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Critiques de Sam Bernett (21)
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Le parrain et le rabbin

Milan, 1943.

Une histoire vraie, romancée, celle du sauvetage d’enfants et adolescents juifs italiens, poursuivis par les Allemands .

Ils échappent, de peu, aux rets de la Gestapo ,et, sous la houlette de Moshé Shaikevitz, le doyen de leur école, ils espèrent franchir la frontière suisse. Hélas, cela s’avère impossible, les voilà acculer à errer dans la montagne italienne en plein cœur de l’hiver.

Heureusement, la section de Brooklyn de la Rescue Committee a vent de ce drame et va tout mettre en œuvre pour tenter de rapatrier ces enfants. Pour cela, contraints, elle va s’allier à la mafia américano-italienne.

Encore un épisode douloureux de la Seconde guerre mondiale, qui connait une fin heureuse, mis en exergue par ce petit roman, mais je reste sur ma faim, récit trop succinct, il me manque bien des détails pour étayer et rendre plus attachante cette histoire véridique .

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Le parrain et le rabbin

En 1943, alors que les forces alliées se préoccupent plus de battre les allemands que prendre les mesures nécessaires pour sauver les victimes de la Shoah, ce sont les comités de secours de tous pays qui s'en chargent.

L'un d'eux, installé à Brooklyn, est averti qu'en Italie un groupe d'enfants juifs est en grand danger. Face à l'urgence de la situation et à la difficulté d'activer les réseaux européens, ce comité décide de taper fort en faisant appel à un homme aussi puissant que dangereux: Joe Bonanno, le chef new-yorkais de la mafia italienne !

C'est Chaskel Werzburger, un hassidique très pieux et grand rabbin de son état, qui est chargé de convaincre le caîd de se mettre au service d'une cause humanitaire...



Cette façon originale d'aborder un thème maintes fois exploré en littérature, honore tous les « généreux des nations du monde », ceux et celles qui, quelques soient leurs convictions religieuses, politiques ou idéologiques, ont oeuvré, parfois au risque leur vie, pour sauver des juifs de la barbarie nazie.

Dans un contexte historique particulièrement bien restitué et pas du tout barbant, ce roman fait alterner le récit de la fuite des enfants qui luttent pour survivre et celui du travail de tous ceux qui s'escriment à les secourir. L'écriture claire de Sam Bernett allie légèreté et profondeur pour rendre cette lecture aussi facile que passionnante.

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Toute ma vie pour la musique

Qu'il était bon de se plonger dans les souvenirs de Sam Bernett. J'aurais tant voulu que ce livre ne se termine jamais !

Parce que ce n'est pas l'histoire d'une vie que je viens de lire, mais c'est l'histoire de mille vies. Déjà avant ses 20 ans, l'ami Sam avait plus vécu que certains tout au long de la leur. Et de coup de chance en coup du sort, grâce à son audace, sa hargne, sa volonté, ses rêves, et parfois un peu de culot, il a empoigné sa vie à pleines mains; en voilà un qui ne pourra pas regretter grand chose.



Sam Bernett, pour beaucoup, c'est un animateur radio; pour d'autres, plus jeunes, c'est un inconnu. Et pourtant, il en a côtoyé du beau monde! Qui sait que Jim Morrison a fait son overdose fatale dans les toilettes de sa boîte de nuit? Qui s'imagine que c'est lui qui a produit un jeune groupe de Métal en France?... Metallica (si ça vous dit quelque chose). A qui pensez-vous qu'appartenait le chopper sur lequel Dali a fièrement posé pour de magnifiques photos? Et c'est donc avec délice qu'on entre par la petite porte, des Amérique à l'Europe, dans le monde de la musique, du rock'n roll et de la vie nocturne parisienne jusqu'au Village Disney. Et c'est avec gourmandise qu'on voit la porte s'ouvrir, là où on tentait de regarder par le trou de la serrure, sur un monde de stars que l'on découvre être des humains comme tout le monde.

