'a interpelée. Sujet à la mode ces derniers temps mais pas que. Régulièrement mis en avant par les media, sans que ce soit toujours très intéressant.

Alors voyons...

D'abord, le grand plaisir d'un très très long entretien avec Florence Aubenas, dont la parole, empreinte d'une réelle connaissance du terrain, de la France dans ce qu'elle a de plus profond est toujours pleine de sagesse, de justesse et de bienveillance. Introduction idéale pour savoir de quoi on parle quand il s'agit de quitter la ville par exemple et de goûter aux joies de la campagne. C'est d'ailleurs l'une des expériences qui est relatée, parmi d'autres, un couple de parisiens bientôt installés à 2h30 de Paris, loin de la civilisation ; et qui raconte sans naïveté ni angélisme l'adaptation pas toujours facile, les joies et les contraintes, le tiraillement entre le temps retrouvé et celui qui passe trop lentement... D'autres expérimentations sont à lire, c'est riche, parfois étonnant, toujours équilibré. Je n'ai pas encore tout lu mais suffisamment pour ne pas regretter mon achat... Et là, je m'en vais retrouver la plume de Michel Pastoureau qui parle des couleurs de l'automne qui vont bientôt succéder à celles de l'été. Parfois, il suffit d'un éclairage différent pour changer de vie.

‘équipe du 1 et de America lance une nouvelle revue dédiée à la France. Cette nouvelle publication, moins littéraire que sa grande sœur, cherche à comprendre la France et ce premier numéro est tout à fait intéressant.



Fottorino nous explique le titre : « Zadig pour dire non au renoncement. Parce que le héros voyageur de Voltaire, malgré les épreuves qu’il traverse, trace son chemin avec obstination, sans abandonner sa quête de bonheur, sans jamais baisser les bras. […] Cette résilience, il la puise dans sa curiosité pour l’autre, dans son besoin d’écoute pour mieux comprendre. »



Ce premier volume remplit bien sa mission et alimente notre curiosité pour l’autre au travers de récits et de témoignages : la pêche au Guilvinec, une déambulation à Vierzon ou Le Creusot, Boyd qui raconte sa vie en Dordogne ou Kérangal qui évoque Le Havre.



Le volume offre aussi des interviews, celle de Rosanvalon est intéressante mais il faut absolument lire celle de Mona Ozouf que j’ai trouvé passionnante. Cette grande historienne a un parcours personnel très riche et ses propos sont tout à fait éclairants.
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Pour la rentrée de septembre, la revue Zadig met en lumière les banlieues en France. Il apparait urgent de donner les moyens pour recréer le lien social entre les Français et partager des projets constructifs. L'éclairage des récits de ceux qui y travaillent témoigne de la jeunesse qui bouillonne et de la vie qui demande à s'exprimer.

Le Covid, on n’a plus envie d’en entendre parler ! Pourtant il est passionnant de lire ce thème qui fait le titre de la revue Zadig numéro 16. Huit articles apportent un éclairage sur ce que la pandémie a changé dans nos façons de vivre. Les témoignages sont variés et l’on ne s’attend pas à autant de nuances dans les récits des expériences. On découvre même que certaines personnes ont trouvé du bonheur dans le changement qu’il a apporté à leur vie.

L’entretien avec Françoise Chandernagor m’a rappelé combien j’avais aimé ses livres, et donné envie de les ouvrir. Et de continuer à me nourrir du contenu de Zadig toujours intéressant.

L’amour ! Voilà qui ce qui peut survenir lors des rencontres en été.

« L’amour à la française » aurait-il un caractère particulier propre à notre pays ? C’est ce que nous proposent d’explorer plusieurs auteurs dans la revue Zadig. Mais, on peut aussi lire dans ce numéro d’autres articles et témoignages.

Excellent article sur les raisons de la montée de l’extrême droite.

Les articles sont très bien faits, documentés et fouillés.

On comprend le changement des mentalités et la très grande place à la désillusion, au sentiment d’abandon des plus démunis qui attendent de l’égard et de la compassion. Ce qui a été très bien exploité. Ne plus focaliser sur l’étranger, promettre sans donner de chiffres précis, moins montrer le rejet de l’autre, ce qu’on appelle aujourd’hui « dediaboliser » ce courant de pensée.

