City of windows - Robert Popi - Coup de ♥♥♥♥♥ du traqueur
Donc, non, je ne crois pas au Diable. Je n’en ai pas besoin, l’homme a commis suffisamment d’horreurs pour m’impressionner. Donnez aux humains la possibilité de se comporter de façon monstrueuse et vous ne serez jamais déçu.
"Mais ce n'était pas juste un bébé ; c'était une vie humaine. Du berceau à la tombe et les souffrances qui allaient avec entre-temps. Comment pouvait-elle donner naissance à un enfant dans un monde où des gens qui se prétendaient bons étaient souvent les premiers à juger et à hair? Où des génocides avaient lieu partout sur la planète et où la torture était considérée comme acceptable par les gouvernements ?"
"L'histoire était vieille comme le monde. Elle avait pris naissance dans la tragédie grecque et constituait un motif de fiction récurrente depuis lors, de Shakespeare à Faulkner. Cela se terminait toujours par la mort du père, tandis qu'une assemblée de figurants s'exclamait : "Le roi est mort, vive le roi !" Tous les grands assassins, dans l'histoire comme dans la fiction, avaient néanmoins une chose en commun : le cran. Même s'ils l'avaient regretté plus tard, ils avaient tous eu le courage de passer à l'acte."
Et je ne sais pas si ce monde a besoin d’un autre enfant. L’humanité est gangrené par le mal et quand je vois toutes les horreurs qui se passent jour après jour, je me demande s’il est juste de léguer tout ça à un autre être humain. L’idée qu’il puisse y avoir un dieu est risible, il suffit ce qui arrive à des gens bien tous les jours. Le libre arbitre, tu parles. Un dieu qui veillerait sur nous ne laisserait pas arriver toute cette merde.
Écorchés vifs.
Ce n'est pas une coïncidence.
Écorchés vifs.
Je ne veux pas que ce soit lui.
Écorchés vifs.
Pas maintenant.
Écorchés vifs.
Pas après tout ce temps.
Les gens qui balayent sont des balayeurs, pas des techniciens de surface ; les gens qui tiennent la caisse des magasins sont des caissiers, pas des hôtes de caisse. Il n’y a rien de mal à s’exprimer clairement. Vous gardez des prisonniers, vous êtes gardien de prison.
"Un tas de petits riens est parfois plus douloureux qu'un gros quelque chose, un peu comme la mort des mille coupures."
Très déçu et furieux en refermant le livre ! je ne dis pas que c'est mal écrit, je dis simplement qu'on prend le lecteur pour un imbécile, le récit est tout à fait incohérent et l'auteur n'a pas la moindre idée que la psychiatrie criminelle. la dualité du comportement de l'écorcheur est absolument irréaliste et contraire à toute la nosographie. Bref, une imposture qui commence bien, qui tient en haleine un bon moment, il faut le reconnaître, mais qui se termine lamentablement .
"_Vous pensez que vous finirez par trouver le coupable ?
_Oui.
_Dans ce cas, ce que je dis importe peu. Il n'existe qu'une seule vérité."
Sa mère lisait un épais livre de poche dont la couverture représentait un homme superbe à la superbe chevelure étreignant une femme superbe à la superbe chevelure. Ils portaient de superbes vêtements, et au loin, au-dessus de leurs épaules [...] on devinait la superbe propriété dans laquelle ils vivaient leur vie superbe. Le livre s'intitulait Les Sang bleu du Connecticut et Jake savait déjà qu'il y aurait des chevaux dedans. Des chevaux à la longue queue bien peignée. Probablement un jet privé. Des baisers et des étreintes musclées. De la pure merde.