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Critiques de Sarah Koskievic (77)
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Hazel

Roman coup de poing, cru, direct, sans fioritures, âmes sensibles s’abstenir.

Personnellement j’ai beaucoup aimé mais à mon avis, les avis peuvent être divergents.

La vie amoureuse d’une jeune femme, Hazel, est retranscrite du point de vue de divers personnages, que ce soit le meilleur ami, la patronne d’un bar, une inconnue espagnole qui la renverse en voiture, l’amant du moment, etc.

Sur Hazel, ils portent un regard extérieur et pourtant criant de vérité.

La vie compliquée d’Hazel, sa volonté de s’autodétruire en permanence en font une jeune femme énigmatique qui sort du lot et attire les regards ou fait fuir, c’est selon.

Un roman qui ne laissera pas indifférent.
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Hazel

A Paris, Hazel, une trentenaire excessive aux comportements autodestructeurs et suicidaires, s’engage dans une relation passionnelle avec Ian.



Romain, son meilleur ami, est le premier surpris quand il constate qu’Hazel est amoureuse. Elle qui s’abîme dans les nuits parisiennes, l’alcool, les drogues et les relations foireuses d’un soir, semble heureuse auprès de Ian.



Vu par l’intermédiaire de plusieurs personnages, Hazel, la fille au prénom «fabuleux», se soustrait à toute tentative de définition. Les chapitres alternent donnant la parole à Hazel elle-même et Romain ainsi qu’à des inconnus croisés dans des bars et qui observent la jeune fille en compagnie de Ian. Sarah Koskievik décortique ce couple et aborde les notions d’emprise psychologique et de possession.



Ce texte, très contemporain et citadin, nous plonge dans la vie parisienne noctambule et ses excès. Les personnages sont architectes, jeunes et riches, mais très malheureux, et il est difficile de s’y attacher, même si on comprend leur fragilité au fil des pages.



J’ai plutôt aimé le style concis, efficace et cash qui colle au thème. La fin est surprenante, un vrai twist peu vraisemblable mais finalement bien vu.



Reste que dans cette veine du trash parisien, j’ai déjà mes chouchous. Je pense à Johann Zarca avec son terrible « La nuit des hyènes », à Capucine et Simon Johannin et le très beau texte « Nino dans la nuit » ainsi qu’à Clément Mialan qui m’ont davantage émue et dont les personnages sont restés gravés en moi. J’oublierai Hazel sans doute plus rapidement !



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Hazel

Hazel est une trentenaire parisienne, que rien ne raccroche vraiment à la vie. Elle boit beaucoup, plongée dans une sorte de dépression qui la noie tel un trou noir. Elle se fout de tout, se fout de manger, se fout des hommes avec qui elle couche et qu’elle jette en suivant. Elle a souvent décidé d’en terminer avec son existence, sans jamais réussir, sa peau marquée par les tentatives. À ses côtés on découvre Romain, aussi antipathique que Hazel, homme à femmes, architecte, rêvant de faire souffrir et détruire les personnes sans cervelle avec qui il couche et à qui il promet monts et merveilles.

L’écriture de l’autrice est audacieuse, tranchante comme un couteau, vive et entêtante. Les mots sont crus, les phrases sont courtes. On est ici bercé par la noirceur des personnages.

Et justement ces personnages, parlons-en. Antipathiques à souhait, je n’ai rien éprouvé pour eux. Je n’ai pas été sensible à leur histoire, me demandant même comment l’on pouvait s’attacher à eux. J’ai eu de la peine, pour les quelques personnages gravitant autour d’eux et laissés sur le carreau.

Ce livre ne me marquera certainement pas. Mais je n’oublierai tout de même pas l’écriture si incisive de l’autrice.
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Hazel

Hazel, pseudonyme d’Alice, trentenaire paumée qui promène son mal-être avec elle. Hazel, petit oiseau fragile sous une carapace de fille facile. Hazel, image de fille facile zébrée de traces de ses frasques avec la drogue…

Sarah Koskievic met en scène un univers glauque, une atmosphère pesante dans laquelle gravitent des personnages dignes d’un film. Ce roman polyphonique est écrit avec une vigueur qui colle à merveille au scénario. La plume est acerbe, mettant en relief toute la profondeur de cette jeune femme à laquelle on finit par s’attacher.

