Rod Marty

Un livre que j'ai reçu lors d'un masse critique, j'avais été intriguée par l'histoire et la thématique. Je n'ai malheureusement pas apprécié ma lecture. Il y a malgré tout de bons éléments, le thème de la déesse mère, l'alternance des points de vue et des époques... Malgré cela l'action est très poussive puis le dénouement est trop rapide. Il est difficile de s'attacher vraiment aux personnages, ce qui conduit à un manque d’intérêt quant à l'intrigue. Je n'ai pas apprécié le traitement que l'auteur a fait du thème de la fausse couche et du désir d'enfant, il y a de la recherche mais aussi de grosses maladresses, pour avoir côtoyé des femmes dans ce cas, je n'ai pas trouvé cela très réaliste. Une certaines perception des femmes se dégageait de ce roman et n'était pas très positive, alors même qu'on s’intéresse à une déesse féminine et au féminin sacré. L'auteur maîtrise plutôt bien le thriller fantastique mais ne devrait pas exploiter de nouveau le thème de la maternité. Un roman qui ne m'a pas marqué mais qui pourra intéresser des lecteurs avides de fantasy.

Ayant entendu le plus grand bien du livre Les enfants de Peakwood, je me le suis procuré auprès de son auteur Rod Marty aux Imaginales. Faisant parti du club des lecteurs Scrineo, j'en ai aussi profité pour demander à recevoir en parallèle son dernier ouvrage, La mère des eaux et s'agissant d'un service presse, j'ai bien entendu privilégié la lecture de ce livre afin de découvrir la plume de l'auteur. Un grand merci à la maison d'édition pour cet envoi même si malheureusement, je ressors un peu perplexe et mitigée de ma lecture.







Emily, artiste peintre, en est à sa troisième fausse couche et elle qui désire ardemment être mère va apprendre de la bouche de son médecin qu'elle ne pourra jamais donner la vie. La pilule est difficile à avaler et son couple avec Christopher commence à battre de l'aile. Un notaire domicilié en Louisiane va alors les contacter pour leur apprendre que la grand-mère d'Emily vient de décéder, la laissant avec un héritage et une mère biologique à charge puisque cette dernière est dans un état végétatif depuis des années. Emily qui voit là la chance de rencontrer sa mère et d'oublier la tragédie qui la frappe va partir avec Christopher en Louisianne et découvrir une étrange communauté coupée du monde.







Difficile pour moi d'apprécier un roman lorsque je n'apprécie pas le personnage principal et je ne peux pas dire avoir ressenti beaucoup d'affection envers Emily. Elle m'a clairement paru antipathique entre son obsession pour avoir un enfant qui lui fait perdre la tête et délaisser complètement son mari qui ne demande pourtant qu'une chose, avoir sa place auprès d'elle. Christopher ne m'a pas semblé mieux, sous ses airs de chiens battus, il se console comme il le peut et ne parait donc ni fiable, ni loyal envers son épouse. Je me suis sentie assez détachée de tout ce qui a pu arriver à cet étrange couple tout au long de l'histoire alors que lorsque je lis un livre je ne demande qu'une chose, m'investir pour les personnages.







Ce qui m'a davantage intéressé, c'est l'aspect fantastique qui apparait lorsque le couple rejoint la petite communauté domiciliée en Louisianne mais avant ça, le temps m'a semblé long car l'histoire n'est pas particulièrement rythmée ni dynamique. Toutefois l'auteur met l'accent sur les rites vaudous et la magie noire, deux aspects qui m'ont bien plu et que j'ai trouvé relativement bien exploité.







Les habitants de la petite ville dans laquelle vont vivre Emily et Christopher vivent en totale autarcie. Leur attitude est des plus étrange et ils semblent se livrer à des pratiques mystérieuses qu'ils tiennent à garder secrètes. En dépit de l'atmosphère mystique qui se dégage des pages du livre et de l'aspect énigmatique de l'histoire seules une ou deux révélations ont su m'étonner. En effet la trame de l'intrigue reste très classique et prévisible. La fin n'est pas parvenue à me dérider en dépit du rythme (bienvenu) qui s'est accéléré et de la tension que j'ai pu ressentir, je ne suis pas du tout amatrice de ce type de final même si je peux comprendre le choix de l'auteur qui est totalement justifié.







