Citations de Sabrina Philippe (342)
Il y a des personnes qui nous touchent plus en une fraction de seconde, en quelques heures, en un sourire que d'autres ne nous toucheront jamais en une vie.
Il y a ceux que l'on reconnaît d'un regard, et ceux que l'on apprend à connaître.
Il y a ceux que l'on aime d'instinct, dont on aime tout, du sombre au clair, de l'odeur à la peau, des paroles aux silences, et puis il y a ceux dont on s'accommode.
Il y a ceux qui ne nous font plus poser qu'une question, et d'autres qui nous en font poser des centaines.
Il ne faisait plus aucun doute pour moi que notre corps n’était que le véhicule de notre âme. Il y avait un avant et un après notre passage sur terre, une conscience qui subsistait indépendamment de notre chair. Tout ce que j’avais lu sur l’après vie, toutes les études, toutes les religions, menaient à cette même conclusion. C’est ensuite que les avis divergeaient.
Il n’y a pas de véritable pardon sans intégrer sa propre part d’ombre.
Quand notre tête ne trouve pas d’issue aux conflits qui l’animent, notre corps s’en charge.
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La mort n'est pas une fin. C'est un aboutissement et un recommencement.
Lorsque vous savez cela, vous n'avez plus peur de rien, puisque vous n'avez plus peur de la mort.
Quand notre tête ne trouve pas d’issue aux conflits qui l’animent, notre corps s’en charge.
« Je m’endormis le dimanche soir en me demandant quels étaient les signes que je n’avais pas voulu voir jusqu’à présent, et quels seraient ceux qui m’apparaîtraient désormais. J’allais vivre, à partir de ce jour, les yeux grands ouverts. »
Les personnes qui croisent votre route ne sont jamais là par hasard pour vous, comme vous ne l'êtes pas pour elles. Il y a toujours un sens à leurs paroles, leur présence, leurs actions, qui orienteront votre vie un peu ou radicalement, sans même parfois que vous ne vous en rendiez compte. Et souvent d'ailleurs, ce n'est que bien plus tard que votre conscience parviendra à faire le lien, à construire un pont entre votre route et la leur.
Avoir un enfant, c’est apprendre à mourir,
C’est se regarder perdre des années pendant qu’il en gagne,
C’est, à l’unisson grandir.
Les enfants savent ce que les adultes oublient,
Ils traversent tant de vies avant d’arriver jusqu’ici.
Plus on ignore la souffrance de l’enfant que l’on a été, plus on s’éloigne de soi-même, et plus on est apte à poursuivre inconsciemment le travail de sape initial. Même si parfois, dans les apparences, tout semble parfait...
Le bien est dans le mal, et le mal est dans le bien.
L'ombre est dans la lumière et la lumière est dans l'ombre.
Tu es en moi comme je suis en toi.
Tout est un.
Il y a des personnes qui nous touchent plus en une fraction de seconde, en quelques heures, en un sourire que d’autres ne nous toucheront jamais en une vie.
Il faut porter du chaos en soi pour accoucher d'une étoile qui danse.
Plus grand-chose ne me faisait peur, pas même ma propre mort, et quand cette ultime peur disparaît, plus rien ne s’oppose à la vie.
La vie, c'est l'oxygène ; si la vie revient, l'air revient !
Quel que soit notre âge, c’est lorsque nos parents ne sont plus que nous devenons véritablement des adultes, en n’étant plus les enfants de personne...
"Tout est toujours pour le mieux, même le pire, car la souffrance nous anime, car nous cherchons à lui échapper et, par la même nous nous transformons. Si vous envisagez chaque épreuve de votre vie comme un apprentissage, alors vous verrez qu'il n'y plus d'épreuve, il n'y a que des leçons".
L’authenticité d’un instant met souvent en lumière la facticité des autres. J’eus pour la première fois la force, ou plutôt la lucidité, de penser que cette relation m’était sans doute moins indispensable que je ne le croyais. Pire, qu’elle n’avait plus grand-chose à nous offrir. Depuis un moment déjà, elle était mourante et nous restions comme des proches au chevet d’un malade, refusant l’inéluctable.
« J’étais devenue sauvage, par obligation un peu, par lassitude beaucoup. Et comme une enfant face à un jouet cassé, je ne savais plus comment assembler les morceaux de ma vie. »