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3.69/5 (sur 110 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Rowan Speedwell est une auteure de romance M/M.

Titulaire d'un Master en Histoire, obtenu à l'université de Chicago, elle est également bibliothécaire et créatrice des bijoux.

Elle vit à Chicago.

site de l'auteure:
http://www.rowanspeedwell.com/

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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Est-ce qu’il était devenu fou ? Ce gars n’avait rien à faire sur sa propriété.
— Qui êtes-vous ? rugit-il, presque plus en colère contre lui-même que contre l’inconnu.
Le type s’assit brutalement et dévisagea Miles d’un air effaré.
— Doux Jésus !
— Certes, vous avez les cheveux, mais il vous manque la barbe. Et la couronne d’épines, commenta Miles d’un ton caustique. En vrai, qui êtes-vous ?
Les yeux de l’intrus, toujours écarquillés de stupeur, avaient une teinte dorée. Ni brune, ni noisette, ni même ambrée, mais vraiment dorée. Dorée comme la feuille de vingt-trois carats qu’il utilisait pour ses parchemins. La même nuance que chez Cennini.
— Où suis-je ?
— Sur ma chaise longue, répondit Miles sèchement. Qui se trouve sur ma terrasse, au bord de mon lac. Vous êtes sur une propriété privée, mon vieux, vous allez devoir foutre le camp.
Le type se prit la tête entre les mains.
— Merde ! ne criez pas. Pour l’amour du Ciel, parlez moins fort. J’ai l’impression que ma tête va se détacher, rouler jusqu’au lac et tomber par dix mètres de fond. Je vais me noyer à distance.
Miles réprima un éclat de rire. Tout bien gaulé qu’il soit, le gars faisait peine à voir, et Miles ne pouvait s’empêcher d’avoir un peu pitié de lui.
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Je sais ce qu'est la réalité, et ce n'est pas ça.
La réalité es froide, et dure. La réalité est un endroit où tout ce que je connais est la douleur et la haine.
La réalité est où je me réveillerai.
Certaines personnes sont contentes de sortir du cauchemar pour la réalité; mais quand ta réalité est un cauchemar, ce n'est pas franchement une amélioration. Je ne dors pas bien de toute façon, jamais plus de quelques heure à la fois, il n'y a pas vraiment d’intérêt.
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— Parfois, il faut regarder au-delà du comportement extérieur pour voir, la lumière intérieure.
— Et s’il n’y a pas de lumière ? Et si tout est faussé et qu’il fait sombre ?
Eli secoua la tête.
— Il y a toujours de la lumière. Parfois, elle est simplement moins éclatante. Endommagée. Parfois, elle peut être réparée. Parfois non. Ça dépend à quel point elle est brisée.
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— Je ne veux pas d’un cheval.
Joshua avait resserré ses bras autour de ses genoux. Il était si maigre que ses os semblaient se déplacer du haut vers le bas.
— Je ne vais pas avoir de cheval. Je n’en veux pas. Je ne veux pas de ce chat non plus.
— Personne ne t’a proposé le chat, lui fit doucement remarquer Eli.
— Eh bien, même si c’était le cas, je n’en voudrais pas.
Joshua prit une grande gorgée d’air avant de la relâcher.
— Je suis ici pour travailler, c’est tout. Si Oncle Tucker a besoin d’aide, je l’aiderai. Je ne veux rien d’autre.
Eli arrêta de caresser le cheval et fit trois pas pour se retrouver en face de Joshua.
— Si les gens veulent t’offrir des choses, fiston, tu les prends et tu dis ‘merci’. C’est ce qu’on fait normalement.
— Il y a toujours un prix à payer, répondit Joshua en tremblant. Il y a toujours anguille sous roche.(...) Rien n’est gratuit dans la vie.
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Eli caressa l’arrière de la tête de Joshua.
— J’essaie de découvrir sur quelle planète tu penses vivre pour croire que je suis un saint. Je ne suis pas un saint. Je suis simplement assez intelligent pour connaître mes limites. Et tu sais ce que je veux. Et ce que je veux c’est toi.
Il enroula les doigts dans les cheveux de Joshua et leva sa tête pour croiser son regard.