Merci à NetGalley ainsi qu’aux Éditions de La Martinière pour cette découverte.
Lien : https://promenadesculturelle..
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Hazel

Un portrait de femme qui brûle tout ce qui touche.



Une écriture vive, moderne, ce portrait se construit par le biais des hommes qui vont croiser le chemin de cette femme. Tout ceux qui viennent se brûler à son mal être.



Je ne sais trop que penser de cette lecture qui après deux mois passés ne m'a pas laissée une terrible impression, peut être une fin qui se veut percutante qui donne un sentiment déroutant...



Mais je n'ai pas succombé à l'attirance de cette Hazel.



Merci à NetGalley et aux Editions de la Martinière pour le partenariat !
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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Hazel

Hazel – Sarah Koskievic



Pour mon défi NetGalley France 2023, j’ai reçu ce roman : Hazel. Une littérature française intrigante, une fiction pour adulte (je le précise ici, car nous avons un certain langage cru), qui nous entraîne dans l’histoire d’une femme fragile dans un univers pesant.



Hazel, une jeune femme de trente ans, ressent « un vide inexplicable ». Il n’y a pas une seule journée dans ce monde où elle ne se pose pas des questions sur sa vie, sur le sens de celle-ci et si elle a vraiment sa place… On voit sur son corps les cicatrices, les bleus; la preuve qu’elle n’est pas bien. Tous les jours sont une souffrance, un vide, sauf lorsqu’elle voit son ami Romain. Pour lui, elle est différente : lumineuse, originale, mais également sombre, avec des idées noires.



« …Mais avec moi, elle laisse entrevoir son vrai visage. Impétueuse, insolente, irrévérencieuse, profondément dépressive, elle peut enfin déverser le flot d’émotions qu’elle retient depuis toujours. »



Jusqu’au jour où elle rencontre Ian. Un homme attirant, mystérieux, mais qui est également en proie au même mal-être qu’Hazel. Ici, il n’y a pas de contes de fées, de fin heureuse, mais seulement un amour violent, dur et… tout simplement destructeur. Qui seront nos futurs mariés? À vous de le découvrir.



Sarah Koskievic a une plume intéressante, intrigante. Elle nous entraîne dans un roman court, hors norme, car elle sort des balises habituelles. Mais, pour cette chronique, je vais être honnête en disant ceci : soit vous aimez, soit non. Pour ma part, ce ne fût pas le cas malheureusement. Je n’ai pas aimé l’ironie dans la plume de l’auteure, la noirceur… La descente aux enfers de notre personnage. Je lis toutes sortes de romans : romance, polar, thriller, dark romance, donc j’ai l’habitude… Mais celui-ci est très cru, pesant, difficile, et il y a une relation que je trouve beaucoup trop sordide. Cependant, cela ne m’a pas empêcher d’aimer la structure, l’histoire en général et certains des personnages secondaires.



Mais ce qui m’a agréablement surprise dans cette histoire, je ne m’y attendais tellement pas, est la fameuse chanson que je connais d’un dessin animé « Un Monstre à Paris »… Alors, j’ai relu-relu-relu ce passage, car je l’ai adoré. Quelle surprise de lire ce petit extrait :

« On rentre quand le soleil se lève et que l’eau se réveille.

Sur le pont des Arts, mon cœur vacille. Entre deux eaux, l’air est si bon. Cet air si pur, je le respire. Nos reflets perchés sur ce pont. »



Un roman étonnant, original, mais dont je n’ai pas apprécié la noirceur, ni l’ironie.

Et vous, qu’en avez-vous passé? 6/10



Merci pour ce service presse!