En résumé, cette histoire partait sur une bonne idée mais je n'ai pas apprécié la manière dont elle a été développée. Ajoutez à cela des héros antipathiques et une trop grande prévisibilité et vous obtiendrez une Elyza déconcertée. Cette première expérience avec le style de l'auteur ne m'empêchera évidemment pas de lire Les enfants de Peakwood mais je n'en ferai pas une priorité dans l'immédiat.
Lien : http://elyzalecturesenchante..

En lisant " La mère des eaux" je suis sortie de ma zone de confort. Fan de thriller...je le suis mais beaucoup moins adepte de fantastique. Avec cette histoire nous sommes plongés en plein coeur de la Louisane, de la magie noire et des rites vaudous. Je m'attendais à une ambiance oppressante et à frissonner. Mais l'auteur n'a pas réussi à me transporter.

J'ai trouvé l'intrigue longue à se mettre en place et la fin beaucoup trop précipitée.

Une lecture qui m'a permis de découvrir la plume de Rod Marty mais qui n'aura pas réussi à me captiver et dont je ressors avec un avis plutôt mitigé.

Je remercie Babelio.com et Les Editions Scrineo pour l'envoi de ce livre reçu dans le cadre de la dernière masse critique.

Après avoir visionné la vidéo d’Hélène P’titelfe et discuté avec elle lors des Imaginales, j’avoue que je m’attendais à une telle fin… Oui, je l’avais devinée… Il n’empêche que ça m’a quand même prise à la gorge ! Wow ! Merci encore à Hélène pour son concours qui m’a permis d’acquérir cet ouvrage et de découvrir la plume de Rod Marty. Cet auteur a vraiment su me plonger au cœur de la Louisiane et est parvenu à me faire stresser au fil des chapitres. Si le début est un peu lent afin de permettre au lecteur de cerner les personnages, le rythme va progresser petit à petit jusqu’à nous conduire à une véritable descente aux enfers angoissante ! Les conversations et les éléments suspects s’accumulent jusqu’à conduire les personnages à l’impasse, à un point de non-retour, à des choix impossibles… J’avoue que tout ceci m’a tellement travaillée, que j’ai passé plusieurs minutes à faire des recherches sur Mami Wata, une déesse qui m’était totalement inconnue avant d’ouvrir ce livre… Le culte de cette divinité est tellement impressionnant qu’il va certainement me hanter pendant plusieurs jours (j’espère surtout ne pas faire les mêmes rêves que l’héroïne, une Emily/ie, elle aussi !).



Tout ce qui touche à la magie noire ou au vaudou dans les romans me plaît. C’est généralement captivant et dangereux… De plus, les retombées sont toujours loin de ce que l’on espère… J’ai donc été conquise par l’ambiance mystique et dérangeante. Derrière ces étranges rites vaudous étranges et plusieurs secrets qui m’ont beaucoup surprise, il y a une foule de personnages qui vont rentrer dans le quotidien d’Emily et de Christopher. Cette petite communauté isolée m’a fait frémir. Certes, je trouvais ces habitants trop sympathiques et avenants pour être sincères, toutefois j’étais loin de me douter à quel point Mami Wata a étendu son emprise. D’ailleurs, leur accueil chaleureux n’a pas dupé Christopher qui ressent rapidement quelque chose de ne pas normal mais qui, hélas, est vite distrait par la présence d’une connaissance avec laquelle il a été très proche et qui, apparemment, est habitante des lieux. Le lecteur omniscient assiste, impuissant, au complot qui se resserre et aux deux protagonistes qui s’éloignent et qui peinent à recoller les morceaux…



Cette lecture m’a non seulement fait passer par plusieurs états, mais elle m’a également captivée. J’ai trouvé que l’on plongeait dans l’histoire avec une facilité déconcertante ! Si vous aimez les rituels ou les divinités vaudous, n’hésitez pas à découvrir cette histoire d’une Femme qui va tour faire pour enfanter, quitte à jouer avec des éléments occultes qu’elle est incapable de maîtriser… J’ai hâte de découvrir « Les Enfants de Peakwood » dans les semaines à venir. J’espère qu’il me plaira autant que celui-ci…


Lien : https://lespagesquitournent...

La mère des eaux m’a tout de suite attiré par son résumé qui me promettait du vaudou dans une Louisiane humide et tropicale ! J’aime énormément tout ce qui touche à la sorcellerie et au vaudouisme et je n’ai pas lu énormément de roman sur ce thème. C’était une occasion de découvrir en même temps la plume de Rod Marty, connu pour Les Enfants de Peakwood.



