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Critiques de Roxanne Bouchard (179)
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Nous étions le sel de la mer





Premier livre de la Trilogie Joaquin Morales, le suivant est ”La Mariée de Corail". Le dernier est "Le Murmure Des Hakapiks".



Ce roman a été publié au Québec en 2015, où il remporta un vrai succès. Il se passe en Gaspésie, dans un village de pêcheurs, des gens durs, frustes. La trame est simple : une jeune femme arrive dans ce port pour chercher sa mère, qui l’a abandonnée à la naissance. Mais un corps est repêché et c’est celui de cette mère. On ne sait pas ce qui s’est passé. Un policier arrive pour enquêter.



Ce beau texte est enrichi de parler québécois (Roxanne Bouchard a dû changer 25 mots pour la version française !). Ce début d’une trilogie a mis quelque temps à arriver en France, alors qu’il avait déjà été traduit dans d’autres pays. Les recherches sur cette femme disparue sont un prétexte pour observer la communauté.



Nous étions le sel de la mer démontre que même un roman noir peut faire rêver.





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Nous étions le sel de la mer

En Gaspésie, un village, quelques pécheurs, un café, un curé et peu d'habitants côtoient le port et la mer. Une jeune dame à la recherche d'une origine, un cadavre dans un bateau sur un haut-fonds mettent le village en émoi. Un inspecteur d'origine mexicaine qui vient d'être muter la est chargé de l'enquête. Un livre qui faut lire avec un accent de la-bas dans la tête (pas toujours simple), un livre ou les pistes se brouillent, ou le passé pèsent et ou les vagues se comptent. C't'affaire la te donnera de l'agrément.
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Nous étions le sel de la mer

Quand on me présente un livre d’une auteure québécoise et qu’il se passe au Québec, je dis oui ! C’est une passion que j’ai depuis longtemps et je n’ai jamais été déçue jusqu’à présent.



Ce qui marque très vite dans ce livre, ce sont les dialogues. C’est une très grosse surprise pour moi. En général les éditeurs essayent de « francisés » les dialogues. Ils perdent leur côté authentique. Ici tout est resté dans son jus ! J’avoue que ça peut être déstabilisant pour celles et ceux qui ne sont pas habitués, mais on s’y fait très vite. Donc déjà un grand merci à l’auteure et à l’éditeur de n’avoir rien changé.



L’histoire est longue à se mettre en place. Le côté « polar » est présent, mais sans plus pendant un bon moment. On s’intéresse plus au personnage de Catherine Day. L’auteure est très portée de manière générale sur la psychologie des personnages. Le thème principal est bien sûr les racines. Il y a beaucoup de questionnements très intéressant de la part de l’auteure.



C’est un livre qui prend son temps donc il faut s’accrocher, car il en vaut la peine. Le style de l’auteure est de qualité. On s’attache aux personnages tous plus cabossés par la vie les uns que les autres. Ce livre est aussi un voyage dans le Québec profond et ces villages de la côte. Les problématiques sociales sont bien présentes dans le récit.



C’est une lecture que j’ai fait durer, mais qui finalement m’a plu. La fin du livre parait inéluctable. Il parait qu’il y aura une suite avec le même inspecteur. J’ai hâte de voir ce que cela peut donner !
Lien : https://leslecturesdamandine..
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Nous étions le sel de la mer

J’ai dévoré le livre de Roxanne Bouchard « Nous étions le sel de la mer »!



La plume de cette écrivaine à réussi à m’amener dans une gaspésie au détail près de celle qui m’ai été cocon familial toute ma vie!J’ai été surprise de voir à qu’elle point l’auteure à su infliger parfaitement nos valeurs et nos coutumes de vie à travers ces personnages. Quand j’ai lis le livre chaque individus ont arrivés à me rappeler une tante,un oncle ou même bien un voisin.Je me suis senti « chez nous à misons »comme on diraient!



L’intrigue ma pas lâché du début à la fin! Roxanne Bouchard ,comme j’ai peu le remarquer, à le don de nous amadouer dans les vagues de ses fausses pistes.On croient partir vers le sud et elle nous amènent tout droit vers le nord.J’ai été accroché tout le long de l’histoire et pas une seul fois mes doutes se sont relevés fructueux.



Merveilleuse histoire avec une écriture poétique qui te donne le goût de partir en mer et découvrir les grands mystères qui l’entourent.
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Nous étions le sel de la mer

Une lecture très agréable, pour les personnages attachants, les phrases habilement tournées, les touches d’humour qui font sourire, l’intrigue qui pique la curiosité…

Certaines citations ont vraiment plu à la gaspésienne que je suis.

