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3.91/5 (sur 49 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Romuald Leterrier est chercheur indépendant en ethnobotanique.

Il mène depuis une dizaine d'année des recherches pluridisciplinaires mêlant les sciences du vivant aux sciences humaines.

Auteur de "Les plantes psychotropes et la conscience" (éd. Alphée), préfacé par Jan Kounen, il organise le festival des arts visionnaires Chimeria qui a lieu, chaque année, à Sedan.

Il est l'auteur de "L'enseignement de l'ayahasca - Réflexions sur un mode de communication entre les plantes psychotropes et la conscience humaine" (Yvelinédition), "L'enseignement de l'ayahuasca" (Yvelinédition)et "Les plantes psychotropes et la conscience" (éd. Alphée).

Il est conférencier et conseiller scientifique pour des films documentaires.

page Facebook: https://www.facebook.com/romuald.leterrier.7
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Comment utiliser le coffret Synchronicity tout seul, La partie a déjà commencé dans le futur Romuald LETERRIER, Philippe DEWEYS Editeur : GUY TRÉDANIEL ÉDITEUR ISBN : 978-2-8132-2666-2 Partez à la rencontre des synchronicités Dans ce magnifique coffret, découvrez 100 cartes d'enseignement illustrées ainsi qu'un livre d'accompagnement de 200 pages, et participez à une multitude d'exercices ludiques. Voici plusieurs niveaux pour créer des interactions avec le futur : • seul, en pratiquant le protocole créé par Romuald Leterrier • en famille ou entre amis, à travers des histoires et des défis originaux et inédits : faites jaillir des synchronicités depuis vos souvenirs et votre créativité • en utilisant les cartes d'enseignement comme un oracle. Découvrez et amusez-vous avec les synchronicités ! https://www.editions-tredaniel.com/synchronicity-p-10454.html

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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
En fait, Romualdo, c’est très simple ! Pour t’entraîner à modifier tes rêves à partir du futur, je te propose de sélectionner les dernières images oniriques de tes rêves et de bien les mémoriser. Tu dois ensuite, garder dans ta mémoire ces images, mais sans trop y penser ; tu ne dois pas les rechercher dans la réalité, car cela empêcherait la manifestation de celles-ci dans le réel. C’est souvent quand tu les as presque oubliées qu’elles se manifestent dans la réalité.
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Un jour, j'ai demandé à un des mes amis chamanes de préparer une ayahuasca à partir de la variété cielo, ceci afin de voir par moi-même la véracité de ces visions cosmologiques [...] Au pic de l'expérience, je me souviens que l'espace visionnaire se transforma subitement en une sorte d'espace interstellaire. Les thématiques habituelles des visions d'ayahuasca se mélangeaient ou plutôt se superposaient à des images cosmologiques. En visions, je semblais chevaucher un immense serpent aux nuances mauves et à la lumière iridescente. Cet anaconda céleste était pour moi un véhicule cosmique. Durant cette chevauchée, je pouvais apercevoir des systèmes planétaires, des planètes décrivant leurs éllipses, des planètes gravitant autour d'étoiles multiples. Je pouvais distinguer des galaxies, mais également des objets célestes dont j'ignorais même l'existence. Le temps et l'espace étaient devenus relatifs à la vitesse de ma pensée. Mes processus cognitifs semblaient parfois s'accélérer sous l'impulsion des circonvolutions rapides de ma monture reptilienne. Les dimensions et les échelles de perception se mélangeaient, ainsi, selon la célérité de ma pensée, je pouvais observer la surface de certaines planètes, puis, par effet très rapide de travelling, je passais à l'observation de galaxies et d'amas de galaxies. J'avais le sentiment de prendre du recul et de percevoir l'univers de plus en plus loin, de plus en plus haut. Plus je m'éloignais de l'univers et plus je distinguais celui-ci dans sa structure la plus ultime. L'Univers ressemblais à un réseau, une succession de centres de densités reliés entre eux par une matière diaphane. Cette vision m'est pourtant familière ; elle me rappelle les neurones d'un cerveau.
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L’Ophris est une Orchidée originaire du bassin méditerranéen ayant l’aspect d’une abeille. Celle-ci a réussi, au cours de l’évolution et par l’intermédiaire d’un mimétisme perfectionné, à imiter l’insecte jusque dans sa couleur, sa forme, sa pilosité et son odeur. L’orchidée par sa structure formelle mimétique émet des exophéromones volatils qui sont identiques aux phéromones émises par les abeilles femelles au moment de la reproduction. Dupé par l’Orchidée Ophris, le mâle de l’abeille se précipite vers celle-ci, croyant trouver une partenaire sexuelle. Après s’être rapproché de la fleur, guidé par les exophéromones, le mâle de l’abeille confond la corolle de la fleur par sa couleur et son aspect physique avec une femelle Goryte et entreprend avec celle-ci un accouplement en bonne et due forme.
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Ce qui se passe, vu de la manière la plus simple (car nous verrons que ce n’est pas aussi simple), c’est que toute la trajectoire est déjà créée et que nous avons l’illusion qu’elle se crée dans le temps parce que notre conscience est, elle-même, séquentielle. […] Ton ondulien est alors la métaphore d’une trajectoire qui ondule, c’est-à-dire qui change au cours d’un temps qui n’est pas celui de la mécanique mais celui de la création, qui pour la conscience est intemporel. […] En résumé, les cordes et les boucles libèrent la matière du déterminisme dans lequel elle se retrouvait enfermée, ce qui rendait impossible l’ondulation même de tous nos serpents d’évolution.
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En outre, réduire notre rapport à la mort à une question de croyance est une erreur, car il s'agit moins aujourd'hui de croire que de savoir qu'il existe de très bonnes raisons d'accorder du crédit à l'hypothèse de la survie de la conscience.
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La faisabilité d’une boucle de rétroaction temporelle mettant en jeu des relations à double sens entre présent et futur repose sur cinq prémisses de la théorie de la double causalité que l’on peut résumer ainsi : (1) notre futur est déjà réalisé, (2) il peut changer, (3) l’intention excite un nouveau futur, (4) celui-ci influence le présent, (5) l’attention le fait rentrer dans la réalité.

