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3.53/5 (sur 17 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) à : Birmingham, England , le 18 nov.1935
Biographie :

Rodney Hall est né à Birmingham, en Angleterre, en 1935. Il a émigré en Australie après la Seconde Guerre mondiale. Il a quitté l’école à l’âge de seize ans mais est diplômé de l’université du Queensland en 1971.
Avant la fin de ses études, il a travaillé comme scénariste pour la télévision et la radio.
Il a remporté le Miles Franklin Award à deux reprises avec Just Relations en 1982 et The Grisly Wife en 1994.
Son roman The Day We Had Hitler Home a été retenu pour le Miles Franklin Award en 2001.
Son roman Captivity Captive a gagné le Victorian Premier’s Literary Award en 1988 et a été retenu pour le National Book Council Banjo Award en 1989, tout comme le fut The Grisly Wife en 1994 et The Island in the Mind en 1997.



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Présentation du livre "Secrets barbabres" de Rodney Hall. Parution aux éditions de l'Arbre vengeur le 15 octobre 2020.


Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Quel homme, s'il est un homme, niera sa virilité au moment précis de la libérer, en se menaçant du regret qui le submergera ensuite ? Et quelle femme n'éprouverait pas de la fureur face à l'insulte d'une telle lâcheté, d'un tel narcissisme à l'instant où l'abandon de l'homme est nécessaire à son triomphe ?
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Il ne riait jamais, mon père. De sorte qu’à une époque je le tins pour fou. De notre côté, nous riions beaucoup. Je suppose qu’il détestait nos rires autant que nous détestions ses séances de lutte. Mais il y avait pire encore. Le Père était sujet à de terribles accès de rage, dont Barney Barnett, soit dit en passant, n’avait jamais eu connaissance. Il vous expédiait à terre, puis vous attachait à un pied de lit et vous corrigeait sans motif explicable à travers l’écume qui lui emplissait la bouche. Je ne voudrais pas donner l’impression que nous avons vécu notre enfance comme un enfer ; non, nous acceptions nos parents comme relativement typiques et conformes à la règle générale.
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Dans une famille comptant douze personnes, il faut se débrouiller beaucoup tout seul sans attendre trop d’attention d’un père occupé aux travaux de la ferme depuis l’aube jusqu’au crépuscule. Je crois qu’il voyait en moi celui de sa progéniture qui plus tard le jugerait, voire passerait ses mérites au crible. Cela comptait. Il n’allait pas me faire de cadeau et avait le sentiment que les minces faiblesses de ma mère devaient être corrigées, mais il me faisait néanmoins crédit d’un certain pouvoir à venir qu’il ne voyait pas chez les autres.
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Et je me rends compte à présent d’une chose horrible. Il ne peut absolument pas s’agir de notre terre, pas avec ce gros gommier à feuilles tachetées, là, à droite. On n’avait pas gardé un seul de ces gommiers. Des eucalyptus résineux, oui, et quelques autres espèces encore, mais le gommier à feuilles tachetées, jamais, parce que grand-père avait établi comme règle qu’il s’agissait d’une espèce traîtresse, à cause de sa haute taille, de son tronc droit, avec très peu de branches et des racines très courtes.
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Le Père avait peur de l’enfer. L’enfer était la seule et unique chose qu’il redoutait. Mais il détestait la messe. Il n’y allait donc que le nombre de fois qu’il jugeait indispensable pour se conserver les faveurs du ciel. La Mère usait de cette peur comme d’une arme contre lui. Elle avait en fait deux armes : son aptitude têtue à entraver le cours des événements en ne faisant rien ; et l’éternel châtiment suspendu en permanence ou presque, sur nos têtes à tous ou presque, mais pas sur la sienne, jamais.
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Nous étions tous très intéressés, parce qu’il n’y a rien de plus infâme que du porridge brûlé ; le porridge au lait, s’entend. Nous pouvions nous offrir le luxe de cuire le porridge dans du lait grâce à nos vaches. Ellie était indépendante. Elle avait ses idées, disait ce qu’elle pensait, prenait le risque d’être battue (et en fait l’était rarement). Elle était la seule personne incapable de faire la différence entre le bien et le mal qu’il m’ait été donné de connaître de toute ma vie.
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m’arrivait parfois de contempler son gros visage massif dans l’espoir d’y surprendre quelque expression, mais je n’y voyais jamais que deux yeux écarquillés par un violent désir de peur qu’elle ferait éclater plutôt que nous la montrer. Même son acceptation de l’inévitable et rude labeur d’épouse de méchant fermier, exprimée de cette voix plate, par ces gestes d’indifférence, amples et simples, manifestait l’évidence du purgatoire que dans sa tête elle créait pour nous tous.
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C’était le genre de plaisanterie que nous faisions, tandis que Norah rappliquait à toute vitesse pour nous dire que nous devrions avoir honte, mais elle oubliait aussitôt et changeait de sujet : « Regarde-moi ces cheveux, Johnnie ! Tu es passé à travers une haie ou quoi ? Assieds-toi que je coupe cette tignasse, que les filles voient un peu comme tu es beau. Oh, mais c’est que tu as grandi », babillait-elle tendrement.
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Notre enfance fut comblée de bonheur, avec des vols de cygnes et des tempêtes de grêle le soir, quand les nuages étaient éclairés comme des fleurs géantes au-dessus de nos têtes, lourds de miel et enracinés dans le sol par l’éclair. La vie était, à sa façon qui ne se répète pas, parfaite. On peut dire qu’elle est restée comme ça. Même jusqu’aux meurtres.
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Je dois ajouter que la vie de mes parents fut honnête et digne. Jamais ils ne convoitèrent la maison de leur voisin, ni ne désirèrent son serviteur ni sa servante, jamais ils ne commirent l’adultère (avec qui ?), ne volèrent, n’invoquèrent en vain le nom du Seigneur. Mais pour ce qui est du sixième commandement, le meurtre n’est pas si facile à balayer.
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