AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Satoshi Yagisawa (72)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La Librairie Morisaki

Encore un roman japonais tout doux qui parle d'une librairie et d'une jeune femme qui ne va pas bien au début de l'histoire et qui va aller mieux à la fin...c'est un thème très à la mode et ça marche à tous les coups.

Nous allons donc suivre une jeune femme âgée de 25 ans, qui, suite à une rupture amoureuse, va démissionner de son travail et plonger dans la dépression.

Mais son oncle, avec lequel elle n'a pas eu de rapport depuis une dizaine d'années, va lui proposer de l'héberger et de l'aider à tenir sa librairie d'occasion.

Cette parenthèse lui permettra de se remettre sur pied et bien sûr de retrouver l'amour, comme on s'en doute.

Ce roman n'a rien d'original, mais il est agréable à lire.

J'ai bien aimé passer un peu de temps dans ce quartier tranquille où le temps semble s'être arrêté, où les habitants prennent le temps de vivre, de profiter de petits moments plaisants.

L'histoire est prévisible et la jeune héroïne m'a un peu agacée par moment, tant elle semble naïve et mollassonne au début, mais dans l'ensemble, ça a été une lecture reposante.
Commenter  J’apprécie          340
La Librairie Morisaki

Si vous n’êtes pas attiré par la littérature japonaise ou si celle ci vous paraît trop éloignée vos lectures habituelles, voilà le livre qu’il vous faut pour une entrée tout en douceur dans ce pays qui reste mystérieux .

L’ histoire est facile

Tatako, 25 ans , notre héroïne, est victime d’une terrible désillusion amoureuse. Idées noires et envie de voir autre chose

Son oncle Satori, personnage excentrique qu’elle n’a pas vu depuis 10 ans, lui propose de l’aider dans sa librairie

C’est l’occasion de découvrir le quartier de Jimbocho à Tokyo, un endroit dédié aux librairies et à la littérature

Petit à petit, Tatako va se prendre au jeu, lire de façon boulimique et reprendre goût à la vie grâce à la littérature.Purs moments de bonheur qui la transformeront en librairie passionnée

La plume est très douce et l’amour pas très loin mais, chut, je vous laisse découvrir

Feel good à la japonaise , diront certains

Sauf qu’il y a ici un style et subtilité japonaises très éloignés de nos standards occidentaux

Une belle occasion de découvrir de façon simple et poétique un Japon qui paraît bien lointain pour beaucoup

Commenter  J’apprécie          290
La Librairie Morisaki

Takako est l'héroïne de ce livre, une jeune femme de 25 ans qui, à la suite d’une trahison amoureuse, sombre dans la dépression et quitte son travail, s'enfermant dans son appartement et dormant tout le temps. Voulant la sortir de cet état, Satoru, son oncle excentrique, lui propose d'emménager avec lui, dans une petite pièce au-dessus de sa librairie, la librairie Morisaki. C'est ainsi que commence le voyage de guérison de Takako, dans un quartier plein de librairies et de magasins d'antiquités et que nous découvrons également l'histoire de la vie de l'oncle Satoru et de sa femme, Momoko.



Le livre est dépourvu de réelle trame ou de rebondissements passionnants, c'est juste une tranche de la vie d'une jeune femme qui découvre à travers les livres comment faire le deuil d’une relation et de retomber amoureuse.

Bien qu'il y ait aussi des moments pleins de mélancolie et de nostalgie, typiques des textes d'auteurs japonais, ce livre a été pour moi un vrai bonheur ! J'ai beaucoup aimé les personnages qui étaient si divers que je pouvais facilement m’attacher a eux. J’ai aussi beaucoup aimé la description du quartier ou tout le monde se connait, prends un verre ensemble, et arpente les magasins de livres pour dénicher sa prochaine lecture. C’est tellement différent du Japon que l’on voit dans les médias, avec des villes énormes comme Tokyo qui ne dorment jamais. Au fil de ma lecture, j’avais vraiment l’impression d’être dans ce petit quartier, de sentir l’odeur qui flotte dans la librairie. Tout est vraiment bien décrit et puis j’ai noté plein de noms de livres et d’auteur que j’ai maintenant envie de découvrir.