Nous suivons Emily et Christopher qui essaient en vain d’avoir un enfant. Emily accumule les fausses couches et tend vers la dépression en plus des séquelles physiques. Ayant été adoptée lorsqu’elle était bébé, elle apprend un jour l’identité de sa mère biologique qui vivrait en Louisiane. Handicapée moteur, la mère d’Emily a besoin d’être prise en charge, et pour cela, toute sa fortune sera versée à Emily à condition que celle-ci aille en Louisiane. N’ayant rien à perdre et étant endettés, Emily et Christopher décident de rendre visite à cette femme qui vit dans un village totalement reclus du monde. Des barrières entourent le village, personne n’en sort, très peu de personnes y entre.



L’ambiance de ce roman est très lourde. Ce village replié sur lui même a quelque chose de très glauque et on comprend tout de suite que quelque chose de louche se trame. Les habitants sont excessivement aux petits soins avec Emily, et une sensation d’oppression se fait vite sentir. Le roman bascule progressivement dans l’horreur que l’on voit venir.



J’ai bien aimé l’écriture de Rod Marty qui décrit parfaitement bien cette ambiance poisseuse et humide de ce petit village de Louisiane. On sent que quelque chose va virer au drame et l’on se demande quel va être l’élément déclencheur. Une certaine tension ressort de ce roman, on angoisse assez vite pour les personnages.



J’ai apprécié cette lecture même si pour moi il manque un petit quelque chose pour que cette histoire soit véritablement marquante. Cela vient des personnages qui ne m’ont fait ni chaud ni froid je pense. Je ne les ai pas spécialement apprécié, je ne me suis pas attachée à eux. En fait, leur sort m’importait peu, j’étais juste curieuse de connaitre le fin mot de l’histoire car l’aspect vaudou est bien décrit.



Mais les derniers chapitres m’ont beaucoup plu car cela vire dans l’action et le cauchemar, et on se demande vraiment comment les protagonistes vont s’en sortir. J’ai beaucoup apprécié que le fantastique côtoie le réel. Cela a donné un aspect « magique » à cette histoire, même si c’est loin d’être gentillet!



La mère des eaux est un bon drame horrifique qui m’a diverti à défaut de m’avoir réellement marqué. L’aspect vaudou est bien mis en avant et est assez original. Si vous aimez la sorcellerie, je vous conseille ce roman ! Pas un coup de cœur mais une lecture agréable.
Lien : https://repairedeslivres.wor..

L'atmosphère de ce roman, dès qu'il arrive en Louisiane, est oppressante, étouffante. La descente aux enfers d'un couple, elle parce qu'elle ne peut se résoudre à ne pas avoir d'enfant, lui, par égoïsme et lâcheté. Lamarre, cette mystérieuse ville close, est un personnage à part entière de cette histoire très sombre dans un climat stagnant et suffocant. Ici, l'eau n'a rien d'un bienfait apaisant.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..

Pour son deuxième roman, Rod Marty nous plonge une nouvelle fois dans une intrigue mystique et addictive.



Ici, nous découvrons Emily et Christopher, un couple qui fait face à une énième fausse couche. Ce deuil plonge davantage Emily dans la dépression et le couple rencontre de plus en plus de difficultés financières. C’est à ce moment là qu’un notaire contacte Emily pour lui annoncer que sa grand-mère biologique, qu’elle n’a jamais connue puisqu’elle a été adoptée à la naissance, vient de décéder. Emily hérite non pas seulement d’une jolie somme d’argent mais également de sa mère biologique, qui est atteinte d’un gros handicap depuis l’accouchement et qui n’a plus personne pour prendre soin d’elle. Après réflexion, Emily voit une chance de rencontrer sa vraie mère, d’autant plus qu’ils pourront loger dans la maison familiale le temps de prendre une décision.



Ce séjour dans un petit village isolé de Louisiane va devenir de plus en plus étrange pour Chistopher, se méfiant des habitants. Nous découvrons que les villageois vénèrent une déesse nommée Mami Wata qui pourrait offrir à Emily son plus grand souhait. En acceptant secrètement, Emily ne se doute pas du danger qui la guette.



