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Critiques de Rory Power (110)
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Wilder Girls

Depuis plus d’un an, un virus communément appelé la Tox a frappé l’île de Raxter, petite île servant de pensionnat pour jeunes filles. La majorité des jeunes filles en sont mortes dans d’atroces souffrances. Les rescapées ne sont pas en reste car elles sont marquées par le virus, certaines ont vu leurs membres changer de formes alors que d’autres ont pu voir de nouveaux os apparaître. Elles survivent comme elles le peuvent malgré les crises extrêmement douloureuses rythmées par le virus. Hetty, Byatt et Reese tentent de se soutenir malgré tout dans cet univers où l’on se bat pour la moindre nourriture.



Pas sûre que cela soit la bonne période pour lire ce livre mais je suis malgré tout contente d’avoir tenté l’expérience grâce au site NetGalley car j’ai été plutôt happée par ce récit qui mêle avec brio action, amitié ainsi qu’une bonne intrigue autour de l’origine de ce virus. La Tox ne fait pas de cadeaux à nos protagonistes, aucune des élèves de Raxter n’est épargnées et le roman offre des scènes plutôt trashouilles donc attention aux âmes sensibles. Hetty, Byatt et Reese sont trois jeunes filles au fort tempérament et qui, malgré le virus, tentent de se soutenir et de trouver une raison de vivre. On a trois jeunes femmes avec trois caractères différents et trois histoires personnelles distinctes que j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre. La fin, bien qu’abrupte, conclut plutôt bien le récit et ouvre sur des réflexions plutôt intéressantes.
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Wilder Girls

Ma grosse déception de ma wishlist 2020. J’ai zieuté ce roman avec impatience. J’en attendais beaucoup et mes nombreuses questions restent sans réponse.

Une première aussi pour moi. Obligée de recommencer ma lecture au bout de 30 pages car je ne rentrais pas dans cette ambiance particulière J’étais hermétique aux mots de Rory Power…. Chose très troublante. Et j’ai compris que je ne voulais pas voir dans quelle univers horrifique évoluait Hetty et ses compatriotes.

Un confinement forcé. Cela ne vous rappelle rien ? Une île peuplée par des femmes qui attendent d’être secourues, de recevoir l’antidote face à ce terrible virus qui est la TOX. Ces jeunes filles sont défigurées, abîmées. Elles ne ressemblent plus à un être humain mais limite à des bêtes…. La nature a pris des droits sur elle….

Rory Power ne mâche pas ses mots dans sa description qui caresse le gore. Une fois passé un tiers du roman, on se laisse prendre au jeu. Des questions se mettent en place avec ce huis clos anxiogène malgré la nature qui les entoure. Qui est le véritable ennemi de ces jeunes filles ?

J’espère fortement que ce ne soit pas un one shot malgré les remerciements. Il y a une fin ouverte qui me dérange. Techniquement, je ne sais rien. Wilder Girls doit avoir un préquel et un tome 2. Le roman a tout le potentiel pour une suite…
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Wilder Girls

J’ai mis du temps à lire ce roman qui n’était pas sans évoquer certains éléments d'angoisse et de stress en parallèle avec l’actualité. Mais la tension littéraire de ce roman’ tient en haleine car le lecteur a besoin de savoir ce qui va advenir des personnages… L’auteure utilise une écriture très efficace Pour nous plonger dans une atmosphère mystérieuse et angoissante, pleine de suspens, jouant avec nos peurs. Il est vrai que le huis-clos sur l’ile est particulièrement efficace, et les enchaînements d’événements sont véritablement addictifs. et l’univers de cette école et de ses pensionnaires rend ceci particulièrement attachant pour le lecteur. Au fil de la lecture, le lecteur sent différentes pistes qui permettent l’élaboration de multiples scenariii mais malgré cela tout reste incertain. . Rory Power n’est, également, pas avare en détail, ce qui renforce tout l’aspect horrifique du roman. Après cette tension, la chute est un peu rapide et laisse envisager une suite potentielle. Bref une lecture en tension efficace dans le genre voire même un peu trop.

#wildergirls #netgalleyfrance
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Wilder Girls

Un roman vraiment prenant, dans l'atmosphère, dans l'intensité du récit et des émotions, dans la tension entre les personnages et les zones d'ombre de l'intrigue.

La narration démarre in medias res, on est d'emblée plongé avec les filles contaminées par la Tox dans le pensionnat isolé sur son île, avec les dangers qui rôdent au-delà de la grille d'enceinte et l'électricité qui règne à l'intérieur parmi les survivantes. Le ravitaillement, une véritable expédition dans la nature devenue hostile, se fait trop rare et en quantité insuffisante. Les crises provoquées par le virus sont violentes et entraînent d'horribles mutations: une main d'écailles pour Reese, un oeil boursouflé et suintant pour Hetty, une crête d'os crénelés dans le dos de Byatt, des plaies purulentes à la directrice. Les descriptions sont horribles, les adolescentes sont agressives entre elles, comme habitées d'une sauvagerie animale. Les animaux sont devenus monstrueux, comme ce coyote devenu aussi gros qu'un loup, ces renards mangeurs de fillettes qui chassent en meutes féroces. Les arbres développent des lianes tueuses et les crabes, qui sont équipés de poumons en plus de leurs branchies, prennent une étrange couleur bleue quand ils meurent...