Le livre est simple, mais traite de thèmes tels que la dépression, l'amitié, la famille et comment tomber amoureux des livres à tout âge. L'histoire n'est qu'un exemple mignon de la façon dont vous pouvez changer votre point de vue sur la vie et surmonter les difficultés si vous vous entourez des bonnes personnes. Finalement, mon seul bémol c’est l’histoire de Momoko qui je trouve n’apporte pas grand-chose au roman a part sa part de drame. Takako, aurait pu s’en sortir, grâce a son oncle et ses amis du café.



Un tome deux est disponible dans certaines langues, j’espère qu’il sera traduit en anglais ou français car j’ai très envie de retrouver Takako.


Lien : https://missmolko1.blogspot...
Commenter  J’apprécie          280
La Librairie Morisaki

J'ai eu la chance grâce à mon travail de découvrir le Japon et j'ai adoré ce pays et ses habitants, ce qui m'a conduit vers ses écrivains. Peu encore lus (un amour particulier pour Haruki Murakami), mais à chaque fois la douce musicalité, la simplicité de leur phrasé, la complexité de leurs pensées, leur poésie m'a touché. C'est encore le cas ici, avec ce premier roman doux, feutré, secret que je ne veux pas vous dévoiler: il faut plonger dedans, s'en imprégner. A lire absolument.
Commenter  J’apprécie          210
La Librairie Morisaki

Les livres avec le mot « librairie » ont le vent en poupe, et je reconnais que c'est l'objet-livre qui m'a séduite, plus que le sujet du livre. Je crois d'ailleurs que j'ai acheté le roman sans même lire le résumé, et que j'ai commencé à le lire en me disant : « bon, de quoi parle-t-il ? »

Pour moi, ce roman comporte deux parties, parce qu'il comporte un coup de théâtre au beau milieu du récit. Certains trouveront peut-être le terme un peu fort, mais alors que Takako semble enfin apaisée, prête à reprendre sa vie en main, un événement vient modifier drastiquement la vie de la librairie.

Mais revenons au début du récit. Takako est une jeune fille des plus ordinaires, presque transparentes. Elle est fille unique, elle n'est pas très proche de ses parents. Elle exerce un métier, oui, mais il n'est pas un métier-passion. Elle est amoureuse d'un collègue de travail, ils sortent ensemble depuis un an. Seulement, lui vit avec une autre, et lui annonce qu'il se mariera en juin de l'année prochaine. Cynique, il lui dit pourtant qu'ils pourront continuer à se voir, et pas en tout bien tout honneur. Comme souvent dans les romans, quand une jeune femme est victime d'une relation toxique, c'est elle qui quitte les lieux, la « zone de conflit » et l'homme poursuit sa vie. Takako démissionne, quitte son logement. Elle est incapable de réagir, et même si le mot n'est pas prononcé, elle est en pleine dépression. Son oncle, qui l'appelle « par hasard » (en fait, Takako se doute bien que ce sont ses parents qui lui ont suggéré cet appel) et la convie à venir habiter et travailler avec lui dans la librairie familiale.

Ce qui a fait pour moi l'intérêt de ce roman est de nous montrer tout un pan de la littérature japonaise, et le rôle des bouquinistes, qui se spécialisent dans un domaine particulier (Satoru est spécialisé dans la littérature japonaise contemporaine). Il nous montre que gagner sa vie en exerçant ce métier n'est pas simple, même s'il fait bon vivre dans ce quartier, même s'il y a des habitués qui achètent régulièrement des livres, et tant pis si leur femme proteste, si elle menace de tout jeter, ce n'est qu'un moment à passer au retour de la maison. Takako vit au milieu des livres, découvre les livres, elle qui n'a jamais vraiment fait attention à la lecture, et s'ouvre un peu plus aux autres, fait des rencontres dans ce quartier de Jinbôchô, vit quelques déceptions aussi.