La revue Zadig choisit un thème brûlant d’actualité qui a tout pour effrayer. Le complotisme est un mot dont on use beaucoup pour s’étonner, se moquer, s’inquiéter au sujets des multiples avatars de ces récits biaisés qui veulent passer pour la vérité. Les analyses, reportages et témoignages apportent un éclairage sur ce fait de nos sociétés qui mettent en doute la science et la politique.

Je suis abonnée à Zadig depuis le numéro 1, nous le lisons de la première à la dernière page, avec un grand intérêt.

Voyant qu’il est référencé dans Babelio, je l‘ajoute volontiers à mes lectures ici. Je viens de découvrir que c’est un mook, une publication périodique (trimestrielle) entre revue, magazine et livre. Le format est séduisant, le contenu est toujours passionnant.

Dans ce numéro sur les femmes, on peut lire un entretien avec Elizabeth Badinter, une nouvelle de Karine Tuil, un dialogue avec Najat Vallaud-Belkacem et Sandra Laugier. J’ai aimé

le reportage « Dans la peau d’un libraire » d’Arthur Frayer-Laleix.

Excellent volume qui permet de traiter le féminisme sous toutes ses formes. Les illustrations accompagnant chaque article sont par ailleurs superbes , ce qui ne gâche rien ! Mon article préféré : celui de l'immersion dans une librairie. Belle découverte de cette revue que je ne connaissais pas.

Qualité constante de cette superbe revue, tant par la qualité des textes que celle des illustrations. Une lecture facile de sujets parfois difficiles, toujours traités avec bienveillance mais sans concession à "l'air du temps ". Une vraie réussite dont on a l'impression de sortir plus intelligent...Ça ne se refuse pas !!!

Il y a un bel oubli dans ce numéro consacré à la nature c'est de ne pas évoquer l'écrivain paysan et planteur d'arbres, écrivain de la vallée du Jabron, André Bucher !
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Voici un objet à part, pas totalement une revue, pas totalement autre chose non plus. Vous pouvez y découvrir des textes littéraires comme des reportages ou des souvenirs. Les invités colles les collaborateurs offrent un regard intéressant sur le thème comme sur la France (qui semble être le véritable objet).



Bref une bonne lecture, mais relativement onéreuse.

Cela plaît énormément à ceux qui font choux gras de même ce que ne dit pas Eric Zemmour. Je sens qu'on atteint là des sommets : les conneries s'emballent..



On a vu récemment un cinglé faire le salut nazi dans un meeting bondé d'Eric Zemmour : c'est toute la salle qui était nazie ; même le bourriquot de Marine le Pen n'a pas manqué de le relever : ça elle voit comme un fantasme, ça lui rappelle le bon vieux temps de son père sans doute, par contre ses salles vides, elle n'en a cure.



Macron ironise, selon son arrogance coutumière, à propos du slogan scandé par les supporters d'Eric Zemmour au meeting du Trocadéro ce dimanche passé : "Macron assassin". alors que celui-ci venait d'énumérer par l'exemple un florilège d'attentats perpétrés par les islamistes sous le quinquennat du Président sortant et dénonçait le laxisme du gouvernement en la matière.



Macron traite son concurrent de malentendant et l'invite à profiter de sa réforme sur les remboursements de frais auditifs, parce que le chef de Reconquête n'aurait pas repris les huées de la foule.

Bon vrai, pas vrai, tu n'as qu'à lui demander en clair Macron et comme ça tu sauras plutôt que d'y aller de ton petit couplet persifleur et sournois. Tu es bien en relations des heures avec Poutine presque chaque jour, tu peux bien prendre une minute sur ton agenda débile et foutraque pour en découdre avec Zemmour.



