Rhéa Dufresne

Rhéa Dufresne a bien fignolé sa prose, car même à la deuxième lecture, je n’ai trouvé aucune rime forcée dans ce texte empreint d’une douce musicalité.


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Un joli album très intéressant pour mener une discussion philosophique avec des enfants à partir de cinq ans. Qu'est-ce que l'amitié ? Est-on toujours d'accord avec ses amis ? Est-on obligé d'aimer les mêmes choses ? Les illustrations sont mignonnes et colorées et ont des petits détails amusants pour les enfants ! Je serais curieuse de découvrir les autres titres de la collection !

L'amitie ça compte un peu, beaucoup, passionnément de Rhea Dufresne est un joli petit album jeunesse sur l'amitié et les changement qui incombe à celle-ci.



Un album doux, aux multiples couleurs et aux dessins accrocheurs.



Un album pour enfants très mignon et simple de compréhension.

Une lecture très intéressante à lire à nos enfants.



Cet album jeunesse explique par des phrases simples et accessibles au jeune public ce qu est l'amitié.

A quel point elle peut être importante et qu'elle peut prendre différentes formes. Que plusieurs choses peuvent nous rassembler ou nous diviser mais qu'il faut pouvoir écouter l'autre, son rythme et ses envies.



Les dessins sont très agréables et colorés. Ils représentent parfaitement le texte qui lui est associé



En bref, mon fils a beaucoup aimé et moi aussi.

D'ailleurs nous l'avons déjà lu plusieurs fois depuis que nous l'avons recu



Merci à Babelio et aux Editions du ricochet pour cet album jeunesse

Un album pertinent sur le concept des distances sociales telle que la "bulle". Miro, qui a une grande bulle, n'aime pas que les amis de la classe ou le professeur y pénètre sans arrêt, même pour des gestes gentils. Miro ne sait toutefois pas comment le dire et fini par extérioriser ses frustrations par la colère. C'est donc important de définir les frontières entre ce qui nous semblent intrusif de ce qu'on peut accepter, et parfois cela dépend du "qui" et du "quand". C'est également important de faire comprendre aux autres petits amis qu'avoir une grande bulle n'est pas un comportement asociale, mais bien que certaines personnes n'aiment juste pas être touchées.



Et en plus, nous avons les jolis dessins aux couleurs douces de Geneviève Després pour nous accompagner dans la lecture.

Petit livre illustré bien sympathique qui permet d'aborder la mort paisiblement avec son enfant.

Illustrations jolies, Par étapes il y développe le cycle de la vie, la mort et le deuil qui suit. Ce qui permet a l'enfant de se représenter le vivant et la mort, d'apaiser cette angoisse sans objet et accepter la perte.



j'ai envoyé le livre a une amie pour son fils qui se questionne sur le sujet voici son retour :



"Livre intéressant avec un bon acheminement qui répond à plusieurs questions autour de la mort. Ça a permis à mon fils de 5 ans d'accepter la mort, que c'est important de parler quand on a des interrogations ou des angoisses.

Je dirais que c'est un livre simple, clair et assez constructif.

Il à retenu que quand on parle de la mort on n'en a moins peur, et qu'il a moins peur maintenant de la mort mais un peu quand même, selon lui.

Et il m'a fait un pouce vers le haut quand j'ai demandé comment il a trouvé le livre."



En bref à conseiller pour une approche sereine en amont de celle-ci (la mort).

Quand on est confronté à la mort d'un proche, il est souvent difficile d'en parler avec son enfant. On est submergé par des émotions, et réussir à l'expliquer aux petits, avec les mots justes, n'est pas chose aisée. Je trouve que ce livre est un très bon support, pour ouvrir le dialogue avec les plus jeunes.

Plusieurs thématiques y sont évoquées. On y parle de la mort des anciens mais pas que. On y parle aussi des différentes réactions des proches : entre ceux qui ont besoin de s'isoler et ceux qui, au contraire, on besoin d'évoquer en groupe tout un tas de souvenirs avec le défunt. Il est aussi question de traditions et de la mort dans différentes cultures (la toussaint, la fête des morts au Mexique...).