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Date de sortie : 25 août 2023 (France)



Résumé :

Une trentenaire désabusée en proie à des idées sombres traîne son autodestruction et morcelle son intégrité dans ses relations amoureuses. Hazel, c’est son nom, s’automutile et se donne à des hommes le temps d’une nuit, comme de petits abandons volontaires qui la dépossèdent d’elle un peu plus à chaque fois.

Jusqu’au jour où elle rencontre Ian.

L’attraction est immédiate, irrépressible. Au rythme du Paris nocturne et des fumoirs de boîtes de nuit, Hazel et Ian se perdent dans une histoire d’amour vouée à l’échec. Jusqu’à sa fin… inattendue.

Avec une langue décapante et incisive, Sarah Koskievic présente une héroïne tragique qui bat en brèche toutes les recommandations de « bonne conduite féministe » - féminisme dont elle se réclame paradoxalement. Hazel fascine autant qu’elle émeut. Un personnage intense, entre force et fragilité, qui interroge avec férocité les contradictions d’une époque.


Lien : https://www.facebook.com/pho..
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Hazel

C’est un roman qui se lit à toute vitesse. Au début, tu te dis : serait-ce une version modernisée de Passion simple? Puis, tu te dis qu'il doit y avoir un truc. Enfin, tu te prends le coup de théâtre final dans la figure et tu souris. Ça change des comédies romantiques comme l’annonce la promo du roman mais ça change aussi des histoires d’amour tout court. Cette scène où un personnage fait voler les romans à travers la pièce à la page 119 est un bon résumé du roman « Vole L’Amant, vole Bonjour Tristesse, vole Circé, vole Passion simple!”. Je recommande pour se changer les idées : cela fait l'effet d'un carré de chocolat : délicieux.

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Hazel

A la manière de Despentes, on suit Hazel, trentenaire complètement lost, et les personnes qui l'entourent, notamment Romain, son seul vrai ami. On suit ses relations toxiques, ses pensées et les pensées des gens qu'elle croise.



Mais finalement je suis jamais vraiment rentrée dans son histoire, on reste assez en surface. J'ai eu l'impression d'une succession de petites scènes sans vraiment de but, composées de personnages de différentes classes sociales mais pas tellement crédibles non plus ... La relation toxique avec Ian n'est pas vraiment approfondie, je n'ai vraiment pas réussi à m'attacher au personnage.



Il n'y a aucune place à la suggestion, tout est verbalisé, ce qui laisse une sensation un peu too much de violence. Et méga méga trigger warning sur le suicide.
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Hazel

Le roman se lit très vite, commencé le soir et finit le lendemain. J'ai beaucoup aimé l'idée d'un personnage qui se construit à travers le regard croisé d'un entourage proche ou de parfaits inconnus et celui du personnage principal.

Écrire des bons anti héros n'est pas facile, et c'est un peu ce qui pèche ici : il y a une vraie envie de montrer le délabrement des personnages, ils ne sont racontés qu'à travers leur défauts et leurs pires travers si bien qu'il est vraiment difficile de s'y attacher ou d'avoir de l'empathie pour eux. Et pour ma part, lire la déglingue de bourgeois parisiens me lasse vraiment, j'ai l'impression d'avoir lu 12 fois ce genre d'histoire. J'avais vraiment envie de quelque chose de percutant ( comme Manger Bambi ou Baise-Moi par exemple). J'aurais adoré ce livre s'il montre les mécaniques des relations toxiques, ce qui fait qu'elles tiennent, comment on s'en libère, comment ça se manifeste en amitié ou dans la romance, comment ça pourrit les autres relations, comment on s'en sort. Ici, c'est suggéré ou effleuré. Malheureusement ça n'a pas comblé mes attentes.







Merci à Gleeph et aux Editions de la Martinière pour l'envoi et la découverte, je garde de cette lecture le plaisir de prendre des notes au fur et à mesure de mes lectures.
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Hazel

Hazel a la trentaine, a toujours été borderline, et cela ne va pas en s'arrangeant : de comportements autodestructeurs en comportements autodestructeurs, elle s'enfonce dans la déchéance, subissant la vie tant qu'elle le peut. Sa rencontre avec Ian, un jour comme un autre, sera une bouée de sauvetage, un temps.



