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4.35/5 (sur 54 notes)

Nationalité : Suisse
Né(e) : 1993
Biographie :

Sandy Bizzozero est photographe, libraire et autrice de SFFF.

Passionnée de littératures de l'imaginaire, de jeux vidéo et d'art sous toutes ses formes, elle écrit et crée depuis toujours.

Ancienne élève de l'École Émile Cohl (2014-2016) et titulaire d'une Licence Lettres Modernes de l'Université de Strasbourg (2018-2021), elle est spécialisée dans la photographie de portrait (fantasy, cosplay, avec animaux...).

Ses études de dessin, d'Art et de Lettres, ses passions pour les arts picturaux et l'écriture ainsi que son amour pour la nature influent grandement sur son travail.

"Les Larmes des nymphes" (2023) est son premier roman.

D'origine de Suisse romande, elle vit et travaille à Strasbourg.

son site : https://www.sandybizzozero.com/
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Bibliographie de Sandy Bizzozero   (1)Voir plus

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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
On n'est pas obligés d'avoir un seul rêve dans la vie. Et on peut en changer. Ou on peut choisir de de le vivre différemment que prévu. La vie c'est pas un scénario tout tracé avec des obstacles qu'on surmonte tous pour atteindre son objectif à la fin. Tu vas peut-être échouer, c'est vrai. Tu vas peut-être faire un burn-out. Vu ton rythme de travail, sûrement même.
Un pâle sourire me répond. C'est déjà ça.
- Et peut-être qu'un jour tu vas finir par détester la peinture.
Comme moi j'ai fini par détester le dessin.
-Mais tu pourras réapprendre à l'aimer, autrement...
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« Ça, on pourrait en parler des heures. Mais mon féminisme, en tout cas, il donne le choix à chacune de s’habiller comme elle le souhaite. En jupe ou pantalon, intégralement couverte ou presque nue. Et il ne décide pas qui est une « vraie » féministe en se basant sur ses vêtements. Le mot « vrai » lui-même, je crois qu’il ne veut rien dire. Au final, tout est une question de perception. Mon vrai, ce n’est pas ton vrai. »
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Nous, les nymphes, veillons sur la nature. Et pour ce faire, nous sommes douées des dons de vie, de création et de mort. Ce qui a péri ne peut renaître, cependant. La mort est l'une de nos limites: nous pouvons la donner, pas la braver. Et si nous la donnons sans raison, la nature veillera à nous punir.
Ce qui nous lie à elle est à la fois une bénédiction et une malédiction. Notre foyer, celui sur lequel nous devons veiller, est aussi notre prison. Si nous échouons, nous disparaissons. S'ils font mal à notre nature, nous en payons le prix. Elle est notre air, notre sang, notre chance et notre désolation. Nous sommes vouées à l'aimer, à l'honorer.
Parfois, je la hais.
Je peux faire renaître une fleur fanée en quelque chose de nouveau. Mais je ne peux lui rendre sa vitalité. Je peux offrir le corps sans vie d'un lièvre à un loup qui meurt de faim, mais je ne peux les arracher, ni l'un ni l'autre, à une fin inévitable. Autour de moi, tout ne cesse de se flétrir pour renaître autrement. Tout ne cesse de m'abandonner pour revenir sous une autre forme.
Et, quoi qu'il advienne, que ma forêt soit pleine de vie ou qu'un jour ils décident de la dévaster, je ne peux m'en défaire. Il doit toujours y avoir quelqu'un pour veiller sur elle. Et qui d'autre que moi pourrait s'en charger? Mon corps est lié à ces terres, même si mon âme, quelquefois, rêve de s'en échapper.
Par chance, mes petits êtres n'ont pas cessé de me visiter. Ils grandissent, ils ressemblent de plus en plus à leurs ainés qui détruisent toujours tout. Leur apparence me plaît moins. Je n'ai pas osé le leur dire, mais j'ai réfléchi à un compromis. Et, sans surprise, ils l'ont adoré.
Toute magie a un prix, et celle-ci fanera des centaines de fleurs en ombelles, peut-être des milliers. Mais cette perte en vaut la peine.