Et oui, Bernett nous raconte sa vie mais ne s'immisce pas, ou très peu, dans sa vie privée. Il remonte plutôt le fil de ses souvenirs, de toutes ces rencontres fantastiques qu'il a faites, de tous ces moments improbables qu'il a vécus, de toutes ces soirées qu'il a passées à rire et à chanter.



Qu'est-ce que ça fait du bien de lire ce genre de journal de bord ! Que c'est beau de voir qu'un homme de 75 ans peut se retourner sur son passé et avoir encore les yeux qui pétillent !



J'ai ri franchement en lisant certaines anecdotes. Jean-Paul Goude qui veut faire enlever l'obélisque de la place de la Concorde car elle est un obstacle pour le défilé qu'il a prévu le 14 juillet 1989; notre sage Adamo qui balance son poing à la face d'un restaurateur hystérique; Pierre Richard qui s'écroule emportant table de salon, verres et bouteille en s'asseyant dans un fauteuil bancal en présence du maire de Saint Tropez.... Des éclats de rire comme si on y était. Parce que Sam Bernett, c'est un bon conteur aussi.



Et puis ce livre, au-delà des souvenirs qu'il transporte par delà les décennies, c'est aussi un bel hommage à ces "stars" de la musique, que l'on connait tous, sans en connaître aucun. Sam Bernett a fait plus que les côtoyer, il les a soutenus, il était là dans les moments de déconne, mais aussi dans les moments durs. Sam Bernett c'est sans doute l'ami que tout le monde aurait voulu avoir.



Et enfin, Toute ma vie pour la musique, c'est aussi un hommage à l'amitié avec Johnny Hallyday, très présent dans ces pages. Emouvant...



On sent que l'auteur n'a fait qu'entrouvrir une porte. Et c'est sans doute avec beaucoup d'émotions qu'il a du coucher sur le papier tous ces moments de bonheur capturés sur le fil du temps, alors que beaucoup de ses compères font sans doute un bœuf avec les anges.



Merci Monsieur Bernett de m'avoir fait rêver le temps de ma lecture. Merci d'avoir partagé ces jolis souvenirs qui me rendent nostalgique d'une époque que j'ai à peine connue pourtant.



Et merci à Babelio et aux éditions de l'Archipel pour l'envoi de cet ouvrage, que je relirai avec plaisir tant il donne la pêche !
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Le parrain et le rabbin

Encore un roman découvert grâce à Net galley et Le Cherche Midi, que je remercie chaudement.

Le parrain et le rabbin est un court roman lu presque d'une traite, et qui m'a captivé.

Il se déroule pendant la seconde guerre mondiale, et est tiré d'une histoire vraie.

J'ai lu de nombreux ouvrages sur cette guerre mais c'est la première fois que j'entend parler d'une association entre la Mafia new-yorkaise et des juifs orthodoxes dans le but de sauver des enfants juifs ! Qui pourrait croire qu'un rabbin passerait un contrat avec un mafieux ? Cela parait dingue et pourtant cela a réellement existé !

J'ai beaucoup aimé ce roman, très bien écrit, captivant, touchant et très réussit.

On ne s'ennuie pas une minute, l'écriture est très rythmée et j'ai trouvé ça presque trop court à mon goût !

Une bonne découverte, qui mérite quatre étoiles et demie.
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The End : Jim Morrison

Bien entendu si les Doors ne vous font ni chaud ni froid et si les années 70 vous indiffèrent totalement, ce livre ne peut pas vous intéresser.

Mais, moi dont le seul regret dans la vie est de ne pas être allée à Woodstock et qui me console en me disant que Jim Morisson n'y est pas allé non plus, j'ai été transportée par ce livre.

Certes, ce n'est pas un chef d'oeuvre littéraire mais j'ai plongé avec bonheur dans l'ambiance de ces seventies qui sont toute ma jeunesse.

Nostalgie, quand tu nous tiens !
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Jim Morrison, ailleurs... : Les confidences..