La seconde partie du récit aborde des thèmes plus graves, comme si Takako, finalement, avait vécu toutes ces années en étant préservée. Cela ne l'empêche pas d'éprouver de l'empathie pour les personnes qui souffrent, et d'autres sentiments aussi, parce qu'il n'est jamais facile d'être dépositaire des secrets d'autrui.

La librairie Morisaki est un roman tendre, plus grave qu'il n'y paraît.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          180
La Librairie Morisaki

Première découverte de la littérature japonaise !



Si l'histoire n'a rien "d'exceptionnel", j'ai apprécié l'univers de cette librairie, la douceur et la poésie des phrases, le temps de cette courte lecture.



Un petit feel-good aussi délicat que sa couverture !

Commenter  J’apprécie          181
La Librairie Morisaki

Pour les amoureux des livres, quoi de mieux que de séjourner dans le quartier Jinbôchô, celui des bouquinistes de Tokyo ?

On y accompagne Takako, contrainte de vivre dans la librairie familiale tenue par Satoru, son oncle, qu’elle fuit depuis plusieurs années.

Non lectrice, c’est pourtant grâce aux livres et à cet homme qu’elle va retrouver le goût de vivre.

Un roman frais et charmant, découpé en deux grands volets.

Le livre regorge de titres et écrivains japonais dont on a envie de noter les références pour allonger notre PAL.

J’ai adoré !
Commenter  J’apprécie          130
La Librairie Morisaki

En lisant La librairie Morisaki je me suis facilement retrouvée en Takako, j’ai parfaitement compris ses sentiments et ce qu’elle éprouvait cependant l’histoire ne se résume pas à une rupture amoureuse douloureuse, c’est aussi la renaissance d’une personne car au fil des pages on voit Takako reprendre sa vie en main et avancer progressivement. On voit la vie et ses aléas, ses hauts et ses bas.

De même pour Satoru, qui passe pour quelqu’un d’étrange, on découvre peu à peu son histoire et la relation complexe qui le lie à sa femme, Momoko.

Les personnages principaux se dévoilent progressivement sans que l’on connaisse tout d’eux mais ce que l’on en sait permet de mieux comprendre leurs façons d’agir. Les personnages secondaires qui gravitent autour d’eux sont eux aussi suffisamment décrits sans aller dans le détail pour comprendre qui ils sont et comment ils évoluent car bien que secondaires ils font partie intégrante du récit.





Autour de cette histoire, l’univers du livre prend toute sa place avec la librairie Morisaki et le lien avec la lecture car Takako, notre héroïne, n’est pas une lectrice mais en venant vivre dans la librairie et au contact des livres qui l’entoure elle découvre la littérature et le pouvoir des mots sur ceux qui les lisent.

C’est aussi l’atmosphère du quartier de Jinbôchô, le plus grand quartier des libraires au monde qui donne une sensation chaleureuse à ce roman. J’ai beaucoup aimé accompagner Takako dans ses balades au sein de ce quartier méconnu de Tokyo qui donne pour tant envie, j’ai aimé ce petit café convivial et réconfortant qui devient presque une petite famille.

Le passage en compagnie de Takako et Momoko lors de la sortie dans la campagne environnante de Tokyo a permis de mieux comprendre certaines actions tout en profitant de paysages enchanteurs qui donnent une impression d’apaisement que je lie aussi à certains lieux au Japon.





En lisant ma chronique, vous aurez surement compris que j’ai eu un coup de coeur pour ce joli petit roman. En le parcourant, un sentiment d’apaisement et de nostalgie m’a envahi et c’est avec un pincement au coeur que j’ai tourné la dernière page.

Plus qu’une histoire d’amour malheureuse c’est un hymne à la lecture et à ce qu’elle peut nous apporter !

