AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Roger-Pol Droit (110)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Humain

Décevant : catalogue très journalistique et bien peu philosophique. L'analyse n'est pas à la hauteur des innovations en cours.
Commenter  J’apprécie          00
Petites expériences de philosophie entre amis

Cet essai est une idée originale qui a le mérite de nous rappeler que la philosophie fait partie de notre quotidien. L'auteur lui permet de quitter ce piédestal un peu poussiéreux où certains la classent volontiers.

Les chapitres, très courts, peuvent être lus à la suite ou séparément.



Je n'ai pourtant pas vraiment apprécié cet ouvrage. De mon point de vue, les expériences qui sont un prétexte auraient pu être davantage développées pour s'engager un peu plus dans la réflexion. Cela m'a manqué à la lecture. J'ai aussi éprouvé de l'ennui quelquefois tant les expériences proposées sont répétitives.

Commenter  J’apprécie          00
Si je n'avais plus qu'une heure à vivre

Tous les vendredis, en bas de l’avant dernière page du « Monde des livres », ne manquez pas les « Figures libres » de Roger-Pol Droit. L’éclectisme de ses courtes critiques, j’en suis sûr, vous ravira et ne manquera pas de vous ouvrir de nouveaux horizons. Cette incontestable curiosité affleure dans son dernier ouvrage titré « Si je n’avais plus qu’une heure à vivre ». L’auteur écrit : « chacun ayant intégré que la vie n’est pas recherche de vérité, laquelle n’existe pas ou nous demeure à jamais inaccessible, choisira de se promener d’une doctrine à l’autre, interminablement, comme on visite des contrées lointaines, goûte des recettes exotiques, plonge dans des eaux nouvelles ». Voilà qui sied magnifiquement à un journaliste mais incontestablement moins, à mon sens, à un authentique penseur.





Tous les vendredis donc, ne manquez pas les « Figures libres » de Roger-Pol Droit mais passez-vous de son dernier pensum (si du moins vous souhaitez conserver votre estime au critique). Visiter des contrées lointaines, goûter des recettes exotiques ne peut, je crois, dispenser de vivre quelque part, d’inventer et de défendre sa propre cuisine (surtout si on se revendique maître queux). Ce petit opuscule montre toutes les limites d’une philosophie du sensible qui tente de s’incarner dans des situations, dans des choses à faire, des sensations personnelles à découvrir. L’expérience terrible, « si je n’avais plus qu’une heure à vivre », confirme, s’il le fallait, toute l’inanité d’une telle démarche philosophique. Roger-Pol droit, disposant d’un présent et d’un passé mais privé d’avenir, décide d’écrire ce qui lui parait essentiel, de formuler ce qu’il a compris, pas compris de l’existence, de l’amour, du bonheur, du rapport aux autres, du politique (rien que cela) … en moins de cent pages d’une prose aérée et en gros caractères. Un relativisme de tous les instants, une dialectique sommaire, un trivial mode de vie de bourgeois ordinaire ne peuvent pas faire office de philosophie. Ce qui se dégage dans ce petit livre, c’est le prima de la sensiblerie sur l’intelligence et de l’égoïsme, de l’inutile impudeur (au deux sens d’immodestie et trivialité) sur la générosité et l’engagement («Si je n’avais plus qu’une heure à vivre, je hurlerais, comme ce résistant avant que les balles nazies l’atteignent : "Vive les seins des femmes !" (Sic)».





Si Roger-Pol Droit atteint son lectorat malgré la vacuité de son propos, nous devons cependant bien admettre qu’il n’est pas parvenu à une telle réussite malgré ses déficiences mais grâce à elles. C’est l’insignifiance de l’homme cultivé qui nous séduit et qui nous flatte. Couardise, égoïsme, impudeur… toutes ses dérives travaillent une partie de nos sociétés ; elles ne représentent pas la totalité de la vie sociale mais sa face noire, elles manifestent son état d’imbécillité et d’angoisse. Au fond, nous devrions être reconnaissant à cette sorte d’intellectuels qui possèdent la parole et qui la vendent, ils flattent et incarnent ce qu’il y a de pire autour de nous, en nous, mais ils nous obligent aussi à regarder la réalité en face.





Mis par lui-même en demeure de griffonner son épitaphe «qu’il voudrait digne de ses hauts faits, capable de dire la vie d’un homme qui sut frayer sa voie au milieu des hasards, jouer de son intuition, transformer les aléas en doctrine et les pépins en semence», il ne lui déplairait pas que soit inscrite cette épitaphe : «Il savait choisir les melons.» … ne doutons pas que l’opportunisme de l’auteur et sa haute connaissance des cucurbitacées lui ont permis de faire son chemin.