Quatrième de couverture par Sam Bernett : « Jim Morrison a passé les trois derniers mois de sa vie à Paris. Il est mort d’un arrêt cardiaque, foudroyant, provoqué par l’inhalation d’une dose massive de drogue dans la nuit du 2 au 3 juillet 1971, au Rock’n Roll Circus. Son entourage a préféré le « faire mourir » chez lui, dans sa baignoire, dont acte… J’ai eu la chance de rencontrer régulièrement Jim Morrison au Rock’n Roll Cicus, une discothèque de Saint-Germain-des-Prés que j’avais créée et que j’animais. Jim appréciait particulièrement cet endroit où toute la faune musicienne internationale de l’époque aimait à se retrouver. Nous bavardions souvent ensemble au cours de ces soirées lorsque son état le permettait. Jim buvait énormément et se défonçait sans limite, de sorte que certaines conversations pouvaient surréalistes comme d’autres étaient tout simplement sublimes. Je vous propose donc, en lisant Jim Morrison, ailleurs, de retrouver le florilège incomplet de nos conversations. Un fragment de l’histoire véritable de la vie de Jim Morrison et donc par conséquent une histoire pleine de mystère et de poésie. À une époque qui ne préfigurait en rien encore l’immortalité du chanteur et celle du poète. »

Le Jim Morrison que l’on croise dans ces pages est perdu, débauché, ivre, drogué et poursuivi par la justice. Le poète est sacrément maudit, mais il porte l’anathème avec panache. Grandeur et décadence. Grandeur dans la décadence. Aussi misérable soit-il, Jim Morrison est toujours nimbé d’une aura diabolique et superbe. Il se moque un peu de la justice et il brandit sa vie de débauche comme une catharsis : « Mes procès sont aussi la façon qu’à la société d’assimiler l’horreur. » (p. 19)

Sam Bernett propose sa version de la mort de Jim Morrison. Faut-il y prêter foi ? La réfuter ? Ce n’est pas le plus important. Ce qu’il convient de regarder, c’est la trajectoire d’une destinée qui a pris pied dans le spectacle de la mort, dès l’enfance. « Dans la vie, j’ai eu le choix entre l’amour, la drogue et la mort ! J’ai choisi les deux premières et c’est la mort qui m’a choisi ! » (p. 48)

Entre Paméla et Patricia, Jim Morrison est un bateau ivre. Avide de poésie encore plus que d’alcool, il escalade sans répit et sans raison les marches qui le conduisent vers l’art et l’expression de ce qu’il porte en lui. « Un homme en quête du paradis perdu peut paraître idiot à ceux qui n’ont jamais cherché le monde ailleurs. » (p. 33) Il ne cherche pas le sens, il est en quête de vie et d’expériences : « Ma poésie ne veut rien dire, elle ne fait que révéler des possibles ! » (p. 19) Voilà, ne cherchons pas d’explication, mais ouvrons toutes les portes. Allons ailleurs.

Le dessin est crayonné et la trace de la mine graphite se prête au récit : l’image est floue, hésitante. On croit saisir le visage de Morrison et déjà on le perd. L’image n’est pas vraiment en noir et blanc, la couleur disparaît dans des dégradés de gris et d’ombre, comme autant de volutes de fumée.

Je n’ai qu’un seul reproche à adresser à cette magnifique bande dessinée, c’est la traduction des chansons des Doors. On gagne en compréhension immédiate, mais les textes originaux ont une signification intrinsèque qui se perd si on traduit les paroles.

Si vous aimez les Doors et le sublime Jim Morrison, cette bande dessinée devrait vous régaler.


Lien : http://www.desgalipettesentr..
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Le parrain et le rabbin

Une histoire qui part d'une idée formidable : l'association improbable de juifs orthodoxes et de mafieux pour sauver des enfants menacés par les nazis. Entre Milan, la frontière suisse et New York, un roman qui se lit d'une traite, même si le développement aurait pu être plus approfondi. Une intéressante réflexion sur le bien et le mal : est-il moral de demander à des gangsters de faire le bien ?
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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The End : Jim Morrison

J'ai rencontrer Sam Bernett à un salon du livre, on a parlé de Jim Morrison, pas uniquement des Doors, mais de l'homme, poète sombre aimant autant écrire, partager et... sa femme Samantha.