La répétition de certaines expressions des personnages m’a un peu agacée, ça les rendait plus caricaturaux qu’authentiques. Mais ce petit inconfort ne m’a pas fait bouder mon plaisir et j’en ressors avec la hâte de lire les deux titres suivants.
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Nous étions le sel de la mer

Très beau roman, écrit dans une langue remplie de poésie et un vocabulaire simple. Le livre nous fait voyager, réfléchir, et nous questionner. Les errances et questionnements des personnages ont, parfois, fait écho à mes quêtes et interrogations personnelles. Le volet enquête policière sous-tend une oeuvre sur la beauté de la Gaspésie, sur ses habitants, sur les tournants de nos vies et sur toutes les expériences qui laissent des marques indélébiles sur nos existences.
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Nous étions le sel de la mer

Très bon roman qui m'a rappelé mon voyage en Gaspésie. Les lieux, l'ambiance et les gens qui prennent leur temps, c'était exactement ça. C'est un mixte entre une intrigue policière ainsi qu'une femme qui cherche à retrouver ses origines. Je le conseille.
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Nous étions le sel de la mer

Quel est l'identité du corps de cette femme repêché dans les filets d’un marin en mer près des côtes d’un petit village de la Gaspésie? Il semble que, comme dans toute les petites villes, tout le monde à quelque chose à cacher ou une histoire en lien avec cette défunte qui jadis a viré le cœur des hommes à l’envers. J'ai adoré m'imaginer sur les lieux dans ce petit village en apparence, sans histoire. Doux et brutale à la fois. Un des rares roman policier que j'ai apprécié, puisqu'il y a plus qu'un cadavre, du sang et une enquête, mais bien l'histoire de tout un chacun. Et quel titre poétique, cela me donnait trop envie de le lire. Pas vous?
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En terrain miné

Elle est romancière, il est soldat. Au printemps 2004, Patrick Kègle, qui combat en Afghanistan avec le Royal 22e Régiment, envoie des remerciements à un groupe folklorique qu'il écoute pour se rappeler sa patrie. Roxanne Bouchard, conjointe d'un des chanteurs, et farouchement antimilitariste, lui répond vite fait bien fait. Mais Patrick s'ennuie du Québec et, puisqu'il a trouvé une correspondante avec qui échanger, il ne lâche pas le morceau. Il lui confie qu'il rêve de pluie et de paix pour ce pays aride. Elle réplique avec scepticisme: comment peut-on parler de paix quand on est armé jusqu'aux dents? S'enchaîne ainsi une franche et touchante correspondance au fil de laquelle se développe, entre ces êtres que tout semble éloigner, une réelle amitié. Tous deux y affinent leur réflexion sur l'engagement militaire mais, surtout, explorent ensemble cet espace de paix qu'ouvrent les mots dans la tourmente de la guerre.

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Whisky et Paraboles

Malgré un début un peu troublant, j’ai rapidement embarqué dans l’histoire. En fait, à partir de l’arrivée d’Agnès/Amorosa, je n’ai pu m’empêcher de lire le reste du livre d’un trait. C’est une écriture particulière, remplie de non-dits, mais qui touche. En général, j’ai de la difficulté avec les livres qui essaient trop de reproduire l’oralité, mais dans celui-là, ça coule très bien et on a l’impression d’entendre les personnes parler. Surtout Amorosa, qui a des tics de langages liés à son âge. Le commun filtre avec l’ordinaire, on est emporté par les mots, par les gens, on s’y attache et, à la fin du livre, on ne veut pas les laisser partir…



Voici un extrait que j’ai particulièrement aimé :



« Je n’ai rien demandé parce que ça ne me regardait pas et qu’on est mieux, souvent, de ne pas formuler de questions; c’est la meilleure façon d’avoir des réponses » p. 75



C’est ce que je pense aussi, si bien que je passe souvent pour une personne désintéressée parce que je ne bombarde pas de questions. Parfois, je me force à en poser. Bien sûr, les réponses m’intéressent véritablement, mais j’ai toujours l’impression d’entrer dans le jardin secret des gens avec mes grosses bottes sales…
Lien : http://www.libellul.com/?p=467
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Whisky et Paraboles

Elie s’enfuit. Elle part et s’installe dans une maison au fond des bois. Elle veut construire un nouveau chapitre à sa vie, avancer, ne plus regarder derrière elle. Se reconstruire et bâtir du neuf, faire table rase de ses amours ratés, de ses appréhensions. Elle écrit, et du statut de lecteur on devient confident. Elle fait la connaissance de Richard, chanteur qui préfère vivre sa passion loin des tumultes. Mais Richard, c’est aussi celui qui reçoit des centaines de lettres de femmes qui envahissent sa maison. Il ne les ouvre pas parce « lire une lettre d’amour, c’est s’engager à quelque chose ». Il y a aussi Manu, l’Amérindien déraciné qui cherche sa place et puis la petite Agnès. Une enfant de 8 battue par sa jeune mère alcoolique et à laquelle Elie va s‘attacher.