Que se passe-t-il donc à Raxter? D'où provient le virus? Que deviennent les filles envoyées à l'infirmerie? Qu'est devenu M. Harker, le gardien du pensionnat et père de Reese? Que se passe-t-il à l'extérieur? Autant d'interrogations qui s'ajoutent au mystère de l'île, nous entraînant de surprises en révélations. Mais c'est surtout les relations complexes entre les trois héroïnes qui font de ce roman un subtil mélange d'horreur et de psychologie. Hetty, Reese et Byatt évoluent entre tendresse contenue et agressivité, partagées entre leurs sentiments et leur survie. Malgré les terribles épreuves qu'elles traversent, elles restent soudées et combattives, et le tourbillon de leurs émotions contradictoires est rendu avec justesse.



L'explication finale, liée au dérèglement climatique et aux "organismes préhistoriques qui se réveillent avec la fonte des glaces" fait froid dans le dos tant elle est réaliste et concevable dans notre société qui se soucie si peu des conséquences de ses actes sur l'environnement... La situation (virus issu d'un organisme animal, confinement, "remède à venir") fait bien sûr écho à celle que l'on vit avec le covid19, même si les conséquences sont bien plus dramatiques. L'issue du livre nous laisse d'ailleurs en suspens, avec des explications certes, mais aussi des inquiétudes non résolues... Malgré tout, "ça va aller", tant que l'on reste soudés...
Lien : https://www.takalirsa.fr/wil..
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Wilder Girls

C'est avec une certaine appréhension que j'ai entamé ce roman. Des avis mitigés, un univers sombre, un confinement forcé, certains passages proches du gore, rien ne laissait présager que j'allais aimer ce roman. Et pourtant, j'avais très envie de le lire, de me faire ma propre idée, quelque chose m'attirait dans ce livre...



Me voilà lancée... Sombre, angoissant, sanglant, sauvage, 4 mots pour décrire cet univers qui m'a complètement captivé. Une île contaminée par la Tox, cette maladie inconnue qui attaque plantes, arbres, animaux et maintenant les humains en les rendant monstrueux. Elles ne sont plus qu'une soixantaine sur cette île à vivre dans ce pensionnant pour filles, des survivantes de la Tox forcées à rester confinées et à vivre aux dépens de provisions envoyées par la Marine. Elles attendent le vaccin qu'on leur a promis...



On suit un groupe de 3 jeunes filles, Hetty, Reese et Byatt, qui se serrent les coudes pour survivre tant bien que mal. J'ai beaucoup aimé ces trois personnages féminins qui montrent que l'amitié est finalement plus forte que tout.



Que de rebondissements tout au long du roman ! On se pose de nombreuses questions et l'envie d'en savoir plus nous tient en haleine jusqu'au bout.



Cette ambiance est parfois glauque, mais tellement addictive. J'ai évité de m'imaginer les scènes sanglantes, mais pour le reste, l'immersion est totale.



Ce livre aurait pu être un coup de cœur s'il n'y avait pas eu cette fin si ouverte. Quelle déception de rester sur notre faim. Je déteste les fins où l'on doit s'imaginer ce qu'il va se passer sans même que ce soit évident. Vraiment dommage que l'auteure ait fait ce choix.



Je termine quand même sur une note très positive. J'ai découvert un huis clos féminin vraiment envoûtant très bien écrit. Ce roman m'a réconcilié avec les univers sombres que j'évite toujours de lire.
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Wilder Girls

Il y a des romans qui nous intriguent par leur ambiance, et celle glauque et anxiogène de "Wilder Girls" vous happera !

Dans ce huis-clos situé sur une île, des jeunes filles d'un pensionnat voient leur corps se transformer monstrueusement à cause d'un virus...

Un roman mystérieux qui vous tiendra en haleine !
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Wilder Girls

C'est une dystopie "yound adults" d'horreur dans laquelle une mystérieuse contagion se répand dans un pensionnat pour jeunes filles isolé sur une île. le hasard a voulu que ce livre soit publié au début de la pandémie, et c'est peut-être ce qui explique qu'autant de personnes s'y soient reconnues à sa sortie. Pour ma part, j'ai été moins emballée que je ne m'y attendais.



J'ai un peu l'impression d'avoir été flouée par la quatrième de couverture, qui compare ce roman à "Sa majesté des mouches", alors qu'on est très loin du compte! On m'avait aussi promis un "roman féministe", mais je l'attends toujours! Ha ha! Il y a beaucoup de personnages féminins, certes, mais c'est tout...



Je suis donc restée sur ma faim, mais ce n'était pas complétement mauvais pour autant. J'ai fini par me laisser embarquer dans l'intrigue. le sujet aurait pu être mieux exploité, mais le huis clos est intéressant et le petit côté gore est divertissant!
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Wilder Girls

Si tu cherches une lecture joyeuse et positive, passe ton chemin. Si tu cherches un roman qui ne te laisse pas avec plus de questions à la fin qu’au début, passe ton chemin.

Wilder girls, c’est un genre d’ovni sanguinolent dans lequel ce n’est pas tant l’histoire qui importe que ce qu’en font les personnages, ce qu’elles en pensent, ce qu’elles en apprennent. C’est déjà la merde quand le récit débute, et rien ne se passe bien dans ce livre. Pourtant, c’est une lecture addictive, il y a quelque chose de fascinant et de beau dans ces pages, que je ne saurais décrire précisément.

C’est fort et féroce, bien qu’assez déstabilisant.

