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Citations de Rhys Ford (59)


Montague n’était pas la façon dont Deacon aurait voulu commencer sa matinée.

Il n’avait rien contre le flic. Loin de là. Montague avait fait beaucoup pour que Zig ait l’impression que le meurtre de sa mère n’était pas quelque chose dont il fallait avoir peur et qu’il la protégerait de tout ce qui lui arriverait aussi. C’était juste que Deacon n’avait pas vraiment confiance dans les flics en général (c’était une tradition familiale de longue date) et qu’il lui était difficile de se débarrasser de ses vieux préjugés.

Mais il était totalement prêt à pardonner les rancunes ancrées dans son cœur lorsque ladite Némésis se présenta avec un plateau de trois très grands cafés torréfiés accompagnés d’un sac de beignets.
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Voler les affaires de Deacon garantissait un crochet du droit pour le responsable. Sa petite nièce n’avait probablement pas les mêmes aptitudes. Certes, lui était entré en détention juvénile à l’âge de treize ans, mesurant près d’un mètre quatre-vingts et les épaules carrées comme un bodybuilder, tandis que Zig était une petite fille de huit ans qui avait besoin d’une veilleuse pour éloigner les monstres lorsqu’elle dormait.

Deacon savait tout sur les monstres.

Il avait consacré presque toute sa vie à en devenir un.
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Quand j’approchai San Diego, la Fusion entre la Terre et Sous-la-Colline devint plus visible. Des portions de larges autoroutes fissurées jaillissaient des vieux canyons, et les routes modernes luttaient contre la prolifération de collines verdoyantes parsemées de cairns hantés. Certains endroits, comme la Mission, étaient perpétuellement enveloppés de brouillard, et certains coins des souterrains étaient envahis de créatures rampantes avides d’aspirer le cerveau ou les yeux d’un humain entêté. San Diego faisait de son mieux, mais Sous-la-Colline était tenace, refusant de céder ce qu’elle avait acquis.
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La route étant dégagée, j’appuyai sur l’accélérateur, fonçant sous le ventre ondulant de la bête. Les lumières des phares avant de la Mustang illuminèrent la surface de son corps, faisant passer ses écailles métalliques d’un gris terne à une splendide teinte iridescente. J’aperçus sa longue tête crocodilienne encadrée de moustaches déchiquetées par les combats. Il ouvrit la gueule, dévoilant d’étincelantes rangées de dents acérées qui faisaient bien la taille de ma main.
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— J’ai couché avec cet homme pendant cinq ans, me confia Duffy d’une petite voix brisée que je détestais entendre dans sa bouche. Comment est-ce que tu arrives à me regarder en sachant que j’ai partagé mon lit avec un monstre pareil ?

Mon verre était à moitié vide, mais j’avais bêtement oublié la bouteille dans la cuisine. Je pris une longue gorgée brûlante, l’avalai, et dis :

— Ma belle, je suis l’incarnation du mot monstre. Je ne devrais même pas exister. Tanic m’a façonné à partir de magie, de sang et d’os. Je suis au lit avec un monstre dès que je me glisse sous mes draps, alors je serais bien con de te juger, non ?
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— Si tu te souviens bien, je t’ai dit que je te tuerais si tu te mettais à abuser de ton pouvoir comme ta grand-mère, lui fis-je remarquer. Mais je suis prêt à passer outre et à tuer pour toi pour protéger ton peuple.

Son sourire était une provocation sensuelle pleine de promesses moites.

— C’est la chose la plus romantique que tu m’aies jamais dite.

— La plupart des gens ne voient pas les assassinats prémédités comme quelque chose de romantique, petit seigneur.
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Chez les Sidhes, il est courant d’engager des relations sexuelles avec un homme ou une femme plus jeune, sur le point de devenir adulte. C’est un rapport très formel, ritualisé.

J’eus un grognement amusé et je marmonnai :

— Sans surprise, les Sidhes ont trouvé le moyen de foutre en l’air un truc aussi simple que le sexe.

— Ce n’est pas comme ça, dit-il en riant. Nous sommes un peuple très sensuel, et il est important de comprendre ce qui donne du plaisir, pas seulement en demandant à son partenaire de prendre conscience de ce que l’on aime, mais aussi en apprenant à écouter leurs désirs, qu’ils soient énoncés ou subliminaux. Ma cousine Chela a été mon initiatrice dans les plaisirs du corps et j’en garde un souvenir ému. Il n’y a rien de tel que les premières fois pour tant de choses, des moments que l’on ne peut vivre qu’une fois, et si quelqu’un que tu apprécies ou que tu aimes t’apporte ce moment, tu ne peux pas t’empêcher d’associer leur présence dans ta vie à ce plaisir ‒ tout comme tu associes Jonas à la première fois que tu as goûté du chocolat. Il sera toujours lié à cette expérience inédite.