L’intrigue avance doucement, il y a peu d’actions mais c’est plutôt l’ambiance oppressante qui rend la lecture addictive. Tout au long du livre, l’auteur nous donne des éléments du passé par le biais de flashbacks et de rêves, c’est intéressant et je n’ai pas trouvé cela dérangeant. C’est grâce à eux que nous découvrons qui est Mami Wata, la mère deux eaux, cela permet de mieux comprendre le fil de l’histoire. Puis au fur et à mesure que l’on approche de la fin, le rythme s’accélère pour nous donner tous les éléments de réponse.



Entre les deux premiers romans, de l’auteur, j’ai préféré Les enfants de Peakwood, ce qui a été un énorme coup de cœur pour moi il y a 2 ans. Je n’en ai pas eu pour La mère des eaux mais j’ai tout de même passé un très bon moment de lecture. Je suis sure de continuer à lire les romans de cet auteur.
Lien : http://bookaddict.e-monsite...

Je me suis lancée dans cette lecture, car j'ai beaucoup aimé les enfants de Peakwood, malgré quelques petits défauts dont ses chapitres à rallonges. Mais ce fut avec plaisir que je me suis plongée dans ce nouveau thriller fantastique de l'auteur en compagnie d'Ingrid, Benjamin et Fann.



Autant pour son premier roman ses chapitres étaient très longs de souvenirs, sur tout le bouquin, il devait y avoir 5 chapitres où un truc comme cela, ici les chapitres sont courts et englober dans des parties qui aident à une certaine ambiance et surtout mettre un rythme de fou.



Pour l'histoire, on rencontre Emily et Christopher, un couple qui a beaucoup de mal à avoir un enfant et qui va faire que leur couple va petit à petit se briser. Jusqu'au jour où un mystérieux notaire va les appeler et leur expliquer d'Emily va hériter de sa grand-mère et que sa mère est toujours en vie, mais dans un état catatonique, sachant qu'elle a été adoptée, forcement, on se pose beaucoup de question. Ils vont donc partir dans une ville totalement paumée où il va se passer beaucoup de choses très étranges!



Dans chaque chapitre, il ne se passe pas beaucoup de chose, mais c'est quand tu les mets bout à bout que tu comprends comment l'auteur a procédé. Il joue avec nos nerfs, il laisse traîner les choses pour notre plus grand plaisir et pour bien faire travailler notre imagination.



De plus, il nous a créé une ambiance et qui anxiogène, le village est limite un huis clos, tu en rentres, mais dès le départ, tu as l'impression de ne pas pouvoir en sortir. Plus on avance plus, on comprend plus, il devient flippant.



Certaines choses étaient assez simples à comprendre, le rôle de certains personnages également, mais cela ne m'a pas dérangé plus que cela. Le plus gros défaut, c'est la fin, je pense, elle est faite rapidement, mais cela passait, mais le dénouement de fin qui se fait sur un paragraphe, j'ai eu plus de mal, j'ai eu l'impression d'être mise dehors, que l'auteur nous claquait la porte en pleine tête comme Benjamin l'a dit si bien. C’est étrange et très dérangeant.



Mais sinon la lecture fut très bonne, j'ai beaucoup aimé l'univers que l'auteur à créer, sa déesse, sa mythologie, vraiment dommage que cette fin soit si tranchante, car il y aurait pu avoir un coup de cœur. Un rythme efficace, plein de mystère, une ambiance suffocante et une histoire de fond qui est vraiment horrible que c'est dommage. J'ai quand même adoré ma lecture et c'est le principal.
Lien : http://toutelalecturedesev.b..

Une ambiance bien poisseuse qui nous entraîne dans le bayou. Une histoire qui se construit au fur et à mesure, à plusieurs voix.

Emily m'a semblé fort égoïste et je n'ai pas réussi à l'apprécier. Si l'histoire se déroule lentement, la fin est un peu expédiée. Mais y-avait-t'il matière à être plus développée?

Ce livre était une TUERIE ! Waow !!! Un rythme de fou, impossible de stopper sa lecture une fois les 100 premières pages passées !



L’histoire hyper originale qui mêle plein de choses que je ne connaissais pas du tout et que je suis ravie d’avoir découvert un peu plus et... Cette histoire de dingue ! Non mais j’ai le cerveau retourné là. Je pense que c’est pas un livre à lire en étant enceinte 😂 C’est stressant de bout en bout, on ressent un malaise constant pendant la lecture... L’ambiance oppressante ressort tellement bien, j’avais l’impression d’être là bas et d’être prisonnière de cet univers, sans pouvoir en sortir.



