Citations de Sarah Penner (110)
Aux mystères d'un homme vigoureux souffrant d'une faiblesse de coeur le soir de ses noces, ou d'un jeune père en bonne santé succombant à une fièvre soudaine, mon écriture recelait toutes les réponses : nul coeur affaibli ni fièvre, mais du jus de pomme épineuse versé dans le vin, et de la belladone arrosant les tartes de femmes rusées dont les noms maculaient mon cahier.
La vengeance est une forme de remède.
Il fut un temps où les fouilleurs qu'on appelle mudlarks, récoltaient les pièces, des bijoux, des céramiques, pour ensuite les vendre. C'est de ça que parlent les romans de l'époque victorienne. Les gamins des rues récupéraient ce qu'ils pouvaient pour essayer d'acheter un bout de pain. Mais aujourd'hui, nous ne sommes là que pour le plaisir.
Vous pouvez conserver ce que vous trouvez, c'est la règle. Tenez, regardez, là.
Il faut partir de l'échelon que t'a assigné la vie et avancer à partir de là.
Seule une personne à qui on accorde notre confiance peut nous trahir.
Derrière elle, le feu crépita.
- En revanche je crois que parfois, nous sentons la présence de ceux qui ont vécu. Ils ne sont pas des esprits, mais des créations de notre imagination engendrées par le désespoir.
Seule une personne à qui l'on accorde notre confiance peut nous trahir.
Remerciements :
A celles qui ont envie d'écrire de la fiction historique : vous saurez que vous tenez le bon bout quand vous n'arriverez pas à lâcher vos recherches.
En supposant que l'apothicaire ait bel et bien existé, je me la figurait ainsi : une vieille femme aux cheveux blancs ébouriffés et aux pointes effilochées par les vapeurs d'un chaudron, filant dans les rues pavées de Londres enveloppée d'une cape noire. Aussitôt, je ris de ma propre imagination : il s'agissait d'une apothicaire, pas d'une sorcière, et on n'était pas dans Harry Potter.
Seul un homme avait jamais franchi le seuil de mon échoppe à poisons. J'avais pour règle de n'aider que les femmes.
Mon regard se posa sur le mur taché de suie que je n'avais ni le cœur ni la force de récurer. Sur une étagère, une fiole vide me renvoya mon reflet. Mes yeux verts hérités de ma mère avaient perdu l'éclat de la vie. Mes joues autrefois rebondies étaient maintenant creusées. À quarante et un ans, j'avais déjà l'apparence d'un spectre.
Les avocats sont les pires de tous. Tout ce remue-ménage était trop pour ma femme de chambre ; elle m’a abandonnée. Ce matin, avant l’aube, elle est partie sans un mot. Elle a annoncé au cocher qu’elle démissionnait pour quitter la ville. Je suppose que je ne peux pas le lui reprocher, étant donné les récents événements. Elle a joué un rôle dans toute cette histoire, après tout, en versant la poudre dans le verre de Miss Berkwell. Tout de même, son départ me laisse dans une fâcheuse situation.
— Je ne crois pas aux fantômes, si c’est ta question, ni aux petits nuages diaboliques que les enfants, comme toi, craignent dans le noir. Réfléchis un peu. Si nous devenions tous des fantômes en mourant, et si nous étions condamnés à hanter les endroits où nous avons vécu, alors pourquoi Londres n’est-elle pas plongée dans une brume perpétuelle ?
Derrière elle, le feu crépita.
— En revanche, je crois que parfois, nous sentons la présence de ceux qui ont vécu avant nous. Ils ne sont pas des esprits, mais des créations de notre imagination, engendrées par le désespoir.
Pour tout sortilège qui produit un miracle, il y a ailleurs, dans le monde naturel, un désastre.
D'abord il y a eu la confiance. Puis, la trahison. L'une ne va pas sans l'autre. Seule une personne à qui l'on accorde notre confiance peut nous trahir.
Mais s'il y a bien une chose en laquelle je crois, c'est en l'importance de suivre ses rêves. Je sais de quoi je parle. Si tu veux faire autre chose de ta vie, la seule chose qui te retienne, c'est toi.
D'abord il y a eu la confiance. Puis, la trahison. L'une ne va pas sans l'autre. Seule une personne à qui l'on accorde notre confiance peut nous trahir.
Tout commence par un voyage en solitaire forcé (le côté solitaire par le voyage). En effet, Caroline, après avoir appris que son mari la trompait, elle décide de partir seule pour ce voyage prévu en amoureux afin de se changer les idées.
Nous voici donc en Angleterre, avec notre héroïne qui finit par s'essayer aux joies du mudlarking (la recherche d'objet dans la vase de rivière/fleuve, ici la Tamise). Et il n'en faudra pas plus pour que Caroline veuille en savoir plus sur un objet mystérieux qu'elle déterre : un flacon avec une marque dessus.
Puis nous voilà dans le passé (en 1791) avec Nella, qui tient une boutique pour soigner les maux de ces dames.....peu importe ce que c'est : des maux de ventre à l'injure faire par un malotru (avec des méthodes plus ou moins radicales).
On navigue donc d'une héroïne à l'autre sans trop se perdre, jusqu'à l'arrivée d'un troisième protagoniste dans le passé qui m'a fait un peu perdre le fil pendant quelques pages, mais on retombe très vite sur ses pattes.
La lecture est addictive, que ce soit l'avancée de l'enquête de Caroline ou le passé qui se déroule à vive allure. Et quand on croit avoir compris la fin, on se rend vite compte que non.
Et ce n'est qu'une fois la dernière page lue que les pièces du puzzle s'imbriquent les unes aux autres.....
Obsédée par ce crime mystérieux, Lenna ne parvenait pas à faire son deuil. Elle ne voulait pas faire son deuil. Pas tout de suite. D'abord, la vengeance.
Le chagrin est partagé par toutes et n'épargne aucune femme, peu importe son rang.