Samuel Larochelle

Un charmant album jeunesse sur fond d’écoanxiété.



Un garçon de dix ans qui entend parler ses mères qui hésitent à avoir un deuxième enfant. Il comprend qu’il est peut-être de trop sur la planète. Il fait des cauchemars jusqu’à ce que ses mamans le rassurent.



De jolis dessins aux formes et aux couleurs douces, un bel album pour les enfants de l’âge du petit héros.

Recueil de nouvelles littéraires ayant pour thème les repas. Malheureusement, j'ai eu l'impression de lire uniquement des descriptions de repas et très peu d'histoires... C'est très vite devenu lassant, même si ça m'a ouvert l'appétit. C'est peut-être le thème qui n'est pas mon préféré, mais je n'ai vraiment pas vu l'intérêt de ces nouvelles.

Assembler treize nouvelles d'auteurs différents autour d'un thème commun peut générer un chef-d'oeuvre ou carrément foirer lamentablement. Ici nous ne sommes pas dans ces extrêmes mais j'avoue que globalement je suis plutôt déçu par ce recueil, d'autant plus que plusieurs auteurs/eures de renom y ont participé. C'est généralement assez léger, bien que des thèmes comme la démence, le retour au pays, la mort et autres thèmes aussi jojos y sont abordés. Quant à la bouffe, on salive parfois mais elle est assez étrangement presque absente de certains textes. J'ai trouvé que les deux Géneviève, Brouillette et Lefebvre, se démarquaient par leur originalité; c'est assez peu.

Treize nouvelles au gout de confitures d’antan, de tartes aux pommes, de yuzu, de thym citronné, de patates roties…



Treize auteurs québécois attablés autour autour d’un même thème : la nourriture. Chacun l’abordant d’une manière bien personnelle. Autour d’un rendez-vous dans un restaurant étoilé, d’un souvenir d’enfance, d’un règlement de compte, le plaisir de table amène le lecteur à rencontrer des saveurs différentes et à partager la table des personnages.



Si deux-trois nouvelles m’ont plu, je dois dire que l’ennui a été de mise pour la majorité d’entre elles. Certains récits m’ont déçue par leur final quand d’autres m’ont laissée de marbre. Heureusement ce recueil se lit vite, je n’ai pas l’impression d’avoir perdu trop de temps…



Le thème de la nourriture n’est décidément pas mon thème préféré mais je voulais sortir de me sentiers battus pour aller à la découverte de ce recueil que mon cher et tendre a apprécié. Malheureusement sur ce coup-là, je ne l’ai pas suivi.



Si le titre vous dit quelque chose, il se peut que vous ayez en tête la version française de 13 à table! qui reverse les bénéfices à l’association Resto du Cœur ( ce qui n’est pas le cas ici avec cette version québécoise).
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La collection Unik offre un deuxième livre de grande qualité avec ce titre qui propose de nouveau un récit poétique sur un thème cher à son auteur dans un emballage graphique qui le magnifie. Si on connait un tant soit peu Samuel Larochelle, on le reconnait tout de suite à travers les premières lignes. Lui, c’est la star, le grand artiste aux cheveux magnifiques, au sourire éclatant, qui capte la lumière. Qui prend de la place. Trop ? Du moins, c’est ce que le personnage du frère croit.
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Résumé : Certaines saveurs rencontrées au détour des voyages, à travers les hasards du quotidien détiennent le pouvoir de changer nos vies. Que ce soit l’odeur de la tarte aux pommes de notre enfance, le parfum délicat de l’amitié lors d’un repas gastronomique, en passant par des confitures pour Pina Bausch, de simplissimes oeufs au réveil, une soupe aux poireaux, le canard aux pêches d’un rebelle andalou, les boulettes de viande fort surprenantes d’un mercenaire ou le goût inoubliable d’une olive croquée sur une terrasse de Malaga, tous ces bonheurs sont blottis dans nos mémoires.



