Nationalité : France
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Biographie :
Professeur de français au lycée Rimbaud de Sin-le-Noble en banlieue rennaise, Richard Couaillet a publié son premier roman Angélique Boxe en 2007 aux editions actes-sud junior.
Il y a depuis publié plusieurs nouveaux titres et mène en parallèle sa carrière d'auteur et d'enseignant.
Professeur de français au lycée Rimbaud de Sin-le-Noble en banlieue rennaise, Richard Couaillet a publié son premier roman Angélique Boxe en 2007 aux editions actes-sud junior.
Il y a depuis publié plusieurs nouveaux titres et mène en parallèle sa carrière d'auteur et d'enseignant.
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Richard Couaillet. Un max d'amour monstre.
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Il y a le pouvoir de faire exister les autres dans la douleur.
Devenir celui qui fera exister la peur dans la chair de l’autre, l’anéantir dans cette peur, le supprimer en le laissant vivant. Je crois que c’est ça qui les fait jouir. L’illusion d’exister.
Devenir celui qui fera exister la peur dans la chair de l’autre, l’anéantir dans cette peur, le supprimer en le laissant vivant. Je crois que c’est ça qui les fait jouir. L’illusion d’exister.
Alors ils ont voulu tout déconstruire, tout reconstruire sous mes yeux comme on peut dire à un gamin de maternelle: 'Tu sais, il manque des doigts à ton bonhomme et là, il a une trop grande bouche". Du coup, ils sont tous venus me donner la bonne version, le témoignage pour tout recomposer, droits sous mes yeux. Pour faire le tri du vrai, du faux, du possible, de l'impossible, de ma fabulation.
Journée immobile.
Je suis sorti en fin d'après-midi, les courses, un prétexte aussi.
Parano? J'ai senti des regards insistants sur moi, ma nuque, à chaque instant, dans chaque lieu.
Je suis sorti en fin d'après-midi, les courses, un prétexte aussi.
Parano? J'ai senti des regards insistants sur moi, ma nuque, à chaque instant, dans chaque lieu.
Je pense que j'ai raté là, ma plus belle occasion de pleurer, celle que je regretterai toujours d'avoir manquée, parce que mes larmes aussi lui auraient fait du bien, une pommade en plus du pansement. Mais voilà, j'ai pensé à moi, à la promesse que je m'étais faite de vieillir pour pleurer.
Quand j'y repense, c'est vrai, je n'ai pas pleuré, j'ai vomi.
Quand j'y repense, c'est vrai, je n'ai pas pleuré, j'ai vomi.
Alycone est mon étoile multiple, éblouissante éphémère de mon ciel reversé. Alycone me dit les strates de ce que nous sommes, sous la surface.
J'allais boxer la mort, mais j'allais aussi boxer la vie, parce que, merde, la vie, elle a qu'à se bouger elle aussi...
Avoir dix-sept ans avec ma frère aîné qui fout la honte. Avoir dix-sept ans et ne pas avoir peur des mots. Ne jamais avoir eu peur des mots.
Quand la chanson s'arrête, Tom libère un énorme soupir, la joue encore contre le ventre de Nadège.
- C'est bien Tom, tu viens de terrasser le microbe. Il était temps, il allait commencer à manger ton cœur.
Tom, les yeux brillants ne comprend pas bien ce qui vient de sortir de lui, mais il sait que ça lui a fait beaucoup de bien.
Tom respire mieux, il le sent, ses poumons s'ouvrent sans avoir l'impression d'écarter un corset trop serré.
- Dis-moi, Tom, est-ce tes parents te racontent des histoires?
- Il y a longtemps, ils en racontaient un peu. Parfois, je regrette d'avoir appris à lire.
- C'est bien Tom, tu viens de terrasser le microbe. Il était temps, il allait commencer à manger ton cœur.
Tom, les yeux brillants ne comprend pas bien ce qui vient de sortir de lui, mais il sait que ça lui a fait beaucoup de bien.
Tom respire mieux, il le sent, ses poumons s'ouvrent sans avoir l'impression d'écarter un corset trop serré.
- Dis-moi, Tom, est-ce tes parents te racontent des histoires?
- Il y a longtemps, ils en racontaient un peu. Parfois, je regrette d'avoir appris à lire.
Nadège est une grande magicienne des histoires. Elle sait l'art des silences et de la voix. Elle connaît aussi les petits sentiers du cœur.
J’AI UN PROBLÈME. J’aime pas les bisous, les baisers, les bécots, les poutous, les petits, les gros smacks, j’aime pas. “Sch’est gueulasche”, comme dit mon p’tit frère en mâchouillant sa tétine silicone. Du coup j’embrasse pas, personne, même pas mes parents et surtout pas mon p’tit frère.
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