La librairie Morisaki est une très belle lecture, un petit bonbon plein de douceur. Un grand merci à la traductrice qui a si bien su retranscrire les émotions présentes dans ce roman ce qui n’est pas toujours chose aisée.

Un coup de coeur pour ce roman !
Lien : https://autempsdeslivres.wor..
Commenter  J’apprécie          70
La Librairie Morisaki

Belle découverte !

Premier roman de Satoshi Yagisawa, ce roman a pour moi été synonyme d'une pause dans mon quotidien effréné. Très calme, tout en simplicité, il met les moments simples de bonheur de chaque jour en valeur. Tous ces moments que je je vois plus en fait .

Merci

Commenter  J’apprécie          70
La Librairie Morisaki

Dans ce roman nous faisons donc la connaissance de Takako, une jeune femme de 25 ans, brisée par l’homme qu’elle aimait. Suite aux révélations de celui-ci, elle décide de démissionner et fini par s’enfermer chez elle et à se refugier dans le sommeil. Inquiet et voulant l’aider, son oncle Satoru va lui proposer de venir l’aider dans sa librairie et d’y vivre le temps de se remettre. C’est finalement au milieu des livres et en parti grâce à eux qu’elle va enfin revivre et trouver un sens à sa vie tout en découvrant son oncle Satoru et sa femme Momoko sous un tout nouveau jour.



J’ai beaucoup aimé le personnage de Takako qui est une jeune femme à laquelle il est facile de s’identifier. Pleine de bonté et d’innocence, elle est extrêmement touchante mais aussi aussi bienveillante tout en aillant du caractère et des idées bien arrêtés. J’ai beaucoup aimé la découvrir et la voir évoluer tout au long du roman. Satoru quant à lui, est un homme qui m’a touché. Sous des dehors un peu excentrique c’est en fait un homme foncièrement bon et résilient qui a le coeur sur la main et un amour certain pour sa librairie et les livres. J’ai adoré sa combativité, sa façon de se battre et de ne jamais renoncer pour sauver sa librairie mais son côté fragile et peu sûr de lui dans sa vie personnelle m’ont beaucoup émue. Momoko est celle qui m’a le plus intrigué dans ce roman et si je n’avais pas beaucoup d’estime pour elle au départ, j’ai vite aimé ce petit bout de femme plein d’énergie et c’est surtout une femme très forte que j’ai aimé suivre et voir se dévoiler.



La plume de l’auteure est à la fois belle et douce, les pages se tournent toutes seule et nous emporte dans une bulle de douceur. On aborde différents thème tels que la dépression, la famille, l’amour et l’amitié avec beaucoup de justesse et de douceur. Alors non, il n’y a pas de grande romance dans ce roman ni une ribambelle d’action et de rebondissement mais juste une tranche de vie d’une jeune femme qui pourrait être n’importe laquelle d’entre nous et qui tente de se relever après les coups bas de la vie. Ce roman vous enveloppe dans un cocon de douceur et de tendresse qui touche et bouleverse à la fois mais qui réconforte également. Au cours de ma lecture j’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur nous as décrit la ville de Tokyo et ce petit quartier où se déroule le roman, rempli de librairie, ces temples, ces jardins, ces couchers de soleils, comme si nous y étions. Il a réussi à me donner envie comme jamais de m’y rendre et d’y flâner.



Pour conclure, j’ai passé un excellement moment de lecture avec ce roman qui fait du bien au moral et qui est une véritable petite pépite. Je ne peux que vous recommander cette bulle de douceur et d’entamer avec Takako ce voyage vers la reconstruction et l’apaisement.
Commenter  J’apprécie          60
La Librairie Morisaki

Ce roman m’a attirée grâce à sa couverture toute douce. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas offert une petite escale du côté de la littérature japonaise, alors je me suis laissée tenter et surtout, je ne l’ai pas laissé dormir dans ma pile à lire.