Après ça, je vais avoir besoin de quelque chose de coloré !
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Wilder Girls

J'avais hâte de lire ce livre et en même temps peur car il a eut énormément d'avis mitigé. Mais pour moi, ce fut une bonne lecture.



L'ambiance est glauque dès le départ. La Tox semble changer la nature et les élèves du pensionnat qui ne sont plus que sous la garde de deux adultes. Impossibles pour elles de sortir de l'enceinte de l'école sauf pour aller chercher la nourriture que leur envoie la Marine. Elles sont coupées du monde, avec cette maladie qui leurs rongent le corps et tue certaines d'entre elles.



C'est une lutte pour la survie. Elles se battent pour le peu de provisions qui leur parviennent. Ne disent pas un mot quand une d'entre elles fait une crise. On ne pense pas non plus à l'infirmerie de laquelle les filles ne reviennent presque jamais. Et les changements corporels ont quelque chose de terrifiant. Une colonne en plus pour Byatt, un œil fermée pour Hetty (et quelque chose qui bouge sous sa peau), une main acérée pour Reese. Les descriptions sont crues et directes. Elles font parfois froid dans le dos.



Le style d'écriture appuie très bien cette ambiance glauque et mystérieuse. La plume est simple voire familière. Pour désigner ce qui se tapie dans la forêt on parle de "chose" et de "truc". Certaines choses font trop peur ou sont trop incompréhensibles pour qu'on les nomme. Et alors, on s'image ce qu'il y a derrière ces termes vagues... Et on préférerait ne pas le faire. Le danger est omniprésent, il faut être prêt à tout pour survivre. C'est assez morbide pour du young adult.



Les personnages sont assez intéressants pour qu'on ai envie de les suivre. Hetty est la première narratrice, beaucoup attachée à Byatt et Reese même si elle a eu une relation différente avec chacune. On a aussi le point de vue de Byatt, par la suite, qui est assez courageuse, mais dont le passé vague et sa proportion à mentir m'a rendue méfiante. Étonnamment, celle que j'ai préféré est Reese bien qu'on ne voit jamais le récit par ses yeux. Logique, c'est la plus lointaine des trois, celle qui dévoile le moins ses sentiments. Celle qu'on n'ose pas chercher, qui se blinde le plus. Mais sa relation avec son père m'a touché et j'aime les personnages qui ne montrent pas toujours ce qu'ils ont sur le cœur, parce que quand ils le font, ces moments sont deux fois plus marquants.



Cependant, le caractère d'Hetty aurait pu être plus marqué et en général, elles pourraient être plus attachantes. Parfois, elles sont un peu à l'image de leur monde : froides. Je les ai quand même apprécié et leur amitié est vraiment solide.



J'ai même apprécié la romance qui se passe entre deux des personnages, deux filles donc. Elle n'est pas très développée et laisse l'intrigue sur la Tox au centre de l'histoire. Mais un peu de douceur dans ce monde de brute fait plaisir. Et puis la plume a également joué son rôle là-dedans : la façon simple et familière de présenter les sentiments est plus touchante que les habituelles scènes romantiques des livres YA, où les protagonistes manque de s'embraser à chaque fois qu'ils échangent un baiser.



La fin qui n'a pas plu à beaucoup car "trop ouverte" pour eux ne m'a pas dérangé. Pour moi, on a déjà pas mal d'informations sur la Tox, et c'était suffisant, donc pas besoin de continuer encore et encore, au risque de briser l'aura mystérieuse du livre. De plus, on ne finit pas non plus sur un cliffangher. On laisse simplement les personnages vivre leur vie sans les suivre, rien de dramatique.



C'est donc un livre que je vous conseille, qui se démarque un peu des romans Young Adult qu'on a l'habitude de lire, avec une ambiance plus sombre et stressante.



Pour d'autres critiques de livre, voici le lien vers mon blog : lemiroirdeslivres.wordpress.com
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Wilder Girls

J’ai été très clairement attirée par la couverture, je ne vais pas vous le cacher. Mais il se trouve aussi que c’est un roman post-apo et que j’adore ce genre donc parfait !



Ici l’île Raxter a été contaminée par le virus de la Tox. Sur cette île, un pensionnat de jeunes filles est mis en quarantaine. Les habitants contaminés par la Tox voient leur corps subir d’importantes mutations. Déformations physiques et maladies de peaux sont accompagnées par des douleurs physiques insoutenables. Des militaires apportent de temps en temps quelques rations, mais trop peu pour que les résidents soient nourris à leur faim. Des créatures rodent autours du pensionnat ce qui rend les sorties impossibles. C’est dans ce cadre que nous suivons la jeune Hetty dont l’œil droit à complètement disparu suite à une mutation.



Ce roman est extrêmement glauque. L’atmosphère est très pesante et à aucun moment on ne se sent en sécurité. C’est un roman assez dérangeant par cette histoire de déformation physique dû à la Tox. Les corps sont transformés, souffrent et il n’existe aucun remède. C’est un roman avec assez peu d’espoir au final. Il n y a pas de solution au problème et on suit avec empathie le destin de ces jeunes filles contaminées.



J’ai apprécié ma lecture que j’ai lu très rapidement. J’ai aimé l’aspect morbide de ce roman très noir qui ne laisse vraiment pas de place à la lumière. On est sur cette île venteuse, froide et contaminée avec aucune issue de possible. Plus l’histoire avance, et plus l’espoir de voir les héroïnes s’en sortir s’amincit. C’est un roman qui je pense ne plaira pas à tout le monde à cause de ce côté lugubre et froid.



