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EAN : 9782742769582
111 pages
Actes Sud Junior (03/09/2007)
3.79/5   34 notes
Résumé :
zbeub zbeub “Le sac accuse les coups, se balance. La vie ne vaut pas plus. Un sac qui encaisse sans rien dire. Et sa vie ne saurait aller plus loin. Alors Angélique boxe, boxe, au rythme de sa respiration. Angélique se vide de tout, la cité, le bahut, les autres. Surtout les autres. Angélique ne les supporte plus, tous, à dire la même chose, à voir les mêmes choses, à faire les mêmes choses. Ce sac en cuir fendillé, qui s’écarte si peu de son axe, Angélique voudrait... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Angélique boxe est un roman terrible.
Une histoire que personne ne voudrait vivre...Et pourtant c'est une histoire presque ordinaire. Au début Angélique ne boxe pas elle frappe, sans cesse, elle se défend et y met toute sa hargne. Elle se bat contre cette vie, contre cette cité du 62, contre les autres enfants, contre la misère.
Un jour un mauvais coup dans la cour de récré la met dans le coma. Bizarrement c'est elle qui aura tort.
Sa famille la soutient. Comme elle est bien cette famille. Mais la vie en a décidé autrement. La vie n'est pas un beau cadeau dans ce livre.
Angélique boxe maintenant. Pas pour gagner, pas pour faire des combats. Mais elle ne veut plus se retrouver au sol. Malheureusement la vie ne lui laisse aucun répit. Jamais...

Cette histoire pour adolescent est comme un uppercut. Une belle leçon de courage mais aussi un horizon bien noir. le littérature ado se nourrit souvent de cette noirceur..
Après j'ai aimé la voix d'Angélique, qui se raconte à un narrateur qui n'est là que pour retranscrire son parcours. J'ai aimé sa pugnacité.
J'ai détesté ce qui lui est arrivé.
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Je raffole de ces petites merveilles qui sont, malheureusement banales, terriblement justes et lyriques.

Angélique boxe pour oublier. La vie, le collège, les emmerdes quoi.
Angélique boxe pour battre la vie. Lui faire mordre la poussière.
Angélique boxe pour survivre dans cette cité.
Angélique boxe pour être tranquille. Solitaire.
Angélique boxe pour se rappeler sa vie d'enfant, quand les enfants étaient des chiots et qu'ils pouvaient se taper dessus.
Angélique boxe pour montrer à son ancien maître de classe qu'elle est devenue forte, que ses poings lui servent à boxer. Elle lui montre que ses principes sont tout à fait bien fondés. Qu'elle n'est pas un chien enragé.
Angélique boxe parce qu'elle aime ça.

Seulement, sa force lui assure peut-être le respect de sa tranquillité au collège mais en dehors... Elle qui se voyait débarrassée d'un gros et de sa bande, ils la coince alors qu'elle rentre chez elle. Ils la forcent à combattre un géant. Alors, elle se bat. Mais elle se retrouve au tapis. Alors, elle ferme les yeux. Mais ils en n'ont pas fini. Alors, le gros lui fait subir une ultime insulte.

Elle en ressortira vivante mais pas indemne. le gros et la bande lui ont lancés un avertissement : en septembre prochain, elle ne doit plus se trouver dans la cité.

Angélique y voit alors l'opportunité de s'enfuir de cet endroit qu'au fond d'elle, elle a toujours détesté. Elle en informe alors ses frères. Sa mère étant décédée, son père, fou de chagrin, se trouve désormais dans un asile.
Alors Angélique part. Elle ignore si elle pourra encore boxer de nouveau.

Un jour, elle rencontre un jeune homme. Ce n'est pas un coup de coeur, pas la personne avec qui elle va soudain retrouver goût à la vie. Mais cet homme l'inspire. Dès lors, elle se rend chez lui. Et elle lui raconte sa vie. Lui, il enregistre. Il ne s'en lasse pas, de cette soudaine apparition. Mais ce n'est qu'une apparition Une apparition disparaît toujours. Que va-t-il faire de la vie d'Angélique maintenant qu'il la connaît, qu'il l'a enregistré ?

