Citations de Sandra Brown (158)
Un mariage ça rend tout le monde sentimental. On se sent des ailes, le petit côté fleur bleue, tu comprends ?
Tu comprends, à partir du moment où leurs femmes ont des enfants, beaucoup d’hommes se mettent à les regarder tout à fait différemment. C’est comme si pour eux la créature de rêve qui les a séduits s’effaçait peu à peu. Je lui ai conseillé de te traiter comme une maîtresse s’il voulait que tu te comportes comme telle. Peut-être la routine s’était-elle installée dans sa tête plus que nulle part ailleurs…
Tu sais bien comment sont les hommes. On boit quelques bières, on finit toujours par discuter des femmes et on se met à dire des choses qu’on regrette quelquefois, par la suite.
Ça n’est peut-être qu’une question de routine. Depuis la mort de Tim, les jours se suivent et se ressemblent tous. J’ai peut-être besoin de changement, besoin de me distraire, besoin d’un peu de spontanéité, de quelque chose qui pétille, qui donne envie de rire.
Il trouvait toujours quelque chose qui n’allait pas chez ses nouvelles conquêtes. Trop grande. Trop petite. Trop mince. Trop en chair. Trop bavarde. Trop calme. Trop ambitieuse. Trop paresseuse. Trop jolie. Trop fière. Trop gentille. Trop méchante.
Les lampes programmées s’étaient automatiquement allumées à la tombée du jour. Leur clarté magnifiaient l’immaculée blancheur de la décoration où seuls quelques beiges s’amusaient à jouer les couleurs arrogantes. Tout était parfait et contemporain, en un mot comme en cent : irréprochable.
Je suis bien vivante. Que je suis encore jeune, avec presque toute la vie devant moi. Que j’ai un métier formidable et que je le fais très bien, mais que le travail n’est pas tout. Que j’ai besoin de penser à autre chose, de voir du monde et de me faire des amis. Que je ferais mieux de sortir de ma coquille et de m’inscrire dans une agence matrimoniale…
Aucune femme n’aurait jamais accepté de vivre avec un homme qui se croyait atteint d’une maladie mortelle.
Aucun homme n’avait jamais incarné à ses yeux un si bel exemple de beauté virile. Non qu’il eût des traits d’un classicisme absolu, mais il possédait une personnalité et un charme qui l’emportaient largement sur n’importe quel Apollon. De plus il respirait une mâle vigueur extrêmement troublante. Sa sensualité éclatait dans son regard, son allure, tous ses gestes.
Un monde de douceur et de volupté l’emporta dans un tourbillon auquel elle ne pouvait ni ne voulait résister.
Elle faisait partie désormais de la longue liste des conquêtes féminines de Cash Boudreaux. Mais de quel droit pouvait-elle exiger de lui du respect ? Quant à la fidélité... c'était impensable. A ses yeux, les femmes étaient à utiliser et à jeter, comme les mouchoirs en papier. Une de perdue, dix de retrouvées...
Les amours déçues, les films tristes, les désillusions... les chats morts... On pleurait sur ces choses-là. Jamais de sa vie elle n'avait vu quelqu'un pleurer parce qu'il craignait de ne plus pouvoir subvenir aux besoins de ses enfants !
Le climat dans ce pays est abominable. Le taux d'humidité est si élevé qu'on étouffe. On croit qu'il va pleuvoir; il ne pleut pas. El quand ça tombe enfin, c'est carrément l'inondation.
A force de fréquenter des voyous, tu finis par en oublier tes bonnes manières.
Elle était attirante. Lorsqu'ils rompraient, elle n'aurait aucun mal à débaucher un nouvel amant qui serait sensible à sa blondeur platinée, à ses grands yeux bleus, à sa silhouette siliconée.
Elle avait un visage intéressant, mais une certaine dureté l'empêchait d'être franchement belle. Ses prunelles brillaient constamment d'une flamme intéressée, même dans les affres de la passion.
Quand tu seras un mari attentionné, je serai une épouse attentionnée.
Je suis plus fort. Je ne suis pas aussi fragile. Je n'utiliserai pas l'alcool comme béquille pour éviter d'affronter l'adversité. Vivre avec quelqu'un qui est constamment sous l'œil du public est difficile. Je m'en rends compte. Mais quoi que les gens disent, quelles que soient les salades que tu liras dans les journaux, n'en crois pas un mot tant que je ne te l'aurai pas confirmé. Si la situation devient trop pénible, je lâcherai ce métier et je ferai autre chose. Pour moi, jouer, c'est un métier, pas une passion.
On ne dérange pas quelqu'un qui est occupé.
Comme des aimants aux pôles opposés, ils s'attiraient l'un l'autre inexorablement. Leur désir réciproque était une force qu'aucune raison ne pouvait atténuer.
Mieux valait vivre sans amour qu'avec un faux-semblant.