Un livre qui m’a happée, et dont je n’ai pas pu décrocher ! Merveilleux, magnifique et les mots me manquent parce que c'est un livre qui prend au cœur, aux tripes, et qui dégage une harmonie. Celle de la musique, de la nature. Tous les personnages sont importants et nous apprennent quelque chose. Une sensibilité omniprésente et je l’ai lu en apnée totale, la gorge serrée, les yeux brillants de larmes.

De la poésie, des phrases belles et mélodieuses, on oscille entre le conte et la parabole : des sylphides qui suivent une joueuse de flûte, l’importance de trouver sa voie …

« C’est quoi la différence entre un conte et une parabole ?

Le conte c’est du mensonge »

J'en suis encore toute chamboulée! Et c’est un gros coup de cœur !


Lien : http://fibromaman.blogspot.c..
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Le murmure des hakapiks

Dernier arrêt dans la saga Moralès, le rendez-vous donné par Roxanne Bouchard est toujours aussi agréable, dans une mer spectrale où le temps semble s’être arrêté au siècle dernier.

Pourtant, c’est bel et bien face à des périls de notre temps que nous sommes ici confrontés, et avec brio.

Une saga rondement menée.

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Nous étions le sel de la mer

Saint ciboire de calice.

Roxanne Bouchard signe un magnifique dépaysement en Gaspésie en compagnie de Marie Garant, femme solaire fatiguée par le quotidien et en quête d’enchantement.

Le récit se déguste lentement, en soufflant sur un thé chaud pour soulager nos lèvres meurtries par le sel de la mer. Avec un joli casting au compteur, cette première aventure sur sergent Moralès (d’ailleurs fort en retrait) propose une délicieuse atmosphère réconfortante que j’ai bien eu du mal à lâcher.

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La mariée de corail

Vous reprendrez bien un peu de “Nous étions le sel de la mer” ?

Roxanne Bouchard reproduit ici un gâteau ayant fait mouche par le passé, les ingrédients restant sensiblement les mêmes.

Si j’ai trouvé plaisant de retrouver la Gaspésie dans cette atmosphère maîtrisée, je dois bien avouer que la magie du premier roman n’a plus le même effet.

Sans m’avoir déçue (la plume de l’autrice est toujours aussi agréable), je n’ai rien trouvé de nouveau dans La mariée de corail.

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Nous étions le sel de la mer

Une belle découverte ! Roxanne Bouchard nous emmène en Gaspésie avec des personnages attachants, un accent que l'on entend très bien, et la mer qui vient rythmer tout ça. Je pense que je chercherai encore à suivre une enquête de l'inspecteur Moralès.
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La mariée de corail

L'histoire se passe en Gaspésie. Alors que survient le décès mystérieux d'une femme en mer au milieu de la nuit, c'est l'agent de police Joaquin Moralès qui sera chargé de déterminer les causes de cet accident s'il y a ... Cette troublante disparition d'Angel Roberts ne cessera de le hanter pendant toute l'enquête d'autant plus qu'elle incarne l'exception en tant que femme dans ce milieu d'homme.

L'intrigue nous offre un tableau de personnages ombrageux ou jalousies, haines et secrets de famille se révèlent peu à peu sous le regard de Joaquin Moralès. J'ai aimé plonger dans cette Gaspésie ou splendeur des paysages côtiers côtoient l'aridité du métier des familles de pêcheurs crevettiers, homardiers sous fond d'enquête policière.
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Nous étions le sel de la mer

Franchement, j'ai trouvé ce livre long et répétitif.

Certes, l'ambiance et les personnages sont très bien dessinés. Nous sommes totalement immergés dans ce pays loin du monde très au nord avec la mer omniprésente.

On y entre de manière très agréable, même si certaines répétitions de style deviennent vite lassantes (les Hiiii d'un pêcheur pour montrer qu'il a des problèmes de respiration).