[Préface Guillemant]
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[…] il est tout de même étonnant que ces plantes [psychotropes] produisent des molécules (DMT) qui ne semblent pas, au jour d’aujourd’hui, avoir de fonction pour elles-mêmes et qui viennent se loger dans les récepteurs (ceux de la sérotonine) les plus sensibles du cerveau des mammifères. Serions-nous « construits » pour dialoguer ensemble ?

[Préface de Jan Kounen]
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[…] des alcaloïdes naturels et synthétiques ne génèrent pas les mêmes thématiques. Il est effectivement très étrange que le DMT végétal du psychotria viridis employé dans la fabrication de l’Ayahuasca ne génère pas les motifs induits par le DMT synthétisé, pourtant de même structure moléculaire. Comme l’ont montré les expériences, les thématiques sont radicalement différentes, univers organique et éléments phylogénétiques, serpents, insectes, etc., pour le DMT végétal, et des motifs hors cadre de la réalité pour le DMT synthétique.
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Le déterminisme consiste à dire que nous avons un futur unique, car il est mécaniquement déterminé, et la causalité consiste à dire que ce futur dépend exclusivement du passé. Il devient impossible d’admettre l’existence de l’âme ou d’un concept proche, car ces deux postulats verrouillent la façon dont l’univers fonctionne et évolue.
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La plupart de ces tribus [amazoniennes] utilisent dans leurs pratiques chamaniques un breuvage hallucinogène constitué de deux plantes enseignantes, la Chacruna et la liane Ayahuasca, portant selon les ethnies des appellations différentes, caapi au Brésil, yagé pour les Tukano, natem chez les Jivaro ou encore Ayahuasca au Pérou. Par sa composition et sa préparation faisant intervenir de nombreuses plantes additives, l’Ayahuasca pourrait presque être décrite comme une synthèse des différentes substances psychoactives du bassin de l’Amazone, véritable « usine phytochimique ». Ainsi, le pilier central du chamanisme hallucinogène d’Amazonie semble s’articuler autour d’une substance au nom compliqué de diméthyltryptamine (DMT) dont on retrouve l’utilisation avec différentes plantes de la forêt, dans la quasi-totalité des ethnies amazoniennes. Ainsi certaines tribus comme les Yanomanis utilisent des plantes contenant de la DMT sous forme de poudre à priser, « yopo », obtenue à partir de la plante anadenanthera peregrina. Il est important de savoir que la DMT est inactive si les plantes la contenant sont consommées oralement seules, car des enzymes présentes dans notre estomac inhibent son action hallucinatoire dans notre organisme. Or, l’originalité du breuvage Ayahuasca est de contenir dans sa composition une liane dont les éléments bioactifs harmine et harmaline inhibent l’enzyme gastrique permettant au DMT contenu dans les feuilles de l’arbuste Chacruna de devenir actif et de permettre à l’utilisateur l’accès à la sphère hallucinatoire. Certaines plantes servant d’additif au breuvage Ayahuasca sont des hallucinogènes à part entière dans d’autres régions de l’Amazonie et de l’Amérique du sud, ainsi les daturas, les brugmansias, ou les volubilis de la famille des ipomés contiennent des éléments psychoactifs qui semblent s’ajouter parfois à l’Ayahuasca dans un esprit de synthèse. A la vue de ces constations, il est évident que l’Ayahuasca est le fruit d’une extraordinaire connaissance synthétisée des hallucinogènes végétaux de la forêt amazonienne.
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Tolède. Ce peintre né en Grèce l'a quittée à vingt-cinq ans puis a travaillé près du Titien à Venise pour ensuite gagner l'Espagne et rejoindre Tolède où il réalise cette extraordinaire "Vue de Tolède" une des première représentation urbaine se réclamant comme telle (1597/99) :

B. E. Murillo
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