Commentaires : Quelle belle idée d’avoir regroupé 13 auteurs talentueux autour d’une table avec comme thématique la bouffe. Le nombre 13, au centre de nombreuses superstitions, la triskaïdékaphobie comme l’appellent les spécialistes, alors que pour certaines personnes il peut porter bonheur. C’est le cas avec ce projet de Chrystine Brouillet et Geneviève Lefebvre pour qui « Au cœur de nos histoires les plus intimes, les plus étonnantes, les plus révélatrices s’inscrit fort souvent la nourriture. Inspirées par cette thématique alléchante et guidées par le plaisir des sens […] Au menu : de savoureuses nouvelles en tous genres, où se courtisent des univers aussi distincts que complémentaires. » Objectif atteint.



Les recueils de nouvelles regroupent parfois des textes d’inégales valeurs. Ce n’est pas le cas ici, bien au contraire. Des confitures pour Pina Baush de Michel Marc Bouchard nous plonge dans une réception « sucrée » à Rideau Hall; Moucheuse de Michèle Plomer et sa petite qui doit apprendre à pêcher; Dame de cœur, Dame du Pic de Chrystine Brouillette qui nous fais saliver dans un restaurant de la rue du Louvre à Paris; L’art de la déshydratation (une de mes préférées) de Geneviève Brouillet avec sa chute inattendue et qui m’a fait bien rire; Catherine de Rafaële Germain qui souhaite raconter l’histoire « d’une vie transformée par le désir » de cuisiner; La faim irrationnelle et hallucinante du coureur et de la bête sauvage qui sommeille en lui de Patrice Godin (tout est dans le titre de texte sur la peur et la faim lors d’une course de 300 km); Le dernier d’Annie L’Italien et le testament culinaire d’un père; Le temps des pommes (une autre de mes préférées) de François Lévesque, autour d’un pommier et d’une tarte aux pommes, avec sa chute émouvante; Mush de Michel Jean, une incursion dans la culture innue; Les cocos de Samuel Larochelle, le retour du fils prodigue; Un mirage à Malaga d’Erica Soucy, deux pages et demi autour d’une bière et un petit bol d’olives; El hambre de mi corazón de Geneviève Lefebvre, quand une star internationale de la bouffe en a marre…; et Mez mama de Ian Manook (aussi une de mes préférées) et sa recette des bombes atomiques plus explosives qu’on aurait pu imaginer.



Treize bonnes raisons pour que vous vous précipitiez. À déguster en accord avec un « vin du sud » ou un « Chassagne-Montrachet 2014 ». Avec en prime, sept recettes de Chrystine Brouillette, inspirées de « ces alléchantes nouvelles) : Vin d’orange, Cuisses de grenouilles en feuilles de brick, Mousse de foie de volaille, Bombes atomiques, Charlotte aux pêches blanches, Dessert aux pommes et Galettes de tante Yolande.



Ce que j’ai aimé : La thématique et l’imaginaire des auteurs.



Ce que j’ai moins aimé : -


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J'ai adoré la lecture de ce roman jeunesse, un roman qui porte un bon message d'espoir.



Lilie est une adolescente qui a un projet, celui de devenir musicienne, comme la plupart des adolescentes, Lilie doute de ces aptitudes pour devenir une grande musicienne. Elle vit avec quelques incertitudes, ce qui quelquefois la bloque. Elle vit également, une relation avec ses parents qui connaît quelques frictions. Son meilleur ami, Émile, lui permet d'exulter ses peurs, ses angoisses, ses inquiétudes, tout en lui démontrant que lui a confiance en elle. Je pense que leur amitié s'est solidifiée peu à peu grâce à leurs certitudes, leurs franchises, leurs ouvertures d'esprit. Ces deux jeunes ont cultivé une belle relation, de plus ils sont très attachés l'un à l'autre.



L'intrigue et le déroulement sont fluides, les personnages sont bien définis, surtout Lilie Jutras et Émile Leclair, sont attachants, mais le nouveau venu Alex Leclair qui est-il ? Est-ce que ce nouvel étudiant de leur école va tisser des liens avec Lilie ?