Prenant le parti de commencer son récit par la fin, enfin une partie de la fin, de l'épisode de la vie d'Hazel qu'elle choisit de nous raconter, prenant également le parti de nous le raconter par l'intermédiaire de plusieurs narrateurs, dont Hazel, bien sûr, mais plus encore Romain, son meilleur ami, et d'autres, plus ou moins proches de la jeune femme, Sarah Koskievic avait, à mon sens, tout en main pour que son roman soit d'une grande force, tant pour évoquer l'emprise des névroses sur quelqu'un, que l'emprise qu'un autre peut avoir sur cette même personne, déjà esclave de ses névroses, grâce à une plume qui ne mime pas trop mal la déglingue de son personnage. Enfin, au début.



Mais l'on accède très vite à une mauvaise caricature d'Hazel, voulue ou non, je n'en sais rien (je suis peut-être passée à côté du message de l'autrice, après tout), qui devient tout ce qu'elle désavoue au fil du récit, et à une plume qui devient affreusement fade et répétitive, au même titre que la protagoniste. L'ensemble devient alors une platitude qui nous fait quasiment plonger en un ridicule conte de fées pseudo-rebelle, bien peu crédible qui plus est dans les derniers chapitres - je laisse le soin à chacun de découvrir le final -.



Pour la faire courte : un roman estampillé rock and roll, références musicales, style et personnages à l'appui, mais qui l'est autant que la fête de l'automne de ma ville toutes les fins de septembre... c'est-à-dire bien peu. Pour avoir lu beaucoup d'auteurs de la vraie déglingue, l'on en est bien loin.



Je remercie les éditions De La Martinière et NetGalley de m'en avoir permis la découverte, même si elle ne fut finalement pas concluante.
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Hazel

En lisant Hazel, on a l’impression d’être tombé dans une faille spatio-temporelle : une époque où Lolita Pille aurait continué d’écrire ses romans sur une jeunesse perpétuellement insatisfaite, crachant un discours hargneux dans un phrasé très oral, parfois très vulgaire. On pense à Hell, on pense à Bubble-gum tant les personnages qui s’expriment les uns après les autres ont ce même côté faussement désabusé, mais réellement désespéré, mais qui ne peuvent pas s’empêcher de prendre la pose dès qu’ils discourent. Nous avons donc droit à l’habituelle brochette de trentenaires parisiens coincés dans des bullshit jobs, qui sortent dans des bars à vin, et s’auto-analysent au lieu de vivre vraiment. En gros, rien qu’on ait déjà beaucoup lu ailleurs.



Les monologues d’Hazel et son meilleur ami Romain sont entrecoupés de ceux qu’ils croisent dans les bars où ils ont leurs rendez-vous ou dans la rue, permettant de combler une intrigue pour le moins famélique ; Hazel est dépressive, fume trop, bois trop, ne mange pas assez, baise avec trop de types, mais en pince pour Ian, un mec imbuvable déjà en couple qui bien évidemment la fait tourner en bourrique. Romain est insatisfait, beau gosse, cynique, il n’aime qu’Hazel mais ne couche pas avec elle parce que c’est sa meilleure amie. Et à part ça ? Ben à part ça rien. C’est l’équivalent de la prose égocentrée déclinée sur des centaines de posts Instagram, sitôt consommée, sitôt oubliée. Le final est absolument risible, mais conforme au dogme d’un microcosme féministe parisien qui assène que la seule solution pour échapper aux mecs toxiques, c’est le lesbianisme choisi. La quatrième de couverture compare sans sourciller Hazel à un personnage de Despentes, mais au moins chez Despentes, ça respire le vrai, les gens ont des galères de pognon, on sait pourquoi ils sont brisés, ils ont du relief et de l’épaisseur, alors qu’ici tout est effleuré et les surfaces sont lisses. Complètement dispensable.
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Hazel

Une petite pépite ! Une lecture ovni !