C'est un livre qui est accessible dès le plus jeune âge. Il permet d'évoquer beaucoup de sujets qui peuvent interpeler les enfants et ainsi leur permettre de poser les questions à l'adulte qui parcours ce livre avec lui.

Ce livre permet aussi de dire que la mort est quelque chose de naturel qui fait partie du cycle de la vie, et qu'en parler cela apaise les angoisses.

Très beau livre.

Très belles images.

Très beau texte.

Cet ensemble permet aux enfants de comprendre ce qu’est la mort, et une sorte de processus qui entoure la mort, et enfin qu’est-ce que la mort d’une personne peut entraîner pour ses proches.

C’est un livre à la portée des enfants qui se posent des questions sur la mort, ou pour des enfants qui sont confrontés à la mort un jour.

Ce livre fait attention à ne pas effrayer.

Il fait également attention à la diversité des cultures. Il ne s’agit pas ici de parler de la signification de la mort dans une culture précise, mais au contraire en général.

Peut être utile en classe aussi, quand une classe d’élèves de maternelles est confrontée à la mort.

Franchement, je conseille.

Grâce à ce bel album, la mort ne sera plus aussi difficile à expliquer à nos enfants.

En effet, la perte d'un être cher est difficile quelque soit notre âge, mais encore plus quand on est petit et que l'on se pose un tas de questions..

C'est compliqué de pouvoir poser les bons mots sur nos sentiments..

La mort peut impliquer de nombreuses conséquences qui sont ici bien expliquées avec des mots simples.

Grâce à ses illustrations colorées, ce livre permet de dédramatiser la fin de vie et d expliquer à bos enfants que tout à une fin, aussi bien pour nous les humains que pour les arbres, les animaux...

Les illustrations sont magnifiques, poétiques et très bien exécutées.

Sur chaque double-page, le lecteur découvre un animal qui représente la météo. Il y a le soleil, le blizzard, la neige… Une petite phrase explicite le dessin, au besoin. Les petits lecteurs peuvent découvrir quelques mots. Les formes semblent leur plaire ainsi que les nombreuses couleurs.

Personnellement, le graphisme me laisse dubitative. Son avantage est qu’on peut l’utiliser pour faire un atelier avec les plus jeunes.

Cet album en apparence tout simple est en fait très riche et dense. Il conduit les plus petits (et aussi les plus grands) à lever chaque jour la tête pour regarder le temps qu'il fait. En effet, chaque double-page suit les caprices de la météo au gré d'un poème rimé qui traverse tout l'album. Certaines strophes prennent même des airs de haïkus. Chacune d'elle cohabite avec et se nourrit d'une vaste illustration occupant deux pages. Chaque image est d'ailleurs un poème en soi. L'illustratrice a elle aussi fait montre de poésie en mettant en scène, en toute simplicité, un animal associé à l'événement météorologique dépeint dans la strophe qui l'accompagne. Un vrai travail d'écriture, de composition, de littérature et de peinture. Très beau, le tout jouant avec de jolis mots comme : cumulonimbus, brise, gouttelette, valse des moutons, nuages dansants, blizzard etc. Une découverte en livre à partager en famille !

C'est l'histoire de Victor, un éléphant pas comme les autres qui a un petit problème de vue. Il est myope.

Cela ne lui facilite pas la vie de même qu'à ses voisins. Quand il a une envie de banane, il les confond avec les plumes du perroquet.

Un jour ses voisins se regroupent et parlent entre eux et décident de lui trouver une paire de lunettes.

C'est le perroquet qui part en expédition pour s'en procurer une et tandis que Victor dort en dessous de l'arbre, il lui pose délicatement sur sa trompe celles qu'il a trouvées.

A son réveil, Victor retrouve la vue.

Il ne confondra plus les bananes avec les plumes du perroquet.