Venez à moi, mes chers amis, dans vos nouvelles enveloppes plus libres. Venez galoper, voleter, gambader dans ma forêt. Devenez ce que vous n'auriez jamais rêvé possible.
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-T'as le droit de te tromper de route, de faire demi- tour... et peut-être même de nouveau demi-tour, plus tard. Je sais que c'est flippant... Ce serait plus rassurant si tout était linéaire. Mais ça vaut toujours mieux que de rester sur place.
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Je n'ai pas toujours été seule. Je me souviens encore de ces nuits où nous dansions dans les rivières, où nous créions de nouvelles fleurs, de nouveaux plumages pour nos oiseaux, juste parce que nous le pouvions. Tout n'était que chants et rires. Je ne connaissais alors pas le goût de la solitude, ni celui, plus amer encore, de l'ennui. J'aimais exister, j'aimais la nature autant qu'elle m'aimait.
De ces bribes du passé, de ce faible écho qu'il me reste de leurs voix, je ne tire nul réconfort. Seuls demeurent une sensation insupportable de manque, un froid qui me tue lentement.
Pourquoi les miens sont-ils partis? Sans eux, ma maison est devenue une prison dont je ne peux m'échapper.
Je dois veiller sur elle.
Mais qui veillera sur moi?
Qui me sauvera de l'ennui?
Toi, peut-être?
Personne ne pénètre si profondément dans ces bois, d'ordinaires. Tes ainés ne t'ont donc pas mise en garde?
Je devrais te chasser.
Mais je me sens si seule. Et je m'ennuie tant.
Tu en as ramené d'autres? Des petits êtres aussi curieux et courageux que toi.
Et si je vous laissais approcher?
Pour la première fois depuis longtemps, j'ai un peu moins froid.
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Le mot "vrai" lui-même, je crois qu'il ne veut rien dire. Au final, tout est une question de perception. Mon vrai, ce n'est pas ton vrai.
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Ma vie est une prison.
Une prison d'épicéas et de sapins, de chèvrefeuilles et de primevères. Une prison de terre et d'eau, sous un ciel trop lointain. Et partout ces petites fleurs en ombelle qui me narguent, bouquets de pétales unis par la même tige, quand moi je suis seule à être enracinée ici pour toujours.
Mes petits amis de lumière me parlent de leurs rêves d'avenir, du monde qui les attend. Ils sont si avides de le découvrir.
Et moi, si avide de les suivre.
Mais ma raison d'être me retient ici. Je suis enchainée à la nature qui autrefois m'apportait réconfort et joie. Je la déteste pour de bon, aujourd'hui. Je la déteste autant que je risque de les détester, mes êtres de lumières, quand ils seront finalement partis.
Je ne peux pas les retenir.
Je ne peux pas partir.
Alors, à nouveau, je me retrouverai seule.
Liée à cette forêt pour toujours, car si ce n'est pas moi, qui la protégera?
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𝑱𝒆 𝒑𝒆𝒏𝒔𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄'𝒆𝒔𝒕 𝒖𝒏 𝒃𝒐𝒏 𝒅𝒆́𝒃𝒖𝒕. 𝑪̧𝒂 𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅 𝒅𝒖 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝒔'𝒂𝒊𝒎𝒆𝒓. 𝑨𝒖𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒒𝒖'𝒊𝒍 𝒆𝒏 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒑𝒂𝒓𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆𝒓 𝒐𝒖 𝒔𝒆 𝒔𝒐𝒖𝒗𝒆𝒏𝒊𝒓.
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« Petit à petit, il m’a convaincue de portes ses vêtements. Petit à petit, j’ai appris qu’il y avait différentes beautés, différents types de corps, et que tous peuvent être magnifiés. De toute façon, on ne peut pas être beau aux yeux de tous. Le plus important, c’est de l’être pour soi. »
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Et surtout: les rêves. Je peins combien ils sont puissants, combien il est précieux de pouvoir les partager. Combien ils valent la peine qu'on se batte pour eux, qu'ils se réalisent ou non.
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