C’est un coup de cœur !

Lien : https://managarmblog.wordpre..

J'ai retrouvé avec plaisir la plume de Rod Marty, qui, selon moi, a évolué dans le bon sens, depuis Les Enfants de Peakwood (histoire intéressante mais une action un peu poussive et trop de descriptions annexes). Ici rien de tout ça, j'ai vraiment apprécié ce roman, que j'ai d'ailleurs lu d'une traite. Le fantastique est bien amené.

Le point de départ me faisait penser à Rosemary's baby avec cette femme enceinte qui arrive dans une communauté (un voisinage) avec son mari, qui s'éloigne de son époux, avec des voisins prévenants mais aux intentions troubles… et l'idée me plaisait bien. Je ne devais pas en être loin car ce roman/film est cité dans le livre à un moment, pensé par Emily.



Il arrive à placer une ambiance très intéressante, légèrement angoissante et haletante.



En bref, un thriller fantastique prenant, qui nous fait ressentir la Louisiane et son côté magie vaudou, ses marais et son passé. Et qui aborde la thématique du désir de maternité et ce qu'une femme est prête à sacrifier pour connaître ce moment, mais aussi par amour ou par vengeance, et ce que les humains sont prêts à faire par amour ou par égoïsme. Je n'en dirai pas plus sur les mystères. A vous de découvrir.

(le lien vers le blog sera actif à partir du vendredi 26 juin à 16h)
Lien : http://blondes-and-litterair..

La vie d'Emily n'est pas la plus facile, malgré son énorme désir d'être mère, elle apprend après une troisième fausse couche, qu'elle ne pourra pas enfanter. Coup dur pour cette enfant adoptée de ne pouvoir donner la vie. Et son mari, qui a beau être le plus prévenant possible, n'arrive pas à la sortir de sa léthargie.



Mais un jour, le couple reçoit un coup de fil d'un notaire, qui leur apprend que la mère biologique d'Emily est encore en vie mais en état végétatif et qu'à la suite de la mort de sa grand mère maternelle, elle hérite d'une belle somme d'argent et du sort de sa mère.





C'est l'occasion pour Emily et Christopher de sortir de ce cercle vicieux. Pour Emily, la chance de connaître enfin sa mère et d'oublier un temps le drame qui la frappe. Et pour Christopher, la chance de revoir cette étincelle dans les yeux de sa femme, d'empocher un peu de sous et surtout de fuir ses démons.



Mais la situation ne semble pas être aussi idyllique qu'il n'y paraît. Le couple est accueilli chaleureusement, voir trop chaleureusement, surtout Emily et la vie dans cette communauté isolée de tous devient étrange ...







Que dire de ce roman ... Quand j'ai refermé mon livre sur la dernière page j'ai enfin respiré. Je ne m'étais pas rendu compte d'avoir retenu mon souffle tellement l'histoire est oppressante et pleine de tension.



L'auteur a su transmettre la chaleur étouffante du bayou ce qui ajoute cette impression d'enfermement ma foi pas mal angoissante.



Sans trop en dévoiler, je ne voudrais pas vous gâcher le suspens, on est vraiment dans une communauté de Nouvelle-Orléans typiquement comme on l'imagine, avec ses mystères, ses rites étranges. On se sent vite comme de trop et on a qu'une seule envie, repartir rapidement car rien de bon n'arrive dans ce genre d'ambiance.





J'étais très curieuse de savoir le fin mot de l'histoire, pourquoi voulait-il tellement Emily ? Mais en même temps je n'avais pas envie de savoir car tellement j'appréhendais ce qui allait lui arriver. Sentiment assez étrange et totalement obsédant.







Le petit bémol du roman: son héroïne ! Même si au début je me suis vraiment senti mal pour cette jeune femme. Ce qui lui arrive est tellement affreux sachant que devenir mère c'est ce qu'elle voulait plus que tout. Elle m'est vite devenue antipathique. Son aveuglement et son obsession débordante au point de mettre Christopher dans la position d'un simple pion, un objet pour arriver à ses fins, m'a beaucoup déplu.



Elle fonce tête baissée sans se poser la plus basique des questions, ça m'a parue illogique. Après je ne suis pas dans sa position, peut être aurais-je réagis pareil, mais son comportement avec son mari, est quelque chose que je ne peux concevoir.