Il faut aimer lire l'histoire de la fin de la vie d'un homme, se plonger dans le rock des année 70's, vouloir découvrir le Rock'N Roll Circus aussi et la vie qui pouvait être pour une certaine population (sans fioriture ou clichés).

Il faut aussi se dire que Jim Morrison à vécu 2 ans en France avant sa mort, et que ses 2 années ont toujours été passées sous silence, jusque sa fin et ce qu'il a pu s'ensuivre.

Sam Bernett a dit avoir voulu écrire pour un ami qu'il a connu, mais sans jamais le faire vraiment... jusque ce jour où il a enfin fini et publier ce livre.



Et pour conclure, une citation qui n'est pas pour parodier sa vie, mais que j'aime beaucoup :

"Pourquoi je bois ? Pour écrire de la poésie"

Jim Morrison
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Mister D

Envers et contre tous !





Son père, boucher dans le Vieux Nice, sa mère, femme au foyer ; Elvis, les bases américaines d’alors ; les copains, la musique ; les ‘Chats Sauvages’ dès l’âge de 15 ans ; l’Italie, puis Paris ; la célébrité en groupe, puis la carrière en solo ; les années plus difficiles et le ‘comeback’ via les disques enregistrés aux Etats-Unis ; la carrière qui se poursuit dans l’indifférence des médias ; une certaine amertume que de ne pas avoir réussi à être plus que l’éternelle troisième roue du carrosse, après Johnny qui est un mythe vivant et Eddy dont la popularité est très grande ; le plaisir quand même que d’avoir eu du nez en travaillant avec des gens qui ont fait ensuite leur chemin (comme Alain Bashung par exemple, qui a fait trois disques avec Dick avant que de devenir célèbre) ; l’appartement du côté de Montmartre, le ‘ranch’ dans le sud-ouest (où il a fait pas mal de cheval et beaucoup tiré à l’arc) et les investissements immobiliers qui ont fait de Dick le ‘roi du Vieux Nice’ ; les regrets que de n’avoir pu jouer que dans une seule pièce de théâtre et de n’avoir pu faire que des apparitions dans deux films de Mocky sur le grand écran et un peu de doublage pour des dessins animés Disney, alors que l’envie d’en faire bien plus et dans des domaines bien différents a toujours été là ; et bien sûr ses compagnes, Mouche, qui travaille toujours encore avec lui, et Babette, sa femme, même s’ils ne sont que pacsés ; sans oublier sa ‘moumoute’ qui serait en fait des implants teints en noir (s’il le dit !).





C’est tout cela qui s’exprime au travers des entretiens menés par Sam Bernett sur un peu moins de 200 pages, avec beaucoup de chapitres et donc de pages blanches entre, et pas mal de lignes blanches aussi entre les questions posées par l’un et les réponses apportées par l’autre ; bref le livre, qui est plus un long article qu’un véritable livre, se lit vite (en 3h maxi), comporte un peu beaucoup de ‘coquilles’ (ce qui est toujours désagréable et d’ailleurs absolument anormal pour un ‘ouvrage’ qui se vend quand même à un prix certain !) et finalement n’apporte pas tant d’informations que cela sur Dick et sa carrière, surtout pour les fans, qui savent quasiment tout ceci depuis longtemps. Il se passe pour Dick sur ce plan-là ce qui se passe pour lui sur tous les autres plans : il n’a jamais droit qu’à du ‘second hand’. Achetez plutôt ses disques, véritablement excellents et régalez-vous de sa musique : Dick n’est pas un grand philosophe, ni un véritable intellectuel, et sa vie, finalement très pépère et sans grand mouvement, pas très passionnante ; et ce livre qui la retrace pas vraiment exceptionnel, vous l’avez compris !