Je remercie la FNAC et les éditions La Martinière pour la découverte de cette lecture lors du prix Littéraire FNAC 2023.



Un ovni, pourquoi ?

On suit une jeune femme complètement paumée, destructrice et qui passe d'une histoire à l'autre en souffrant de plus en plus à chaque fois.

Jusqu'à ce qu'elle fasse LA rencontre...



Alors, j'ai failli abandonner plusieurs fois ma lecture même si ce n'était pas un gros pavé. Mais il y avait un je-ne-sais-quoi de reste-avec-moi qui a fait que je l'ai lu jusqu'au bout.

Que j'ai bien fait !



Ca a failli être un coup de cœur tellement je ne m'attendais pas à ce qui allait se passer !
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Hazel

Alerte pépite de la rentrée !

Dans le cadre du @challengenetgalley, j'ai eu le plaisir de lire en avant-première ce roman qui, je peux vous le dire aujourd'hui, fait parti des pépites de cette rentrée.

Déjà, son autrice ! @sarahkoskievic est la directrice de prod du podcast le plus écouté de France @transfertpodcast. Ouais, c'est elle qui, avec son équipe, nous trouve les pépites de chaque semaine. C'est elle qui valide les histoires fabuleuses que l'on a dans les oreilles. Transfert, je vous en avais parlé en avril, après avoir lu l'ouvrage issu du podcast.



Ici, avec "Hazel" Sarah vise plus grand, Sarah se dévoile, Sarah nous donne des frissons et bien que je ne la connaisse pas personnellement, je peux sentir que ce livre lui ressemble. Dans cette histoire, on va découvrir des personnages écorchés par la vie, aux grosses blessures sur lesquelles ils mettent peu de mots, des êtres aimés et aimant à leur façon, mais qui se cherchent. C'est le début de la vie d'adulte pour Hazel et Romain, ils bossent dans la même boîte, ils se sont rencontrés à la fac, à la fois tout et rien ne les rassemble. Mais ils s'aiment. De cet amour pur, à la limite du fraternel. Sauf qu'on le sait, si on ne s'aime pas soi même, on peut difficilement aimer les autres.



J'ai envie de (presque) tout vous dire de ce livre mais il reste pourtant si difficile à résumer. Par son écriture franche, ciselée, poétique, aux problématiques actuelles, ses phrases percutantes ; ce livre ne se raconte pas mais se "vit".

Ce roman choral rentre dans l'intime de ses personnages, un chapitre va nous faire les détester pour mieux les aimer aux suivant. On a envie de ne pas en perdre une miette, de tout souligner. Persuadé que Romain et Hazel trouveront leur chemin, guériront. Le livre s'ouvre et se ferme sur un évènement (censé être) heureux : un mariage. Entre ces deux chapitres, les prémisses, les qui on était, et comment on en est arrivé là.

Entre ces deux chapitres, les prémisses, les qui on était, et comment on en est arrivé là.

Entres Hazel et Romain, on découvre les tranches de vie des personnes qui sont de passages dans leurs vies, les petits instants qui comptent beaucoup.

J'ai souffert avec Hazel, j'ai détesté le comportement de Romain, j'ai apprécié les tournants féministes, j'ai souris aux notes d'humours, j'ai vécu ce livre et je sais que je ne pouvais pas mieux lui rendre hommage. Par mes émotions.

Plus en profondeur, nous pourrions percevoir que cet ouvrage est une dénonciation de cette nouvelle génération totalement cabossée, dépassée par les tendances et les médias, cette génération qui surconsomme et utilise les gens comme des Kleenex ou qui tentent seulement de trouver leur place dans un monde inadapté.

"De toute façon, on est tous le toxique de quelqu'un".



A noter : l'ouvrage s'ouvre sur une playlist. Connection auditive non surprenante de notre autrice et j'ai adoré ce détail.



Bref, un ouvrage qui m'a fait vibrer, j'en voulais encore. J'ai hâte de lire d'avantage de Sarah. Ne passez pas à côté à cette rentrée !