Commenter  J’apprécie          00
La philosophie expliquée à ma fille

J'ai reçu ce livre pour ma première année à la fac, où j'avais des cours de philo... et que je n'y comprenais rien du tout.... C'est une bonne initiation pour débuter, il explique de façon simple les bases.
Commenter  J’apprécie          00
Si je n'avais plus qu'une heure à vivre

Quand philosophie rime avec mammophilie ! Roger-Pol Droit réactive un vieil exercice spirituel : méditer sur ce qu’on ferait s’il ne nous restait plus qu’une heure à vivre. L’auteur prétend qu’il écrirait dans la panique une sorte de testament philosophique ; soit, mais pour décerner quel message ? On s’attend à de profondes réflexions : de nouvelles tables de la loi, un morceau au moins de la pierre philosophale. Rien de tout ça, quelque chose à la fois de plus terrien et de plus trivial : il s’écrierait nous dit-il : « Vive les seins des femmes ! ». Là serait donc le secret de la vie (je me le demandais aussi) ! On est un peu surpris par un tel aveu digne d’un érotomane qui exclurait plus de la moitié de l’humanité. Mais ces réserves mises à part, ne boudons pas notre plaisir : en ces temps de millénarisme, il ne nous paraît pas mauvais en effet de méditer au bord du précipice (pour une fois sans filet). Libre à chacun de délivrer son propre message : personnellement, pendant mes dernières 3600 secondes je reprendrai plutôt une deuxième fois de dessert (au diable les calories). Ne nous cachons pas qu’on trouve mieux chez Marc-Aurèle et Sénèque (je vous renvoie à « De la brièveté de la vie »). Saluons donc la démarche : pour une fois où un philosophe nous pousse à nous poser de vraies questions pratiques au lieu de nous étouffer sous des concepts métaphysiques obscurs, on ne va pas se plaindre.Alain toqué du doc
Commenter  J’apprécie          00
Si je n'avais plus qu'une heure à vivre

Roger-Pol Droit imagine sa dernière heure.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
Commenter  J’apprécie          00
Si je n'avais plus qu'une heure à vivre

L’amour de la vie dans une fiction optimiste du philosophe Roger-Pol Droit.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
Commenter  J’apprécie          00
Si je n'avais plus qu'une heure à vivre

Ce livre est un recueil de pensées, de réflexions. Roger-Pol Droit développe une éloge de la vie au delà du titre qui évoque la mort.

La vie est synonyme de lecture, d'écriture, de femme, d'amour ... Sans juger sur ce que chacun pourrait désirer, l'auteur imagine ce que pourraient être les dernières volontés de nos contemporains.



Un texte joliment écrit qui pousse à l'introspection.

Une belle philosophie de la vie.
Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr
Commenter  J’apprécie          00
Si je n'avais plus qu'une heure à vivre

Mais pour peu que l'on se donne la peine d'entrer dans l'ouvrage, le style, la rigueur intellectuelle
Lien : http://www.lesechos.fr/opini..
Commenter  J’apprécie          00
Petites expériences de philosophie entre amis

Ce livre est une commande, histoire de surfer sur le succès de la vague d’amuse bouche philosophiques. L’idée de départ est intéressante : restituer l’étrangeté du monde une fois les automatismes évacués. Pour cela, autant d’expériences incongrues, inquiétantes ou simplement dérangeantes pour retrouver l’étonnement du monde et peut-être progresser dans la connaissance de soi-même.

Je trouve le titre un peu aguicheur, ces expériences étant pour la plupart d’entre elles de pures vues de l’esprit. Progresser, vraiment ? Je ne suis pas sûre que l’étrangeté de notre façon d’être au monde, les protections automatiques de notre moi fragile gagnent à cette série de jeux plutôt superficiels.

Un livre pour les vacances, aimable divertissement dans le meilleur des cas.


Lien : http://n.giroud.fr
Commenter  J’apprécie          00




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Roger-Pol Droit (703)Voir plus

Quiz Voir plus

Gueuleton festif

À table : "La nappe à carreaux rouges" :

Marcel Duchamp
Pierre Bonnard

16 questions
6 lecteurs ont répondu
Thèmes : peinture , natures mortes , histoire de l'artCréer un quiz sur cet auteur

{* *}