Maintenant, vous savez ce qu'il en a fait : vous le tenez entre vos mains.
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Ce livre évoque la jeunesse d'une fille à qui il arrive plein de malheur : elle perd sa mère quand elle était au collège et son père quand elle était au lycée, et a fini une seconde fois a l'hôpital avec de multiples traumatismes, blessures…
Elle finira par partir de sa région et reconstruire sa vie, elle rencontrera l'auteur au supermarché ou elle se confira a lui. Ce dernier, l'enregistrera et racontera sont l'histoire d'Angélique quand elle sera partie.
Le personnage principal est Angélique c'est aussi mon personnage préféré. Elle attire ma sympathie, elle provoque ma pitié car il lui arrive tous les malheurs du monde. Les éléments principaux de cette histoire sont la maladie de sa mère, la dépression de sont père après la mort de sa femme, ainsi que les différents allers et venu a l'hôpital d'Angélique.
J'ai apprécié la lecture de se roman, car il est très simple a lire. Je n'ai rencontré aucune difficulté personnellement. L'entré dans l'histoire et cependant plutôt compliqué car j'ai eu du mal a accroche puis de fils en aiguille on se prend d'affection pour Angélique. L'on est d'ailleurs surpris par la fin du Roman. Ce livre, nous donne une leçon de vie ; peu importe ce qu'il nous arrive il ne faut rien lâcher.
Pour conclure, je dirai que se livre pousse le lecteur a une réflexion sur lui-même à propos de la chance qu'il a par exemple qu'il ne doit jamais arrêter de se battre. Comme il est dit dans le livre :
« Boxe la vie »
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Un roman poignant et captivant, dont le personnage principal, Angélique, nous intéresse, malgré l'usage immodéré de ses poings, à cause de sa grande sensibilité qui peut enfin s'exprimer dans ce récit qu'elle fait au narrateur, confident choisi parce qu'il lui a dit « Mademoiselle »… Nous sommes les destinataires de cette bouteille à la mer, cet appel à l'aide qui laisse KO.
Ce livre devrait pouvoir aider à prendre du recul et se poser des questions par rapport à des situations de violence, malheureusement bien réelles au collège ou au lycée (coups divers, chantage, menaces…) et en dehors (faits divers d'agressions de jeunes filles par d'autres jeunes etc.) car il met en scène très concrètement l'enfermement sur elle-même, l'isolement d'Angélique dans un monde trop dur pour elle et dont elle est une victime. L'interruption de ses confidences par le récit du narrateur renforce particulièrement cette distanciation potentielle déjà introduite, pour Angélique, par l'acte de se souvenir et de se livrer à une oreille attentive.
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Voilà 5 ans que j'ai lu ce (court) roman, et je ne donne mon avis dessus que maintenant...Mais je l'ai relu récemment, et il était impossible pour moi de passer à côté...Je précise donc "court roman" à tous ceux qui aiment les pavés, celui-là n'a pas besoin de milliers de pages pour vous percuter au plus profond de votre être. Effectivement, il n'y a pas qu'Angélique qui boxe contre la vie, il y tous ces mots de l'auteur qui boxent contre nous.
Avec Angélique boxe, nous avons un livre tout public, dur parfois, inquiétant souvent, qui m'a, pour ma part, il y a 5 ans, poussée dans mes retranchements. J'étais plus jeune, pas vraiment habituée à ce genre d'écrits, je ne voulais pas voir la cruauté de la cité où vivait Angélique. Angélique boxe, en quelques pages, vous retourne les tripes et l'esprit. Cette jeune fille prise au piège entre sa scolarité, son père et ses oiseaux, sa mère malade, cette cité qui représente le danger mais surtout sa vie quotidienne, qui la cerne à chaque pas qu'elle fait. Angélique ne réussira pas, son proviseur en est certain, mais elle boxe la mort, mais surtout la vie, elle boxe pour sa mère dont les silences sont bien trop longs chaque jours, elle boxe pour décharger sa haine venue de loin.
Finalement, Angélique se bat et boxe comme nous tous, qui combattons nos peines et nos peurs, nos rêves et nos colères ancestrales.
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critiques presse (1)
Lecturejeune
01 décembre 2007
Lecture jeune, n°124 - Angélique vit dans une cité minière baignée par la pluie et le vent du Nord. Solitaire et violente, elle aime se battre. Elle frappe parce qu’il y a quelque chose de sain dans la lutte, un défoulement. Un jour, une bagarre dégénère et Angélique tombe dans le coma. À son réveil, elle ne veut plus être vulnérable et elle s’initie alors à la boxe pour continuer à frapper, parce qu’elle en a besoin. Elle apprend aussi à devenir invisible, à ne plus attirer l’attention sur elle pour se mettre à l’écart de cette vie qu’elle refuse. Mais tout se paye et Angélique va encaisser les coups. Ceux psychologiques, de l’institution scolaire qui lui reproche d’être mauvaise en classe. Puis, les attaques physiques des autres collégiens. Ainsi, pour avoir d’un coup de poing, refusée de se soumettre à un petit chef de bande, elle va trois ans plus tard se retrouver au centre d’un pugilat organisé. Dans ce premier roman, Richard Couaillet retrace le parcours de cette jeune fille dont la détermination et les choix de vie sont d’une rare maturité. Tout au long du récit, deux voix se succèdent ; celle d’Angélique et celle du narrateur, un jeune homme rencontré par hasard et dont le seul rôle a été de recueillir son histoire pour l’aider à tourner la page. L’écriture, aussi belle que directe, est en osmose avec son personnage principal. Rozenn Muzellec
Lire la critique sur le site : Lecturejeune
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il y a le pouvoir de faire exister les autres dans la douleur.
Devenir celui qui fera exister la peur dans la chair de l’autre, l’anéantir dans cette peur, le supprimer en le laissant vivant. Je crois que c’est ça qui les fait jouir. L’illusion d’exister.
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Je pense que j'ai raté là, ma plus belle occasion de pleurer, celle que je regretterai toujours d'avoir manquée, parce que mes larmes aussi lui auraient fait du bien, une pommade en plus du pansement. Mais voilà, j'ai pensé à moi, à la promesse que je m'étais faite de vieillir pour pleurer.
Quand j'y repense, c'est vrai, je n'ai pas pleuré, j'ai vomi.
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J'allais boxer la mort, mais j'allais aussi boxer la vie, parce que, merde, la vie, elle a qu'à se bouger elle aussi...
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Sans même saisir la chronologie des faits, je me suis retrouvé planté là, un petit pot de basilic à la main, les yeux sans doute écarquillés, le corps absent, la tête toute creuse, résonnante, comme le serait un appartement vide aux murs couverts d'éclats d'un bleu impossible.
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Mais tous fuyaient ses yeux. Normal, puisque aucun d'eux n'était venu la voir à l'hôpital. Il y a des miroirs qu'on n'aime pas croiser dans le regard des autres.
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Video de Richard Couaillet (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Richard Couaillet
Richard Couaillet. Un max d'amour monstre.
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