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Hazel

J'étais plutôt contente en tirant au sort Hazel de ma Red Book Jar pour cette session rouge du Challenge Bookineurs en Couleurs. Je l'avais eu dans le cadre du Challenge Netgalley 2023 et n'avais pas encore trouvé l'occasion idéale pour le lire : c'est maintenant chose faite !



Impossible pour moi de savoir si la comparaison est fondée ou non, tant cela fait des années que j'ai lu ses romans, mais Hazel m'a, d'une certaine façon, fait penser aux livres de Lolita PILLE que j'avais lu adolescente et dont je ne me souviens plus vraiment des histoires si ce n'est qu'elles mettent en scène une certaine décadence. Ce n'est pourtant pas vraiment le cas d'Hazel et de son ami Romain qui n'ont pas l'air très heureux de brûler leur vie par les deux bouts et semblent avoir un certain penchant pour l'autodestruction. Alors, si je ne me suis pas retrouvée dans leur quotidien, l'ambiance un peu lourde est assez envoûtante : je crois que le "sombre" exerce une attraction sur beaucoup d'entre nous sans pour autant que l'on ose franchir ce genre de ligne. C'est clairement du voyeurisme mais bon... nous sommes humains.

L'intrigue amoureuse est assez basique tant on a tous rencontré des histoires impossibles dans des romans mais aussi dans nos vies. Sans forcément avoir vécu exactement la même situation qu'Hazel et Ian, il est plutôt facile de comprendre l'attachement sans retour d'Hazel et la souffrance que cela lui procure. Dans le cas de la jeune femme, cela prend d'autant plus de proportion qu'elle est clairement instable à la base, mais c'est aussi ce qui rend assez addictif ce bouquin tant on a envie de savoir si elle va gagner la partie ou non.

J'ai été moins sensible à l'intrigue en lien avec Romain qui, à mon sens, s'est vraiment perdu en chemin à tenter de plaire à Hazel en oubliant qui il était. Si ce n'est de nous la présenter par un spectre différent, je n'ai pas toujours compris l'intérêt de ces chapitres pour cette histoire.

La conclusion m'a assez perturbée même si elle offre un joli retournement de situation. Il faut dire aussi que je n'ai pas du tout cerné les motivations d'Hazel quant à cet évènement : impossible pour moi de savoir si elle est honnête ou s'il s'agit d'une vengeance.



Hazel a vraiment un truc en plus qui la rend envoûtante. C'est clairement le genre de personne sombre qui dégage tant de lumière que l'on a envie de les côtoyer alors que l'on sait, au fond, que ce n'est pas forcément une bonne chose pour nous. C'est d'autant plus mon cas, qu'elle me donne envie de la sauver, un peu à l'image de Romain... même si j'apprend de plus en plus qu'il ne faut pas (c'est à eux de se sauver eux-même) pour ne pas s'abimer, c'est plus facile à dire qu'à faire.

Romain et Ian ne m'ont pas vraiment charmée tant je ne les ai pas trouvés très honnêtes avec eux-mêmes. Ils essayent de se donner le beau rôle alors qu'ils sont finalement assez à côté de la plaque avec Hazel. Si j'ai tout de suite rangé Ian dans la case des gars qui n'en valent pas la peine, j'ai eu une certaine sympathie pour Romain. Je me dis qu'il pourrait être tellement heureux s'il arrivait à tourner la page sans que cela signifie forcément la fin de son amitié avec elle.



C'était la première fois que je lisais un roman de Sarah KOSKIEVIC et j'ai vraiment passé un bon moment avec. J'ai aimé le dynamisme de son histoire et la manière d'aller droit au but. J'ai également apprécié le flou artistique de sa narration, qui ne nous explique pas tout et va parfois un peu trop vite mais qui colle parfaitement à l'univers instable d'Hazel et à ses pensées parfois décousue. C'est entraînant, assez fascinant et quelque fois consternant.