Il est aussi question d’amitiés et de relations homosexuelles même si l’histoire d’amour est au final très minime. L’autrice a préféré se centrer sur le virus et la survie que sur les histoires d’amour et ce ne fut pas pour me déplaire. Je pense que lorsqu’on vit une catastrophe de cette ampleur on a autre chose à penser que les histoires d’amour.



Néanmoins ce ne fut pas un coup de cœur car j’aurais aimé que l’autrice aille encore plus loin concernant l’histoire du virus. On en apprend assez peu dessus et je trouve ça dommage car il y avait matière a approfondir son histoire. D’où vient-il? Pourquoi il ne semble contaminer que des jeunes filles mineures? Pourquoi fait-il muter les corps? On a peu de réponse à la fin du roman et j’ai été assez frustrée à cause de ça.



En bref : J’ai passé un bon moment de lecture avec ce roman post -apo young adult à l’atmosphère pesante et sombre. C’est un roman qui se lit vite et qui est très prenant. Il ravira les fans de post-apo!
Lien : https://repairedeslivres.wor..
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Ce feu qui nous consume

Le résumé m’a clairement donné envie de me jeter sur ce roman ! L’ambiance est telle que je l’aime, pleine de suspense et de tension. Margot, notre héroïne évolue dans un univers fait de secrets et de non-dits. Mais l’adolescente veut des réponses et découvrir qui est sa famille et qui elle est vraiment. C’est avant tout une recherche de soi et de liens affectifs. Élevée par une mère qui semble ne pas voir sa fille et agit de manière distante avec sa propre enfant. Une femme sombre et qui ne dit jamais rien à Margot. Il y a de quoi être intriguée.



Margot, un jour, décide de percer à jour les secrets familiaux et retrouve la trace de sa grand-mère maternelle. De là, elle va tomber sur des évènements étranges et faire la connaissance d’une femme encore plus secrète que sa mère.



Il y a un côté addictif dans ce roman. Comme Margot, on a envie de savoir et de connaitre la vérité. Nous sommes dans un récit young adult qui flirte avec brio avec l’horreur. J’adore cette thématique quand elle est bien traitée. J’ai toujours aimé les romans horrifiques. Ici, tout se joue sur les impressions et l’absence de réponses aux évènements vraiment étranges qui se déroulent sous les yeux de l’héroïne. Par moment, ça fait froid dans le dos, on ne sait pas où on va ni où cette histoire va, et on échafaude tout une théorie.



J’admets que le dénouement m’a un peu déçue, je m’attendais à quelque chose de plus énorme et de moins invraisemblable. Dans un sens, ça me rappelle un peu un film qui a été le déclencheur de terribles cauchemars quand j’étais gamine : L’invasion des Profanateurs. Un film d’horreur qui m’a hanté durant longtemps et qui m’empêchait de dormir.



Dans l’ensemble, j’ai passé un très bon moment avec ce titre qui a su me tenir en haleine jusqu’à la fin. Rory Power a su m’embarquer dans la quête de vérité et de savoir de Margot. À lire pour frissonner de peur et d’angoisse jusqu’à la fin.
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Wilder Girls

Pour le vendre, je dirai un roman original qui reprend les codes du thriller et de l'horreur, dans un huis-clos sur une île dangereuse car touchée par une maladie étrange et mortelle.



De façon tout à fait subjective, je sépare ce livre en deux. La première partie est celle où nous découvrons l'univers et les personnages. Le mystère sur les origines de la maladie reste entier. Elle est là et en voici les conséquences.

Cette partie m'a captivée, il y a une ambiance très particulière qui en fait tout le charme. Une sorte de suspens et de tension. Ce qu'on peut ressentir dans un roman d'horreur. Il y a ce danger et ce mystère.

Puis, seconde partie - qui vient souvent après un mystère qui ne peut durer sans explication - qui donne une piste. L'enquête d'Hetty l'amène à découvrir des secrets. Des secrets qui expliquent plus ou moins ce qui se passe.

Cette partie n'est pas moins intéressante, mais elle n'a plus cette ambiance, c'est autre chose. Un autre danger, d'autres mystères. Et plus nous en apprenons, plus nous voulons en savoir plus, avoir confirmation. Jusqu'à la fin.

Une histoire tendue et captivante. Avec une forte importance donnée à l'ambiance. Mais pas que. Les personnages y sont pour beaucoup également dans la qualité de ce roman. Ce sont des personnages atypiques, presque antihéros.



Pour résumer, nous sommes face à des personnes (jeunes pour la grosse majorité), victimes d'une maladie aussi horrible que douloureuse, qui les déforme et les tue, confrontées au manque de nourriture et à une faune et une flore hostiles, livrées à elles-mêmes, qui survivent comme elles peuvent. De quoi vous donner envie, non ?

(Un avis plus complet sur le blog au besoin)
Lien : http://blondes-and-litterair..
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Ce feu qui nous consume

Un nouveau et excellent roman de Rory Power. Je l'ai même trouvé bien meilleur que Wilder Girl, qui était pourtant captivant et surprenant.



J'ai eu un jolie coup de coeur pour Margot, notre héroine, et pour cette intrigue totalement dingue et horrifique !

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Wilder Girls

Pas de prologue, d'introduction ou d'entrée progressive dans cet univers.

Non.

Dès les premières lignes, on est plongé directement au cœur du cauchemar de la Tox.