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Rock and Roll Circus

De juin 1969 à décembre 1972, le « Rock'n roll Circus », night-club fondé par Sam Bernett, fut le phare et la référence des plus folles nuits parisiennes. Au lendemain de mai 68, l’ambiance était à la liberté totale, au « jouir sans entrave » et à « l’interdit d’interdire ». Animateur sur RTL, assistant du célèbre « Président Rosko » de Radio-Caroline, Sam se trouvait aux premières loges pour suivre de près la scène rock en pleine explosion et mutation psychédélique. Il commence par reprendre en main « La Tour de Nesles », boîte à l’ancienne en perte de vitesse. Il y diffuse de la musique que l’on entend nulle part ailleurs, annonce qu’il est complet tous les soirs alors qu’il ne reçoit que ses amis, la bande de Johnny Hallyday, Dutronc et les Holgado. Et très vite, grâce au bouche à oreille, c’est un tabac d’autant plus retentissant quand Joe Cocker, encore inconnu, vient y chanter « With a little help from my friends » un an avant Woodstock. Le local devenant trop exigu, il ouvre le « Rock'n roll Circus » dans l’immeuble de « l’Alcazar » avec un décor de cirque en rouge et jaune. Les plus grands y firent le bœuf : Gene Vincent (à titre de dernier concert avant sa fin tragique et contre une caisse de bière), mais aussi les Beach Boys, Pink Floyd, Jimmy Page et Led Zeppellin, Johnny et Edgar Winter, Rory Gallagher, Eric Clapton, Jimmy Cliff, Soft machine, etc. Un succès fracassant, mais de bien courte durée…

« Rock'n roll Circus » est un livre de témoignage et de souvenirs très agréable à lire. Sam Bernett a cherché à rendre l’ambiance joyeuse, folle et créative de l’époque. Il a côtoyé les plus grands. Dans le cahier central rempli de photos de sa collection personnelle, on le retrouve en compagnie de Brigitte Bardot, Alain Delon, Mireille Darc, Polanski, Salvator Dali, Serge Gainsbourg ou Raymond Poulidor. Et pourtant les amateurs d’anecdotes croustillantes et de potins indiscrets en seront pour leurs frais. C’est tout juste si l’on apprend que l’herbe s’y fumait discrètement et que si l’héroïne et la cocaïne étaient encore assez peu répandues, le LSD et ses hallucinations pas toujours géniales circulait largement. Ces trois années de sexe, drogues et rock'n roll commencées dans la joie et allégresse s’achevèrent assez tristement. Jim Morrison, le leader des « Doors » vint y mourir d’une overdose d’héroïne trop pure et d’alcools trop forts dans les toilettes de l’établissement. Ses deux « amis » dealers embarquèrent le cadavre comme s’il avait été ivre. Sam se retrouva affublé d’un directeur incapable. Son meilleur ami, Dominique Petrolacci, se suicida et son excellent disc-jokey et déserteur américain, Cameron Watson, le quitta. Il était temps d’arrêter l’aventure et d’aller créer d’autres lieux comme le « Malibu » ou le « Bus Palladium ». Un livre que les anciens pourront lire avec nostalgie et les jeunes juste pour découvrir un temps où Paris était vraiment une fête !
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Toute ma vie pour la musique

Sam Bernett baigne dans la musique depuis son plus jeune âge. Orphelin de père dès l'âge de cinq ans, sa mère lui apporte ensuite un soutien sans faille dans ses choix. Doté d'une volonté de fer, travailleur, Sam est souvent au bon endroit, au bon moment.

Du New York Times à RTL, du Rock'n'Roll Circus au Bus Palladium, de la France à l'Amérique, Sam Bernett vit à 100 à l'heure.

Ami de Johnny Hallyday et de tant d'autres, à travers ce livre, l'auteur partage des souvenirs en pagaille, drôles, émouvant, et parfois tragiques.



Cette autobiographie est très intéressante pour les amateurs de musique, particulièrement de la période des années 60 avec l'émergence du rock et l'évolution de la radio.

Sam Bernett raconte ses débuts, sa carrière, les rencontres déterminantes de sa vie. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est quelqu'un de très opiniâtre. Quoique l'on puisse penser du personnage, certes un peu roublard, mais ô combien sympathique, Sam Bernett nous livre des anecdotes sur tous les grands de l'époque : Hallyday, Gainsbourg, Polnareff, Claude François...