Un superbe album sur la différence que j'ai adoré. Je vous le recommande vraiment surtout pour vos petits.

C'est un livre pour ouvrir la discussion sur la différence et l'acceptation.


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L'accès aux livres est la possibilité pour un enfant de toucher du doigt l'imaginaire, mais aussi d'apprendre. Et cela dès son plus jeune âge.





Un livre sur la temporalité, sur le temps qui se déroule comme disait la poésie de Jean Tardieu " Comment ça va sur la terre ? "... quelle belle idée ! Est-ce une gageure ?



Aborder la question du temps et de sa construction à l'âge de l'école maternelle relève en effet d'un défi majeur. S'il fallait définir le temps, adultes, nous serions souvent en peine de le faire.

Qu'est-ce que le temps ?

" Si personne ne me le demande, je le sais, et si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne sais plus " disait Saint-Augustin.



Si le temps est une construction de l'homme social, alors il doit être un des moyens essentiels pour socialiser les jeunes enfants.

Dans l'album "Le temps ça dure un peu beaucoup énormément..." rien de plus rigolo que de découvrir ce concept, de rendre palpable aux enfants en bas âge la mesure de cette chose invisible qu'est le temps.



Avec des exemples concrets, il devient enfin facile de saisir combien dure(nt) une minute, 30 minutes, etc… jusqu'à une année.

Cette durée est matérialisée par des actions connues et effectuées par les enfants comme " lécher mes dix doigts couverts de chocolat ", " faire une grimace "... Certain/e/s diront, chronomètre en main que les tempos choisis ne sont pas justes, qu’on ne met pas EXACTEMENT les temps annoncés pour faire ceci... ou cela... Oui !!! " sortir ma peinture et mes pinceaux " ne prend pas 1h. Ne manque-t-il pas quelque chose pour remplir 60 minutes ?



Il faudra donc que l’enfant-lecteur saisisse l'implicite dans le texte, ce qui est intéressant aussi... sortir ma peinture et mes pinceaux, c’est créer.



Dommage aussi qu'une journée ne soit pas représentée par le lever et le coucher du soleil !



C'est parce que les auteurs ont choisi la poésie pour accompagner cette impalpable notion de durée.

Et je reconnais que si cela complique un peu les choses pour la compréhension, le livre devient alors vraiment album de littérature de jeunesse avec ses inférences à saisir. Le bonheur est là aussi. Ne cherchons pas la précision, mais que l’imaginaire rejoigne et dépasse la technique.



Reste que c'est un fort joli livre pour les 4 ans et plus, original avec cette touche de folie nécessaire pour accompagner de couleurs gaies et de graphismes toniques ce délicat concept.



C'est pour moi, à l'heure actuelle le meilleur album sur la question, pour les petiots.





Merci à Babelio et aux éditions du Ricochet de me l'avoir fait connaître.

Et merci aux auteures !!!
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La qualité du texte, son rythme et son inventivité (...) trouveront leur place dans les bibliothèques des petits pour parler du temps qui passe, parfois si long et toujours abstrait.
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Bien que ma fille ait « le temps » avant de comprendre le concept de la temporalité, j’ai pris « le temps » de sélectionner cet ouvrage lors d’une masse critique. Si, pour l’heure, elle est encore avec des titres aux pages cartonnées, je partagerai ce livre avec elle dès que possible ! Merci à Babelio et aux éditions du Ricochet pour cet envoi.