La Tox ... on ne sait pas vraiment ce que c'est, sinon qu'elle s'attaque aux humains, aux animaux, aux plantes ... à tout.

Et que ses effets sont aussi brutaux qu'imprévisibles.

Alors qu'on voit les étudiantes de Raxter essayer de survivre aussi bien à la maladie qu'à la folie, on s'interroge : que se passe-t-il à l'extérieur ? Que savent les militaires ? Qu'a-t-on dit à leurs parents ? Hetty, Reese et Byatt sont soudées, solidaires ... ce qui ne les empêche pas d'essayer de se crever les yeux pour un morceau de pain !

J'ai eu du mal avec les agissements de l'enseignante. Peu importe ses intentions, elle a traité les étudiantes comme des enfants, là où un grand nombre d'entre elles ont entre 16 et 19 ans.

Une concertation entre toutes pour décider de la marche à suivre aurait été préférable à cette dictature sous couvert de bienveillance qui a directement conduit aux événements finaux.

Quant à la directrice ... il n'y a pas de mots pour décrire ce que je pense d'elle.

La fin, comme tout le monde a prévenu, est ouverte.

Mais honnêtement, je préfère ça. Car au vu de la situation, il n'y avait qu'une seule fin fermée qui aurait été crédible et cette fin ouverte à au moins le mérite de laisser une lueur d'espoir.
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Wilder Girls

Dans "Wilder Girls", nous allons suivre Hetty et toutes ses camarades qui vivent recluses dans l'île de Raxter. En effet, ici se trouve le pensionnat qui les accueille toute l'année. Mais voilà le problème depuis un peu plus d'un an, elles n'ont plus de contact avec le monde extérieures, car une mystérieuse maladie, appellée la Tox, touchent les filles les unes après les autres. La tox transforme les corps, dotant ces jeunes filles de main en acier ou de corps difformes entre autres. Bien que la Marine et le reste de l'Etat, leur aient promis un vaccin, et donc une fin de leur souffrance, cela fait maintenant des mois qu'elles vivent dans la peur de nouvelles crises et surtout de leur mort prochaine.

J'ai été très attiré par la couverture et le résumé. Malheureusement, je n'ai pas accroché tant que ça. Déjà je trouve que l'explication à propos des conséquences de la Tox n'a pas été très claire. Je n'ai toujours paq compris totalement comment on peut l'attraper par exemple ni l'histoire des crises chaque moi. Je trouve ça fort dommage car c'est ce qui constitue toute l'intrigue et en plus l'idée avait l'air pas mal du tout. Ensuite, il y a les soi-disants les deux meilleures amies d'Hetty. Je dis soi-disant car au final je n'ai pas trouvé leur relation si complices et fortes que cela en tout cas au début. Et même si après cette relation est renforcée par les évènements je trouve que justement cela ne colle pas avec le début. En parlant du début, je l'ai trouvé un peu long et je me suis même demandée si l'histoire allait prendre une autre tournure au final ou pas. Et puis certaines explications n'étaient pas très compréhensibles je trouve, enfin pour moi beaucoup de points sont restés sans réponses ou un peu trop flous. Enfin, pour finir avec les points négatifs la fin m'a un peu....déboussolée. Je la trouve un peu trop sans informations, je me suis même demandée si il y avait une suite pour finir l'histoire comme cela. En fait, tout le milieu de l'histoire s'est concentré sur cette fin pour qu'au final on n'en apprenne pas grand chose et qu'il ne se passe que cela. Pour les points positifs, je dirais que l'idée de base de l'histoire était vraiment bien si elle aurait été mieux exploitée peut-être. La personnage d'Hetty m'a assez bien plue, sa résistance et aussi parce que c'était la plus gentille et sympathique des trois. Quant à l'écriture quoi qu'un peu long parfois, il y a pas mal de description et on arrive totalement à s'immerger dans ce paysage et on a même l'impression de faire partie de ce groupe de filles à la fin ( enfin pour ma part ).



Une histoire qui est agréable à lire quand même mais un peu trop fade et le peu de péripéties de la fin, finissent en suspense total avec trop de questions laissées sans réponses et quelques incohérences.

PS: Evidemment je ne suis pas écrivaine donc cela reste mon avis PERSONNEL mais je ne suis personne pour juger de cette façon.







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Wilder Girls

En général, ce qui me fait décider à lire un livre de la collection R, ce sera juste sa couverture. Suivant le style de la couverture, je saurai si j'ai ou non envie de lire le roman en question. Peu importe qu'elle soit jolie ou non, ce n'est pas ce qui va me décider, c'est vraiment le style. Le résumé m'ayant fait penser à une dystopie, il ne m'en fallait pas plus pour me convaincre ! Si le début a été un peu compliqué pour moi à cause du style d'écriture, je ne regrette clairement pas d'être allée au bout de ma lecture !



Ça fait dix-huit mois que la Tox se répand sur l'île Raxter. La végétation, les animaux et les humains sont petits à petits infectés et ravagés par ce mal dont personne ne connait l'origine. Le pensionnat pour filles qui est situé sur cette île est désormais un lieu de quarantaine où sont cloisonnées toutes les survivantes, c'est-à-dire quelques pensionnaires et une petite poignée d'adultes. Chaque jour, elles luttent contre les effets du virus, amenant douleurs et modifications physiques, attendant qu'on leur livre le remède tant promis...