Une lecture intrigante.
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Hazel

Dès le début, Hazel m'a captivé avec sa personnalité vibrante et ses blessures cachées. Son caractère complexe et sa profondeur m'ont immédiatement accroché, me plongeant dans un tourbillon émotionnel irrésistible. Ce livre est un voyage captivant qui nous emporte loin des sentiers battus de la littérature conventionnelle. J'ai beaucoup beaucoup aimé !
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Hazel

J'ai retrouvé dans ce livre le style d'écriture de Despentes, j'ai beaucoup aimé : c'est cru et c'est honnête. On apprend à découvrir Hazel à travers les yeux des personnes qui l'entourent, qui la connaissent très bien ou pas du tout, on se prend au jeu de ses histoires d'amour et de haine. Je l'ai dévoré jusqu'à la dernière page !
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Hazel

Livre offert par les éditions De la Martinière et Gleeph



Hazel, trentenaire, est complètement désabusée. Elle subit sa vie, et essaie de la rendre plus supportable en fumant, buvant, couchant. Ainsi, elle a l'impression de reprendre le contrôle et de se protéger en laissant les autres à distance. Jusqu'au jour où elle rencontre Ian. Elle qui ne croit pas en l'amour tombe follement amoureuse de lui et s'engouffre dans une relation toxique faite d'"aimes-moi je te fuis, fuis-moi je te suis".



Mon avis : Je n'ai pas été convaincue par cette lecture, qui m'a vachement rappelée "Hell" de Lolita Pille. Si à l'époque j'avais beaucoup aimé ce roman, ce n'est plus le genre de lecture qui me fait envie. Toutes les relations présentées sont toxiques, Ian est un vrai c*****d avec Hazel et Romain, le meilleur ami d'Hazel, l'est avec toutes les filles qu'il rencontre. Alors oui, il a eu une relation très difficile avec une fille qui était, elle aussi, toxique, mais ça ne justifie pas tout ! Hazel de son côté est clairement en dépression et m'a semblé bien seule face à ses démons. Encore une fois, à une époque, je m'identifiais beaucoup à ce genre de personnage, mais je n'ai pas réussi à m'attacher à elle.

Par contre, comme dit sur la quatrième de couverture, la fin est surprenante, je ne l'avais pas vu venir !



C'est donc un avis mitigé pour ce roman, qui n'est pas mal écrit, mais dont je n'ai pas accroché à l'histoire.



Je remercie malgré tout Gleeph et les éditions De la Martinière pour cette découverte 🙂
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Hazel

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H.A.Z.E.L.

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Hazel, fille abîmée, brisée, éblouissante. Qui côtoie la vie sans jamais la toucher. On ne peut pas la sauver. Elle s’échappe. Idées sombres. Elle ne veut pas goûter au bonheur .



[ je prends et je déchire. Je ne reste pas. Je ne laisse jamais à quelqu’un l’occasion de me découvrir ou de me comprendre. Je traîne ce spleen…]

Écorchée par la mélancolie. Colère silencieuse. Elle médite sur sa vie, à coup de vodka. Coeur vacillant. Mauvaise rencontre .



[ je dois aussi me souvenir de respirer plus souvent et plus lentement car maintenant, je sais que Ian respire avec moi. Il faut que je me souvienne, souvent, qu’il existe un chemin qui, quand je tournoie, plonge, glisse, et me noie, me ramènera à la surface.]

Le coeur au bord des lèvres. Silence installé. Hazel, mystérieuse et envoûtante .



[ les gens joyeux, le bonheur, c’est pas fait pour toi. Ne tourne pas la tête, c’est vrai. Tu rêves de ce que tu ne pourras pas supporter .]



H.A.Z.E.L. comme une sombre histoire d’amour comme une collision . Intense, puissante, toxique. Comme un amour destructeur, cruel, en force. Au rythme du Paris nocturne, à l’atmosphère pesante et toxique .

H.A.Z.E.L. comme une lecture tempétueuse, douloureuse, sous emprise, surprenante jusqu’à la toute dernière page ( relue 2 fois !) . Entre force et fragilité, ombres et lumière .