— Ouais, il n’y a pas beaucoup de différence entre le chocolat et le sexe. Tu vois toujours ta cousine ? Chela ?
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« — Dégage. T’es lourd.
Mort se tordit, grognant en tentant de se libérer. Ari l’immobilisa aisément, sa puissance évidente dans le gonflement impressionnant de ses épaules.
— Guerre, allez…
— Non, répéta Ari. Je ne te lâche pas. Et pour une fois dans nos vies, Mort, ferme-la et écoute-moi.
Sombre, Mort détourna la tête quand Ari lécha sa mâchoire, sentant la texture du Cavalier sur sa peau. Son corps ne répondait que trop bien à la sensation d’Ari sur lui, une envie qu’il cachait souvent derrière la cascade froide de ses pensées. Étonnamment, Ari ne sourit pas d’un air entendu en remarquant la hampe en train de se dresser contre sa cuisse, cachée par le fin coton du pantalon qui tombait sur ses hanches.
L’homme continua plutôt de trouver des bouts de chair vierges de sa bouche vorace, ses dents mordillant la douceur délicate du bord des lèvres de Mort.
— J’ai passé l’éternité à te vouloir. Je t’ai toujours désiré. J’ai voulu ton corps, et surtout, j’ai voulu ouvrir ton cœur en deux et y trouver mon nom imprimé.
Ari fit signe à Mort de cesser de protester en plaquant un baiser sur ses lèvres.
— Quand je dis ferme-la, ça veut dire que tu ne dois pas bouger les lèvres et ne pas faire de bruit.
» Tu me frustres, et je me retrouve à courir partout à la recherche de quelque chose de chaud et humide dans lequel me fourrer jusqu’à ce que toute cette irritation se calme, et quoi, après ? Je retourne rôder autour de toi parce que tu es mon addiction.
La main libre d’Ari jouait avec le bout des cheveux de Mort, tirant une mèche, éprouvant leur douceur entre ses doigts.
— Tu m’as toujours dit qu’on ne pouvait pas être ensemble parce que tu ne supporterais pas de me perdre. Je comprends. Je t’ai écouté. Les dieux savent que j’ai essayé de m’éloigner, mais je ne peux pas. Et là, aujourd’hui, j’ai fini par trouver une solution.
— Quoi ?
Mécontent, Mort détourna la tête de la main d’Ari, tentant de ne pas se laisser aller à la chaleur de l’autre homme. C’était plus difficile qu’il ne l’aurait cru. Il avait été capable de se détourner des avances impétueuses de Guerre depuis aussi longtemps qu’il pouvait s’en souvenir, mais la lente séduction des mots et du toucher faisait faiblir sa détermination, son corps réagissant traîtreusement aux caresses. »
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« — Me demander quoi, mon cœur ?
— Où tu te situes… je suppose.
Damien tressaillit, en entendant la panique hésitante de son âme se déverser dans ses paroles. Les doutes, chuchotés dans son oreille au fil des ans, hurlaient à présent, lui rappelant le vide qu’il avait toujours trouvé quand il avait besoin de quelqu’un à côté de lui. Seul Miki avait été là. À travers les moments sombres. À travers tout cela. Mais maintenant, il voulait que Sionn soit là aussi. Il avait besoin de sa robustesse. De sa chaleur. Même s’il devait la mendier, Damien le ferait. Il avait décidé qu’il n’était pas trop fier pour supplier, pas même s’il mendiait pour être aimé.
— Je veux dire, si tu vas rester dans les parages avec tout ça. Je sais que…
— Je reste à tes côtés, Damie, murmura Sionn avant de l’attirer contre lui et de ravager sa bouche avec un baiser féroce.
Laissant Damien à bout de souffle, il frotta son nez contre le sien et murmura :