Takako a le coeur brisé lorsque son petit ami Hideaki lui annonce ses fiançailles avec une autre. Elle ne supporte plus de le croiser au travail, démissionne et sombre lentement. Mais un jour, elle reçoit un appel de son oncle Satoru, qu’elle n’a pas vu depuis des années. A la tête d’une petite librairie de livres d’occasion, il lui propose de venir s’installer au premier étage de la librairie et de l’aider un peu. Acculée, elle s’y rend.



Ce roman propose une tranche de vie, une période dans la vie d’une jeune femme bien éprouvée et qui a besoin de repartir de l’avant. C’est une lecture douce et agréable, très fluide. Nous comprenons bien vite que Takako a été dupée par Hideaki et nous la voyons se noyer dans la dépression, jusqu’à ce qu’elle remonte à la surface, prenne une grande inspiration et décide de se battre et de vivre. Elle s’appuie alors sur ce qu’elle a à disposition : les livres. C’est là que la douceur de ce petit roman m’a touchée en plein coeur. C’est une ode à la lecture qui apparaît entre les pages. En effet, la littérature peut nous sauver, peut être notre radeau dans des moments difficiles, pour l’avoir vécu, à plusieurs reprises, je sais combien les mots choisis, pesés, ciselés par les auteurs peuvent se révéler salvateurs. J’ai donc porté un regard ému et bienveillant sur notre Takako qui s’épanouit peu à peu, se trompe encore, mais réapprend à rire et à croire en un avenir. La librairie Morisaki est un peu sa grotte pour panser ses plaies, se refabriquer une armure et affronter le monde des hommes de nouveau, changée, différente, parée d’une armure nouvelle, invisibles mais efficace.



Son séjour chez son oncle est une véritable quête initiatique, sans qu’elle ne s’en rende compte. Dans le quartier de Jinbôchô, loin de l’agitation et du tumulte, elle découvre une vie de quartier festive, jouissive, emplie de complicité, de rires, de douceurs et de soutien. Elle croise des personnages hauts en couleurs, que nous apprenons nous aussi à aimer, elle se tisse un lien familial et amical là où auparavant elle n’avait que son travail dans une grande entreprise. En s’ouvrant aux autres, elle découvre qu’elle s’est trop souvent arrêtée à la surface et qu’un souvenir, tel qu’on l’a en mémoire peut avoir deux facettes : celle que nous avons vue mais aussi celle qui correspond à la réalité de l’autre personne. Son séjour lui permet donc d’en apprendre plus sur son oncle. En apparence fantasque et excentrique, il est terriblement touchant, plein de douceur, de gentillesses et de failles car la vie ne l’a pas épargné lui non plus, bien qu’il ne le montre pas.



Les autres personnages forment une galerie savoureuse et agréable à découvrir. Momoko est étonnante, énigmatique. J’ai eu plaisir à la voir se dévoiler peu à peu. Sabu, Tomo, Takano, Akira sont autant de personnages que nous croisons et qui apportent en douceur au livre. Il est agréable de les voir partager un moment avec nous et avec Takako.



Dans ce roman, il n’y a ni rebondissement ni coup de théâtre, la vie s’écoule doucement comme un ruisseau, parfois agitée par une pierre qui roule et éclabousse, parfois effleurée par une feuille qui tombe, les remous créés sont visibles, parfois désagréables, parfois amusants et puis se dissipent lentement, laissant une empreinte dans le coeur et l’âme.



Ainsi, j’ai beaucoup aimé ma lecture. La douceur et la tendresse qui innerve ces pages séduit et fait du bien. Il m’a fait m’effet d’un petit havre de paix, d’une pause au milieu du tumulte. Une impression de sérénité m’a étreinte dès le début de la lecture et me saisit de nouveau à chaque fois que j’y repense.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
Commenter  J’apprécie          50
La Librairie Morisaki

Aujourd’hui je vous parle de la Librairie Morisaki de Satoshi Yagisawa, un roman que j’ai lu en une seule journée !!

