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Citations de Rosa Ventrella (110)


La vérité, bien que douloureuse, fait moins mal que l’espoir.
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A cette période, les adultes étaient étrangers à notre monde d'enfants, piégés dans une vie routinière qui, à mes yeux, n'était que problème et lourdes responsabilités. Grands-parents, oncles et tantes, voisins : tous vieux.
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Tandis qu'elle devisait sur mon avenir, ma vue se brouilla. Je compris que je n'étais plus seulement sa fille, mais que je représentais sa revanche, de toutes les façons possibles.
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Il a le démon, avait hurlé ma mère en l'apprenant.
Et puisque les commères aimaient quand le supraterrestre se mêlait à la trivialité de la vie quotidienne, elles se convainquirent que c'était vrai.
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La colère et la résignation s’étaient incrustées dans sa chair.
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Ceux qui ont des études, ils ont le jugement dans la tête avant de l'avoir dans les mains...
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On ne s'habitue pas à l'idée de perdre quelqu'un, on ne peut pas se préparer aux coups, mais on peut laisser la douleur nous traverser et espérer qu'elle ne détruira rien sur son passage.
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Dans les inévitables moments de ma vie où j'ai été contrainte de faire le compte des malheurs et des belles choses, ces rares gestes d'affection de mon père  ont toujours fait partie des plus précieuses. Pourtant à cette époque, j'avais déjà appris à ne pas trop jubiler parce que le destin, tricheur et maléfique, était toujours prêt à nous faire faux bond.
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Le temps nous change mais n'efface pas,tout au plus il ajoute des strates sur les couches existantes.
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La honte remplit à nouveau les pièces de la maison, passa de bouche en bouche, se diffusa sur les places, survola les pavés blancs. C'était presque une matière solide, une sorte de masse lourde capable de se déplacer entre les murs et de chatouiller la peau comme un esprit maléfique,
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la honte, comme la médisance , était partout. Elle transperçait la peau, elle laissait des cicatrices qui parfois se rouvraient, comme les escargots qui sortent après l'orage.
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"En janvier 1950, quand les paysans protestèrent pour avoir le droit de cultiver les terres du marquis Tamborrino
de Maglie, un saisonnier âgé de trente ans reçut des balles de mitraillette en pleine poitrine et mourut. À partir de
là, le vent de la révolte souffla sur les terres de Nardò, Carmiano, Leverano et Copertino."

"L’injustice qui habitait ces terres depuis la nuit des temps et la colère des peuples laissés pour compte qui
s’étaient mélangés et perdus dans cette lande semblaient avoir élu domicile dans le cœur de mon père."

Tout le village est sous la coupe du Barone qui p
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Quand aucun mot n’est mis sur les faits, alors ils ne se sont pas produits.
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« Ton père t’a déjà emmené en mer? Me demandait-il à chaque fois. – Pas encore. – Moi aussi quand je s’rai grand j’me ferai un bateau. Mais pas pour pêcher, pour partir loin. – Où ça, loin? – Loin là où la mer finit, y a une autre terre. – Oui, mais peut-être qu’elle est mieux que celle-là.
Nous regardions le clapotis de l’eau. Chaque vague m’apportait une pensée ou une question. C’est cela, la mer. Sans qu’on s’en aperçoive, elle nous fait venir les larmes aux yeux et une boule au ventre. »
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- Rappelle-toi que la mort doit pas faire peur. Tu sais ce qu'il disait, saint Agostino ?
Je secouai la tête.
- Que mourir, c'est comme se cacher dans la pièce à côté . Donc je serai toujours là. Tu appelles et moi j'arrive.
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Ainsi allaient les choses sur les pavés de San Nicola. Les enfants recevaient des gifles quand ils faisaient une bêtise, les hommes se disputaient devant l’auberge pour une partie de cartes, les commères se tiraient les cheveux pour un tort causé ou reçu, les maris frappaient leurs femmes.
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Comment concilier les souvenirs avec l’avenir ? Mort. Renaissance. Se transcender pour passer d’un état à un autre. Le souvenir est un amour et l’amour est vie. Malgré tout.
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N’oubliez pas que nous, les Juifs, même dans les moments heureux il y a toujours un peu de tristesse.
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Contrevenir à des ordres aussi clairs ne lui ressemblait pas, mais on dit que la guerre fait ressortir la face cachée de l'âme humaine.
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- Une mère y est toujours pour quelque chose, ma fille. Toujours.
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