L'enquête est un prétexte mais, on ne sait finalement plus ce que l'on a entre les mains.
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La mariée de corail

En immersion en Gaspésie, dans l'univers hautement misogyne de la pêche, « La Mariée de corail » est un très beau polar ! La Mer au bout du monde est au coeur du récit, puissante, inquisitrice, aimante, houleuse et douce à la fois régit les vies des âmes animées et des corps morts. 

Une grande humanité se dégage de ce polar et plus particulièrement de l'enquêteur, loin des clichés. J'ai été touchée par l'amour qu'il porte à son travail notamment par un passage précis, où l'annonce aux familles d'un proche mort et du choc émotionnel qu'elle provoque aux agents et agentes est d'une profonde justesse. 



Les champs lexicaux de la pêche et de la mer sont profonds et oniriques, la plume de Roxanne Bouchard m'a enchantée, elle réussit à alterner des descriptions éblouissantes sur la beauté des levers de soleil avec l'horreur mentale de la nature humaine.



Les réflexions sur l'emprise, le couple, la misogynie, l'immigration, le divorce, l'amitié, le rôle de la transmission d'un parent à son enfant…autant de thématiques qui rendent ce roman d'enquête envoûtant et prenant ! L'intrigue est finement ficelée, et prend au dépourvue…



Un polar québécois poétique et efficace qui va vous harponner ! 



Mention spéciale aux expressions québécoises, qui nous plongent encore davantage en Gaspésie, malgré les « pis » qui rendent parfois la lecture un peu difficile, mais l'autrice est tellement poétique qu'on les oublie vite !



**Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices ELLE - sélection du mois de septembre dans la catégorie Polar
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Crimes à la bibliothèque - 2015

Un recueil de nouvelles. Les crimes doivent se passer dans une bibliothèque. Original !



Prenons par exemple la nouvelle : Massacre à Wiskey de Maxime Houde

Un cow-boy William Murphy trouve une jeune femme inerte sur sa route au milieu de nulle part. Elle a été battue, violentée.

Il décide de faire justice .

Pas de procès, pas de pitié, pas de sommations. Rendre la justice est expéditif pour Murphy .

Massacre est le mot juste.

Autour du lac Molson de Michel Jobin

Une nouvelle journée commence .

Il y a tout d'abord ce jeune homme qui se prépare car pour lui c'est un grand jour.

Puis André lieutenant détective au sein de la Section antiterrorisme et mesures d'urgences du SPVM qui déjeune avec son fils.

Il est marié et a deux filles, un chien.

Cette nouvelle est glaçante, Ce qui va se produire ce jour-là pourrait arriver à n'importe qui d'entre nous.















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Crimes à la bibliothèque - 2015

Travaillant en bibliothèque et amoureuse des livres je ne pouvait passer à côté de ce recueil de 17 nouvelles. Le détail. "Combustion lente" est glaçante et à éviter pour ceux qui aspirent à être professeurs. " Alewandre Dumas" ne se passe pas dans une bibliothèque de ville mais dans la bibliotheque d'une maison. C'est une nouvelle très réussie qui parle des cadavres dans le placard que certains traînent après la seconde guerre mondiale. " Meurtre sous khontrainte" est un petit chef d'œuvre d'ironie à la chute sublime. A recommander particulièrement aux amoureux de Boris Vian. " Page soixante deux" est un peu tordue par les cheveux mais l'idée est réussie. " J'hais les livres" oscille entre vérité profonde et ironie. La chute est très drôle. La place de la bibliothèque est très faible dans " Guerriere" qu est par ailleurs très sombre. " Veni satanas" est intéressante cat elle abordé l'idée du danger des livres et des superstitions. La place de la bibliothèque dans " Massacre à Little Whiskey" est symbolique. Je n'ai pas trop aimé cette nouvelle sanglante. "Un omicidio in la Sérénissima" est une enquête policière très réussie. " Fin de partie" est un peu nébuleux mais pas mal quand même. " Notre maître le passe" est une formidable uchronie où l'histoire est reecrite. " Le secret du tome trois" est très amusant. La chute est géniale. " La littérature est un plat qui se mange froid" n'est pas la plus réussie mais l'idée est intéressante. " Autour du parc Molson" utilisé un peu trop les ellipses et la place de la bibliothèque est trop restreinte. " Rififi à la bibli" est amusant. " Le truc avec les Turcs" est une bonne nouvelle. Enfin " Actu reus" est ma préférée. Une merveille fantastique effrayante. Un recueil de qualité sans être exceptionnel.
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