Comme le suggère le titre, le petit lecteur va pouvoir découvrir les différents termes liés au temps : la seconde, la minute, la demi-heure, l’heure, la demi-journée, la journée, le week-end, la semaine, le mois, la saison et l’année. Une notion est expliquée dans chaque double page. À chaque fois, on retrouve un petit garçon accompagné de son chien. Le texte se veut poétique, simple et humoristique. Personnellement, je l’ai trouvé agréable à lire toutefois, je suis curieuse de voir comment mon enfant va comprendre chaque concept. Je me doute qu’il s’agit d’une lecture nécessitant un temps d’échange et de partage d’exemples personnels néanmoins, j’aimerais savoir à quel point…



Évidemment, j’ai parfois un doute sur certaines données. Pour prendre l’exemple d’une orange que l’on peut éplucher en une minute, j’émets des réserves… Un grand enfant débrouillard, pourquoi pas… Cependant, je ne pense pas qu’un tout-petit en maternelle sera aussi rapide ! Mais, qu’importe ! Sans devoir sortir le chronomètre, l’enfant pourra se faire une idée des taches faciles et de celles qui nécessitent plus de temps comme le jeu ou les activités créatives. Par contre, j’aurais souhaité que l’on donne le nom des jours de la semaine, des saisons ou des mois de l’année. Que ce soit dans le texte ou incrusté dans les images (exemple : sur un tableau scolaire), je m’attendais à ce que ce soit écrit quelque part. Quitte à détailler chaque chose, autant que ce soit bien fait ! J’ai donc un gros regret de ce point de vue-là.



En revanche, appréciant les collages de différentes matières ou de papiers, les illustrations sont à mon goût. C’est joli et coloré ! Il en ressort une très belle ambiance. Toutefois, je reconnais que c’est également très conceptuel. Il n’y a pas forcément de rapport avec l’unité de temps abordée. C’est simplement en rapport avec l’exemple donné. Je dirais donc que c’est un bel album qui peut servir d’accompagnement lors de la découverte du Temps en Maternelle. Il est également un bon support pour une première approche, suivie d’échanges avec les parents. Quant à la petite figurine à découper en fin d’album, c’est une bonne idée toutefois, j’orienterai plutôt cette activité aux plus grands, car la découpe n’est pas facile.
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Je me faisais une joie de recevoir l'album de jeunesse "Le TEMPS, ça dure un peu, beaucoup, énormément" et je remercie d'ailleurs les éditions du Ricochet pour l'envoi de cet ouvrage, et Babelio pour m'avoir sélectionnée pour cette Masse Critique.



Je destinais cette lecture à mes trois petits neveux et nièces de 2 et 3 ans. En ce sens, en tournant très rapidement les pages, il me semblait de prime abord que l'album par son propos et ses illustrations était adapté à cette tranche d'âge.



Cet album s'inscrit dans une collection (dont Rhéa Dufresne signe les textes) et qui traite de sujets tels que la mort, les mesures, les émotions, les mots et le corps. On est donc plutôt dans le domaines des albums à visée éducative.



• Sauf que... Dès la 1ère page, je grimace... Une double page, illustrée d'un petit bonhomme aux formes stylisées, accompagné de son chien, trône au milieu d'un tangram (cette forme géométrique découpée en plusieurs figures géométriques elles aussi, et qu'il faut reconstituer une fois les morceaux tous mélangés).



Le texte énonce que



"LE TEMPS,

c'est rapide

c'est lent

ça change

tout

le temps..."



Je suis dubitative. Parce que pour moi, le temps, c'est au contraire une structuration régulière : qu'il fasse nuit ou jour, beau ou mauvais temps, qu'on soit en France ou en Alaska, en 1721 ou en 2021, une heure s'écoule toujours à la même vitesse et une journée dure invariablement 24h.



Bon, ça commence mal, mais je poursuis car c'est peut-être simplement une entrée en matière qui se veut quelque peu... artistique ? Je reste ouverte, car après tout Paul Eluard lui-même m'expliqua lorsque j'étais enfant que la Terre était bleue comme une orange ! (Heureusement je ne l'ai pas pris au pied de la lettre !)



• Voilà que sur les pages doubles suivantes apparaissent les secondes. "c'est minuscule. Mais c'est suffisant pour faire un clin d'oeil à Valentine..."



Bon pourquoi pas, c'est un peu anecdotique, mais d'accord. (Flûte, que faire si on ne connait pas de Valentine?)