Sur la responsabilité du Chef de l'Etat par rapport à la montée de l'islamisme en France et ses assassinats incessants, ben oui elle est patente et il ferait bien de s'en inquiéter. Là ce n'est même pas des lunettes qu'il lui faut, elle n'est pas dans son programme 2022-2027, c'est son petit cerveau qui n'imprime pas comme Tefal, mais comme d'habitude il s'en tire par une pirouette dédaigneuse



Je ne sais pas si j'aurais scandé avec la foule : "Macron assassin" pour ça, je le vois plutôt en irresponsable, incapable de faire face à ses engagements. On peut être tranquille pour l'avenir : 0 engagement. il ferait mieux pour l'heure de s'occuper des vrais problèmes qui agitent le pays, comme les émeutes de Sevran, ou de Corse, ou dans les prisons françaises où le moins qu'on puisse dire est que l'Etat français est totalement défaillant.



Par contre, Oui Macron a fait charger ses policiers contre le peuple français, à la faveur des Gilets jaunes où trente personnes ont été éborgnées, une cinquantaine de personnes ont eu la mâchoire fracturée et des centaines de blessés de tous ordres. Et de ces crimes inexpiables, on attend toujours la potence pour Macron.



Et puis tout le monde le sait que t'es une couille molle : on t'a vu à l'oeuvre au parlement européen où Jadot est venu te traiter comme un chien, sans que tu répondes. Eh ben c'est trop tard mon petit père, un président qui ne se fait pas respecter n'est pas apte à rempiler.

Il faut du courage pour changer de vie. Croire à ses rêves et les réaliser n’est pas à la portée de tous : Devenir bergère. S’installer à la campagne. Créer un magasin à Ouessant. Ou aussi se glisser, durant quelques semaines, dans la dure vie d’une femme de ménage pour le raconter comme Florence Aubenas.

Dans ce numéro de Zadig, les témoignages forcent l’admiration.

Ce numéro de Zadig illustré avec beaucoup d’humour par Andrea Ucini offre un panorama contemporain de l’état des religions en France. Il a invité Delphine Horvilleur géniale femme rabbin, Olivier Roy politologue et spécialiste des religions, Frédéric Boyer traducteur de la Bible, ainsi que des journalistes et sociologues qui présentent leurs enquêtes et expliquent la tendance actuelle qui pousse à « Croire en soi plutôt que croire en Dieu ».

Publié avant les élections municipales, ce numéro de Zadig met à l’honneur le rôle des maires à travers des entretiens et des reportages qui nous emmènent à la rencontre de femmes aux compétences appréciées de leurs administrés.

Des souvenirs touchants sont écrits avec soin : Philippe Delerm raconte son enfance chez différents grands-parents. Ségolène Vinson évoque quatre femmes d’ascendantes arménienne. Et Michel Pastoureau nous plonge dans « Le vert du printemps ».

Le deuxième numéro de Zadig nous rappelle comme il est important d’apprécier et de protéger la nature. Parmi les nombreux auteurs de cette revue : l’historien Jean-Pierre Rioux et le sociologue Jean Viard constatent qu’à notre époque où le monde rural disparait, plusieurs récits le mettent en scène avec réalisme ou nostalgie ou comme un rêve enjolivé. La préoccupation environnementale devient un leitmotiv politique. Cependant les éoliennes divisent les gens rencontrés par Julie Gacon.

Les photos et les illustrations qui accompagnent les différents articles sont remarquables.

J’ai bien aimé aussi le reportage d’Arthur Frayer-Laleix : » Dans la peau d’un pizzaïolo ».

Une belle revue qui entend nous faire vivre la france autrement. J'attend de voir le prochain numéro pour être entièrement conquit! J'aime quand la France devient un poème comme pour l'article sur le Creusot magnifiée par Christian Bobin. Toujours aussi agréable de lire la plume de Arthur Frayer-Laleix.

Une enquête un peu trop courte concernant le trafic de drogue en campagne.



Merci à toute l'équipe!

Cette revue trimestrielle tient ses promesses, je suis abonnée, fidèle depuis le premier numéro. Il m'a tellement plu que je l'ai offert à quelques amis. Zadig propose des récits pour mieux comprendre la France d'aujourd'hui. Parmi ceux-ci :

Mona Ozouf spécialiste de la Révolution, mêle des références historiques et littéraires en perspective avec l'actualité.

Pierre Rosanvallon dit : « Parler des invisibles, c'est aller à la rencontre de vies qui ne sont pas assez racontées ». C'est aussi ce que montrent différents reportages à découvrir.