Une lecture qui ne laisse pas indifférente, qui bouscule, qui interroge . ( j’ai détesté Ian évidemment, j’ai mal compris Romain, et Hazel cette dingue que dire… )



Il vous tente ?

Envie de le lire …

Si oui, j’ai hâte qu’on en parle …
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Hazel

Le roman s'ouvre sur une scène de mariage qui débute, celui d'Hazel et se termine par cette même scène de mariage qui nous révèle qui elle va épouser.

Entre les deux, nous la suivons, elle et son meilleur ami, Romain. Il est question d'amour mais pas celui des contes de fée, ni même d'amour serein, épanouissant. L'amour est ici destructeurs, cruel, violent, marqué par un rapport de force perpétuel.

Hazel, comme Romain dans une moindre mesure, sont des êtres torturés, qui sont dans l'auto-destruction, un mal-être permanent, une sorte de nihilisme. Hazel est dépressive, camée, alcoolique, à la limite de l'anorexie et a fait plusieurs tentatives de suicide. Et malgré ce tableau peu engageant, elle dégage un magnétisme tel qu'elle ne laisse personne indifférent, y compris d'ailleurs le/la lecteur/trice. L'auteure réussit la gageure de nous attacher à Hazel car derrière cette façade se cache une femme hyper sensible complètement déglinguée.

Tous les personnages de ce roman sont d'ailleurs marqués par la vie, les épreuves, les douleurs. Certains n'apparaissent qu'une fois pour commenter ce qui se déroule sous leurs yeux avec Hazel comme personnage principal. Ces derniers m'ont rappelé les chœurs des tragédies antiques qui donnaient des informations sur la situation, sur l'évolution des personnages.

La fin du roman est surprenante et un peu rapide surtout après la puissance dégagée par le personnage d'Hazel, mise en valeur par un style percutant, cash, sans fioriture à l'image d'Hazel. Roman déstabilisant, dur mais très prenant,qui laisse sa trace une fois refermé.

#Hazel #NetGalleyFrance
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Hazel





Je remercie chaleureusement @les editions de la Martiniere ainsi @netgalley pour l'envoi de ce SP





Petite introduction qui a éveillé de suite ma curiosité. Je l'ai lu d'une traite, il ne fait que 181 pages.

Hazel jeune femme de 30 ans est architecte, elle a le mal de vivre, elle ne va pas bien elle enchaîne les relations amoureuses sans lendemain. Son meilleur ami Romain secrètement amoureux d'elle enchaîne lui aussi les conquêtes sans aucun respect pour celles-ci.

Un jour Hazel rencontre Ian et s'est l'amour fou, destructif et toxique. S'enchaîne alors une descente au enfer avec drogue, alcool, sexe...



Le style est incisive et donne le ton, l'écriture est féroce et les dialogues crus. C'est une histoire d'amour terrible destructive.

Hazel est une femme attachante, fragile qui vit toujours sur un fil toujours au bord du précipice. J'aurais aimé comprendre les raisons de son mal-être, mais peut-être n'y en a-t-il pas ?. .

Ian, quel fumier celui-là , je ne l'ai pas supporté.

Romain, fort et fragile à la fois, il m'a parfois agacé et d'autres fois, j'ai éprouvé de la peine pour lui.



J'ai cette petite phrase de fin d'introduction qui m'a trotté dans la tête durant tout le roman "Elle avait réussi un coup de maître ", c'était quoi ? Comment ? Pourquoi ? Et qui Hazel ?

J'ai imaginé beaucoup de fins, mais pas celle-ci qui m'a laissé sans voix ! J'ai dû relire le dernier chapitre pour être sûr que j'avais bien compris... Une fin un peu trop abrupte qui aurait mérité un peu plus de détails.



Néanmoins, c'était une très bonne lecture et j'ai apprécié le style et l'écriture de l'auteur .



En début de roman une playlist de chansons, j'en ai écouté quelques-unes comme les Rolling Stones, Serge Gainsbourg, Clara Luciani. J'ai trouvé que c'était une très bonne idée. Certains apprécieront certainement d'écouter ces morceaux en lisant.

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