Tous les marqueurs de la littérature japonaise y sont : un roman tranche de vie empli de douceur, de poésie, de délicatesse, des personnages attachants un brin excentriques qui rayonnent d’une sagesse qui leur est propre…



Grâce à une plume unique et à une bienveillance certaine, l’auteur parvient à nous couper du monde, à nous amener dans une bulle, un cocon, à créer une telle ambiance de sérénité qu’il est impossible de lâcher ce livre.



Satoshi Yagisawa nous décrit avec une limpidité,une délicatesse incroyable des petits moments simples comme



déambuler entre les rayons de la librairie, s’y choisir un livre ( qu’on dévorera en une nuit), déguster une boisson chaude au café du coin, les amoureux du livres y trouveront leur compte à coup sûr !



Les relations entre les personnages sont à la fois touchantes, fortes, émouvantes, surtout celle de Satoru et sa nièce Takako, la tata que je suis à même verser sa petite larme.



La librairie Morisaki, une librairie qu’on aimerait tous trouver sur notre chemin….
Lien : https://www.etsionparlaitlec..
Commenter  J’apprécie          51
La Librairie Morisaki

Ce livre est un délice pour les amateurs de livres et de pays du soleil levant .



"Les jours passés à la librairie Morisaki resteront à jamais gravés dans ma mémoire. Puisque c'est là-bas que j'ai commencé à vivre, à vivre réellement. Sans cette parenthèse, ma vie aurait été bien moins colorée, bien plus monotone, bien plus triste. Un lieu précieux, inoubliable. Voilà ce qu'est la librairie Morisaki à mes yeux."



Takako en pleine rupture , va se reposer et reprendre le goût à la vie auprès de son oncle Saturo qui tient une librairie. Leur relation est magnifique.

Sans le savoir ,ils ont en commun un passage à vide ,qui s'associe à une dépression. Saturo a jadis repris le goût à la vie à la naissance de sa nièce et il va maintenant lui tendre la main et lui redonner un nouvel élan grâce à la lecture.

C'est émouvant pour nous lecteurs de voir comment elle va commencer à aimer la lecture et à trouver du réconfort .

Sur la fin du roman, un troisième personnage apparaît pour appuyer la vision de l'auteur de profiter de la vie et des siens .

Un très beau premier roman qui a été récompensé par le prix Chiyoda en 2008 et porté à l’écran.

Commenter  J’apprécie          50
La Librairie Morisaki

Takako est dévastée, son petit ami qu'elle avait depuis 2 ans lui annonce ses fiançailles avec une autre.

Trahie et humiliée, elle décide de démissionner.

Elle sombre dans la dépression, puis elle finit par se réfugier dans la librairie de son oncle. Elle doit l'aider à tenir la librairie, bien qu'elle n'aime pas les livres, elle ne lit pas.

Mais petit à petit, elle va se laisser faire. Elle va reprendre des forces, se faire des amis.

Cette parenthèse de quelques mois, dans ce quartier de bouquinistes est salutaire. Elle évolue, elle a un autre regard sur la vie. Et à son tour elle aura assez de force pour aider son oncle comme il se doit.



Une couverture légère comme la plume ! Les romans japonais ont ce rythme lent qui permet de ralentir le rythme et de profiter du moment présent. C'est le roman idéal à lire au coin du feu.
Commenter  J’apprécie          50
La Librairie Morisaki

Je suis allée me reposer dans la librairie Morisaki quelques temps. En plein cœur du quartier des bouquinistes de Tokyo j’ai pris le temps de me ressourcer, d’apprendre à connaître les gens qui m’entourent et me connaître moi-même par la même occasion.

Je quitte cet endroit calme mais plein de vie à la fois, apaisée et prête à affronter de nouveau le quotidien.
Commenter  J’apprécie          50
La Librairie Morisaki

Coucou tout le monde. Aujourd’hui, je vous parle de ce roman tout en douceur, paru aux Éditions Hauteville. Je suis ravie de retrouver toute la poésie de la littérature japonaise.



