Citations de Richelle Mead (526)
Parfois, battre en retraite exige plus de courage que de continuer à se battre.
Dimitri et moi. Seuls. Dans une voiture. Cela valait bien un examen-surprise...
— Est-ce que c'est loin ?
Je priai en silence pour que le trajet soit vraiment très long... mettons une semaine. Tant qu'à faire, je priai aussi pour que nous ayons besoin de passer des nuits dans de luxueuses chambres d'hôtel, ou alors pour qu'une avalanche bloque la route et nous force à échanger la chaleur de nos corps pour rester en vie.
" - Adrian, je...
- Je t'aime ! hurla-t-il en bondissant sur ses pieds avec une vivacité à laquelle je ne m'attendais pas. Je t'aime et tu m'as détruit ! Tu m'as arraché le coeur pour le lacérer ! J'aurais préféré que tu y enfonces un pieu !
L'altération de ses traits me surprit aussi. Sa voix résonnait dans la chambre. Elle était chargée de tant de chagrin et de colère... Ce n'était pas le Adrian que je connaissais. Il avança vers moi, la main posée sur son coeur.
- Je t'aime ! Et tu t'es servie de moi pendant tout ce temps.
- Non ! C'est faux !
Je n'avais pas peur d'Adrian, mais ses émotions étaient si intenses que je m'enfonçais malgré moi dans mon fauteuil.
- Je ne me suis pas servie de toi. Je t'aimais. Je t'aime encore, mais...
Il prit un air dégouté.
- Allons, Rose...
- Je suis sincère ! Je t'aime !
Malgré ma douleur, je me levai pour m'efforcer de le regarder dans les yeux.
- Et je t'aimerais toujours. Mais je crois que nous ne sommes pas fait pour être ensemble.
- C'est un vulgaire baratin de rupture et tu le sais aussi bien que moi."
Je posai ma tête sur le torse de Dimitri pour m'abandonner à sa chaleur. Il déposa un baiser sur mon front et ses doigts caressèrent mes cheveux.
- Je t'aime, Roza. (Il m'embrassa encore.) Je serai toujours là pour toi. Je ne laisserai jamais rien t'arriver.
_C'est faux, déclarai-je. Tu fais bonne figure, et tu maîtrises effectivement tes émotions la plupart du temps. Mais parfois tu n'y arrives pas et parfois... (je m'appuyai à lui et baissai la voix)... tu n'en as pas envie.
_Rose...
Il avait le souffle court et je savais que son coeur battait aussi vite que le mien. Surtout, il ne s'écartait pas. J'étais consciente que j'agissais mal et je connaissais toutes les raisons pour lesquelles nous ne devions pas nous approcher l'un de l'autre. A cet instant, je m'en moquais éperdument. Je n'avais envie ni de me contrôler, ni de prouver que j'étais raisonnable.
Je l'embrassai sans lui laisser le temps de comprendre ce qu'il lui arrivait. J'aurais eu tord de ne pas le faire, puisqu'il me rendit mon baiser. Il me pressa contre le mur en maintenant mon bras, et glissa son autre bras dans mes cheveux. Son baiser trahissait des émotions intenses: de la colère, de la passion, du soulagement...
-Je vous présente Blake Lazard, déclara Adrian avec emphase.
-Je suis contente de faire votre connaissance, répondit Lissa.
Blake lui décocha un sourire radieux.
-Pui-je t’appeler Vasilisa?
-Tu peux m’appeler Lissa.
-Tu peut aussi lui lâcher la main, ajouta Christian.
On ne peut pas laisser passer une chance qu’on n’a jamais eue.
Je ne me battais pas contre un adversaire ordinaire. J’affrontais l’Enfer, la seule puissance capable de lutter contre le Ciel à armes égales.
Attention, le taquinai-je. A force de gentillesse, tu cours le risque de détruire ta réputation.
Pas grave, je me rattraperai en piquant leur argent de poche à quelques orphelins.
La mode est un univers de dupe.
Ces gosses pensent probablement que nous sommes d’incorrigibles conformistes, mais ils ne valent pas mieux. Ils se conforment à l’anticonformisme.
Tu n’as pas peur de te mettre en danger, mais tu es terrifiée à l’idée de te confier à quelqu’un.
_Génial! m'écriais-je en prenant conscience qu'il était encore plus cool que je le croyais. Tu as flanqué une raclée à ton père! Je veux dire, c'est affreux mais... Ca alors! Tu es vraiment un dieu...
Il leva un sourcil.
_Quoi?
_Rien, rien... Tu avais quel âge?
Il ne semblait pas tout à fait remis de mon commentaire sur sa nature divine.
_Treize ans.
C'était bel et bien un dieu.
_ Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? grognai-je.
Il me regarda droit dans les yeux tout en me maintenant immobile par les poignets, avec un peu moins de sérieux que pendant le cours.
_ Disons que le cri de guerre t'a trahie. Essaie de ne pas hurler la prochaine fois...
Les gens s’intéressaient rarement à ce que j’attendais de la vie. La plupart se contentaient de me demander dans quelle position j’avais envie de le faire.
Je me penchai pour le serrer dans mes bras sans réfléchir à ce que je faisais.
_Merci...
A en juger par sa raideur je l'avais pris par surprise, comme moi-même, d'ailleurs. Mais il finit par se détendre et je crus mourir en le sentant poser ses mains sur mes hanches.
_Je suis content que tu sois indemne. (Sa voix me donna l'impression que ses lèvres étaient à quelque millimètres de mon oreille.) Quand je t'ai vue tomber...
_Tu t'es dit: "Quelle gourde!"
_Pas exactement.
Il s'écarta légérement pour mieux me regarder mais n'ajouta rien. Son regard sombre et intense m'embrasa instantanément. Lentement, avec prudence, ses doigts merveilleux approchèrent de mon visage et caressèrent ma joue. Je ne pus m'empêcher de frissonner.
Voilà qui confirmait qu'arriver deuxième revenait tout bonnement à être le premier des perdants.
Comment savoir si un démon ment ?
Ses lèvres bougent.
_Nous allons tous les deux être les gardiens de Lissa. J'ai le devoir de la protéger à tout prix. Si une bande de Strigoï l'attaquait, je devrais me jeter entre elle et eux.
_Je le sais bien..., murmurais-je en recommençant à voir des points noirs danser devant mes yeux.
_Non, tu ne comprends pas. Si je m'autorisais à t'aimer, c'est entre eux et toi que je me jetterais.
Tu ne peux pas juger le passé en fonction des critères d'aujourd'hui.
Ils sont incompatibles.
-je t'aimerai toujours
je lui plantais mon pieu dans le coeur [...] alors il cessa de se débattre et murmura dans un sourire douloureux
-C'est la réponse que tu attendais de moi...