— Je reste à tes côtés, espèce d’andouille. Parce que, que je sois maudit pour ça, tu ne vas pas t’éloigner maintenant. Je ne te laisserai pas faire. »
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«— Toi, avoua Miki en déglutissant, essayant d’ignorer l’acidité dans son estomac. Qu’arrivera-t-il quand tu n’auras plus besoin d’être ici ?
— Besoin ?
Le profond rire de Kane fusa hors de lui avec force et son éclatant sourire malicieux remua le cœur de Miki.
— Oh, mon amour, je fais plus qu’avoir besoin de toi. Tu es ma tentation. Mon péché. Je n’ai pas l’intention d’être ailleurs qu’à tes côtés. Nous les Irlandais, nous aimons nous baigner dans notre péché.
— Supposons que ça ne marche pas ?
Miki les désigna l’un l’autre et, tout à coup, le plafond disparut alors que Kane le couvrait, à cheval sur ses hanches. Équilibrant son poids sur ses tibias et ses avant-bras. Kane approcha son visage de celui de Miki, si près qu’il pouvait sentir le café sucré qu’il avait dans son haleine.
— Supposons que… tenta-t-il de continuer.
— Parfois, Miki, tu dois arrêter de construire des châteaux de sable juste pour voir l’océan les emporter, murmura Kane contre sa joue. Parfois, tu as juste besoin de trouver quelqu’un pour s’asseoir sur la plage avec toi. »
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« — Ras le bol des hôtels ! grogna-t-il. Je veux rentrer chez moi, je veux me coucher dans mon lit, dans mes draps, et je veux que tu me serres bien fort. Pour le temps que ça durera. Merde, quoi ! J’en ai marre de me cacher — de tout, de tous — de moi — de ce taré qui me chercher – et même d’Archie. J’en ai ras la frange, ‘Toya. Je veux rentrer chez moi… même si ce n’est qu’un foutu loft au-dessus de ma foutue boutique. Tu peux m’accorder ça, Dante ? Tu peux m’accompagner chez moi et… rester avec moi ? Un moment ?
— Bien sûr, cuervo.
Dante leva la main pour attirer l’attention de la serveuse. Puis s’adressant à Rook, il lui annonça d’une voix très douce :
— Bébé, je resterai avec toi aussi longtemps que tu voudras. Je te tiendrai aussi longtemps que tu me laisseras le faire. Et même si tu changes d’avis, je ne suis pas certain de jamais te lâcher. »
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— Je comptais te parler de cette merde quand tu te réveillerais.
— Ça va. Je suis plutôt habitué. Je suis furieux au sujet des photos, mais ces gars ont déjà dit toutes sortes de connerie sur moi au fil des ans. Au moins cette fois, c’est un peu vrai.
— Tu n’as jamais été une pute. Tu étais un enfant. Ça fait une grande différence.
— Je n’ai jamais été un enfant, Kane, chuchota Miki, son souffle chaud effleurant la paume de Kane. Il ne voulait pas me laisser partir. Shing non plus. Je suis resté avec Carl parce que je n’avais nulle part d’autre où aller et, au moins, il me nourrissait. Si cela ne fait pas de moi une pute, je ne sais pas ce qui le ferait.
— Tu as fait ce que tu devais pour survivre.
Kane passa une fois le bout des doigts sur la bouche de Miki, puis se pencha pour lui voler un petit baiser.
— Ça ne fait pas de toi une pute. Ça fait de toi un survivant.
— Un gamin ne devrait pas avoir à survivre à son enfance.
Miki mordit légèrement la lèvre inférieure de Kane, puis enfouit son nez plus étroitement contre lui.
— Je m’en fous qu’on me traite de pute. Au moins, ça donne l’impression que j’avais le choix.
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Connor : Chéri, comment tu te sens vis-à-vis des enfants ?