Par-dessus tout, on sent que cet homme est réellement passionné de musique. Journaliste, découvreur de talents, animateur, propriétaire de boites de nuits en vogue... Quoi qu'il fasse, Sam Bernett ne peut pas vivre sans disques.

Peut-être que pour certains, ce livre n'est qu'un succession d'histoires sans importance. Pour ma part, ayant grandi dans les années 80, j'ai aimé découvrir les récits de l'émergence du rock. La découverte par Sam de l'Amérique dans tout ce qu'elle avait à offrir à l'époque est à la fois émouvante et excitante.

Et honnêtement, j'admire vraiment le caractère téméraire cet homme qui a réussi, parfois s'est perdu, mais a toujours rebondi. Parti de rien, il a réalisé son rêve, et est même allé au-delà. Bien sûr, tout n'a pas toujours été facile : Jim Morrison qui meurt au Rock'n'Roll Circus (version controversée par beaucoup, mais qui tient la route), la perte de nombreux amis en chemin, dont celle de Johnny Hallyday... la vie n'a pas épargné Sam Bernett.

Malgré tout, c'est toujours la musique qui guide sa vie, et c'est sur une citation de Kurt Vonnegut qu'il achève son livre : "Quoi qu'il arrive, la musique restera merveilleuse".



Pourquoi lire Toute ma vie pour la musique ?



Pour l'été, je trouve que c'est le genre de lecture qui est idéal. Bien sûr, il faut aimer un minimum la musique et les anecdotes liées au show-bizz. Revivre cette époque exaltante avec l'arrivée de tant de vedettes, aussi bien françaises qu'étrangères est un agréable bond dans le temps.

Petit bonus : un encart de photos tirées de la collection personnelle de Sam Bernett pour mesurer en images le parcours d'une vie.
Lien : http://racontemoilalecture.o..
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Toute ma vie pour la musique

Enieme livre autocentré sur ses souvenirs, cet auteur a réussi la prouesse de surfer sur la vague des 30 glorieuses où tout était plus facile, on y rencontre tout le st frusquin de ce genre de bouquins : j'ai mangé avec Johnny, j'ai dépanné Annie Girardot , j'ai réparé le vélo de Sacha distel ( je deconne).

En fait pourquoi ces livres sortent ils, et pourquoi j'ai choisi ce livre c'est la vraie question.

Cet auteur a l'air d'être un type sympa en plus et d'avoir une belle vie.

Mais le ton, les anedoctes (et pourtant je suis un féru des Doors en autre chose) ne m'ont pas intéressé, car en dehors de la musique produite, la vie des artistes je m'en fous, de savoir que Polnareff adore la glace à la fraise (je deconne), ou est-ce que si Morrison est mort avec son pull bleu fait-il de roadhouse blues 1 meilleur morceau ? je conçois aisément que le livre trouvera un intérêt chez les vieux style Michel drucker et consorts adeptes de la brosse à reluire.

A l'aune du temps ce livre et cette époque ont été ringardisés par YouTube notamment et le temps qui passe.

Toute personne bossant comme accueil artiste lors d'un festival aura vu passé autant de « gloires » que Sam, ne touchant peut-être pas l'intimité mais sûrement lançant des rumeurs (Filles pauvres des légendes).



Bravo en tout cas pour avoir signé Metallica !



1 dernière chose qui m'interpelle, la France reste toujours d'une certaine façon très mainstream, est ce la faute des quotas ? Sam nous rappelle les premières diffusions radiophoniques jazz, rock n roll etc les radios par la suite ont fait leur jobs, mais. Exemple marquant sur le dernier grand phénomème rock, le Grunge, silence total, à part nirvana.



1 dernière chose, fou ce nombre de gens qui prenaient le pognon des classes populaires françaises pour aller se la jouer easy loser aux USA, et que je me prenne pour 1 cowboy et que je sorte un disque , ça c'était le bon vieux temps où la France bandait pour les USA.



1 dernière chose, ce livre réunit plein de personnalités emblématiques de cette époque, que vous soyez musique, cinéma showbiz y a sûrement du cancan pour vous.