Au début, on suit principalement le point de vue de Hetty, tout en découvrant assez en profondeur l'identité de ses deux meilleures amies : Reese et Byatt. Le ton est très vite donné, on commence l'histoire avec la Tox déjà présente et après qu'elle ait fait déjà bien des dégâts... Au pensionnat, il y a des règles et une organisation assez simples mais indispensables pour assurer la survie de toutes. On leur apprend à utiliser des armes, la nourriture est rare donc stockée et distribuée minutieusement, chacune se découvre des talents d'infirmière, etc. Mais, surtout, la violence règne, même entre amies. C'est dans cette ambiance qu'on débute notre lecture. Le style de l'auteure m'a un peu gênée au début. C'était très sec, froid, voire distant comme façon de parler des événements, j'avais du mal à entrer dans l'histoire. Malgré tout, la curiosité est là, tout est fait pour qu'on veuille en découvrir davantage, avec certains passages qui trainent un peu en longueur et d'autres qui nous empêchent carrément de fermer le livre tant que l'on n'en sait pas plus.

Finalement, il y avait toujours quelque chose pour me tenir en haleine : la découverte des dégâts de la Tox sachant qu'elle n'a pas la même conséquence sur tout le monde, les chapitres concernant le point de vue de Byatt lorsque celle-ci finit par se retrouver séparée du groupe, l'enquête de Reese et Hetty pour découvrir ce qu'il se passe réellement, les personnages qui sont de plus en plus développés à mesure qu'on l'avance dans l'histoire, les réponses aux questions que l'on se pose depuis le départ et qu'on sent approcher... Si j'ai trouvé quelques passages longs, je ne me suis pas ennuyée pour autant et la narration est un peu changeante par moments, volontairement, nous permettant de mieux nous plonger dans la situation concernée.

Pour finir, toutes nos questions finissent par trouver des réponses et ce, jusqu'à la dernière page. Quand je pensais être arrivée au bout avec des questions encore plein la tête, le dernier chapitre m'a apportée tout ce qu'il me manquait. Finalement, la lenteur que l'on peut éprouver par moments quant à l'avancée du récit permet de garder cette ambiance glauque et flippante tout au long de l'histoire. Même quand il y a un petit temps de pause pour x raison, l'atmosphère ne change jamais, on ressent constamment une petite tension et on veut absolument trouver des réponses, et donc poursuivre la lecture.



Sans compter qu'on finit par s'attacher aux personnages. Si certains comportements m'ont étonnée au départ parce qu'il y avait beaucoup de violence entre amies, on finit par comprendre que ce sont ces dix-huit mois qui ont rendu ces filles comme ça, elles ne sont plus de simples jeunes filles. Elles sont des survivantes. Prêtes à tout. À se faire du mal entre elles pour un petit bout de pain, comme à s'aider quitte à risquer sa propre vie. J'ai beaucoup aimé Resse, qui est la plus discrète des trois, mais aussi la plus forte selon moi. Elle dégage quelque chose de plus intéressant que les autres, sans que je sache exactement quoi. Dans tous les cas, tous les personnages que l'on croise le plus sont développés, les rendant surprenant dans certaines situations.



En bref, c'est un roman qui traine un peu en longueur mais qui vaut vraiment la peine d'être découvert. On finit par être happé par l'histoire et les personnages et on a de plus en plus envie de connaître le pourquoi du comment. Les causes du virus ne sont peut-être pas détaillées autant que l'on peut s'y attendre dans ce genre de roman mais on a quand même toutes les réponses dont on a besoin, avec une atmosphère oppressante et palpable.
Lien : http://uneenviedelivres.blog..
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Wilder Girls

Imaginez un pensionnat pour jeunes filles, isolé sur une île. Du jour au lendemain, les écolières développent une étrange maladie qui altère leur aspect physique. Après leur appel à l’aide, elles se retrouvent confinées par le gouvernement sur cette île pour éviter toute propagation de ce virus. Des rations leurs sont délivrées par voie aérienne jusqu’à ce qu’un traitement de guérison soit trouvé. C’était il y a plusieurs années.



Depuis, les filles ont appris à survivre sur cette île qui leur est devenue étrangère. Les animaux se comportent bizarrement, et nombreuses d’entre elles ont succombé à la Tox. Sans compter celles confinées pour cause de crise permanente liée à cette mystérieuse maladie. Elles vivent au jour le jour, sans savoir ce qu’il est advenu du reste du monde. Elles n’ont plus aucun lien avec le monde extérieur, en dehors des approvisionnements réguliers…



Ce livre m’a tenue en haleine tout le long, désireuse de savoir ce qui allait s’y passer, ce qu’allaient devenir les personnages… Mais j’avais également peur de découvrir tout cela tant l’histoire est incertaine, nous plaçant constamment sur le fil du rasoir. Il faut dire que l’auteure nous plonge dans une atmosphère mystérieuse et angoissante, pleine de suspens, jouant avec nos peurs. Et, d’ailleurs, peureuse comme je suis, il ne m’en fallait pas beaucoup pour être anxieuse dès les premières pages.



Ce huis-clos est véritablement addictif. On a envie de découvrir le fin mot de tout cela, et l’auteure mène d’une main de maitre son intrigue, nous plongeant directement au cœur de cette école et de ses pensionnaires. Le lecteur ne peut pas s’empêcher de réfléchir sur le pourquoi du comment, et de multiples scenariii se sont bousculés dans ma tête. Rory Power n’est, également, pas avare en détail, ce qui renforce tout l’aspect horrifique du roman.