Samuel Larochelle met une touche d'humour, beaucoup d'amour et d'amitié dans son roman, c'est une histoire qui ne peut que satisfaire le lecteur adulte et pas seulement les jeunes lecteurs. C'est intéressant de lire une histoire concernant l'aspect des relations humaines, la sensibilité des êtres et le rapport à l'autre.



Une belle lecture que je vous conseille.
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J'avais très hâte de lire ce livre, puisqu'il est plutôt rare de trouver des romans dont le personnage principal est gay et qui aborde une ambiance plus humoristique que sombre. J'ai été enchantée par les premières pages. Malheureusement, je n'ai pas réussi à m'attacher au personnage principal autant que je l'aurais espérée. Émile m'a paru un peu hautain. Malheureusement, je m'y perdais dans ses nombreuses rencontres. Néanmoins, je recommande cette lecture aux personnes cherchant des protagonistes gays dans des rôles d'avant-plan. Facile à lire et colle à la réalité d'aujourd'hui.

Samuel Larochelle a le mérite de nous plonger ici et à deux pieds dans un univers fascinant, brûlant d’actualité (osé par moments), qu’on imagine fort bien transposé, qui sait, un jour sur un écran.
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Peter Macleod

L’homme de ma vie.

Introspection de son nouveau lui.

Homme de la radio, écrivain, comédien, one man show, Peter s’est taillé une belle place dans l’univers artistique québécois.

Mais au fond de lui il se rend bien compte que quelque chose cloche.

Il enchaine les conquêtes féminines et se sent mal dans sa peau.

Il doit donc se prendre en main, s’observer et consulter.

Après un spectaculaire accident d’avion, le mur.

Plus rien ne va. Il doit passer sous la loupe. Et essayer de se comprendre.

Récit d’un gars ordinaire qui fera une quête sur ses joies et peines.

À l’écart de da famille et de ses amis, il doit découvrir qui il est pour pouvoir continuer et se comprendre.

Après discussions avec ses proches il mettra en bouquin cette quête qui il l’espère, pourra en aider d’autres.

Raconté comme un roman, cela se lit de bout en bout, on apprend à connaitre sa vie, car il ne s’est pas vraiment ouvert sur le sujet. On comprend ses motivations passées, ses réactions parfois étranges qu’il avait.

Le récit d’un nouvel homme qui s’observe encore pour le reste de sa vie.

Car comme la vie est une aventure, chaque jour est différent et passionnant à découvrir.

Soyons ouvert et réceptif.

Le commentaire de Lynda :

Ce recueil, je l'ai lu d'une seule traite, sans m'arrêter. Les mots qu'a choisis l'auteur, sont ciselés, précis et direct pour venir toucher le cœur du lecteur. Les textes dégagent de la transparence, de l'honnêteté et de la franchise. C'est un hommage aux cœurs meurtris, aux désirs intimes, qui touchent l'être aimant qui ose se dévoiler petit à petit.

Ce recueil est un voyage au fond des émotions humaines lors des rencontres, des rêves, des espoirs, des moments intimes, des relations amoureuses, des folies, des déceptions, Samuel Larochelle laisse tomber le rideau et nous montrent les déboires et les avantages de ses histoires de couples ou de ses rencontres (dates).

Un recueil qui mérite que les gens désirent le lire afin de se familiariser avec la plume sensible de Samuel Larochelle.
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Ce n’était donc qu’une question de temps avant que Samuel Larochelle propose un livre comme J’ai échappé mon cœur dans ta bouche : un récit de plusieurs courts textes très personnels.
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Ouf! Voici ce que je me suis dit en terminant la dernière page. Il faut dire que Samuel Larochelle n’y va pas de main morte, ni avec son héroïne ni avec ses lecteurs, dans ce récit qui aborde différentes thématiques sur l’adolescence, mais pas que.
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Le commentaire de Martine :

Nous poursuivons notre chemin avec les protagonistes, Lilie et Émile que nous connaissons de mieux en mieux au fil des tomes. Celui-ci, commence avec une dure épreuve pour la famille d’Émile, c’est certain que cela a des répercussions sur la vie de Lilie, qui fait partie de la famille, puisqu’elle vit autant de temps avec eux.