D'un autre côté, Christopher n'est pas tout blanc ni tout noir dans l'histoire. Même s'il aime sa femme éperdument, il y a certaines choses, qu'il a faites et qu'il cache, qui vont le desservir.





Quand aux autres ... les habitants ... Mon dieu ils m'ont fait froid dans le dos, dès le début. Leur trop grande gentillesse et leur constante présence dans le sillon du couple, est très dérangeante. On sent que ça ne tourne pas rond, qu'ils ne sont pas nets, et c'est d'ailleurs l'aveuglement d'Emily à leur sujet qui m'a énervé.







En bref si vous avez envie de frissonner, de vous angoisser, ce livre est fait pour vous. Ambiance bayou sous une chaleur oppressante assurée ! Venez découvrir le secret de cette communauté ...
Lien : http://le-coin-lecture-emili..

Un thriller fantastique original et oppressant en plein cœur de la Louisiane.



Je ne vous ferai pas un résumé de ce roman. Vous l'avez déjà en 4e de couverture. Je vous décrirai simplement ce que j'ai vu dans ce livre: une ambiance caniculaire et marécageuse, de la pitié pour cette femme prête à tous les sacrifices pour être mère, une société close angoissante et étouffante.



Et les derniers mots de l'auteur...



Un thriller dépaysant à la découverte de Mami Wata, divinité célèbre de la mythologie vaudou!

L'auteur nous montre à nouveau son talent pour mixer le côté fantastique de ses intrigues avec des problèmes terre à terre que l'on peut tous rencontrer un jour. Les fausses couches d'Emily lui bousille la vie et la providence se présente peut être sous le charme d'une petite ville de Louisiane.



L'ambiance oppressante, étouffante de chaleur et de mystère est un pur bonheur à suivre. Les villageois semblent tous très gentils, prévenants, sympathiques mais progressivement deviennent envahissants, inquisiteurs et trop invasifs. 



J'ai tout simplement accroché à cette ambiance sombre et mystique, un monde de vaudou passionnant, dosé à la perfection, attirant mais pas omniprésent. Les croyances particulières des villageois sont amenées progressivement à l'aide de flashbacks et de rêves. Des sauts dans le temps très agréables à lire, nous distillant des indices au fur et a mesure.



Emily est un personnage que j'ai trouvé touchant mais très égoïste. Son désir d'enfant passe au dessus de tout et surtout de son couple. Plus on la découvre, plus on s'y attache malgré ses imperfections. Sa relation avec Christopher semble solide, parfaite mais la chaleur de Louisiane va vite nous faire changer d'avis. 



L'intrigue se met lentement en place mais cela est loin d'être dérangeant car comme dans son précédent roman, on en profite pour découvrir des personnages forts, attachants et sensibles. L'auteur a su me surprendre complètement avec ses personnages et leur histoire, reliant certains de manière totalement inattendue. 



Comme pour son premier roman, je suis littéralement tombée sous le charme. L'histoire m'a envoutée, le style est très agréable et les personnage hyper attachants. Je ne peux que recommander.
Lien : http://preskilia.blogspot.fr..

Chronique complète chez les bergers électriques



Au final, la critique du livre est courte car sans être mauvais, la Mère des Eaux n’arrive pas à sortir des sentiers battus du fantastique de série B. En clair, les seuls points vraiment positifs sont les personnages, attachants malgré la monotonie du scénario. Bouquin à lire pour se divertir ou pour faire une transition entre plusieurs lectures mais à éviter totalement pour les lecteurs à la recherche de suprise et de thématiques fortes.
Lien : https://lesbergerselectrique..

J'ai adoré lire ce livre, plein de suspense,de rebondissements, facile à lire mais difficile à lâcher je le conseil aux amateurs de vaudou de nouvelle Orléans.

La mère des eaux est le quatrième livre que je lis dans le cadre du club des lecteurs Scrineo 2017 et ce fut une belle découverte ! C'est d'ailleurs le premier livre de l'auteur que je lis mais sachez que je l'avais déjà remarqué avec son ouvrage Les enfants de Peakwood qui me tente beaucoup depuis sa sortie (2015). Il est clair qu'avec cette lecture, mon envie pour découvrir son premier roman est encore plus forte !



