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Critiques de Ruriko Kishida (6)
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Requiem à huis clos

Un étrange mystère : une disparition et ou un assassinat dans une chambre close. Une affaire de ce type dans une chambre close, évidemment on pense à "Double assassinat dans la rue Morgue"...







Un groupe d'amis ayant fait une école des beaux arts et leurs proches font partie intégrante de ce mystère. Cette première disparition non élucidée, qui pourrait faire penser aux "évaporés", va se réitérer avec cette fois ci un meurtre en chambre close imparfaite.



Des personnages à la personnalité ambigus, qui nous dévoilent peu à peu leur vrai visage. On est un peu obligé de se faire notre propre opinion. Surtout pour le personnage de Shinnosuke qui reste assez mystérieux.



Le roman est de plans et de la liste des personnages pour une meilleure compréhension, personnellement j'ai eu un peu de mal et j'ai du me rapprocher de cette liste car l'on passe des noms ou prénoms assez souvent, ce qui m'a créé une ambiguité lors de la lecture.



Des meurtres machiavéliques, l'auteure nous engage sur de fausses pistes afin de nous emmener sur une conclusion des plus inattendue. Premier roman de cette auteure, une belle réussite donc une romancière a suivre...



Et de plus, le roman a obtenu le prix Ayukawa Tetsuya délivré pour le premier roman policier original. Donc "Osez ce requiem" ....
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Des biscuits sans saveur

Six nouvelles composent ce recueil. Comme le titre ne l'indique pas ces petites nouvelles sont délicieuses mais aucunement sans saveur. Elles se déroulent soit à Paris soit à Kyoto.



Une soirée inoubliable : Une histoire d'amour contrarié, et les femmes semblent aimer avoir le dernier mot dans la finalité des relations.Une citation de Nietzsche pourrait donner le ton de ces nouvelles "Dans la vengeance et en amour, la femme est plus barbare que l'homme."



La nouvelle éponyme est délicieuse, on découvre peu à peu la mécanique du couple marié par Omiai (mariage arrangé). Et surtout les dégâts de la mémoire, dans un couple mal assorti. Un homme tue sa femme Yukie pour avoir été trompé. Yukie  souffre de perte de mémoire importante - de démence - elle confond son amant et son mari à certains moments. Colère et désespoir de son mari, qui joue le rôle de l'amant pour soutirer de l'amour à sa femme, mais pris de remord à cette situation, met fin à cette situation. Plusieurs prismes viennent s'ajouter à ce scénario.  



Deuxième roman polar de  Ruriko KISHIDA, le précédent aussi édité aux éditions d'Est en Ouest est Requiem à huis clos que j'ai précédemment résumé et qui est également un coup de coeur de cette auteure. Pour résumé des nouvelles qui se dévorent comme des dorayaki, mais dont on est à chaque fois surpris en arrivant au coeur de la friandise. 



Un petit plus à la fin de l'ouvrage. En effet celui ci comporte une postface de l'auteure ou l'on en apprend plus sur ses sources d'inspirations.  Une jolie réussite.
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Requiem à huis clos

J'avais de grandes espérances, la quatrième de couverture m'ayant mis l'eau à la bouche.... hélas...

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé mais je n'ai clairement pas adoré. J'ai mis du temps à rentrer dans l'histoire puis tout s'est précipité, et c'est devenu assez intéressant : une histoire de meurtre à huis clos, forcément, on s'interroge. J'avais cependant deviné une partie du tableau final - moi qui habituellement patauge jusqu'au bout- et le final justement...trop précipité, on a les explications, mais la fin est trop abrupte, ça me donne l'impression qu'il fallait finir vite et je reste sur ma faim. Dommage.
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Requiem à huis clos

Des agressions. Des corps allongés dans des endroits scellés. Des endroits sensés être inviolables. Fermés à clef. Que se passe t-il? Comment agit l'assassin pour arriver à tuer dans ces conditions? Pourquoi? Des questions qui inquiètent les proches et auxquelles la police tente de répondre. Peut-être qu'il serait plus simple de répondre "Mystère et boule de gomme". Mais, tout n'est pas aussi simple.

Un mystère qui s'épaissit au fur et à mesure de la lecture. Un mystère qui nous triture le cerveau jusqu'au dernier paragraphe. Qui diantre peut bien être cet assassin fantôme? Comment procède t-il? Nous nous questionnons. Nous élaborons des théories. Nous soupesons la logique des faits. En vain. Le suspens tient en haleine jusqu'au bout. Et là, c'est le coup de massue. Le ciel nous tombe sur la tête. Et ça fait mal.