Ce tome démontre comment la vie de Lilie est assez intense, elle veut toujours devenir musicienne, elle est amoureuse et son amoureux Alexis va aller étudier à Montréal, elle et Émile vivent beaucoup d’émotions et il se crée une petite distance entre eux, et aussi d’autres événements vont venir colorer et ternir des moments de la vie de notre héroïne. Lilie et ses amis sont à la fin de leur adolescence, ils cheminent tous vers le monde des adultes.

Toutes les épreuves que rencontre Lilie l’amèneront à vivre plus rapidement qu’elle le voudrait.

Samuel Larochelle touche des sujets assez difficiles pour la fin de l’adolescence, le deuil, la mort, les relations à distance, les exigences des études, du sport, les problèmes alimentaires, l’amitié, l’amour, les premières expériences sexuelles. Le besoin d’indépendance grandissant des personnages est un facteur majeur qui va interférer et générer des actions. Tout en étant stimulé par la recherche de sa propre identité. Samuel Larochelle a encore su jumeler, la sensibilité, l’humour, le drame et la profondeur. Un récit avec des personnages attachants, qui m’ont marqué et la force de l’auteur dans ces écrits c’est d’avoir créé un univers qui reflète toutes les complexités des humains, de l’adolescence, du réalisme dans les joies, les peines, les épreuves. Une belle œuvre littéraire qui devrait avoir un succès monstre.

Un bon moment de lecture et de retrouvailles pour moi, et j'adore la plume de Samuel Larochelle.


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C’est un tome deux fort différent du premier. Si on retrouve la même fluidité dans l’écriture (Samuel Larochelle est un des seuls auteurs jeunesse capables de mettre des mots magnifiques dans la langue de ses personnages, au « je », sans que ça me perturbe), et qu’on est toujours en Gaspésie autour de Lilie, les thèmes abordés sont ici différents. Le titre le dit d’ailleurs, cette fois c’est l’amour entre Lili et Alexis est en centre du récit, un amour positif et mignon, mais aussi stressant pour Lilie, qui expérimente ces émotions pour la première fois, alors qu’Alexis a déjà eu des copines, et qui doit accepter le fait que celui-qu’elle-n’arrive-pas-à-appeler-son-amoureux ait une vie sportive bien remplie. Cette intrigue n’est toutefois pas la seule, puisque Samuel Larochelle creuse la dynamique familiale étrange des Jutras, ces derniers semblant toujours aussi désintéressés et voulant désormais que Lilie, qui a seulement 15 ans, soit en mesure de payer ses choses. C’est ainsi que l’adolescente débute un nouveau travail, ce qui la gardera occupée et plus loin d’Émile, qui lui aussi vit plusieurs choses… Bref, on ne s’ennuie pas et j’ai encore plus apprécié ce tome 2 parce que le personnage y est encore mieux représenté, que l’adolescente est crédible, que ses préoccupations touchent à l’univers et que l’écriture est encore une fois remplie de petites douceurs.
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Avec ses descriptions gourmandes, Chrystine Brouillet, elle, nous invite à La Dame de Pic, le resto parisien de la cheffe étoilée Anne-Sophie Pic – on salive avec elle. Pour digérer, on court sur les traces de l’auteur-comédien Patrice Godin dans un ultra-marathon délirant (plus de 300 km!), la faim et la peur au ventre.
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Un très beau roman jeunesse aux accents canadiens qui nous emmène à la découverte de Lilie, une jeune fille passionnée de musique, hypersensible. Elle vit avec des parents qui ne s'intéressent pas beaucoup à elle à son gôut et trouve refuge chez ses voisins où vit son meilleur ami Emile.



L'écriture est très enlevée et pétillante ce qui rend la lecture vraiment agréable. Lilie et Emile sont incroyablement attachants, drôles, émouvants.



Le rapport de Lilie à la musique est aussi très bien écrit, on vit avec elle les difficultés à maîtriser son art, ses espérances et ses désillusions.



Une belle découverte !