Citations de Sarah Penner (110)
p392 « La vérité la plus brutale ne se trouve jamais en surface. Il faut creuser, la porter à la lumière et la débarrasser de ses impuretés. »
p376" Mais s'il y a bien une chose à laquelle je crois, c' est en l'importance de suivre ses rêves. Je sais de quoi je parle. Si tu veux faire autre chose de ta vie, la seule chose qui te retienne, c'est toi."
p56 "Douze minutes. un battement de cils, à l'échelle d'une vie. Pourtant, c'était suffisant pour en changer le cours.
56 "Douze minutes. un battement de cils, à l'échelle d'une vie. Pourtant,c'était suffisant pour en changer le cours.
p55 "il faut faire confiance à son intuition plus qu'à ses yeux"
L'inconnu était un concept qui m'avait longtemps fait peur, mais je mesurait maintenant toutes les opportunités qu'il recelait. Toute l'anticipation.
D'abord il y a eu la confiance. Puis, la trahison. L'une ne va pas sans l'autre. Seule une personne à qui l'on accorde notre confiance peut nous trahir.
Le chagrin est partagé par toutes et n’épargne aucune femme, peu importe son rang
La magie est partout, il suffit de savoir où regarder
Remerciements :
A celles qui ont envie d'écrire de la fiction historique : vous saurez que vous tenez le bon bout quand vous n'arriverez pas à lâcher vos recherches.
La fiole était telle que je l'avais trouvée, si ce n'est un peu plus propre et floutée de mes propres empreintes. Je caressais l'ours du pouce, songeant à tout ce que la fiole m'avait enseigné : que la vérité la plus brutale ne se trouve jamais en surface. Il faut creuser, la porter à la lumière et la débarrasser de des impuretés.
Mais s'il y a bien une chose en laquelle je crois, c'est en l'importance de suivre ses rêves. Je sais de quoi je parle. Si tu veux faire autre chose de ta vie, la seule chose qui te retienne, c'est toi.
D'abord, il y a eu la confiance. Puis la trahison. L'une ne va pas sans l'autre. Seule une personne à qui l'on accorde notre confiance peut nous trahir.
En supposant que l'apothicaire ait bel et bien existé, je me la figurait ainsi : une vieille femme aux cheveux blancs ébouriffés et aux pointes effilochées par les vapeurs d'un chaudron, filant dans les rues pavées de Londres enveloppée d'une cape noire. Aussitôt, je ris de ma propre imagination : il s'agissait d'une apothicaire, pas d'une sorcière, et on n'était pas dans Harry Potter.
Mais je savais, à force d'écrire les correspondances de Mrs Amwell, que les choses que l'on veut confier sont souvent celles qu'ils vaut mieux taire.
Tu veux jouer à l'apprentie et apprendre à concocter des poisons pour aider des femmes conspiratrices à tuer leurs maris ? Leurs maîtres ? Leurs frères, prétendants, chauffeurs, fils ? Ce n'est pas une confiserie ici, petite. Il n'y a pas de bonbonnières de chocolats fourrés à la purée de framboise.
A mes yeux, l'attrait de l'Histoire résidait dans les menus détails d'une vie lointaine, dans les secrets des gens ordinaires.
Mais les baillis ne viendraient pas davantage cette nuit qu'au cours des deux dernières décennies. Mon officine, comme mes poisons, était bien trop habilement escamotée au fond d'une allée biscornue des profondeurs obscures de Londres.
Ce travail est mon fardeau, né de mon chagrin.
Je reportai mon attention sur le livre en vélin déployé sur la table devant moi. Mon précieux registre était une archive de la vie et de la mort ; un inventaire des nombreuses femmes qui venaient quémander mes potions, dans la plus sombre des officines d'apothicaires.