J’ai été aussi angoissée que pressée à l’idée de découvrir l’histoire que l’auteure avait imaginé. Et elle ne m’a pas déçue. Les personnages féminins ont tous des particularités aussi étranges que dérangeantes, mais cela n’enlève en rien leur humanité et leur questionnement. Les mêmes que ceux du lecteur.



Je reste, malgré tout, frustrée par la fin qui semble précipitée. Il me manque tellement de réponses que je reste complètement sur ma faim. Déjà, de base, j’ai du mal avec les fins ouvertes, mais je trouve qu’en plus, ici, elle semble plutôt mal venue. Et c’est dommage car je pense que si ce final avait été mieux accompli, mieux pensé, ce livre aurait juste été parfait !
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Wilder Girls





« Wilder Girls » est clairement un roman très spécial. C’est un livre d’horreur/post apocalyptique qui m’a fascinée. C’est un vrai roman d’ambiance où l’auteure prends tout son temps pour installer son univers. On débarque sur une île, où on découvre un pensionnat pour filles. Ces filles sont en quarantaine car un mal les touche et leur provoque de terribles crises. On l’appelle la Tox. J’ai vraiment adoré cette ambiance très sombre et très dangereuse. C’est pour moi le gros point fort de ce bouquin. On est totalement immergés avec ces filles sur cette île, isolés de tous, sans comprendre ni pourquoi ni quand frappera la prochaine crise, qui pourrait si la chance n’est pas avec nous, être mortelle.





Attention à ceux qui ont du mal avec les romans d’horreur, il y a ici, beaucoup de descriptions de ce qui leur arrive pendant leur crise. on ne nous épargne rien. Les modifications qui s’opèrent dans leur corps nous sont décrites de telles manières que ça rend la lecture extrêmement visuelle. Il y a pas mal de sang, de détails qui peuvent secouer, clairement il faut avoir le coeur bien accroché et savoir dans quoi on s’embarque.

C’est un récit qui prends son temps. Si vous aimez les histoires qui vont à 100 à l’heure, ce n’est pas ce que vous allez retrouver ici. Il se passe des choses, mais ce n’est pas aussi rythmé que ce j’avais espéré. On prends le temps de nous présenter leur quotidien, leur vies avec la Tox, leur conditions de vie. Et tout se mets en place très doucement. Ca ne m’a pas vraiment dérangé car j’ai apprécié cette lecture, j’ai passé un chouette moment avec Hetty et ses amies mais c’est vrai qu’un récit un poil plus dynamique m’aurait davantage pris aux tripes.





J’ai néanmoins eu un peu de mal à m’attacher à ces filles, je les ai trouvés très sauvages. Le fait qu’elles doivent survivre à la quarantaine, qu’elles soient rationnées pour la nourriture, pour le confort etc, ça fait réellement ressortir chez les filles leur côté animal… cet aspect est terriblement bien fait cela étant dit, mais ça ne m’a pas aidé à m’attacher elles.

D’un côté elles font des choses terribles, mais je n’ai pas réussi à leur en vouloir, on leur pardonne très facilement étant donné la situation critique. Elles survivent, elles n’ont pas choisi de vivre comme ça. Elles se battent pour avoir ce qu’elles veulent et se protègent à la manière d’une meute de louves. Rory Power à vraiment réussi à faire ressortir ces émotions brutes.

Leur réaction sont lier aux fait qu’elle doivent survivre. Concernant cet aspect survie justement… Et bien c’est un sans faute. C’est super bien traité par l’auteure, qui fait ressentir au lecteur toute l’urgence de la situation.





Par contre, gros bémol pour la fin du roman ! Je n’ai absolument pas compris ! Je déteste les fins ouvertes et pour le coup c’est même plus que ça. Il manquait clairement plusieurs chapitres à mes yeux. On nous laisse sur notre faim. Je n’ai pas eu toutes les réponses à mes questions et j’étais vraiment déçue car tout le reste du roman était vraiment captivant.

Malgré cette fin en demi teinte, c’est un roman que j’ai pris plaisir à découvrir, un young adult horrifique cauchemardesque réussi qui, j’en suis certaine, en fascinera plus d’un… Je recommande !




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Wilder Girls

J’ai tellement attendu la sortie de ce livre, vous ne pouvez même pas imaginer. Dès que la collection R a annoncé qu’il y aurait une parution en VF dans les semaines à venir, j’ai patienté au point de compter les jours. Le résumé promettait une œuvre tout simplement géniale et j’ai trouvé que le travail fait sur la couverture était incroyable. Comment ne pas craquer et foncer jusqu’à la librairie la plus proche le jour de la publication dans ces conditions ? Je vous le demande ! En ce qui me concerne, je n’ai pas pu résister bien longtemps et dès le lendemain (impossible de m’y rendre le 13 février), l’objet était entre mes mains (cadeau de Saint-Valentin de moi à moi). Quelques heures après, il avait quitté ma pile à lire et était terminé.