Tatako, 25 ans, décide de quitter son emploi après avoir rompu avec son petit ami qui vient de la trahir. Alors qu’elle plonge dans une dépression, son oncle Satoru, qu’elle n’a pas vu depuis longtemps, lui propose de l’héberger au-dessus de sa librairie.



Direction le quartier typique de Jinbôchô, où le temps semble s’être arrêté et défile paisiblement. Un véritable paradis pour les amoureux des livres avec ses nombreuses librairies de livres d’occasion. De vieilles échoppes qui abritent de véritables trésors.



Tatako va s’accorder une parenthèse au milieu des livres, à la découverte des émotions que la lecture peut lui procurer. Entourée d’ouvrages poussiéreux, elle va se réconcilier avec le plaisir de lire, surligner ces phrases marquantes qu’elle ne souhaite pas oublier.



J’ai profondément aimé les liens qui vont se tisser entre Tatako et son oncle. Une histoire de cœur où elle va apprendre à mieux le connaître en balayant ses vieux clichés et à priori. Dépasser les apparences souvent trompeuses. Derrière son excentricité, se cache un homme sensible, généreux et plein de sagesse. Une âme qui a enduré bien des tourments.



En se confiant l’un à l’autre, ils vont abattre les forteresses érigées au fil du temps et accepter de se montrer sous leur véritable jour, avec sincérité et afficher leur vulnérabilité. Ouvrir leur cœur pour se libérer du poids du passé et guérir leurs blessures. Découvrir une épaule sur laquelle se reposer et un soutien précieux pour avancer, retrouver confiance quand la vie nous a malmené. Des échanges qui vont pousser Tatako à réfléchir sur son avenir.



Un plongeon dans la vie de son oncle et de sa femme Momoko, leur histoire d’amour, leurs doutes et leurs zones d’ombre. On est loin d’imaginer ce qui se passe dans la vie des autres. Un large sourire peut parfois cacher bien des tourments.



Ce roman est une jolie invitation au voyage, à la rencontre d’âmes sensibles. Des tranches de vie qui nous plonge dans une certaine mélancolie. Une lecture pleine d’espoir qui montre que malgré les difficultés rencontrées, on peut les dépasser en étant entourée des bonnes personnes. Un roman qui m’a séduite en m’offrant une véritable bulle de douceur.



L’avez-vous lu ? Tentées ?
Commenter  J’apprécie          52
La Librairie Morisaki

Ce roman japonais se découpe en deux parties. La première raconte les mésaventures amoureuses de Takako et son arrivée chez son oncle à la librairie Morisaki. La seconde traite de l’épouse de ce dernier qui revient après une mystérieuse disparition.



Ce livre m’a surprise par son architecture : il ne comporte aucun chapitre. Et les deux récits se suivent sans transition. Cela m’a un peu perturbé au départ.



C’est un roman typiquement japonais : contemplatif, il contient très peu d’action. Il se focalise sur les sentiments des personnages ainsi que sur la librairie en elle-même. L’histoire en soi n’est pas très originale, mais l’effet cocooning est là. Sous ce vernis de simplicité se traitent des thèmes comme la dépression, l’amitié, la famille et comment tomber amoureux des livres à tout âge.



À lire pour un moment cosy, un voyage authentique au cœur de Jinbōchō.
Lien : https://asia4ever2.wordpress..
Commenter  J’apprécie          40
La Librairie Morisaki

Ce livre commence par la rupture amoureuse d’une jeune femme qui, de ce fait, va perdre tous ses repères et se retrouver totalement désorientée. Elle se sent bernée, trahie et l’annonce est terrible : alors qu’elle croit que tout va bien avec son conjoint, celui-ci lui révèle qu’il va se marier. Mais pas avec elle. Tout en délicatesse, ce monsieur…



Vous l’imaginez, notre personnage principal n’est plus que l’ombre d’elle-même et a l’impression, pour reprendre ses mots, d’être :



« Balancée dans la vide de l’espace »



Elle démissionne de son travail actuel.