Mais j'observe un peu plus en détail la page d'illustration : des contours simplifiés de maisons, motifs répétés plusieurs fois, et le chien qui souffle dans un cor, instrument de musique disproportionné par rapport au chien et au petit bonhomme.

Est-ce que c'est moi qui ne comprends pas l'esprit de cet album ? Quelque chose m'échapperait-il? Quel est le rapport entre l'unité de mesure du temps "seconde" et des petites maisons et un cor ?



Je sens l'agacement pointer le bout de son nez... Car j'en ai soupé lorsque j'étais enseignante des ouvrages qui se veulent didactiques mais ne livrent qu'une vision très conceptuelle d'adultes, tronquée de toute forme de réalité, parfois inexacte, car il faut garder à l'esprit que vous, en tant qu'adulte ayant déjà une expérience du monde, avec une représentation que vous vous êtes forgée à force d'y interagir, vous avez déjà une vision de votre environnement et du monde. Vous l'avez testé et éprouvé ce monde qui vous entoure. Vous savez que si vous touchez le four en marche, vous vous brûlerez; vous savez que vous ne pouvez pas partir en sandalettes à l'école au mois de décembre (je sens que certains parents font oui de la tête, petite expérience commune à beaucoup d'entre nous !!), vous savez aussi qu'une minute n'est pas une journée (légère distorsion temporelle entre "aller chercher le pain à la boulangerie à côté" et "partir en vacances en voiture à l'autre bout de la France": dans un seul de ces cas retentit la fatidique question "Quand est-ce qu'on arrive ?" On vient juste de partir ma chérie...)

Bref, le livre est un moyen pour l'enfant qui n'a pas encore testé son environnement de mettre le doigt dessus, par le biais de représentation forcément tronquée puisque sur papier, au lieu d'être vécue. C'est pourquoi dans un ouvrage qui se veut didactique, je privilégie toujours le vecteur de la photo : pour les imagiers par exemple, on ne peut pas se contenter de montrer à un enfant un dessin vaguement stylisé et approximatif. Ça c'est bon pour un adulte qui a déjà la maîtrise du concept, qui connait déjà l'objet représenté.



Donc me voilà arrivée à la mesure "UNE MINUTE": je peux peler une orange et la manger."

Hum hum... Alors, je ne voudrais pas être pénible, mais pour avoir aussi aidé en cantine, je peux témoigner qu'un enfant ne met pas du tout 1 mn à effectuer cette tâche !!! Et intégrer en plus le temps de manger ladite orange dans la minute, c'est vomissements assurés !

Quant à "faire rebondir mon ballon au moins 30 fois en 1 mn"... Non, non, c'est promis juré, pas en petite section, ni moyenne section non plus... À moins d'avoir les neveux de Michael Jordan en classe, et encore sous Guronsan alors !



Bon, à ce stade là, je passe sur les "TRENTE MINUTES", dont il n'est même pas mentionné que ça équivaut au terme bien plus utilisé de demi-heure.

"UNE HEURE" c'est le temps qu'il faut pour sortir ma peinture et mes pinceaux". Ah bah non, c'est là que c'est drôle, parce que justement pour mettre le bazar et sortir un outil de destruction massive, ça, par contre, vous pouvez leur faire confiance, 2 à 3 mn devraient suffire ! C'est plutôt votre temps de rangement et de nettoyage à vous, après l'apocalypse créative, qui est évaluable en terme d'heure !!!



Je fais l'impasse sur les unités de temps suivantes : la 1/2 journée, la journée, le WE (petit anglicisme, hop, on aurait pu mentionner "la fin de semaine": les jours "Samedi et Dimanche" ne sont même pas nommés. Or pour des enfants de l'âge auquel est adressé cet album, le connaissance des jours de la semaine est primordiale).

La semaine (aucune mention des jours la composant), le mois, les saisons, l'année: tout est abordé de la même façon. Les illustrations sont fantasques et sans rapport avec l'unité abordée, aucun nom de jour, de mois, ou de saison n'est abordé. On est dans le domaine du conceptuel creux.