Dans cette histoire nous suivons principalement trois personnes dont la vie a récemment pris un tournant dramatique. Hetty Chapin, Byatt Winsor et Reese Harker sont des adolescentes qui étudient dans le pensionnat pour jeunes filles situé sur l’île Raxter, dans l’État du Maine. Pendant un moment, tout était normal et elles suivaient des cours ordinaires comme tout le monde. Seulement, il y a presque dix-huit mois, la Tox est arrivée et la mort avec. Ce mal inconnu, venu d’on ne sait où, s’est mis a frapper les enseignantes jusqu’à les décimer une à une. Puis, il a pris possession des élèves et celles qui ont miraculeusement survécu ont commencé à muter et à se transformer de manière tout à fait horrible, exactement comme les animaux sauvages (devenus des prédateurs) qui peuplent l’archipel et qui les entourent. Tout ce que l’on sait avec certitude, c’est que les symptômes varient d’un individu à l’autre. Pour éviter une propagation, pour les protéger et — surtout — pour garder le contrôle, leur institut a été mis en quarantaine. Depuis, toutes luttent et se battent chaque jour qui passe dans l’espoir que la Marine et le gouvernement leur apportent le remède qu’ils leur ont promis. Mais le temps suit son cours, rien ne change et les filles sont toujours livrées à elles-mêmes. La nourriture manque, les médicaments aussi, les crises et les malformations s’enchaînent, elles sont de plus en plus affaiblies et certaines en viennent à se poser des questions. Hetty, Byatt et Reese font ce qu’elles peuvent pour sauver leur peau : elles restent soudées, peu importent les obstacles et les mauvaises nouvelles. Pourtant, cette fragile stabilité volera en éclats quand un membre du trio disparaîtra subitement.. et sans laisser de traces.



Ce livre, bon sang. Le moins que je puisse dire, c’est que le contenant de l’ouvrage est à la hauteur de la couverture. Dès les premières lignes on plonge tête baissée dans un univers sombre, terrifiant, sanglant et glauque, et même quand on arrive à la fin, impossible d’en sortir indemne. Je trouve que pour un premier livre, Rory Power y est allée plutôt fort. Son style d’écriture est tellement envoûtant, sa plume tellement addictive, son intrigue tellement bien amenée, son concept tellement saisissant.. concrètement, il y avait beaucoup de potentiel et j’ai adoré découvrir cette œuvre. En ce qui concerne les personnages, néanmoins, j’ai quelques reproches à faire. D’un côté, j’ai trouvé les protagonistes principales très intéressantes. Fortes, courageuses, loyales, déterminées, elles m’ont impressionnée à de nombreuses reprises et j’ai pris plaisir à les suivre. Malheureusement, elles n’étaient — à mon humble sens — pas assez développées. On ne sait pas grand-chose à leur sujet et le mystère reste entier jusqu’aux dernières pages. Je me suis attachée à elles mais il m’a manqué un petit quelque chose pour ressentir l’étincelle. La relation F/F était toute douce (je m’attendais à en trouver une ici), cependant, c’était limité. Le rythme, lui, était tantôt lent, tantôt rapide. Certaines révélations sont prévisibles, alors que certaines de nos interrogations restent sans réponses. Grosso modo, dans ce livre, il y a du bon et du moins bon. Mais dans l’ensemble, c’était top.



Au vu des premiers avis VF sur lesquels je suis tombée, je m’attendais à ce que wilder girls ait un côté horreur. Dommage, je ne l’ai pas ressenti. Le livre n’a absolument rien d’effrayant et tout passe par l’ambiance et les détails. Par exemple, il y a quelques scènes que je qualifierais « d’écœurantes », mais ça s’arrête là. Le pire reste par contre la fin. J’ai vu que, pour certains, il s’agissait d’une fin ouverte. Là est ma frustration : pour moi, ce n’est pas ça du tout. Pour moi, il manque des chapitres entiers, voire un épilogue (ou carrément un tome 2).



Je râle pas mal mais croyez-moi, j’ai adoré suivre Hetty et ses amies dans cette descente aux enfers. Bon, ce livre est bien trop particulier pour être facilement recommandé, néanmoins, je le fais quand même : lisez-le, il vaut le coup !
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Wilder Girls

Puissant et captivant !



Hetty, Byatt et Reese sont trois amies qui survivent, cloîtrées dans leur pensionnat depuis qu’un mal étrange a touché l’île de Raxter. La Tox est arrivé un jour, sans que l’on sache comment, ni pourquoi, aucun remède n’a été trouvé. Elle touche aussi bien les humains, que la faune et la flore. Elle arrive sous forme de crise, modifiant, abîmant le corps ou l’esprit. Beaucoup de jeunes filles succombent. Celles qui survivent, s’organisent comme elles peuvent, rythmées par les tours de garde de la vigie et par les sorties de l’équipe de ravito, seule autorisée à sortir de l’enceinte de l’école pour aller chercher le maigre approvisionnement qu’on leur envoie en attendant l’arrivée du vaccin.



Un huit clos palpitant, on entre vite dans le sujet, spectateur d’une société qui doit s’organiser et se batailler pour ne pas périr, soumise à la discipline et à la loi du plus fort.

Le style de l’auteur est vraiment très agréable, faisant ressortir une atmosphère pesante sans être étouffante, on se laisse porter par le mystère qui entoure cette île sans voir défiler les pages. L’autrice a su mettre en évidence au cœur de cet univers angoissant et morbide, l’amitié très forte entre les 3 amies. Un sentiment indestructible pour braver les désillusions…

Je me suis posée beaucoup de questions pendant cette lecture, certaines sont restées sans réponse, un sentiment d’inachevé qui flotte tout de même à la fin, mais qui reste fidèle à l’atmosphère du roman.



Merci aux Editions Robert Laffont et à Netgalley pour cette lecture palpitante. Les adolescents apprécieront cette fiction (et les adultes aussi ….).

Petite note au passage : la couverture est magnifique.

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