Suite à cette démission, une nouvelle voie s’ouvre à elle : travailler pour la librairie de son oncle tout en y habitant. La jeune femme n’a pas le moindre goût pour les livres, d’abord mais va apprendre petit à petit à les aimer, au fil du temps. Cette librairie, où rien n’est superflu, lui offre un cocon qui va être l’occasion pour elle de renaître. Ce petit cocon, où elle n’est qu’une chrysalide, au départ, vidée de toutes ses forces, va l’amener à se transformer en papillon au fil des pages…



La librairie, la simplicité des relations qu’elle va connaître, auront pour la résultat de la dépouiller des fantômes du passé. Et cet endroit sera un véritable point d’ancrage, une escale, un repère fort et inespéré. La littérature, dans le même temps, se voit comparée à un médicament grâce auquel ses maux seront guéris.



Un bouquin pas mal, assez court, mêlant développement personnel et délicatesse japonaise. Plutôt vrai, dans le sens où la découverte des livres peut produire une révélation et un changement de vie.

Commenter  J’apprécie          40
La Librairie Morisaki

Plongé dans les pages de La Librairie Morisaki a été une expérience littéraire enrichissante, une vraie bouffée d'oxygène.

Ce roman est un véritable ode à l'amour des livres et des librairies. Satoshi Yagisawa nous plonge dans l'univers enchanteur de la librairie Morisaki, un lieu où les livres sont traités avec passion et respect. Takako, qui n'a jamais été une grande lectrice, va peu à peu découvrir le pouvoir des mots et de l'imagination.

La Librairie Morisaki est un roman touchant et réconfortant. Il nous rappelle que les livres peuvent nous aider à traverser les épreuves de la vie.

L'écriture fluide et envoûtante nous transporte dans l'univers de ce bouquiniste avec une grande sensibilité. L'histoire tissée avec habileté dévoile un panorama émouvant et poétique des vies de personnages attachants, débordant de bons sentiments, de résilience. À travers les yeux des protagonistes, on découvre le pouvoir magique des histoires et la façon dont elles tissent des liens inattendus entre les individus. L'auteur maîtrise l'art de rendre hommage à la culture littéraire japonaise tout en touchant des cordes universelles qui résonnent avec les lecteurs du monde entier.

L'histoire, sans cassée quatre pattes au canard, est touchante et pleine d'espoir. Un ilot d'amour dans ce monde de violence que nous connaissons. C'est un feel good, donc c'est une lecture qui fait du bien au moral tout en nous donnant une leçon de vie. Ici, les livres tiennent une place importante et nous montre que l'amour des livres peut nous aider à trouver notre place dans le monde. La Librairie Morisaki' est bien plus qu'un simple roman ; c'est une invitation à explorer l'âme de la littérature, à se perdre dans les étagères remplies d'histoires, et à découvrir la beauté qui émane de la passion partagée pour les livres

Alors comme le dit l'adage, il n'y a pas de mal à se faire du bien. Un havre de paix qui fait du bien en cette période de Noël.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          40
La Librairie Morisaki

Tokyo, un quartier qui compte plus de 150 librairies, et dans l'une de ces librairies, une jeune femme...

C'est l'histoire de Takako, elle va reprendre goût à la vie grâce à cette petite boutique remplie de vieux livres, et grâce à son oncle qu'elle avait perdu de vue.

C'est une douce histoire du temps qui passe, du temps qui guérit bien des blessures, du temps "perdu" qui n'est pas vraiment perdu finalement...

Lecture très agréable, ce roman m'a donné envie de partir flâner dans le quartier de Jinbôchô.
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Satoshi Yagisawa (427)Voir plus

Quiz Voir plus

Les femmes dans la mythologie grecque

Sœur jumelle d'Apollon, je suis la déesse de la chasse et de la nature...

Héra
Artémis
Athéna

12 questions
915 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}