1 dernière chose, ce livre est 100% garantie sans covid19



Pour ne pas finir, bravo à l'auteur de s'être sorti les pouces pour vivre sa vie, c'est très chouette ; et en même temps presque décourageant si par exemple 1 petite de 10 ans qui nous lit voulait devenir princesse et qu'elle habite dans le Cantal en 2020.



Bon je vais écouter de la musique et peut-être même en jouer
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Le parrain et le rabbin

Novembre 1943 à Milan : les allemands s'apprêtent à donner l'assaut dans une école juive qui accueille clandestinement une quinzaine de jeunes garçons et un rabbin. Par chance un des élèves a pu donner l'alerte, ils s'enfuient. Mais pour aller où ? Pendant plusieurs nuits, ayant à peine de quoi survivre, le petit groupe va se retrouver en haute montagne pour passer la frontière et rejoindre la Suisse. ....Une histoire vraie qui nous est contée ici, témoignage poignant, profond et bouleversant et où l'on découvre le pouvoir de la Mafia dans cette guerre !!!!!
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Le parrain et le rabbin

Avis mitigé.



Même si ce livre est tiré d'une histoire vraie (et incroyable !) la façon dont l'auteur à traité son histoire ne m'a pas convenue...



Une réflexion très intéressante et inattendue découle de ce récit : Sommes nous réellement près à envisager tout les moyens possibles et imaginables ? Même à pactiser avec la mafia, pour sauver des gens ?



En bref, un livre qui a le mérite de nous relater des faits méconnues de la seconde guerre mondiale mais dont le traitement réaliser par l'auteur ne m'a pas convaincue.
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Johnny Circus : La tournée cauchemar de Johnn..

Ce type de livre est typique du genre, c'est à dire à réserver uniquement aux inconditionnels, aux aficionados, aux admirateurs passionnés, aux fanatiques convaincus, aux fins connaisseurs de la carrière et de l’œuvre de Jean - Philippe Smet .

Pour les autres lecteurs, on peut passer son tour..
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Le parrain et le rabbin

Un récit émouvant et court que je verrais bien en film !
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La pétanque

Bonjour je vous conseille ce livre si vous aimez la pétanque :

Car il apprend du vocabulaire à ce sujet.

Il explique toute l'histoire de la pétanque depuis ses origines:



Je ne trouve pas vraiment de critique negative.



Bonne lecture.
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Le parrain et le rabbin

Un récit émouvant. Court (peut-être un peu trop ?) mais percutant.
Lien : https://lavalsedespages.word..
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Coluche : L'aristo du coeur

Un condensé de la vie de Coluche. On y apprend plein de petites choses de cette vie qu'il a mené à cent à l'heure !

C'est fort, c'est puissant !
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Le parrain et le rabbin

Je suis toujours très attirée par les romans ayant pour sujet la traque des Juifs pendant la seconde Guerre Mondiale. Je n’arrive toujours pas à réaliser qu’une telle chose ait pu se produire. Lorsque j’ai lu la quatrième de couverture du Parrain et du rabbin, je n’ai pu résister à la tentation, d’autant plus qu’il traite d’une partie méconnue, en tout cas par moi, de l’Holocauste.



Dans un roman très court, Sam Bernett a su m’embarquer dans cette histoire qui ne souffre d’aucun temps mort et ne laisse pas le lecteur sur sa faim. Et me voilà partie dans une histoire incroyable ! À Brooklyn, des comités de secours apprennent que des enfants juifs en fuite se retrouvent dans la montagne italienne dans des conditions météorologiques très rudes. Le rabbin doit se résoudre à passer un contrat avec l’un des parrains de la Mafia new-yorkaise pour les sauver. L’histoire est certes tragique, on voit les jours passer et on se demande ce qu’il va advenir de ces enfants, mais l’écriture vive, imagée et trépidante de l’auteur amène le lecteur, sinon à rire, du moins à sourire. Je dois reconnaître que cette rencontre inattendue entre un rabbin et un parrain de la Mafia m’a beaucoup amusée. Que ne serait-on pas capable de faire afin de sauver des enfants !



Le parrain et le rabbin est un roman court que je recommande vivement !
Lien : https://humbleavis.wordpress..
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