Citations de Sandra Brown (158)
Impossible de se focaliser sur ce qu'il venait d'écrire. Les phrases lui faisaient à présent l'effet d'un incompréhensible embrouillamini. Dans un effort pour leur attribuer un sens, il se força à relire chaque mot. Mais il avait beau se concentrer, rien n'y faisait. C'aurait aussi bien pu être du sanskrit.
Combien ne supporteraient pas d'être tournés en ridicule par les critiques, combien ne pourraient endurer les revirements constants des lecteurs, la pression de devoir répondre à leurs attentes, le fait de se dire qu'ils n'ont aucun talent et qu'ils en trouveraient la confirmation dans les articles de presse ? Combien d'écrivains sont des alcooliques finis ? Combien, même, se font brûler la cervelle ?
Les artistes sont des gens qui doutent.
C'était un antre de célibataire. Un refuge d'écrivain.
Tout autour du bureau, des piles de livres s'entassaient à même le sol et sur des étagères bondées. Ouvrages de référence, romans contemporains et classiques, polars, science-fiction, épouvante, westerns, poésie, contes pour enfants, livres historiques et autres guides pratiques. Tous les volumes possibles et imaginables, en version cartonnée ou en édition de poche.
Faire l'amour avait été la manière la plus élégante de mettre fin à une dispute que ni l'un ni l'autre n'avait souhaitée.
— Je dois être trop romantique.
— Ce n'est pas de ta faute. Personne n'est responsable. Tous les mariages passent par ce genre de période. Même les plus solides. C'est une sorte de traversée du désert.
Le Champagne de la lune de miel ne pétille pas toute la vie.
Si vous tombiez à l'eau, la noyade restait encore la mort la plus douce. Mourir de froid prenait plus de temps. Et pour les prédateurs, vous ne représentiez qu'une source de nourriture parmi tant d'autres.
Boire du Champagne en prenant un bain chaud ? Voyons, c'est le must de toute orgie digne de ce nom !
Si un mari et une femme se devaient d'être bons amis, de bons amis ne devraient en aucun cas devenir mari et femme ! Elle le savait, à présent.
Après tout, ce n'était que pour une nuit. Il n'y avait pas de quoi en faire un drame. Il lui avait fallu trente et un ans pour s'assumer entièrement, et elle était bien décidée à ne plus jamais dépendre de personne, mais pour une fois... et dans l'intérêt des enfants...
Elle avait une bouche sensuelle, à la courbe adorable, qui appelait les baisers.
On pouvait tenir un homme pour responsable de ses actes, pas de ses pensées...
Ça doit être dur d'être adulé par des milliers de gens.
Le seul sport qui en a valu la peine dès la première fois, c'est l'amour.
— Je ne suis pas la personne qu'il lui faut. Nos caractères sont trop opposés.
— Parfois, c'est exactement le genre de détonateur dont le patient a besoin. L'antagonisme peut servir de stimulant.
Les chaussures, vous connaissez ? La plupart des femmes en portent, histoire d'être décentes. Elles ne vont pieds nus que si... si elles ont envie qu'on les dénude un peu plus.
Peu importaient les biens et l'argent, peu importaient la position sociale, le prestige, tous voulaient savoir si leur virilité était intacte, s'ils feraient encore l'amour.
Un homme aux manières aussi policées devait cacher une faille aussi perverse qu'un crapaud tapi au sein d'un diamant.
L'homme sûr de lui, le macho dans toute son horreur.