Requiem à huis clos est un thriller densément léger ou légèrement dense. Au choix. Les superbes paysages japonais défilent. Les très bons restaurants aussi. Nous pouvons y ajouter une mare de sang venue de nulle part qui les noierait au fil des pages. La toile de fond est ces crimes mystérieux. Violents. Prémédités? Requiem à huis clos est un voyage dans l'esprit tortueux des humains. Dans leurs mensonges qui les enlisent dans une vie qu'ils subissent. Des instants fugaces ou pas, qui peuvent pousser à l'extrême. A l'impensable. Un superbe thriller qui fait froid dans le dos.
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Requiem à huis clos

Lors d’une exposition dans une galerie d’art, Asami Wakaizumi retrouve Reiko Shingo, 37 ans comme elle, avec qui elle avait fait l’école des Beaux Arts. Reiko est peintre et rencontre un immense succès depuis qu’elle a réalisé un salon parisien. Asami reconnaît que ses œuvres relèvent du génie. Elle est en admiration devant une toile quand son amie, Yuka Shinohara suffoque en regardant "Oyez le requiem", une toile saisissante. Le mari de Yuka est porté disparu depuis 5 ans maintenant. Elle a vu dans la toile un indice qui l’amène à croire que Reiko connaît son mari. L’artiste s’en offusque. Asami réussit à clore l’incident en guidant Yuka vers la sortie. Cette affaire interpelle Asami. Licenciée récemment, elle commence à mener l’enquête quand un homme est retrouvé assassiné dans la résidence secondaire de Yuka, cette maison inhabitée depuis la disparition de son mari. Portes et fenêtres étaient fermées de l’intérieur ce qui laisserait à croire à un suicide mais rapidement, des éléments d’information ouvrent d’autres possibles. Asami se rapproche de la famille de l’artiste. Reiko est divorcée, son fils est mutique. Quant à sa fille, Yukino, à qui Reiko voue une haine effroyable, passe ses journées à manger, son corps déjà obèse risque un jour de ne plus pouvoir supporter cet excès de poids. Asami côtoie aussi Tetsu Ichijô qui était également aux Beaux Arts avec elle et Reiko et qui s’est réorienté, il tient un restaurant italien dans la ville. Au fur et à mesure que Asami découvre des indices, les meurtres s’accumulent. Qui peut bien avoir intérêt à ce que la vérité reste cachée à jamais ?



Ce polar est excellent, le premier roman de Ruriko KISHIDA.



Hameçonnée avec le comportement de Yuka devant la toile de Reiko, je me suis laissée porter par le suspens, grand bien m’en a pris.



J’ai aimé que l’art serve de focaliseur d’attention. Le fait d’explorer une toile dans sa composition pour en découvrir les mystères m’a captivée.



Comme Asam, j’ai ressenti une certaine empathie pour ces enfants... différents, incompris de leur mère, maltraités aussi. Les deux sont attachants, chacun dans leur genre.



L’intrigue est parfaitement maîtrisée. L’autrice consacrera quelques pages en fin de roman pour détricoter l’ensemble du stratagème, c’est dire si le scénario tenait la route.



Je ne vous en dis pas plus, juste que ce second polar japonais vient confirmer ce que je pensais déjà, il y a du talent au pays du soleil levant !
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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Des biscuits sans saveur

Imaginez-vous installés confortablement, un mug de café ou de thé à la main, savourant… de petits crimes entre amis ou ennemis. C’est le début d’une lecture délicieusement criminelle qui vous attend. Suavement mortelle pour des héros sympathiquement criminels. Meurtriers.



Ce sont des petits crimes bien mitonnés aux petits oignons que vous allez découvrir. Des petits crimes de la vie qui donneront lieu à des crimes intelligents. Merveilleusement réfléchis. D’une exquise finesse. Parfois, sanglants. Ce sont des crimes bien intelligents. Je sais, ce n’est pas politiquement correct de parler ainsi d’un acte négatif. Mais, des biscuits sans saveur est un recueil de crimes savoureux. Exécutés avec art et beaucoup de douceur glacée et glaçante. Des crimes mitonnés comme des petits fours.



J’ai adoré, du début à la fin ce petit recueil de nouvelles noires. Euh, je voulais dire rouge sang. La lecture s’est faite d’une traite avec, à chaque nouvelle, une sanglante, une mortelle découverte. Des assassins merveilleusement macabres qui vous préparent des crimes froids. Calculés. Vengeurs. Exécutés avec finesse. Tel le tranchant d’un Katana. Pas de répit. Ni pour les assassins. Ni pour le lecteur.
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