Et surtout, le pire de tout pour moi, c'est l'absence de ce qui peut permettre à l'enfant de mesurer le temps, notion tellement abstraite : la montre, l'horloge, ou même le téléphone portable (hé oui, je fais partie de ceux qui ont lâché leur montre...) auraient pu être cités.

Bien sûr, les enfants sont trop petits pour s'en servir mais ils peuvent apprendre que ce sont ces outils-là qui nous guident dans la mesure du temps. Et comment avoir oublié le sablier ? Comment ne pas avoir fait référence au soleil et à sa course, élément primordial à l'origine du découpage par journée, année, heure... C'est la base, c'est en s'appuyant sur ces éléments naturels que l'Homme a construit ses repères temporels. Et il est tellement facile de se référer aux temps de la journée qu'un enfant a déjà vécue !



Le pompon pour la fin : l'auteur nous propose de photocopier une page où figure une forme à plier/ couper/ coller, laquelle une fois montée représente le petit bonhomme des illustrations.

Je vous souhaite bien du courage avec vos petits assistants de 3-4 ans car découper des formes aussi fines et précises est déjà une gageure, alors les plier et les coller... Faites comme tout bon parent qui se respecte : faites-le vous-même, ça ira plus vite !! (Y a t-il des gens de mon Club du " Attends, je vais le faire" dans la salle?)



J'aurais adoré vous conseiller cette lecture, mais pour résumer, cet album ne s'appuie pas sur des éléments assez pédagogiques pour être qualifié d'éducatif et n'est pas non plus assez riche pour basculer dans la catégorie "artistique ou poétique". Une déception pour moi, mais 3 étoiles tout de même car, pour peu qu'on y mette le ton, le public des enfants est toujours très réceptif et ça c'est enthousiasmant !

Je suis émerveillée, je suis fier, je suis triste, je suis impatient, je suis en colère, je suis excité, je suis gênée, je suis surpris, j'ai peur, je suis heureuse, je suis calme, voilà 11 émotions illustrées dans ce joli livre au format carré. De brèves illustrations, qui renvoient les enfants à ce qu'ils peuvent ressentir. A lire pour discuter, ou pour recevoir tout simplement. Les émotions, c'est toujours délicat d'en parler : cet ouvrage pourra y aider.

Reçu dans le cadre de la masse critique Babelio : merci aux éditions du Ricochet.

Les émotions, ça chahute un peu, beaucoup, énormément… Et c’est pour toutes ces raisons que la plupart du temps nous préférons les brider ou les nier. Mais les émotions, on commence à le réaliser, nous apprennent beaucoup sur nous-mêmes. Dans cet album, pour des enfants (à partir de 3 ans) les émotions occupent tout l’espace. La première chose pour pouvoir tirer parti de nos émotions est de les connaître et de les reconnaître lorsqu’elles apparaissent. Rhéa Dufresne et Sébastien Chebret mettent en scène onze émotions, de l’émerveillement à la gêne, de l’excitation à la jalousie. Le texte décrit précisément et simplement la situation où apparait l’émotion. Le dessin colle parfaitement en insistant sur les traits du visage qui sera tour à tour celui d’une petite fille et celui d’un petit garçon.

Ce livre peut devenir un livre référence pour les petits bouts et leurs parents qui trouveront ici un très bon support pour parler de façon positive de leurs émotions.

Merci aux éditions Ricochet, merci à Babelio.

Ce livre est très bien fait: chaque page est consacrée à une émotion, mise en situation dans une toute petite histoire et joliment illustrée. Il permet ainsi à l'enfant de mettre un mot sur ce qu'il ressent.

Après une première lecture, ma fille de 5 ans s'amusait à retrouver les émotions évoquées à l'aide des dessins, c'est dire si ceux-ci parlent d'eux-mêmes!

Bravo et merci aux Editions du Ricochet pour cet envoi!

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