Dans ce roman, nous découvrons que Emily vient de faire une nouvelle fausse couche. Pourtant, c'est toujours avec désir qu'elle souhaite devenir mère mais quelque chose ne va pas. Elle n'y arrive pas alors que c'est la seule chose qu'elle souhaite plus que tout au monde. A ce même moment, Emily va être contactée par un notaire lui informant que sa grand-mère biologique est décédée et que sa mère biologique est toujours vivante mais dans un état végétatif et qu'il ne reste plus qu'elle pour s'en occupée... Emily n'a jamais connu sa mère et voila qu'au moment où elle ne peut pas le devenir tout bascule... Le notaire lui demandera alors de venir en Louisiane, et plus précisément à Lamarre, pour s'occuper de la succession et rencontrer en quelque sorte sa véritable mère, June.



Pour la convaincre, le notaire lui informe qu'un gros héritage lui est légué. Si elle et son mari n'avaient pas eu de problèmes financiers, peut-être que la situation aurait été davantage discutée. Mais, l'urgence se faisant trop présente, Emily décide donc de partir à l'aventure aux côtés de son mari. En arrivant là-bas, elle ne se doute pas de ce qui l'attend. Pourtant, son mari a remarqué dès leur arrivée que quelque chose clochait...



Une ville emprisonnée par des grillages, habitée par des individus un peu décalés, voire dérangeants... ne présage rien de bon...



Dès le début, j'ai trouvé l'écriture de l'auteur très fluide et entrainante, on lisait avec avidité les épreuves que devait surmonter Emily avec cette nouvelle fausse couche. L'auteur marque bien ce sentiment de mal-être que peut ressentir une femme face à ce drame car c'est tout le corps d'une femme qui est marquée aussi bien physiquement que mentalement.



Une fausse couche est une épreuve difficile où la personne doit surmonter en quelque sorte un échec et où il est difficile de se reconstruire et d'éprouver à nouveau ce besoin de devenir mère. Ici, Emily prend ses distances avec son mari, elle n'arrive pas à avancer et à essayer d'avoir de nouveau un enfant. Il y a un peu cette part de dégoût qui émerge. Un dégoût pour la vie et pour son corps de femme qui n'arrive pas à procréer. L'auteur arrive vraiment à mettre le doigt sur ce mal-être.



Puis, une fois installée là-bas, Emily commence à faire des cauchemars bizarres. On est alors plongé dans les années 1822 pour découvrir la vie d'avant à Lamarre.



Au fur et à mesure qu'on avance dans le roman, une atmosphère glauque se met en place. Un sentiment d'insécurité et de malaise apparaissent. Quelque chose ne tourne pas rond à Lamarre et Emily va en faire les frais inconsciemment car elle est prête à toute pour devenir mère... Et pour cela, elle est prête à mettre sa vie entre les mains de l'occultisme. Ça en devient malaisant et on sait que ça va mal finir tout ça, on le sait mais on espère qu'Emily va se réveiller avant...



Y arrivera-t-elle ?



Dans ce roman, l'auteur a réussi avec brio a crée une ambiance stressante, malaisante voire angoissante. Sa plume et les émotions sont maitrisées et montent en crescendo afin de créer une sensation d’étouffement, d'oppression que l'on vit en même temps que le personnage principal. L'auteur a simplement réussi son pari en écrivant une histoire sur un rythme effréné où on ne peut s’arrêter de tourner les pages pour savoir ce qu'il advient de nos personnages.
Lien : https://my-little-anchor.blo..

Une ambiance moite et pesante, quelque part en Louisiane. Une atmosphère étouffante, autour d'une histoire cruelle, qui se déroule sous nos yeux sans temps morts, de la couleur vénéneuse du Vaudou.

J'ai été captivée par l'histoire de Chris et d'Emily, et des personnages que l'on rencontre tout au long de ce récit : Ayaba et Mami Wata, Georges et tous les autres. Au fur et à mesure de l'histoire, les pièces s'imbriquent jusqu'au dénouement final, qui ne peut que nous laisser pantois.

J'avais découvert Rod Marty avec Les Enfants de Peakwood, que j'avais trouvé fluide et prometteur, et je suis encore plus enthousiasmée par La Mère des eaux. L'écriture est toujours aussi agréable, on est dans un page-turner implacable, et je crois que, plus que jamais, l'auteur mérite sa comparaison avec Stephen King - y compris lorsqu'il s'agit de finir son roman sur une touche pessimiste.

Coup de cœur !