— Tu es à moi, Joshua Chastain. Je pense te l’avoir dit déjà une fois, mais tu n’as pas écouté. Alors, écoute cette fois. Quoi que tu fasses, où que tu ailles, rappelle-toi de ça. Tu es à moi.
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— Qu’est-ce que tu fais là, putain ? demanda-t-il furieusement. Sors d’ici, tout de suite ! Qui t’a donné le droit... ?
Eli traversa la pièce, prit le menton de Joshua dans sa main et l’embrassa fort.
— Ne t’avise plus, siffla-t-il, les doigts maintenant Josh en place.
Son regard se fixa sur les yeux sombres et effrayés de Joshua.
— Ne t’avise plus de me fuir quand je n’en ai pas fini avec toi, Josh. Je t’ai presque perdu dans le désert et je ne vais pas te perdre à nouveau, tu comprends ça ?
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« Ce n’était pas un clochard ordinaire. Il lui était déjà arrivé d’en chasser par le passé, et ils ne portaient pas des pantalons en cuir ultramoulants, visiblement hors de prix et doux comme de la soie. Ses bottes à lacets devaient valoir autant que l’une des créations de Miles. Son gilet et ses brassards, taillés dans le même cuir, étaient décorés d’argent. Ses longs cheveux châtains, dont le reflets d’or et de cuivre brillaient sous le soleil du matin, lui couvraient les épaules et la figure. Encore un qui se prenait pour Aragorn… En tout cas, il était plein aux as.
À ce moment-là, une petite brise écarta l’une des mèches qui cachaient le visage de l’inconnu. Miles en eut le souffle coupé. Ce type était tout bonnement magnifique. Il avait des traits fins et affirmés, un nez élégant, des sourcils sombres, et une bouche à la fois sensuelle et cynique. Miles resta quelques instants à fantasmer sur ces lèvres, et à se demander de quelle couleur étaient ses yeux, puis il se reprit. »
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- Ce week-end il y a une convention, et je ne suis pas certain que ça te plaise tellement.
- C’est quoi ? Les Républicains réactionnaires radicaux religieux réunis, ou quelque chose dans ce goût-là ?
- Pire. La Fraternité internationale des joueurs de polka et des passionnés d’accordéon.
(p. 359)
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- Je pense que ça signifie que tu m'aimes.
- Non, sans blague.
- D'accord, dit Zach. Je comprends. Je suis juste encore stupide. Et parano. C'est juste... Je crois que je suis fou de toi, et je ne peux pas comprendre pourquoi tous les autres ne le sont pas.
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Ne jamais sous-estimer le pouvoir de l’adrénaline nourrie par la haine, Lieutenant.
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"– Non, pour te le dire franchement, je ne trouve pas que ce soit si formidable, dit Hans Castorp. Où sont donc les glaciers et les cimes blanches et les géants de la montagne ? Ces machins ne sont tout de même pas bien haut, il me semble. – Si, ils sont haut, répondit Joachim. Tu vois presque partout la limite des arbres. Elle est même marquée avec une netteté particulièrement frappante, les pins s’arrêtent, et puis tout s’arrête, il n’y a plus rien, rien que des rochers, comme tu peux t’en rendre compte. De l’autre côté, là-bas, à droite de la Dent Noire, de cette corne là-haut, tu as même un glacier. Vois-tu encore le bleu ? Il n’est pas grand, mais c’est un glacier authentique, le glacier de la Scaletta. Piz Michel et le Tinzenhorn, dans le creux, tu ne peux pas les voir d’ici, restent également toute l’année sous la neige. – Sous la neige éternelle, dit Hans Castorp. – Oui, éternelle, si tu veux. Oui, tout ça est déjà assez haut, mais nous-mêmes, nous sommes affreusement haut. Songes-y. Seize cents mètres au-dessus du niveau de la mer. De sorte que les altitudes n’apparaissent plus beaucoup."

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Thèmes : peinture , montagnes , ascension , alpinisme , paysages , littérature , symbolisme , nature , romantismeCréer un quiz sur cet auteur
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