Forest : J’utiliserais bien mes mains, mais les gens n’aiment pas que tu embarques leurs enfants.

Conn : Tu sais ce que je voulais dire. Kiki et moi avons eu une conversation, et elle a en quelque sorte dit qu’elle serait d’accord avec nous… eh bien, avec toi, elle veut nous donner quelques œufs pour que nous puissions faire appel à une mère porteuse. Je lui ai dit que je t’en parlerais d’abord.

Forest : Eh bien, tu devrais le faire parce que tu sais, je devrais faire… le truc dans un récipient.

Conn : Alors qu’en penses-tu ?

Forest : J’adorerais avoir des enfants avec toi, mais avant de mettre une femme inconnue en cloque, nous devrions probablement dire à ta mère que nous sommes mariés.

— Cuisson d’omelettes pour le dîner
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KANE (LISANT un des cahiers de Miki) : Cherry cola kiss ? Les choses qui te passent par la tête, a ghra. Que diable cela peut-il bien vouloir dire ?

Miki (prenant une gorgée de soda, embrassant Kane et glissant un peu de liquide dans la bouche de Kane avec sa langue) : Ça.

Kane : Pourquoi n’allons-nous pas dans la chambre et tu pourras me montrer ce que ta langue peut faire d’autre. Et apporte le soda.

— Cahier rouge de pensées
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— Je pense que je t’ai toujours aimé. Je ne t’avais juste pas trouvé. Et maintenant que c’est le cas, je ne veux plus jamais te laisser partir.
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— Je ne suis jamais pas en colère. Et je devrais être heureux, non ? Parce que j’ai tout. Je veux dire tout. J’ai Damie. J’ai un groupe solide et de bons amis. Et j’ai Kane, bon sang Kane, qui m’a fait ressentir des choses que je n’aurais jamais pensé pouvoir et qui m’aime malgré le fait que je suis un connard. Je ne sais tout simplement pas quoi faire, car je crois que si je ne répare pas ce qui est cassé en moi, il s’éloignera parce que c’est trop difficile…
— Mon frère ne partira jamais, interrompit Quinn. Est-ce que je ne l’ai pas déjà dit ? Il t’aime, il est prêt à faire preuve de bonne volonté avec toi, mais Miki, je dois te dire que tu dois être prêt à faire preuve de bonne volonté envers toi-même d’abord. Je pense qu’il est peut-être temps que tu trouves quelqu’un pour t’aider à te débarrasser de cette colère afin que tu puisses trouver le bonheur que tu as enterré à l’intérieur.
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Il y avait eu d’autres peurs dans sa vie. Le son de l’acier déchiré dominait la plupart de ses cauchemars ces dernières années, et avant cela, des doigts intrusifs et une douleur aiguë traversant son jeune corps l’attendaient chaque fois qu’il essayait de s’endormir. Ces terreurs le hantaient toujours. Elles ne partiraient pas de sitôt, mais maintenant il avait un nouvel enfer à traverser.
Et le démon qui l’attendait à sa porte s’appelait Penny, une thérapeute avec une personnalité traumatisante et une langue assez acérée pour couper un citron en quartiers, un peu comme celui posé sur la soucoupe à côté de sa tasse de thé.
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Le détective jeta un coup d'œil sur le carnage en ajoutant :
— De toute façon, je suis au régime.
Celui qui avait tué Chin ne plaisantait pas. Une rage alimentait sa mort, les preuves de sa fureur se répandaient partout dans l’allée et les murs environnants. À première vue, le corps de Chin ressemblait plus à un tas de chiffons qu’à un être humain. Kane ne pouvait même pas deviner si l’homme avait été mort ou vivant avant que ce qui lui avait été fait ne débute.
Pour le bien de Chin, il espérait vraiment que tous les dégâts auraient été causés post-mortem, mais à cause de la projection de sang qui avait jailli sur le mur et remontait sur la sortie de secours, Kane n’en était pas convaincu.
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Il n’était pas un musicien, loin de là, mais il connaissait intimement le corps de Miki et pouvait jouer une danse sensuelle sur sa peau, capable d’en tirer toutes les réactions érotiques qu’il espérait. Kane se délecta des soupirs et des doux gémissements, il devint arrogant, suffisant, face aux sifflements irrités de Miki quand ses doigts taquinèrent la peau veloutée de ses bourses. Ses dents trouvaient toujours les endroits où une seule bouchée pouvait le faire se tortiller, et il prit plaisir à s’étirer sur son corps nu, poussant son amant dans le canapé.
Kane regarda le visage de Miki, frappé à nouveau par la beauté simple de son expression ouverte et de son regard sans réserve. Nu sous lui, Miki était des plus vulnérables, mais aussi des plus féroces. Kane ne parvenait jamais à trouver les mots pour exprimer à quel point il s’émerveillait que Miki l’aime, que Miki le laisse l’aimer.
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Miki, chuchotant : Alors j’allume juste la put… bougie ?
Kane, riant : Oui. Et j’apprécie que tu ne jures pas. Je devrais en répondre à ce prêtre là-bas. Il nous regarde.
Miki : Bien sûr que je ne jurerai pas. C’est une sata… église.
Kane : Et maintenant, il se dirige ici.
Miki : Seigneur, pourquoi ? Ils sont comme des putains de flics. C’est comme un maudit piège à âme cet endroit.
Kane, avec un gros soupir : Au moins, tu as essayé. Allume la bougie et, si tu le souhaites, dis une prière pour ta mère. Dans ta tête. Et juste pour que tu le saches, le père Ignacio m’a dit il y a longtemps que Dieu ne se soucie pas si tu jures pendant tes prières.
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